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poun unod à l'absurde

novembre -1 modifié dans I bloody love it
Poun électrobricoleuse de chocs
Article de danelweb et norbert tiniak



A la recherche du temps pas perdu pour tout le monde, vous pouvez rencontrer l’alliance du spleen et de l’idéal dans les productions étonnantes de « poun », électrobricoleuse de génie.

Trois albums sont en ligne sur le site de la jeune artiste parisienne autoproduite (via http://pounwonderstuff.free.fr/blog/ ) que relaient des sites comme http://www.jamzine.net ou http://www.dogmazic.net/ (tous les titres disponibles).

Poun, une ode (unod) à la démonstration par l’absurde.
Des arrangements
minimalistes et quasi aléatoires soutiennent un univers décalé qui n’est pas sans rappeler les audaces des artistes de fiction records ou beggars banquet et consorts, parmi lesquels les amateurs de musique non conformiste auront apprécié les talents de The Glove (alliance de Robert Smith et Steven Severin autour de Siouxsie Sioux), Cocteau Twins, Ann Clarke voire devo, Pj Harvey (en beaucoup moins rock cependant).

WONDERSTUFF, premier opus de poun et FAST RIDING DONNIE, le dernier en date, vous offrent des trésors à découvrir. Il vous faut pour cela être prêt(e)s à accueillir un mode d’expression aussi original que Laurie ANDERSON a su le proposer avec Big Science et son « O Superman », par exemple.

Poun est un surnom de petite fille (celle que lui donnait feu son père Maurice Regnault, poète célébrant l’acte poétique au-delà de tout académisme). Sa voix tantôt fragile (Dumb / WONDERSTUFF ; Candy Marx / FAST RIDING DONNIE), tantôt fébrile (sHer / WONDERSTUFF), ou encore lascive (Fast Riding Donnie / FAST RIDING DONNIE) ou rageuse (No sugar / WONDERSTUFF ; Stop thinking – hors série avec son complice Jankenpopp) enveloppe parfaitement un parti pris d’artiste composant des morceaux qu’on dirait sortis d’un bug électronique. Son anglais parfois approximatif renforce une volonté qu’il faut bien prendre pour délibérée de « ne pas se la péter ». Aucune fioriture démonstrative chez poun. Pas de virtuosité écrasante, mais à l’écoute, une étrange harmonie qui vous fait dire : « - Ah, ouais tiens ! C’est tout con, en fait. »Ça ne l’est pas !
poun, c’est pas minimal. poun, c’est mince alors !

Le travail de poun est bien réel. L’évolution de sa production en témoigne et les nombreuses résidences qui jalonnent son parcours LIVE étayent la portée de ses compositions originales.Sur le web, on aime faire vite alors, nous vous livrons d’emblée nos coups de cœur inconditionnels : Wonderstuff de l’album éponyme, un titre qui revisite Alice au Pays des Merveilles – celui de Carroll, pas du Disney, hein ?), Pinocchio (instrumental extrait de FAST RIDING DONNIE, ou comment faire face à un pantin qui prétend à la vie) et pour explorer au fond le spleen et l’idéal que nous mettions en exergue To li(ea)ve alone, série de titres fondus enchaînés à une douleur bien intime et finalement structurante : la mort du père qu’il nous faudra bien toutes et tous (filles et fils) regarder en face, un jour plutôt que l’autre.

En cure simili pop, notre conseil : [i]Naughty Boy [/i]et [i]Come to Holly[/i]

Escomptant vous entendre prochainement fredonner :
what a fortune that me had
what a dumb
i was
to think
i was so sad


A bons entendeurs, saluts ! :D

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