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Pourquoi un labal?

novembre -1 modifié dans Projets Musique Libre
Bonjour,

Quelqu'un peut il me définir précisément ce qu'est un label (même si j'ai déjà ma petite idée là dessus)? son utilité / sa place dans la musique libre? et dans mon cas où je viens sur Dogmazic pour y déposer mes morceaux en CC, qu'est ce qu'un label pourrait m'apporter de plus?

Merci pour vos réponses.

Co.RouF

Réponses

  • bon je m'y colle encore :)

    le sens du mot "label" est soumis à interprétation. Traditionnellement, jusqu'à disons les années 2000 et l'explosion du haut débit sur le net, le label est dans les faits une maison de disque, une étiquette posée sur différents disques d'un catalogue
    j'ai dirigé un label pendant 5 ans, le travail était divers et varié, coutait pas mal de sous, et en rapportait quasiment pas :) Fallait choisir des artistes (donc écouter des tas de démos, aller en concert pour découvrir, être aux aguets tout le temps), puis travailler avec eux sur la conception d'un disque, s'investir dans la production, la fabrication et surtout, la promo (c'est ce qui demande le plus d"'énergie)

    bon
    ça c'était avant
    ensuite les labels online sont arrivés. Certains, mais pas tous, se contentent de choisir et d'heberger des artistes online, des gesn qu'ils ont envie de défendre.. mais ces netlabels n'ont en général que très peu de rapport avec les activités hors internet.. Pas de montage de tournées, pas de promos papier, et ne fabriquent pas dce scuds etc.. Ça coute pas grand chose et c'est pas bien difficile à faire
    Evidemment ça n'a pas grand chose de commun avec les labels traditionnels : les relations avec les artistes se passent parfois uniquement sur le net par mail !! J'en connais qui fonctionnenent comme ça ! Alors que dans els labels traditionnels, faut se coltiner les malheurs des uns et des autres, prendre des murges ensemble, aller suivre l'artiste à pétaouschnok pour sa tournée dans des bars pourris :) je plaisante hein :) (quoique)

    Et maintenant ça a encore changé
    il y a des sites webs qui se font appeler label, alors qu'ils ne sont que des plates formes d'hebergement et d'exposition sur le net. Dogmazic n'a jamais prétendu être un label et de fait ce n'en est pas un au sens où un label suppose une sélection subjective de la part d'un seul ou de plusieurs associés. Jamnedo non plus n'a rien d'un label, boxon non plus etc.. (quoiqu'on lise parfois)

    Donc reprenons ta question :
    son utilité /
    si c'est un bon label motivé, il t'apportera tout son réseau de relation, son expérience, et justement son "label" au sens de labellisé. Par exemple, quand un scud sort sur another record (le label que j'ai dirigé) tu peux être sur que ça va d'emblée intéresser quelques médias, parce que les gens s'attendent à une certaine qualité, originalité, une certaine patte etc.. (à tort ou à raison d'ailleurs :).. Et puis ça te fait tout el boulot de promo en moins, pusique c'est le label qui s'en occupe, il te trouve des concerts, s'occupe de ton scud etc.. Et tu n'es plus seul, tu rencontres des tas de gens etc..
    sa place dans la musique libre?

    la place d'un label dans la musique libre ? heu.. je ne sais pas;. il y a pas mal de labels, de petits labels généralement qui publient sous licence libre bon.. C'est un gage de sérieux pour le libre voilà
    et dans mon cas où je viens sur Dogmazic pour y déposer mes morceaux en CC, qu'est ce qu'un label pourrait m'apporter de plus?
    dogmazic n'a rien à voir avec un label donc.. peut-être je ne comprends pas bien ta question. Mais c'est complémentaire.. la plupart des artistes des labels sous licence libre sont exposés sur des sites comme dogmazic ou jamendo ou boxon ou d'autres (et parfois tout ça à la fois)
    D'abord dans le but de rendre les musiques disponibles (choisir des lieux d'expositon et de diffusion de qualité, en trouver deux ou trois etc.. ça accroit la chance pour le mélomane de découvrir ta musique)
    Un certain nombre de labels ont leur page sur dogmazic (voir la catégorie labels dans le moteur de recherche) et sont vendus sur pragamzic (voir le menu à gauche)
    mais stricto sensu, une musique sous licence CC NC peut être diffusée librement sur n'importe quel site qui respecte les clauses du contrat CC.
  • alors ? tu en es où de ta réflexion corouf ?
    (parce que j'ai répondu à deux de tes posts et j'ai pas de nouvelles là, je m'inquiète :)
    je vois que tu as une page sur dogma maintenant
    http://www.dogmazic.net/CoRouF
    bon j'imagine que tu as réfléchi alors
    ça aurait été cool de prolonger un peu la causerie sur un des deux posts mais bon..
    bienvenue à toi donc
  • merci dana,

    ma réflexion ?? traannnqqquuuiiilllleeee !!!!!

    en fait, concernant les labels tes réponses sont très claires merci.
    ceci étant, quand, comme moi, on ne fait pas de live, pas de concerts (même dans des rads miteux....) on ne joue pas dans un groupe, quel genre de label peut bien être intéressé par un musicien qui fait de la musique pour faire de la musique, qui aimerait bien être reconnu pour cela effectivement mais qui garde raison et mesure ... ?????
    vers quel genre de label dois je me diriger pour être soutenu dans la musique que je fais??


    Co.RouF
  • là je crois que la meilleure manière de procéder quand on cherche un label, hé bien c'est de chercher : tu as déjà une bonne liste ici :
    http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&tous_labels=O
    ensuite, écouter soigneusement les prods du label, essayer d'imaginer si les personnes qui s'en occupent pourraient avoir envie de toi (c'est assez "hystérique" comme méthode mais c'est la meilleure :)
    et leur écrire en montrant que tu t'es réellement intéressé à leur catalogue, expliquer ton projet etc.
    le truc : écrire personnellement, singulariser le message, pas faire de l'envoi en masse comme font trop d'artistes.
    il y a aussi des labels qui fontionnent comme des collectifs : l'intérêt c'est de croiser des projets, de se mélanger, se confronter à d'autres imaghinaires, d'autres instruments, ça c'est chouette aussi.. (en fait c'est le truc qui m'intéresse le plus l'age venant)
    Et puis, on peut faire de la bonne musique et de manière passionnée sans label ! (surtout si tu n'envisages pas de tourner ou de faire des disques, tu sais le mahcin rond là qu'on trouve dans certains magasins :)
  • ha oui : ta musique est superbe
    bien content de te compter parmi nous !
  • L'utilisation de plus en plus massive d'Internet et la concentration de l'industrie du disque oblige je pense de trouver une nouvelle "géographie" en matière de label..

    Le besoin en distribution classique n'est plus indispensable, même s'il peut-être assez agréable et satisfaisant (j'aimerai un jour pouvoir faire une vraie sortie : un disque pressé _ si possible un vinyle d'ailleurs). Par contre un des rôles du label comme le souligne Dana est d'accompagner les sorties, d'assister ou d'organiser dans les concerts etc..

    Selon les artistes, ce besoin est plus ou moins grand.. mais l'organisation de tournée et de concerts étant de plus en plus difficile, un label coopératif pourra permettre de mutualiser ces difficultés..

    Qu'est-ce que serait un label coopératif ? ca serait un label sans boss et sans contrat, mais où un réseau d'artiste utiliserait une même structure et un même nom "label" pour mutualiser certains de leurs besoins. Cette unité ne pouvant pas être factice, comme le propose les myspace etc, mais guidée par une volonté politique et artistique commune..
    ex : 3 artistes vivant dans trois villes différentes co-organisent la sortie d'une compilation commune suivie d'une tournée, chacun gèrant les villes de sa région

    C'est l'idée du moins que je cherche à défendre depuis déjà quelques années.. On ne peut pas dire d'ailleurs qu'elle est eu beaucoup de succès;:(
  • je plussoie sonic
    d'autant plus que pas mal de labels fonctionnent aussi et surtout comme des collectifs (où y'a de l'entraide et de la collaboration artistique et pratique)
    mais : il y a un truc qui les distinguent des purs collectifs, c'est que le label est dirigé par une personne ou groupe de personne qui assument des choix artistiques et prennent en charge l'aspect disons administratif et le gros du boulot
    Il arrive bien souvent que ces personnnes responsables (au sens le plus neutre du terme hein) soient aussi des musiciens. Mais pas forcément. Je connais très bien un label où les artistes ont laissé peu à peu la place à des responsables qui sont mélomanes mais pas musiciens. Enfin tout est possible. Mais faut bien que quelqu'un à un moment décide de bosser pour les autres. Et surtout je pense qu'un label mérite ce nom à partir du moment où il y a une sélection artistique, un arbitraire, une subjectivité à l'oeuvre (bref un label ça peut pas être une bande de potes, sinon ça finit par splitter..)

    Un label coopératif, sans boss, mais avec des responsabilités clairement assumées et officialisées, pourquoi pas. Ça fonctionne parfois très bien. Mais il faut bien que certains acceptent de se sacrifier pour d'autres, parce qu"il y a forcément des artistes que ces responsabilités n'intéresssent pas. Je dis ça avec la plus grande neutralité hein.. J'ai bossé avec des groupes super impliqués dans la vie du label, d'autres pas du tout, d'autres moyennement.. L'essentiel est qu'il y en ait qui s'impliquent et que chacun y trouve son compte (et parfois c'est cho à gérer comme toute asso :) (d'ailleurs j'ai arrêté :)
  • C'est sur que dans tout groupement y'a toujours des branleurs.
    En tout cas je suis bien d'accords avec toi dana sur les choix artistique du label, le label doit avoir une personnalité, un relief
  • C'est sur que dans tout groupement y'a toujours des branleurs.

    c'est justement le genre de remarque que je voulais à tout prix éviter lasp
    la question n'est pas là : je pars d'un principe qu'un artiste a déjà assez à faire avec sa propre musique (et le reste de sa vie) : par exemple, il peut avoir un métier à côté prenant, des enfants, une famille, enfin voilà, et pas de temps pour s'occuper des autres artistes. Mais certains artistes ont une fibre disons "organisatrice", "collective", et peut-être plus de disponibilité voilà, et ce sont eux qui gèrent les structures collectives
    Il n'y a aucun jugement moral à porter là (branleur est un jugement moral). Qu'on soit égoïste dans l'art ne me gène absolument pas. Mais il faut aussi des gens un peu moins égoïste (et "égoïste " n'est pas dans cette phrase un jugement). Il y a aussi des musiciens franchement associaux, terrrifiés ou timides dès qu'il s'agit de téléphoner à une salle de spectacle etc..
  • D'accord en effet sur l'identité artistique, j'ajoute même une dimension politique, au sens premier du terme (pas celle des hommes et femmes politiques...).

    Le label coopératif est
    - en premier lieu en réponse à quelque chose de très pragmatique.. Il est difficile de trouver un label classique tout court pour chaque artiste souhaitant se développer (je ne suis pas comme J.L Murat qui pense que tout ceux qui ne sont pas signé sur des labels sont des voleurs de poules et des artistes ratés) et pourtant bon nombr eont besoin de telles structures.
    - C'est aussi une belle manière d'apporter un peu d'autogestion dans sa vie

    Cela n'exclue en rien la possibilité d'être assisté par un salarié de la structure. le salarié (ou le copain qui a un peu plus de temps, au chomdu..) correspond alors à un besoin précis, mais l'on garde une démocratie directe dans le label (qui n'exclue en rien d'ailleurs une comission artistique).

    Pour pallier, le manque de "ressources humaines", qui est forcément onéreuse, là aussi, il faut être très pragmatique.. faisons rentrer dans la structure un collège de mélomanes (qui siègera au coté du collège artistes) qui pourront aussi donner le coup de main pour la distribution de skeud et l'organisation des concerts..
  • Effectivement, on pourrait se demander ce qu'un label au sens classique du terme peut bien apporter à un artiste faisant de la musique sous licences libres. Un label développe un artiste et lui fait bénéficier de son expériience et de son réseau pour lui permetttre de toucher un public en vendant des disques et en faisant de la scène. Avec le développement d'internet et des licences libres on peut éditer et distribuer sa musique sans passer par une telle structure, puisque les contraintes liées à la rareté n'existent plus. Donc plus besoin du carnet d'adresse d'un tiers pour toucher un public. La puissance des ordinateurs permet maintenant d'être son propre développeur et d'avoir à la fois les casquettes d'artiste, communicant, graphiste, agent, etc...

    Bref, on pourrait se dire qu'être dans un label, pourquoi faire ?

    D'abord, intégrer un label c'est aussi compliqué et long que trouver un boulot, il faut envoyer beaucoup de démos, ça coûte cher et ça prend beaucoup de temps et d'énergie. Autant créer le sien. :D C'est ce que nous avons fait avec Hitmuri.

    Un label reposant sur une struture juridique légère puisque la rentabilité n'est souvent pas le but, ni réaliste.

    En fonction du type de musique les besoins ne sont pas les mêmes.
    Les styles de musique existants depuis 70 ans et plus nécessitent des moyens, ne serait-ce que pour enregistrer la musique, qui ne sont pas vrais pour les musiques reposant sur l'utilisation presque exclusive des ordinateurs. Ansi créer un label folk ou rock aujourd'hui, relève toujours de compétences et de moyens de l'ère de la rareté même sous licence libre. C'est toujours plus cher et plus gourmand en temps qu'une structure oeuvrant dans l'électro. Dans l'électro, la plupart des artistes sont des égocentriques forcenés qui ont à leur disposition autant d'instruments réels ou imaginaires qu'ils le veulent, mais aussi un studio d'enregistrement complet et toute la chaîne de mise à disposition de leur musique au public qui va derrière ( si l'on ne sort pas du web, bien sûr )

    Alors pourquoi certains éprouvent-ils le besoin de rejoindre ou créer un label ?

    D'abord, comme l'a fait remarqué Dana dans un autre topic, il y a de plus en plus d'artistes ce qui rend la tâche difficile aux artistes pour être identifié facilement par le public.
    Qui dit multiplication des artistes dit aussi multiplication des genres et sous-genres ce qui fait qu'aujourdhui, nous sommes souvent des représentants de niches sous-culturelles. l'artiste devient hyper-spécialisé. C'est aussi ça la liberté, pouvoir s'affranchir des formats et des contraintes du marché en choisissant la non rentabilité et en touchant une toute petite partie du public.

    Néanmoins, il ya chez l'artiste un besoin d'être reconnu pour ce qu'il fait et c'est en soi tout à fait normal. Se réunir à plusieurs sous la même bannière et devenu un moyen d'être identifié plus facilement. Ainsi le label n'est plus seulement un jardinier cultivant des artistes mais aussi une "marque" permettant au mélomane d'identifier plus facilement un style et donc des artistes oeuvrant dans ce style. De plus en plus de labels sont en fait des collectifs. Il permettent la mutualisation de la communication, les échanges, de pouvoir proposer des scènes collectives qui sont souvent plus faciles à "vendre" qu'un artiste seul.

    Licences libres, ordinateurs puissants et internet ont permis de "libérer" l'artiste pour qu'il puisse se prendre en main et ne penser qu'à l'oeuvre si il le souhaite. Nombre d'entre nous ont acquis du savoir grâce à cela et ainsi nous nous sommes responsabilisés, nous avons réfléchis à ce que nous sommes et ce que nous voulons. Les collectifs et les labels d'aujourd'hui sont des entités toujours gérées par des passionnés, des mélomanes gestionnaires, des artistes juristes, des humains avertis qui ont une idée souvent trés précise de ce qu'ils font et de ce vers quoi ils vont. Et le plus beau c'est qu'avec la non exclusivité des licences libres, un artiste peut faire partie d'une multitude de labels.
  • Et le plus beau c'est qu'avec la non exclusivité des licences libres, un artiste peut faire partie d'une multitude de labels.

    oui ça c'est important aussi
    les types de contrats ont changé - je parle de contrats pas au sens du bouquin de l'IRMA sur les contrats de la musique, qui fait figure d'antiquité à mon avis, mais au sens où tu contractes parfois verbalement, plus ou moins tacitement etc..
    Ce qui n'a plus de sens par exemple avec les netlabels et les petits labels d'aujourd'hui, c'est de faire signer des contrats d'exclusivité (style : tu feras 5 albums dans les dix ans chez nous et rien d'autre - et je te file 50 000 francs d'avance.. ce qui est rien du tout si l'on y songe pour dix ans.. je parle d'un exemple précis là, qui date de la fin des années 90 et sur un gros label indépendant aujourd'hui défunt)
    On peut fonctionner projet par projet et c'est très bien (moi j'ai bossé avec 3 labels différents, et c'est le cas de la plupart des gens que je connais dans le petit milieu indie folk, ça partouze un max, ça se mélange, etc.)
    Bref c'est l'ouevre qui prime et pas la "carrière d'artiste"
    c'est cela que peinent à comprendre les experts, les sociologues, les économistes
    (et comme ils ne prennent pas la peine de nous lire, c'est-à-dire de s'informer de l'existence et l'expérience des artistes réels, mais se contentent la plupart du temps d'interroger les artistes reconnus par les collectivités locales, ou bien de statistiques fournies par le mionistère ou le syndicats des producteurs, forcément, ils ratent les 9/10 du monde musical réel.
  • Dana @ écrit, si,si !
    ou bien de statistiques fournies par le mionistère
    Désormais nous diront : MIONISTERE DU CULCUL :D
  • le monastère du cul
  • merci merci pour toutes ces réponses et les discussions qui s'en suivent.
    j'ai bien saisi le schéma je pense, maintenant, pour la musique que je fais, quelqu'un pourrait il me diriger vers des adresses de labels qui pourraient s'interesser à ce que je fais????
    Et oui ... je connais pas grand monde ici ou ailleurs et encore moins quels labels pour quels genres ...
    venez écouter et dites moi,

    Co.RouF
  • en fait la démarche ça pourrait être le contraire :
    tu fais tes recherches de labels (l'outil de recherche est là pour ça, mais je l'ai déjà dit :)
    et tu contactes ceux qui te semblent intéressants, avec de préférence un projet dans tes bagages
    fais toi désirer !! donne envie !!
    mais je t'ai déjà expliqué ça plus haut :)

    si un label est intéressé, il te le dira (c'est rare qu'un label te contacte comme ça.. sans que tu ais rien demandé, ça arrive bien sûr, mais je te surtout de nouer des contacts plutôt que d'attendre)
  • t'as raison bien sur et je le savais avant même que tu me répondes, c'était au cas ou ....
    merci quand même pour tes conseils dana ...
  • bon courage et bonne exploration des catalogues de label donc

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