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Questionnaire sur DADVSI
Petit questionnaire envoyé par une étudiante :
Bonjour,
Je suis étudiante en maîtrise de communication à l’ISCPA – Institut des Médias. Dans le cadre de la validation de mon diplôme, je suis en train de rédiger un mémoire dont le thème est le téléchargement sur Internet et les préconisations de communication qui pourraient être proposées pour sensibiliser les jeunes.
Ma problématique est la suivante :
Sachant que la communication mise en œuvre auprès des jeunes pour lutter contre le téléchargement gratuit sur Internet ne s’est pas avérée d’une totale efficacité et dans un contexte où cette pratique reste juridiquement interdite, comment sensibiliser cette cible par l’utilisation d’outils de communication innovants ?
Compte tenu du débat actuel sur la licence globale et la position de l’industrie de la culture et particulièrement celui du disque sur ce dossier, il serait intéressant pour mes recherches de connaître votre point de vue et les enjeux majeurs de ce dossier.
Je vous remercie donc de répondre aux questions suivantes qui m’aideront fortement dans mes recherches et de m’indiquer votre nom, prénom et la fonction que vous occupez.
Merci d’ajouter les commentaires que vous jugerez utiles.
1/ Vous sentez-vous concerné par le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information qui a été discuté à l’Assemblée Nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
=> Commentaires :
ça serait pas mal d'y répondre dans la semaine, donc si vous avez des suggestions, lâchez-vous ! Nous préciserons que nous ne somes pas un label bien entendu. Un bon exercice de style
Bonjour,
Je suis étudiante en maîtrise de communication à l’ISCPA – Institut des Médias. Dans le cadre de la validation de mon diplôme, je suis en train de rédiger un mémoire dont le thème est le téléchargement sur Internet et les préconisations de communication qui pourraient être proposées pour sensibiliser les jeunes.
Ma problématique est la suivante :
Sachant que la communication mise en œuvre auprès des jeunes pour lutter contre le téléchargement gratuit sur Internet ne s’est pas avérée d’une totale efficacité et dans un contexte où cette pratique reste juridiquement interdite, comment sensibiliser cette cible par l’utilisation d’outils de communication innovants ?
Compte tenu du débat actuel sur la licence globale et la position de l’industrie de la culture et particulièrement celui du disque sur ce dossier, il serait intéressant pour mes recherches de connaître votre point de vue et les enjeux majeurs de ce dossier.
Je vous remercie donc de répondre aux questions suivantes qui m’aideront fortement dans mes recherches et de m’indiquer votre nom, prénom et la fonction que vous occupez.
Merci d’ajouter les commentaires que vous jugerez utiles.
1/ Vous sentez-vous concerné par le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information qui a été discuté à l’Assemblée Nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
=> Commentaires :
ça serait pas mal d'y répondre dans la semaine, donc si vous avez des suggestions, lâchez-vous ! Nous préciserons que nous ne somes pas un label bien entendu. Un bon exercice de style
Réponses
on a gagné on se maintient en R2
c 'est la teuf de la mort du pinard pourrave
1/ Vous sentez-vous concerné par le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information qui a été discuté à l’Assemblée Nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?
pas du tout je m'en branle les nouilles
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
ma position est humm j'arrive pas à trouver mes expressions latines sexuelles
fait chier trop bourré pour retrouver la dénomination extacte de la bonne position (ad tergo ??)
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
hé bien je pense à ce sujet que les mecs qui ont l'habitude se faire de tunes ou les mecs qui espèrent se faire des tunes ont les boules
bien fait pour leur gueule
le commerce c'est naze
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
moi j'étais content
j'aime pas la licence globale
j'aime pas les familes et les gens qui défendent les familles de manière générale
je suis contre la famille de manière générale
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
la solution que je préconise c'est qu'on nous fasse pas chier
on a rédigé des licences machin suffit de les lire
nous on veut juste que les choses continuent comme c'était
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
parce que les glanfous qui payent pour écouter de la zique online c'est des gloufous
c'est logique
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
ben nous on demande pas de tunes
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
ben oui (pff)
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
j'en ai rien à foutre des jeunes
rien à cirer du public
s'ils veulent écouter ma zique très bien
s'ils veuent pas : très bien aussi
je m'en branle
c'est pas ça qui va remplir mon frigo
(putain plus rien à picoler ce soir ça me tue)
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
les réseaux P2P je m'en branle
l'avenir je m'en branle
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
j'en pense rien
je m'en branle
on a gagné on se maintient en R2
c 'est la teuf de la mort du pinard pourrave
1/ Vous sentez-vous concerné par le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information qui a été discuté à l’Assemblée Nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?
pas du tout je m'en branle les nouilles
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
ma position est humm j'arrive pas à trouver mes expressions latines sexuelles
fait chier trop bourré pour retrouver la dénomination extacte de la bonne position (ad tergo ??)
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
hé bien je pense à ce sujet que les mecs qui ont l'habitude se faire de tunes ou les mecs qui espèrent se faire des tunes ont les boules
bien fait pour leur gueule
le commerce c'est naze
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
moi j'étais content
j'aime pas la licence globale
j'aime pas les familes et les gens qui défendent les familles de manière générale
je suis contre la famille de manière générale
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
la solution que je préconise c'est qu'on nous fasse pas chier
on a rédigé des licences machin suffit de les lire
nous on veut juste que les choses continuent comme c'était
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
parce que les glanfous qui payent pour écouter de la zique online c'est des gloufous
c'est logique
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
ben nous on demande pas de tunes
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
ben oui (pff)
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
j'en ai rien à foutre des jeunes
rien à cirer du public
s'ils veulent écouter ma zique très bien
s'ils veuent pas : très bien aussi
je m'en branle
c'est pas ça qui va remplir mon frigo
(putain plus rien à picoler ce soir ça me tue)
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
les réseaux P2P je m'en branle
l'avenir je m'en branle
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
j'en pense rien
je m'en branle
c'est un bizness comme un autre l'internet
je vois pas la différence au fond
tu veux que les gonzesses se touvcheznt la kiki en écoutant ta zique
ben c'est pas dur
fais toi passer pour un gros pd mou romantiquo glnfou
ça marchera
internet ou la fnac c'est pareil
Nous ne pouvons qu'être concernés par un projet qui tente d'une part de réduire considérablement le développement de la culture libre au profit d'une offre industrielle formatée d'une part et de contrôler l'accès à la diversité culturelle sous un faux prétexte de lutte contre la contrefaçon des oeuvres protégées par le copyright et issues du marché industriel.
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
Notre position est simple:
La loi doit permettre aux auteurs qui ont fait le choix de la gestion individuelle de pouvoir diffuser leur musique sur internet sans l'obligation d'apposer de mesure
technique de protection sur les fichiers.
La loi doit permettre l'interopérabilité des outils informatiques permettant au public d'accéder aux oeuvres diffusées sous licence libre.
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
Voir 1/
Voir le livre blanc sur le P2P auquel nous avons participé, en téléchargement à partir du site.
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
La licence globale n'est une bonne chose pour personne:
Elle va à l'encontre de la gestion individuelle des droits d'auteurs d'une part et oblige le public à payer pour accéder à une offre gratuite et légale, tout en
sachant que la somme collectée ne sera jamais, même en partie redistribuée au titre de la gestion individuelle, puisque cette mesuer ne s'appuie que sur la gestion collective.
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
Nous ne sommes pas un label indépendant.
Le P2P n'est qu'une technologie parmis d'autres, se focaliser dessus c'est oublier 90 % d'internet!
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
Ces plateformes ne proposent qu'une infime partie du fond culturel disponible sur internet d'une part et ne s'ouvrent pas ou peu aux arts naissants ou aux musiques actuelles pour des raisons de format ou de contrainte en rentabilité industrielle.
Il est donc normal qu'un certain public n'y trouve pas son compte culturellement.
D'autre part la fracture numérique et la sélection économique ne permettent pas à tout les public d'accéder à ces plateformes, qui ne sont pas des plateformes "légales" mais des plateformes "industrielles et commerciales".
Musique-libre.org est une plateforme "légale".
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
Nous proposons au public de les télécharger ou les écouter gratuitement et légalement.
Nous informons les artistes et le public sur ce qu'est la culture libre et ce que sont les licences libres.
Nous informons les professionels sur l'intérêt de travailler avec des artistes diffusant sous licence libre.
Nous inventons de nouveaux rapports public/oeuvre/artiste.
Nous inventons d'autres modèles économiques plus justes dans la répartition entre public,éditeur,artistes et labels.
*Nous = toute la communauté du libre.
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
Nous ne sommes pas un label.
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
Il suffit de leur parler de musique-libre.org qui représente la seulle voie médiane et juste entre le tout-commerce ou la licence globale et l'emergence d'une diversité culturelle
accéssible à tous, dans le respect du public, des labels et des artistes.
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
Les réseaux P2P ne disparaitrons pas, ils sont partie intégrante d'internet loi ou pas, contrefaçon ou pas.
D'autres technologies vont voir le jour qui seront bien plus efficaces et moins controlables que le P2P et tout ceci n'aura pas servi à grand chose.
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
Nous ne sommes pas un label.
On ne peut percer à partir d'un seul média, il faut avant tout rencontrer un public, faire des concerts et malgré ça ce n'est pas donné à tout le monde de percer, même à grand renforts de marketing direct et indirect.
L'acivité artistique n'est pas un marché, une oeuvre n'est pas un produit, c'est bien plus que cela et très peu arrivent à "vivre" de leur art quand on compare
le nombre d'artistes en question au nombre de personnes qui exercent un art quel qu'il soit.
Vivre de son art peut être considéré comme une exception.
1/ Vous sentez-vous concerné par le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information qui a été discuté à l’Assemblée Nationale ? Si oui, dans quelle mesure ?
Nous ne pouvons qu'être concernés par un projet qui gêne considérablement le développement de la culture libre au profit d'une offre industrielle formatée et qui tente de contrôler l'accès à la diversité culturelle sous un faux prétexte de lutte contre la contrefaçon des œuvres protégées par le copyright et issues du marché industriel.
2/ Quelle est votre position par rapport à ce projet de loi ? Expliquez vos raisons.
Notre position est simple :
La loi doit permettre aux auteurs qui ont fait le choix de la gestion individuelle des droits d'auteur de pouvoir diffuser leur musique sur internet sans l'obligation d'apposer de mesure technique de protection sur leurs fichiers.
La loi doit permettre l'interopérabilité des outils informatiques permettant au public d'accéder aux œuvres diffusées sous licence de libre diffusion.
3/ Quels sont les enjeux de ce dossier tant sur le plan économique que juridique ou bien encore artistique ?
Voir 1/
Voir le livre blanc sur le P2P auquel nous avons participé, en téléchargement à partir du site : http://musique-libre.org/download.php?op=mydown&did=39
4/ Quelle réaction vous a inspiré l’amendement sur la licence globale voté fin décembre 2005 ?
La licence globale n'est une bonne chose pour personne :
Elle ne tient absolument pas compte de la gestion individuelle des droits d'auteurs et oblige le public à payer pour accéder à une offre gratuite et légale, tout en sachant que la somme collectée ne sera jamais, même en partie redistribuée au titre de la gestion individuelle. Le seul aspect positif est la dépénalisation des échanges sur internet, ça reste tout de même un pis aller.
5/ En tant que label indépendant de musique, quelle est votre position par rapport au téléchargement sur les réseaux peer to peer ? Etes vous favorable ou non à l’instauration de la licence globale ? Quelle solution préconisez-vous ?
Nous ne sommes pas un label indépendant. Notre association regroupe des labels et des artistes indépendants dont le point commun est d'avoir choisi la libre diffusion de leurs œuvres.
Le P2P n'est qu'une technologie parmi d'autres, se focaliser dessus c'est oublier 90% d'internet !
Nous considérons le p2p comme un excellent moyen de promotion des œuvres en libre diffusion.
Notre opinion sur la licence globale, c'est comme nous l'avons dit plus haut qu'elle ne tient pas compte de notre existence.
Nous n'avons pas besoin de trouver une solution, puisque nous avons résolu le problème de notre côté, en misant sur la générosité des artistes et du public. Tous le monde peut avoir accès aux œuvres en libre diffusion, et sans aucune contrainte, ce n'est pas une solution, c'est l'esprit même de l'internet.
Quant aux traqueurs de pirates, ils ont le droit d'interdire le téléchargement de leurs œuvres par tous les moyens, comme nous avons le droit de l'autoriser. Il va sans dire que nous ne partageons pas la même conception des droits d'auteur.
6/ On constate que les plateformes de téléchargement en ligne type La Fnac, Virgin ou iTunes séduisent de plus en plus mais les jeunes y restent majoritairement insensibles. Pourquoi ?
Ces plateformes ne proposent qu'une infime partie du fond culturel disponible sur internet et ne s'ouvrent pas ou peu aux arts naissants ou aux musiques actuelles pour des raisons de format ou de contrainte en rentabilité industrielle.
Il est donc normal qu'un certain public n'y trouve pas son compte culturellement.
D'autre part la fracture numérique et la sélection économique ne permettent pas à tout les publics d'accéder à ces plateformes, qui ne sont pas des plateformes "légales" mais des plateformes "industrielles et commerciales".
Musique-libre.org est une plateforme "légale".
7/ En quoi votre offre se différencie-t-elle ?
Nous proposons au public de télécharger et écouter de la musique gratuitement et légalement.
Nous informons les artistes et le public sur ce qu'est la culture libre et ce que sont les licences libres.
Nous informons les professionnels sur l'intérêt de travailler avec des artistes diffusant leurs créations sous licence libre.
Nous inventons de nouveaux rapports public/oeuvre/artiste.
Nous inventons d'autres modèles économiques plus justes dans la répartition entre public,éditeur,artistes et labels.
8/ Le catalogue de votre label est-il disponible sur les plates formes d’offre légale ?
Nous ne sommes pas un label.
9/ Face aux différentes offres proposées (offre légales, réseaux peer to peer, open music), comment convaincre les jeunes d’adhérer au téléchargement légal ?
Il suffit de leur parler de musique-libre.org qui représente la seule voie médiane et juste entre le tout-commerce ou la licence globale et l'emergence d'une diversité culturelle accessible à tous, dans le respect du public, des labels et des artistes.
10/ Pensez-vous qu’à long terme les réseaux P2P disparaîtront ?
Quelles sont les propositions que l’on peut envisager à long terme ?
Les réseaux P2P ne disparaîtront pas, ils sont partie intégrante d'internet loi ou pas, contrefaçon ou pas.
D'autres technologies vont voir le jour qui seront bien plus efficaces et moins contrôlables que le P2P et tout ceci n'aura pas servi à grand chose.
11/ En tant que label indépendant présent sur Internet, que pensez-vous du développement de certains artistes qui percent uniquement par ce média ?
Nous ne sommes pas un label.
On ne peut percer à partir d'un seul média, il faut avant tout rencontrer un public, faire des concerts et malgré ça ce n'est pas donné à tout le monde de percer, même à grand renforts de marketing direct et indirect.
L'activité artistique n'est pas un marché, une œuvre n'est pas un produit, c'est bien plus que cela et très peu d'artistes arrivent à "vivre" de leur art.
Vivre de son art peut être considéré comme une exception, que la musique libre rend elle aussi possible d'une manière différente que le circuit classique en pleine crise structurelle.
ce passage est tout de même assez flou quand on y pense
parce qu'on n'a pas pris la peine de clarifier les concepts suivants :
"art"
"vivre de"
oeuvre
produit
enfin, c'est sans doute ma tournure "philosophique" qui me fait dire que personne dans ce bizness de la musique ne sait de quoi il parle (parce qu'on utilise des mots sans savoir ce qu'ils peuvent bien signifier pour les autres et pour soi : mais bon je me suis déjà expliquer longuement sur ce point. C'est une technique rhétorique bien connue de laisser les mots dans le flou, ainsi tout le monde croit savoir de quoi il est question - c'est plus ennuyeux quand il s'agit du mot "liberté" que pour le mot "art" tout de même..
tiens un texte rigolo :
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/artetpsychanalyse.htm
C'est de bonne guerre de mon point de vue.
"Vivre de son art" ne veut rien dire en soi, et tout dire dans le concexte précité.
Quand on parle de "produit" on parle d'un bien de consommation qui ramène l'art (selon ma définition subjective) à l'etat de pack de yaourt en tête de gondole
d'un supermarché quelquonque.( ce qui peut être une vision completement juste et réelle de l'art d'un certain point de vue).
"Artiste" quand à lui est employé au sens le plus large du terme, à contrario du sens commun actuel que notre inconscient collectif lui attribue dans son rapport obligatoire à une activité économique associée.(intermitance, gestion collective, marché, majors, sonneries de téléphone portable, nouvelle star).
Je n'ai pas la prétention de savoir de quoi je parle, puisque je ne m'exprime que par rapport à une analyse subjective personelle, toutefois mon égo est parfois
rassuré quand d'autres la partage ou la conteste, c'est que je peux encore communiquer avec mon prochain, je suis donc socialisé, c'est cool
Quand au rapport entre la psychanalyse et l'art, il est fondamental mais, pour te titiller, je dirais que la notion de créateur renvoie peut être à un processus, ce qui est juste mais l'oeuvre issue de la création reste de l'art, avec ou non ton approbation puisque du moment qu'elle est divulguée elle ne t'appartient plus vraiment.
Ce n'est dans l'absolut pas toi qui défini si les archétypes partagés dans ta création sont susceptibles de faire raisonner l'autre, mais bien l'autre qui se les approprie
en donnant ou non à ta création le statut d'oeuvre artistique, même si cela peut être un titre pompeux et sans réelle signification pour toi.
Sans me répendre non plus sur l'aspect social de l'art qui est encore une "couche" dans l'inconscient collectif différente du rapport fondamental créateur/oeuvre/public puisqu'elle
se situe sur des codes relationels completement artificiels.
Enfin, j'en sais rien, peut-être que je me trompe, que l'art n'existe pas, le créateur est un imposteur narcissique et le public un tas d'abrutis prêt à s'intéresser à tout et n'importe quoi, c'est aussi une éventualité à ne pas exclure, suis pas assé intelligent pour discerner correctement la vérité dans tout ça.
Dans le sens ou la portée psychologique d'une oeuvre se limite peut ètre à sa seule interprétation, ce que l'on en fait à l'intérieur, que ce soit pour le créateur comme pour le public.
Le processus de création restant dans un registre différent puisqu'il n'appartient qu'au créateur et que l'oeuvre n'a pas encore été réalisée ni divulguée.
Ton texte est très intéressant, merci de le partager.
goodzike:)
Christophe.
mais d'une relation à mon avis typique (et néanmoins personnelle) du createur paranoiaque aux mondes de l'art
mais bon j'ai déjà écrit pas mal à ce sujet mais le problème c'est que c'est disséminé dans mes journaux online, faudrait que je fasse l'effort un jour de présenter ma philosophie-psychanalytique de la création
en fait, c'est beaucoup plus compliqué que ça mon histoire
là c'était juste une brève allusion, à la suite de la demande que m'avait faite un crétin d'un texte sur la psychanalyse et l'art (comme quoi je serais intéressé par les deux)
je te remercie tout de même de tes remarques même si elles tombent un peu hors sujet vis-à-vis de ce texte, ce qui est normal.. faudrait que j'explicite un peu les choses..
enfin quand j'aurais une cravate j'écrirais peut-être des livres on verra (online et sous licence libre of course