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Notre Documentation
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Osons mettre des oeuvres gratuitement à la disposition de tous de musique classique jazz & populaire
Salve omnes. Ciao a tutti.
En Belgique, mettre des partitions à la disposition gratuite de tous, à titre informatif, et, sans but de lucre, n’est pas interdite du moins, si l’on possède l’original de ces partitions et que l’on mentionne que celles-ci sont soit du domaine public soit toujours grevée des droits d’auteurs.
Si elles sont toujours grevées du droit d’auteurs, le(s) musicien(s) devra/devront déclarer l’œuvre à l’association nationale ou régionale de droits d’auteurs de son pays en cas d’exécution privée (académie/école de musique, concert gratuit dans une église) ou d’exécution publique (concert en extérieur ou dans un centre culturel ou club musical).
Le but est de faire connaître le compositeur, sa ou ses œuvres et naturellement de rapporter des droits d’auteurs à son compositeur ou à ses ayants droit.
Règle en Belgique du domaine public date de dépôt à la SABAM, date de publication à compte d’auteurs, date d’édition + 50 ans = droit public.
Depuis la disparition du Cébédem de Bruxelles, trouver des partitions de compositeurs ou de résidents en Belgique relève du parcours du combattant.
En effet, la plupart des œuvres ont été divisées en fonction de la résidence des compositeurs!
2 conservatoires à Bruxelles français et flamand, des conservatoires flamands de Flandre et des conservatoires wallons en Wallonie. L’institut Lemmens de Gand et de Louvain dont l'accessibilité n'est que dans 1 langue ou l'anglais en sus.
Certains compositeurs ont fait une donation de leurs œuvres à la Bibliothèque nationale où l’on peut consulter les œuvres sur place quand on les trouve ! D’autres les ont données à des bibliothèques d’université.
Il n’existe pas de site en Belgique où l’on peut trouver les partitions des compositeurs ni de recensement des oeuvres!!!
Certains compositeurs ont déposé des copies de leurs œuvres à la société canadienne anglophone Imslp mais celle-ci donne accès uniquement aux œuvres en fonction du droit américain et canadien. Sauf concernant les compositeurs ukrainiens, russes et roumains.
Tout est en Canadian-English : la « merde ».
Ils refusent de le faire traduire en français, en allemand, en espagnol, en portugais comme si tout le monde parlait l’anglais canadien et allait passer son temps à jouer avec leur programme stupide qui en plus n’est pas en A4 !
De qui se moque-t-on ?
Il faut arrêter d’engraisser les éditeurs qui, la plupart du temps, possèdent la totalité des droits d’auteurs comme en Amérique, en Australie, au Canada, et parfois en Europe comme en Allemagne et en Autriche.
Des éditeurs tant en France qu’en Belgique et en Allemagne ont souvent disparu.
C’est très ennuyeux pour rejouer des œuvres pour big band d’avant guerre car certains éditeurs comme les éditions Salabert en France, et Brauer en Belgique possèdent toujours les versions originales mais refusent de les mettre à disposition des orchestres amateurs même contre monnaie sonnante et trébuchante.
S'il existe des partitions de big band américains et anglais en accès gratuit en ligne, ce n'est pas le cas pour les oeuvres de compositeurs belges, néerlandais, français, allemands, polonais, tchécoslovaques, hongrois pour big band.
J'avais trouvé des oeuvres d'Alexander Tsfasman (d'origine ukrainienne) pour big band aux Amitiés belgo-soviétiques à Bruxelles rue du Méridien... Mais depuis l'agression russe en Ukraine, chacun hésite à retourner dans cette association.
Pour les amateurs de vieux jazz, une librairie vendant des livres d'occasion et d'anciennes partitions de musique existe toujours à la rue du Midi où j'avais déniché des oeuvres en 1984 de compositeurs de jazz français, belges, hollandais, polonais, russes et allemands sous l'occupation.
Salutations de Wallonie,
Claude
En Belgique, mettre des partitions à la disposition gratuite de tous, à titre informatif, et, sans but de lucre, n’est pas interdite du moins, si l’on possède l’original de ces partitions et que l’on mentionne que celles-ci sont soit du domaine public soit toujours grevée des droits d’auteurs.
Si elles sont toujours grevées du droit d’auteurs, le(s) musicien(s) devra/devront déclarer l’œuvre à l’association nationale ou régionale de droits d’auteurs de son pays en cas d’exécution privée (académie/école de musique, concert gratuit dans une église) ou d’exécution publique (concert en extérieur ou dans un centre culturel ou club musical).
Le but est de faire connaître le compositeur, sa ou ses œuvres et naturellement de rapporter des droits d’auteurs à son compositeur ou à ses ayants droit.
Règle en Belgique du domaine public date de dépôt à la SABAM, date de publication à compte d’auteurs, date d’édition + 50 ans = droit public.
Depuis la disparition du Cébédem de Bruxelles, trouver des partitions de compositeurs ou de résidents en Belgique relève du parcours du combattant.
En effet, la plupart des œuvres ont été divisées en fonction de la résidence des compositeurs!
2 conservatoires à Bruxelles français et flamand, des conservatoires flamands de Flandre et des conservatoires wallons en Wallonie. L’institut Lemmens de Gand et de Louvain dont l'accessibilité n'est que dans 1 langue ou l'anglais en sus.
Certains compositeurs ont fait une donation de leurs œuvres à la Bibliothèque nationale où l’on peut consulter les œuvres sur place quand on les trouve ! D’autres les ont données à des bibliothèques d’université.
Il n’existe pas de site en Belgique où l’on peut trouver les partitions des compositeurs ni de recensement des oeuvres!!!
Certains compositeurs ont déposé des copies de leurs œuvres à la société canadienne anglophone Imslp mais celle-ci donne accès uniquement aux œuvres en fonction du droit américain et canadien. Sauf concernant les compositeurs ukrainiens, russes et roumains.
Tout est en Canadian-English : la « merde ».
Ils refusent de le faire traduire en français, en allemand, en espagnol, en portugais comme si tout le monde parlait l’anglais canadien et allait passer son temps à jouer avec leur programme stupide qui en plus n’est pas en A4 !
De qui se moque-t-on ?
Il faut arrêter d’engraisser les éditeurs qui, la plupart du temps, possèdent la totalité des droits d’auteurs comme en Amérique, en Australie, au Canada, et parfois en Europe comme en Allemagne et en Autriche.
Des éditeurs tant en France qu’en Belgique et en Allemagne ont souvent disparu.
C’est très ennuyeux pour rejouer des œuvres pour big band d’avant guerre car certains éditeurs comme les éditions Salabert en France, et Brauer en Belgique possèdent toujours les versions originales mais refusent de les mettre à disposition des orchestres amateurs même contre monnaie sonnante et trébuchante.
S'il existe des partitions de big band américains et anglais en accès gratuit en ligne, ce n'est pas le cas pour les oeuvres de compositeurs belges, néerlandais, français, allemands, polonais, tchécoslovaques, hongrois pour big band.
J'avais trouvé des oeuvres d'Alexander Tsfasman (d'origine ukrainienne) pour big band aux Amitiés belgo-soviétiques à Bruxelles rue du Méridien... Mais depuis l'agression russe en Ukraine, chacun hésite à retourner dans cette association.
Pour les amateurs de vieux jazz, une librairie vendant des livres d'occasion et d'anciennes partitions de musique existe toujours à la rue du Midi où j'avais déniché des oeuvres en 1984 de compositeurs de jazz français, belges, hollandais, polonais, russes et allemands sous l'occupation.
Salutations de Wallonie,
Claude
Réponses
Un compatriote
Cest vrai que le paradoxe du copyright censé protéger l'auteur rend plus compliquée sa diffusion et donc la possibilité de se faire connaître. Un sacré débat. Merci Claude pour ce témoignage.
Salutations de Wallonie 😉