En fait, j'enregistre, plus pratique pour zapper les pubs de TF1
Ben moi j'ai vu les deux épisodes de ce soir, et je me suis dit qu'il fallait que je rattrappe le début de la saison, donc je l'ai regardée en anglais après (bittorrent, bittorrent, la la la la…).
C'est encore plus pratique.
C'était un fansub, en anglais avec des sous-titres faits par les fans (traduction de bonne facture d'ailleurs, seule l'orthographe était un peu juste de temps à autre… les sous-titres du commerce, sur les DVD ou pour les films en salle, c'est un peu l'inverse : l'orthographe est nickel, mais des fois la traduction est un peu juste.
Sinon c'est clair que les américains savent mener une histoire… du moins ces dernières années ils le font bien, depuis qu'ils ont décidé de refaire des bonnes séries.
Les japonais sont forts aussi. C'est parfois un peu limite au niveau de la narration, mais ils compensent avec des traits fulgurants et pleins de superbe (un peu ce que Voltaire voyait chez ce barbare de Shakespeare). Par contre ils ont un problème avec les fins, elles sont toujours inachevées ou bancales ou merdiques.
un peu ce que Voltaire voyait chez ce barbare de Shakespeare
mouarfff
j'adore la patte mpop
moi j'ai ma petite télé pourrie (mais en couleur, je l'ai depuis heu dix ans ? enfin elle devait être à mon ex je sais plus)
je suis contre le dvd
je n'aurais jamais de dvd ni de telephone portable
et nah !!
c'est débile mais bon
(je précise que ça n'a rien à voir avec les sympathiques décroissants.. Pas besoin de théoriser ce genre de choix, d'ailleurs ça n'a aucun intérêt en soi. pourquoi j'en cause d'ailleurs ? pfffffff allez je me mets deux claques et au lit)
C'était un fansub, en anglais avec des sous-titres
arfffff le doubalge en français...quelle merd.... :twisted:
en VO beaucoup mais beaucoup mieux...
j' aime bien aller sur des fofo aussi ou les gars essayer/decrypte les episodes pour tenter de trouver des theories... parfois de vrai theses plus que bien documentées et recherchées..
ou trouver les sites web de la serie..du beau boulot de buzz..
ex de message caché sur le site d' oceanic airlines, au debut je pensait que c t un bug lol:
I survived a horrific plane crash and am stranded on an island somewhere Northeast of Australia and Southwest of Hawaii. In the event that I am never found, please forward word of my fate to my parents.
Les séries TV, c'est un les chevaliers de la table ronde ou les l'Odyssée de notre temps... la grande majorité des intellectuels metent ça dans le même sac que le football ou le rock n'roll
Au mieux, s'ils en parlent, c'est en tant qu'observateurs impartiaux, étudiant un objet étranger. Mais on n'y sent vibrer aucune passion, on sent bien qu'au fond on ne prend pas ces histoires au sérieux ou avec le coeur (comme dirait Rousseau) : on considère immanquablement que c'est affaire de folklore ou de tradition populaire. Faut voir le changement de ton dès lors que l'intellectuel aborde des choses qui lui paraissent digne de passion (stockhausen, proust, renoir)
Il y a vraiment un écart générationnel et social dans la considération de la culture.
je matais des mémoires de maitrise et de dea en sociologie sur les oeuvres de la culture qu'on dit avec condescendance populaire : c'est édifiant, surtout dans l'université française : ce ton "objectif", dépassionné. Les chercheurs américains fonctionnent tout à fait à l'inverse.
C'est un aspect que je n'ai pas souligné dans mon travail sur les amateurs, mais j'aurais du. Il y a un parallèle à faire entre la manière dont les élites considèrent les oeuvres qui plaisent aux masses (c'est-à-dire tout le monde excepté eux) et la manière dont ils prétendent administrer les praticiens non-reconnus par l'institution.
C'est dingue on est en 2006, et ça n'a pas changé en France. La crise de l'université pour moi, elle est là. Elle est qu'on va encore cette année rédiger une trentaine de thèse sur Barthes (que j'aime bien) et sur Kant.
je rappele au passage à tous les universitaires en voie de recherche : la seule thèse qui importe c'est celle que l'on fait d'abord pour soi, et non pas pour satisfaire l'institution. Moi quand je bossais sur les grecs et PLotin, je devenais PLotin, je vivais à Rome au troisième siècle, je luttais contre les gnostiques, je croyais vraiment à l'âme du monde, ou du moins je désirais y croire.
Tiens, je résiste pas à vous citer un extrait d'une de mes lectures du moment (ça va en scier plus d'un :
"J'en ai beaucoup vu qui philosophaient plus doctement que moi, mais leur philosophie leur était pour ainsi dire étrangère. Voulant être plus savants que d'autres, ils étudiaient l'univers pour savoir comment il était arrangé, comme ils auraient étudié quelque machine qu'ils auraient aperçue, par pure curiosité. Ils étudiaient la nature humaine pour ouvoir en parler savamment, mais non pas pour se connaître ; ils travaillaient pour instruire les autres, mais non pas pour s'éclairer en dedans. Plusieurs d'entre eux ne voualient que faire un livre, n'importait quel, pourvu qu'il fut bien accueilli. Quand le leur était fait et publié, son contenu ne les intéressait plus e aucune sorte, si ce n'est pour le faire adopter aux autres et pour le défendre au cas où il fut attaqué, mais du reste sans en rien tirer pour leur propre usage, sans s'embarasser même que ce contenu fût faux ou vrai pourvu qu'il ne fût pas réfuté."
Ce texte délicieux est tiré d'un livre que j'avais toujours laissé de côté : les rêveries du promeneur solitaire de JJ Rousseau
On avait du l'avoir au programme au lycée, mais comme j'avais pour principe de ne jamais lire ce qui était au programme (préférant Tolkien, Joyce ou Claude Simon), forcément je l'avais pas lu (enfin si : manifestement j'avais souligné deux trois passages dans les dix premières pages)
Bref je retombe dessus vingt ans après
c'est génial de bout en bout
Un grand livre paranoiaque
et surtout un des rares philosophes qui laisse dans ses recherches une large place à son désir et ses vulnérabilités, qui sait que derrière les phrases toutes faites, il y a du désir.
Pauvre Rousseau.
(vous savez qu'un de mes livres préférés de philosophie, c'est le second discours de Rousseau sur les inégalités ? Il y a tout là dedans si on lit avec coeur et soin)
Rousseau serait bien plus populaire si on ne l'étudiait pas au lycée... En tout cas si on étudiait ma ses Confessions parceque du coup ça doit être l'auteur le plus onis de France.
Faut voir le changement de ton dès lors que l'intellectuel aborde des choses qui lui paraissent digne de passion (stockhausen, proust, renoir)
Il y a vraiment un écart générationnel et social dans la considération de la culture.
Et encore. Il y a des conceptions qui se transmettent. Les jeunes aujourd'hui ne cacheront pas l'importances qu'ils accordent aux formes culturelles dites « populaires », mais ils continueront à affirmer qu'elles sont inférieures à certaines formes instituées. Ou du moins ils l'affirmeront devant tout représentant (symboliquement parlant) de l'institution, parce que l'institution c'est le pouvoir, et que les critères institutionnels passent donc avant les critères personnels dès que l'on doit rendre des comptes (étude, sondage…) à l'institution.
sur les oeuvres de la culture qu'on dit avec condescendance populaire
Si l'on est dans une société démocratique,
si le peuple est le pouvoir et le référent,
alors la culture du plus grand nombre (médiatique, télévisuelle) est LA culture de référence, et n'a pas besoin d'adjectifs.
Seules les formes culturelles qui s'en éloignent devraient être qualifiées : on aurait alors non pas la culture instituée et la culture populaire, mais la culture tout court, et à la périphérie la culture « des élites ».
Ceci dit, si l'on appliquait cette logique, on ne ferait que renverser les choses : le plus grand nombre devient la nouvelle institution, tandis que la culture dite « des élites » constitue une nouvelle sous-classe, elle aussi régie par ses institutions.
Bref, ça ne nous sert pas à grand chose. Je devrais aller me coucher, moi.
Les chercheurs américains fonctionnent tout à fait à l'inverse.
Des fois je serais bien tenté d'être américain. À vrai dire je suis très « objectivisant » et tout, bien à la Française, mais j'essaie de m'américaniser un peu. Ça ne marche pas trop mal.
Ce texte délicieux est tiré d'un livre que j'avais toujours laissé de côté : les rêveries du promeneur solitaire de JJ Rousseau
Argh, étudié à la fac et même pas lu en entier (j'ai du lire 40% du bouquin, la veille de l'exam…). Putain j'ai passé trois ans à lire des trucs (pas toujours en entier !) pour les cours, j'aurais dû les lire pour moi. Ça m'est arrivé (avec Jaccottet en particulier), mais trop rarement.
Attention, je peux disserter des heures sur Tolkien, auteur particulièrement méconnu (trop adulé par les uns et bêtement méprisé par les autres…).
La grande question chez Tolkien, c'est celle de la création. Ce type est plein de contradictions. D'une part il nourrit l'ambition de CRÉER une mythologie anglaise, et d'autre part cette mythologie (le Silmarillion) affirme à chaque page le péché de vanité de celui qui se prétend créateur pur (position que seul Dieu peut tenir), on non pas simple créateur associé. D'ailleurs, pour créer cette mythologie, il ré-utilise celles des peuples voisins !
…
Et après il y a des cons de service pour venir nous parler du manichéisme, de la lutte du bien contre le mal chez Tolkien, tout ça. Pff… c'est limite comme si on voulait pointer les invraisemblances scientifiques chez Philip K. Dick : on s'en fout royalement.
ben oui
je fais pas du jeunisme hein
les jeunes en général c'est très con
c'est souvent des adultes en puissance
moi-même étant jeune..
mais j'essaie de m'américaniser un peu
moi pâreil
de plus en plus
pluralisme libéralisme je vote démocrate aux prochaines élections (mais faudrait qu'ils abolissent enfin la peine de mort quand même)
Et après il y a des cons de service pour venir nous parler du manichéisme, de la lutte du bien contre le mal chez Tolkien, tout ça. Pff… c'est limite comme si on voulait pointer les invraisemblances scientifiques chez Philip K. Dick : on s'en fout royalement.
Tolkien j'ai commencé en bibliothèque verte avec bilbo le hobbit quans j'avais dix ans , et j'ai toujours le bouquin
tu sais que les gamins anglais étudient ça à l'école pendant qu'on se tape heu.. alfred de musset
eux ils ont shakespeare aussi
ça le fait quand même
c'est pas des bouquins de tarlouze ça
arggglllllllllllllllllllll
Moi je trouve scandaleux qu'on lise Don Juan de Molière en première
c'est horrible
c'est un des livres les plus géniaux qui soit, et quand tu vois mon dieu ce qu'on en fait
de la mièvrerie dégoulinante de coincée du cul
ça me tue
y'a des trucs immenses dans toutes les littératures : le problème est pas làn le problème c'est ceux qui l'enseignent et comment on leur a appris à lire
Hop, on est passés de Lost à la littérature.
hé bien ! justement
c'était le but : moi je me vois bien étudier des passages de lost en cours de philo/psycho
mais comme j'enseigne plus, c'est pas demain la veille
Réponses
au contraire
très intéressant le passé de sharon
(surtout avec son petit feu demi-frêre)
C'est encore plus pratique.
C'était un fansub, en anglais avec des sous-titres faits par les fans (traduction de bonne facture d'ailleurs, seule l'orthographe était un peu juste de temps à autre… les sous-titres du commerce, sur les DVD ou pour les films en salle, c'est un peu l'inverse : l'orthographe est nickel, mais des fois la traduction est un peu juste.
Sinon c'est clair que les américains savent mener une histoire… du moins ces dernières années ils le font bien, depuis qu'ils ont décidé de refaire des bonnes séries.
Les japonais sont forts aussi. C'est parfois un peu limite au niveau de la narration, mais ils compensent avec des traits fulgurants et pleins de superbe (un peu ce que Voltaire voyait chez ce barbare de Shakespeare). Par contre ils ont un problème avec les fins, elles sont toujours inachevées ou bancales ou merdiques.
mouarfff
j'adore la patte mpop
moi j'ai ma petite télé pourrie (mais en couleur, je l'ai depuis heu dix ans ? enfin elle devait être à mon ex je sais plus)
je suis contre le dvd
je n'aurais jamais de dvd ni de telephone portable
et nah !!
c'est débile mais bon
(je précise que ça n'a rien à voir avec les sympathiques décroissants.. Pas besoin de théoriser ce genre de choix, d'ailleurs ça n'a aucun intérêt en soi. pourquoi j'en cause d'ailleurs ? pfffffff allez je me mets deux claques et au lit)
arfffff le doubalge en français...quelle merd.... :twisted:
en VO beaucoup mais beaucoup mieux...
j' aime bien aller sur des fofo aussi ou les gars essayer/decrypte les episodes pour tenter de trouver des theories... parfois de vrai theses plus que bien documentées et recherchées..
ou trouver les sites web de la serie..du beau boulot de buzz..
ex de message caché sur le site d' oceanic airlines, au debut je pensait que c t un bug lol:
:shock:
Au mieux, s'ils en parlent, c'est en tant qu'observateurs impartiaux, étudiant un objet étranger. Mais on n'y sent vibrer aucune passion, on sent bien qu'au fond on ne prend pas ces histoires au sérieux ou avec le coeur (comme dirait Rousseau) : on considère immanquablement que c'est affaire de folklore ou de tradition populaire. Faut voir le changement de ton dès lors que l'intellectuel aborde des choses qui lui paraissent digne de passion (stockhausen, proust, renoir)
Il y a vraiment un écart générationnel et social dans la considération de la culture.
je matais des mémoires de maitrise et de dea en sociologie sur les oeuvres de la culture qu'on dit avec condescendance populaire : c'est édifiant, surtout dans l'université française : ce ton "objectif", dépassionné. Les chercheurs américains fonctionnent tout à fait à l'inverse.
C'est un aspect que je n'ai pas souligné dans mon travail sur les amateurs, mais j'aurais du. Il y a un parallèle à faire entre la manière dont les élites considèrent les oeuvres qui plaisent aux masses (c'est-à-dire tout le monde excepté eux) et la manière dont ils prétendent administrer les praticiens non-reconnus par l'institution.
C'est dingue on est en 2006, et ça n'a pas changé en France. La crise de l'université pour moi, elle est là. Elle est qu'on va encore cette année rédiger une trentaine de thèse sur Barthes (que j'aime bien) et sur Kant.
je rappele au passage à tous les universitaires en voie de recherche : la seule thèse qui importe c'est celle que l'on fait d'abord pour soi, et non pas pour satisfaire l'institution. Moi quand je bossais sur les grecs et PLotin, je devenais PLotin, je vivais à Rome au troisième siècle, je luttais contre les gnostiques, je croyais vraiment à l'âme du monde, ou du moins je désirais y croire.
Tiens, je résiste pas à vous citer un extrait d'une de mes lectures du moment (ça va en scier plus d'un :
Ce texte délicieux est tiré d'un livre que j'avais toujours laissé de côté : les rêveries du promeneur solitaire de JJ Rousseau
On avait du l'avoir au programme au lycée, mais comme j'avais pour principe de ne jamais lire ce qui était au programme (préférant Tolkien, Joyce ou Claude Simon), forcément je l'avais pas lu (enfin si : manifestement j'avais souligné deux trois passages dans les dix premières pages)
Bref je retombe dessus vingt ans après
c'est génial de bout en bout
Un grand livre paranoiaque
et surtout un des rares philosophes qui laisse dans ses recherches une large place à son désir et ses vulnérabilités, qui sait que derrière les phrases toutes faites, il y a du désir.
Pauvre Rousseau.
(vous savez qu'un de mes livres préférés de philosophie, c'est le second discours de Rousseau sur les inégalités ? Il y a tout là dedans si on lit avec coeur et soin)
Enfin c'est juste ce que je me dis.
Si l'on est dans une société démocratique,
si le peuple est le pouvoir et le référent,
alors la culture du plus grand nombre (médiatique, télévisuelle) est LA culture de référence, et n'a pas besoin d'adjectifs.
Seules les formes culturelles qui s'en éloignent devraient être qualifiées : on aurait alors non pas la culture instituée et la culture populaire, mais la culture tout court, et à la périphérie la culture « des élites ».
Ceci dit, si l'on appliquait cette logique, on ne ferait que renverser les choses : le plus grand nombre devient la nouvelle institution, tandis que la culture dite « des élites » constitue une nouvelle sous-classe, elle aussi régie par ses institutions.
Bref, ça ne nous sert pas à grand chose. Je devrais aller me coucher, moi.
Des fois je serais bien tenté d'être américain. À vrai dire je suis très « objectivisant » et tout, bien à la Française, mais j'essaie de m'américaniser un peu. Ça ne marche pas trop mal.
Argh, étudié à la fac et même pas lu en entier (j'ai du lire 40% du bouquin, la veille de l'exam…). Putain j'ai passé trois ans à lire des trucs (pas toujours en entier !) pour les cours, j'aurais dû les lire pour moi. Ça m'est arrivé (avec Jaccottet en particulier), mais trop rarement.
Attention, je peux disserter des heures sur Tolkien, auteur particulièrement méconnu (trop adulé par les uns et bêtement méprisé par les autres…).
La grande question chez Tolkien, c'est celle de la création. Ce type est plein de contradictions. D'une part il nourrit l'ambition de CRÉER une mythologie anglaise, et d'autre part cette mythologie (le Silmarillion) affirme à chaque page le péché de vanité de celui qui se prétend créateur pur (position que seul Dieu peut tenir), on non pas simple créateur associé. D'ailleurs, pour créer cette mythologie, il ré-utilise celles des peuples voisins !
…
Et après il y a des cons de service pour venir nous parler du manichéisme, de la lutte du bien contre le mal chez Tolkien, tout ça. Pff… c'est limite comme si on voulait pointer les invraisemblances scientifiques chez Philip K. Dick : on s'en fout royalement.
Hop, on est passés de Lost à la littérature.
ben oui
je fais pas du jeunisme hein
les jeunes en général c'est très con
c'est souvent des adultes en puissance
moi-même étant jeune..
moi pâreil
de plus en plus
pluralisme libéralisme je vote démocrate aux prochaines élections (mais faudrait qu'ils abolissent enfin la peine de mort quand même)
Tolkien j'ai commencé en bibliothèque verte avec bilbo le hobbit quans j'avais dix ans , et j'ai toujours le bouquin
tu sais que les gamins anglais étudient ça à l'école pendant qu'on se tape heu.. alfred de musset
eux ils ont shakespeare aussi
ça le fait quand même
c'est pas des bouquins de tarlouze ça
arggglllllllllllllllllllll
Moi je trouve scandaleux qu'on lise Don Juan de Molière en première
c'est horrible
c'est un des livres les plus géniaux qui soit, et quand tu vois mon dieu ce qu'on en fait
de la mièvrerie dégoulinante de coincée du cul
ça me tue
y'a des trucs immenses dans toutes les littératures : le problème est pas làn le problème c'est ceux qui l'enseignent et comment on leur a appris à lire
hé bien ! justement
c'était le but : moi je me vois bien étudier des passages de lost en cours de philo/psycho
mais comme j'enseigne plus, c'est pas demain la veille