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Jamendo site commencial ?
Je me pose une question par rapport a la clause de non commercialité
Ou commence la commercialité d'un licence ?
Des pubs sur un site signifie qu'il est commercial en théorie vu que le gars se fait de l'argent dessus
Donc jamendo serait une utilisation commerciale de musique ?
et admettons je met une boutique sur mon site
mon site devient commercial donc je peux plus inviter des artistes NC sans leur accord ?
Ou commence la commercialité d'un licence ?
Des pubs sur un site signifie qu'il est commercial en théorie vu que le gars se fait de l'argent dessus
Donc jamendo serait une utilisation commerciale de musique ?
et admettons je met une boutique sur mon site
mon site devient commercial donc je peux plus inviter des artistes NC sans leur accord ?
Réponses
disons que c'est uen question.. d'appréciation
Et je te parle même pas du monde physique.
Ce que la clause NC interdit clairement, c'est de monnayer l'œuvre.
Ensuite, on considère généralement que sur un site qui rémunère son activité par la publicité, les œuvres sous licences avec clause NC ne sont pas diffusables. Sauf que ça n'est pas aussi clair que ça. Si le contenu d'une page censée attirer des visiteurs (qui verront les pubs et généreront du bénéfice) est constitué d'une ou plusieurs œuvres sous CC avec clause NC, effectivement il y a un problème. Mais si on met un petit player/lien pour téléchargement d'œuvres sous CC machin-NC sur un site éditorial dont le contenu principal (celui pour lequel les gens viennent) n'a rien à voir, la situation est alors différente…
Dans le cas de Jamendo :
– ils ne gagnent pas (encore ?) des montagnes d'argent avec la pub. À vrai dire, il me semble que Laurent Kratz disaient qu'ils ne sont pas rentables pour l'instant, mais prévoient de l'être d'ici fin 2006.
– Jamendo peut probablement être considéré comme un site commercial. Mais rien ne leur empêche d'avoir, pour les artistes qui y mettent leur musique,des conditions d'utilisations claires qui autorisent cet usage commercial (dans ce cas il faut qu'il soit bien défini). Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ce qu'ils font…
Mais l'essentiel est qu'ils respectent les clauses des contracts creative commons : ni l'écoute, ni le téléchargement ne sont soumis à des paiements.
Sur cette question des usages commerciaux ou non, on a en réalité toute une floppée d'interprétation. Par exemple, Magantunes, [troll inside] organisation à mon avis trop surestimée par les acteurs de la musique sous licence de libre diffusion /[troll inside], ont une lecture ultra précise de ce que signifie un usage commercial.
http://magnatune.com/ (voir : licence)
S'ensuit un systèpme extrêmement complexe de prix selon l'usage, et à vrai dire, ils tombent dans cete absurdité que tout usage devient payant ou presque (dès qu'il est lié de près ou de loin à une activité commerciale)
Mon point de vue est beaucoup plus souple : j'estime que les situations doivent s'évaluer au cas par cas, mais on doit toujours se poser cette question :
A qui la diffusion de mon oeuvre dans un officine comerciale (sur le net ou IRL) procure un avantage ?
je parle uniquement de DIFFUSION là, pas de copie ou d'oeuvre intégrée à une autre oeuvre (comme dans le cas d'une BO par exemple ou d'une illustration musicale d'un spot de pub ou d'un générique télé)
Si ma musique est diffusée en streaming dans un bar sur un site web, et tant que cette écoute n'est pas conditionnée par un paiment, je considère qu'en tant qu'auteur j'ai les avantages d'une promotion gratuite. Le bar ou le site web contribue à me faire connaître. L'avantage pour le bar ou la boutique web me semble négligeable comparé à mon avantage.
Parce que le bar ou la boutique web ne ne se fait pas d'argent directement en diffusant ma musique, mais en vendant des produits qui n'ont rien à voir avec ma musique (quoique : un double whyskey n'est pas sans rapport avec mon dernier album par exemple
Donc de mon point de vue ce n'est pas là un usage commercial de ma musique, mais un usage qui renttre dans la cadre des diffusions autorisées à priori par la licence.
Si par contre, je peux prouver que la diffusion de ma musique procure un réel avantage financier à l'officine qui la diffuse dont l'activité est directement liée à la diffusion de musique, alors la question de pose de l'usage commercial :
prenons deux exemples :
1° une discothèque : son activité est manifestment par nature liée à la diffusion de musique -(entre autres : une boite de nuit est aussi un lieu de rencontres pour sourds-muets en chaleur et aussi un lieu où l'on consomme pour un prix abbérant de l'alcool)
Quand le DJ (hang the DJ ! hang the DJ !) passe du dana hilliot, (rassurez vous c'est pas prêt d'arriver), alors la question d'un usage commercial se pose. A priori, j'y vois plus d'avantage pour lui que pour moi, et ça me ferait tellement rire que j'irai pas l'embêter avec des histoires de droit d'auteur (surtout que les discothèques sont ultra surveillées par la sacem : donc toutes payent un forfait, donc.. pas la peine de les embêter en plus)
2° une radio de type C (c'est-à-dire commerciale type NRJ ) ou de type B (c'est-à-dire semi-commerciale, ayant une régie publicitaire) passe du dana hilliot, la question évidemment se pose aussi : la radio fait un bénéfice en passant de la publicitié, si ma musique passe avant ou après cette page de pub, l'enrobe si l'on peut dire, on est peut-être fondé à soupçonner un usage commercial de ma musique. Mais, là encore, n'y ai -je pas un avantage en tant qu'auteur ? Cette diffusion me promeut gratuitement, et ce n'est tout de même pas comme si ma musique servait à habiller une publicité par exemple (ce qui est un cas spécifique : l'illustration musicale)
Bref, dans tous ces cas mon avis est de laisser faire les choses, compte tenu du bénéfice que j'en retire de toutes façons.
tant que la jouissance de l'oeuvre n'est pas conditionnée à un paiement, je considère l'usage comme autorisé a priori, et non concerné par la clause NC.
mais tout ceci est affaire d'appréciation bien sur..
Nous revenons justement de Paris avec Rico, où nous avons rencontré Mélanie Dulong de Rosnay de Creative Commons France et John Buckman, le tout aussi sympathique fondateur de Magnatune.
Dans la discussion, nous avons évoqué l'utilisation des CC sur des sites internet, et je lui ai justement posé la question de savoir si un site qui propose de la pub peut diffuser des artistes en CC by nc, et elle m'a répondu que non, bien sûr.
Maintenant, Jamendo fait signer un contrat aux artistes, donc ils ont l'autorisation de l'auteur pour le diffuser dans un cadre qui doit être clairement délimité. Donc pas de problème à priori.
Pour le cas Magnatune, c'est un peu différent. Magnatune est un label, qui sélectionne les oeuvre et fait signer un contrat de distribution aux artistes, lui donnant le droit de vendre les morceaux et de négocier avec des diffuseurs (publicité, sonorisation, ...).
C'est d'ailleurs un contrat non-exclusif.
de toutes façons, tout ceci reste à l'appréciation de l'auteur, pas de la licence : la licence fournit de ce point de vue un CADRE d'interpétation : le côté flou de la clause NC donne justement toute lattitude à l'auteur pour affirmer ses droits. Je trouve ça bien. Quand on lit les usages détaillés sur magnatunes, moi ça me fait pas bander : c'est de l'esprit boutiquier et coupeur de cheveux en 4.
J'ai toujours pensé ça au sujet de magnatunes.
Que ce soit un label n'y change rien. En tant que label another record ne s'embarasse pas de telles subtilités (justement parce qu'on n'a pas la fibre "commerciale", tandisque magnatunes, ce sont des boutiquiers, ce qui n'est pas péjoratif, mais disons qu'il faut avoir l'esprit au commerce pour pondre ce genre de système de paiment - c'est très exactement un système de gestion de droits d'auteurs comparable à celui de la sacem, ou quasiment tout usage est conditionné par un paiement. pas ma tasse de thé , c'est pas pour ça que j'ai mis mes oeuvres en CC en tous cas
oui mais voila , si c'est a l'apreciation de l'auteur ca revient à lui demander la permission
il donc finalement c'est interdit (sous reserve de demander la permission ->pour bituur ) par la licence
Bref vous avez répondu a ma question mais cette histoire d'apreciation c'est pas très clair
Je comprend tout a fait parce que du point de vue de l'auteur j'ai le même raisonement -> je vais pas empecher la diffusion de musique
mais du point de vue du diffuseur j'ai pas envie qu'on me saoule avec les utilisation NC
et si je devais attendre l'autorisation de l'auteur j'aurais toujours pas mis d'écoute sur mon site car apperement Miss Shapenfingers ne lit pas souvent ses mails
Sinon pour mes exemples du début c'était evidement exagéré au maximum (enfin pas tant que ca si Jamendo est finalement une utilisation commerciale d'apres ersatz moi je disais ca pour la provoc' )
C'est de la prise de tête gratuite cette histoire , on va pas venir m'engueler si je fais de la pub pour eux mais j'aime bien savoir, comme ca , quand on me demande, je sais
merci pour ces eclaircissements
La musique libre sur un média commercial est un concept qui me fait pleurer sur la récupération sans fin de toute idée à des fins commerciales, le plus dramatique dans tout ça étant bien sûr que ça marche;:( c'est à dire que des groupes viennent pas centaine proposer leurs morceaux, afin de se donner les chances dans la confusion du « premier arrivé, premier servi » d'avoir des bons classements: le top 50 du Web leur permettant (Hourra!) d'être enfin entendu dans cette univers électronique a priori pas très convivial (a part pour les teckos, pour qui parler à un routeur remplace bien une discussion animée sur les origines Lacanienne ou Freudienne).
Dans tous les cas, quand j'utilise des licences libres les licences CC dans le cadre de dadaprod, je le fais plus dans un cadre de sensibilisation qu'autre chose (puisque par défaut, l'exploitation de l'oeuvre reste toujours par défaut soumis à l'autorisation de l'auteur et du compositeur de celle-ci). Mais le terme CC – nc signifie pour moi, non spécialiste du droit, que NRJ est prier de me demander si elle veut diffuser ma musique! La réponse est non (au cas où ils passerait par là) on ne donne pas à manger à la main que l'on veut détruire!
Je me suis un peu laissé emporté par cette réponse, c'est pourquoi j'ai décidé de publier cette réponse au début anodine sur le blog de dadaprod:
http://www.dadaprod.org/dotclear/index.php?2006/06/04/10-qu-est-ce-que-la-musique-libre
oui ce n'est pas clair au sens où la clarté serait l'inscription dans la LOI de tous les cas de figure possible : mais aucune LOI ne peut répondre à ce genre d'exigence, pas plus qu'aucun contrat de type creative commons (qui je le rappele est une forme de contrat fait entre l'auteur et l'humanité)
Faut-il s'en plaindre ?
Je ne le crois pas au contraire.
Ce flou juridique est justement la marge de manoeuvre qui reste à l'auteur pour affirmer ses choix (c'est là que se joue et s'incarne si vous voulez sa liberté en tant qu'auteur)
c'est tout de même autre chose que d'abandonner toutes ses possibilités de choix à un organisme type SACEM ou au DROIT ou à l'ETAT (ou au "grand autre" pour parler comme les psychanalystes)
Ce flou, ce manque de clarté, a de mon point de vue une vertu positive. Dans un monde où toute relation est formalisée, technicisée, juridicisée, conditionnée, dans un monde où on est parlé en permanence avant même que d'ouvrir la bouche, ces esapces de flou, ces no-man's land juridiques, sont parfois bénéfiques..
à mon humble avis
euh. laquelle ? (la version stricte style magntunes/melanie de rosnay ou la version flou style dana hilliot ?)
je comprends pas très bien ce que tu veux dire..
les gens de chez art libre par exemple autorise a priori tout usage commercial. Du coup on pourrait retrouver un morceau publié sous licence art libre comme illustration d'un spot publicitaire pour coca cola (suffit que coca cola décide de présenter son spot sous licence art libre, ce qui est peu probable .. enfin moi je n'ai jamais compris comment dans la réalité cette licence pouvait concerner plus qu'une minorité d'auteurs..
c'est mon cas d'une certaine manière : je considère que la clause NC ne devrait pas s'appliquer de manière aussi stricte et mercantaile que magnatunes le fait.
en quoi la musique des beru était libre ?
peux-tu m'expliquer en quoi ?
suffit-il de ne pas être dans le système marchand pour être libre ?
les béru étaient-ils hors du système marchand ?
On pouvait acheter des disques des beru, payer des entrées pour leurs concerts, leur musique était-elle absente du sytème machand ?
Es-tu certain qu'aucun des béru n'était inscrit à la sacem ?
Je n'en suis pas sûr du tout quant à moi..
lis le texte de mpop à ce sujet publié sur framasoft :
http://www.framasoft.net/article320.html
l'expression musique libre n'a pas plus de sens à mon avis que l'expression bateau libre ou chaussette libre
Les licences permettent de fixer un cadre juridique au sein duquel certains usages sont définis
ce n'est ni bien ni mal à mon avis, et ce n'est que d'un point de vue idéologique qu'on peut éventuellement y voir aussi une valeur éthique.
Ce que tu dis en parlant des béru c'est plutôt l'idée d'une certaine "musique indépendante" (qui signifiait à l'époque : indépendante des majors, lesquelles étaient en train de se constituer en rachetant un par un tous les petits et moyens labels. A la fin des années 80, ce rachat des labels par les majors était quasiment achevé (il en restait quelques uns qui ont fini par couler dans les anées 90)
Certes les béru n'étaient pas sur une major dans les années 80. Donc, ils étaient d'une certaine manère indépendants (et ils passaient aussi par des circuits de distribution alternatifs) : étaient-ils donc pour autant libres ? faudrait le leur demander
La situation d'aujourd'hui est très différente : Il n'y a quasiment plus de moyens labels entre les majors et les petits labels. Le marché traditoionnel est de toutes façons devenu inaccessible pour des petits labels (et il n'y a quasiment plus de disquaires indépendants).
D'autre part internet permet de faire un label ou une autorpod avec extrêmement peu de moyens. Bref.. les deux mondes, majors et petits labels sont complètement séparés, fonctionnent de manière complètement indépendante. Il n'y a donc même pus lieu de devenir indépendant puisque de fait on l'est qu'on le veuille ou non.
Est ce qu'on est plus libre pour autant ? pffff.. ça n'a pas de sens..
je crois surtout que les problématiques des années 80 et celles des années 2000 n'ont absolument rien de comprables.
+1
Bouh le commerce c'est le mal, l'art doit rester pur. L'art pour l'art, c'est bien, mais l'art pour manger, ou pour boire des bierres, ou faire de la thune et devenir un nanti, ben c'est pas bien.
Ce débat est récurrent (voir le texte cité dans le post de dana ci-dessus..). Alors disons que ne j'ai pas cité les bérus, dont j'avais prévenu à l'avance qu'il n'était pas au coeur de mon argumentation, juste un exemple pour cristalliser cette même argumentation pas soucis de clareté, vu apparemment mon propos restait quelque peu sibylli: aH que de débats, où l'on extrait habilement une partie du propos pour envoyer dans ses cordes l'intervenant imprudent..
Bref, la musique libre a été associée et le reste à une culture qui refuse la manipulation publicitaire.. Alors bien sûr cette culture fait quelque commerce, histoire de survivre dans ce monde de concurrence pure et parfaite! Mais cette liberté là ne s'associe pas aux modèles économiques basés sur la publicité du style Jamendo et NRJ!!
Cette musique libre là n'a pas besoin de licence, c'est une attitude sans label et sans logo. Pour ma part, je suis à cheval sur ces deux approches. J'ai bien compris le bon usage que l'on pouvait de l'utilisation de licence cc by nc, mais je constate sans surprise que tout ceci est récupéré par le système publicitaire qui encourage la concurrence plutôt que la coopération...
Par contre j'aime bien la réfléxion de dana selon laquelle le terme « musique libre » est de toute façon très… comment dire… pas si pertinent que ça. Que les bérus ou d'autres aient fait de la musique sans matraquage publicitaire, je n'en doute point. Qu'ils n'aient pas centré leur pratique musicale sur le commerce, voilà qui est bel et bon. Maintenant si tu veux qualifier cette approche de musique libre, moi je n'ai pas d'objection.
Sauf peut-être que je ne suis pas sûr de l'énorme différence entre cette approche de la musique et celle d'autres musiciens plus exposés et moins alternatifs. Surtout que si la musique indépendante est indépendante, c'est aussi parce que l'on ne veut pas forcément d'eux dans les circuits publicitaires. À chacun son marché, en quelque sorte.
Hé hé, ce texte ne m'est pas étranger. Je dois même dire que je me sens tout à fait en accord avec son auteur.
Mouais, why not?
Il y aurait une réflexion à approfondir sur les notions de « commerce », « promotion », « publicité » et « manipulation publicitaire ». Parce que là, ça me semble un peu flou.
Enfin, je me garderais bien de poser une équivalence entre Jamendo et NRJ. Sauf à vouloir dire que dès qu'il y a de l'argent, c'est la même chose.
Oui
tu poses là une question qui est celle des raisons pour laquelle les auteurs choisissent les licences libres, ou plutôt quel est le désir de l'auteur et en quoi l'adoption de licences de libre diffusion répond à une partie de ce désir.
Il n'en reste pas moins vrai qu'on peut créer sans faire de commerce et sans aucune publicité
Another Record que j'ai fondé et dirigé durant 5 ans est certainement un des labels qui me convenait le mieux de ce point de vue : on a un souci éthique comme dadaprod et d'autres labels, le choix des licences de libre diffusion relèvait peut-être d'abord chez mo d'un pragmatisme à l'origine, mais très vite, c'est aussi devenu un élément de réflexion éthique.
Le problème qui s'est posé peu à peu, et qui explique pourquoi j'ai quitté le label en début d'année (mais en douceur et en laissant les clés à des amis chers et compétents), c'est parce que je ne supportais plus le travail promotionnel. Je me suis senti coincé à partir du moment où mes propres disques et ceux de mes amis començaient à faire parler d'eux dans la presse rock, et plus seulement sur les webzines, et donc dans cette espèce de logique où, avec la notoriété croissante, il fallait envisager de presser les disques et donc de les dictribuer pour les vendre, pour rentabiliser l'investissement, donc faire plus de promo, etc..
ça ça me gonfle. Le commerce je sais pas y faire. mais ce n'est pas là un point de vue éthique, c'est une disposition thérapuethique (je m'en explique dans ce texte :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/artetpsychanalyse.htm
)
je ne sais pas si ce choix de quitter ce tout début de buisness me rend plus libre..
disos que je retrouve le pur plaisir de faire les choses sans me soucier du résultat et de qu'on pourrait en dire. Libre, je ne sais pas.
Mais bon, là je suis du coup tout à fait indépendant du monde de la musique. C'est-à-dire je m'en branle, je redeviens autoproduit etc.. et je fais rien pour que ça change. (la clé du truc c'est que je fais les choses d'abord pour moi, pas pour l'art machin bidule)
Alors évidemment c'est un peu pousser à bout l'indépendance ou la liberté
mais quand on entre dans ces catégorisations là, on est un peu poussé à ce genre d'extrémité tu comprends.
Bref, je sais pas si les années 80 étaient plus indépendantes que notre génération. je sais pas si le commerce c'est bien ou mal . mais ce dont je sus sûr, à titre perso, c'est que ça me donne des boutons et après je bois beaucoup trop. Alors que là je me suis remis aux jus de fruits.
Ben quoi, j'aime bien parler à mon routeur moi. Déjà on utilise le même langage, ce qui n'ai pas le cas des conversations qui peuvent avoir lieu entre humains. Et puis on cause SNMP, MRTG ... plein de truc marrant quoi. C'est qu'il en voit passer des trucs tous les jours, il a donc forcement plein de choses à se raconter... après je raconte tout ça à ma borne wifi qui le repète à toutes les cartes pcmcia du coin, une vrai piplette celle-là. Bon faut que j'aille prendre mes pillules maintenant...
c'est vrai qu'au niveau jargon les tekos valent bien lacan
(mais lacan me fait plus marrer)