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SACEM : pas de pitié pour les enfants pirates !

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Réponses

  • mpop écrit:

    Et 900 000 euros pour toute la France, c'est pas halucinant non plus.

    M'enfin moi je suis un madeliniste, de toute façon. :P

    Euh oui c'est peut-être pas grand chose mais justement comblien ce pas grand chose représente-t-il sur l'intégralité des sommes perçues : sûrement pas grand chose...

    On parle souvent des sommes astronomiques que touchent les stars du foot et autres sportifs de haut niveau, elles s'affichent toujours en gros au journal de 20 h assez régulièrement. On parle jamais des droits d'auteurs et droits voisins, jamais ! Il n'y a aucune transparence en la matière. On effeleure à peine le sujet quand certains ont des soucis avec les impôts : car les sommes sont tellement conséquentes que les impôts qui vont avec aussi !

    Mais qui touche combien, la répartition, nada on sait pas ! Comme ça on peut pelurer tranquille à cause du méchant P2P qui leur enlève le pain de la bouche (les pôôôvres auteurs!!!) La dernière en date m'a bien dait marrer : sur M6, capital je crois, sur les concert des stars, les reventes illégales de billets...l'agent d'Indochine nous explique que le "téléchargement illégal" en P2P pousse les groupes à faire plus de concerts pour maintenir leurs ressources...j'ai failli pleurer. :cry:

    Je sais, j'ai dévié un peu du sujet ...
  • mpop écrit:
    Sur cette question, j'aimerais d'ailleurs savoir ce qu'il en est des chansons que l'on apprend à l'école. On n'y est pas dans le cercle de famille, et les instituteurs font écouter des chansons (diffusion) ou les chantent eux-même (représentation)… techniquement, l'école devrait payer.
    Existe-t-il une exception pédagogique pour ce genre d'usages, et selon quelles modalités ?
    L'exception pédagogique ?
    Alors, c'est facile, ma copine est prof d'espagnol.
    Si elle veut apprendre aux enfants une chanson de Mecano par exemple, il lui suffit de faire sa demande à la médiathèque qui doit acheter une copie spéciale (je ne connais le tarif, je sais qu'il est largement supérieur au prix habituel) et le commander 2 mois auparavant. Vaut mieux prévoir.
    Par exemple, si tu veux passer un reportage, France 5 ou Arte indique parfois avant une émission qu'elle peut être enregistrée et diffusée dans le cadre de l'enseignement. Si tu veux passer une émission d'Envoyé spécial ou de Ca ce discute (y a des vicieux), il suffit de débourser 400 euro.
    Ma copine se renseigne lundi à la médiathèque pour le prix des CD.
  • Merci pour l'info.

    Je pense que dans le secondaire c'est un peu différent, vu qu'on utilise l'œuvre (chanson, film) dans sa forme d'origine. Tandis que dans le primaire ou à la maternelle, on fait aussi beaucoup chanter les instituteurs (enfin moi c'était comme ça si je me souviens bien, ensuite il y a peut-être des maternelles et écoles primaires pourries où on n'apprend pas de chansons). Dans la pratique, qu'est-ce qui se paye pour ça dans le primaire ou dans les maternelles ?

    Pour les copies spécial éducation, je n'en ai pas croisé beaucoup dans ma scolarité. Je suis presque sûr que les rares fois où j'ai vu un film en classe, c'était une casse perso du prof. :)

    Là où ça m'interpelle, c'est pour les cours de musique à l'école. En cours de musique, j'ai appris plein de chansons – pas toujours super fun mais bon, on a rarement le droit de choisir, et c'était pas affreux non plus… Genre 7 ou 8 par an. Je me demande bien si tous les profs de musique passent par un système de déclarations, de commandes vingt mois à l'avance de copies surtaxées, etc.
  • c'est un forfait je crois

    quand j'étais prof, ça m'arrivait de passer un film (style gattaca) en cours de philo (miammmm, les meilleurs cours que j'ai pu partager avec mes élèves, c'était après avoir maté blade runner ou gattaca, miaaaamm, ça me manquerait presque tiens, ces débats infinis, sauf que moi gattaca ça me fait chialer alors, pas toujours facile de se cacher dans le noir)

    donc, la nna de la bibliothèque me disait qu'il n'y avait pas de problèmes, vu que le lycée payait un forfait, comme pour les photocops
    à vérifier cela dit
  • D'un autre coté, les instituteurs, et même les institutrices tiens, s'ils avaient chanté et appris a chanter la Marseillaise comme ca leur etait demandé au depart, et bien on n'en serait pas la aujourd'hui.
    Parce que la Marseillaise elle, elle n'est pas soumise a droit d'auteur, etant donne que personne n'a encore pense à la declarer en son nom.
    Voila.
  • heu la marseillaise a bien des auteurs :)
    mais elle est dans le domaine public j'imagine
    et de toutes façons c'est un bien commun (dont je me passerais bien personnellement, beurkk
    http://static.flickr.com/77/168296213_2fd67c8cbc_o.jpg
    )
  • dana écrit:
    heu la marseillaise a bien des auteurs :)
    mais elle est dans le domaine public j'imagine
    et de toutes façons c'est un bien commun (dont je me passerais bien personnellement, beurkk
    http://static.flickr.com/77/168296213_2fd67c8cbc_o.jpg
    )
    J'ai jamais eu les idées très claires sur ce machin. J'ai une préférence pour la version des Beatles, et le côté on va se foutre sur la gueule m'a toujours un peu rebuté. En même temps, je suis pas sûr qu'on ait les éléments pour l'appréhender correctement.
    Dernièrement j'ai entendu dire que le « sang impur » qui doit doit abreuver nos sillons n'est pas celui des ennemis, mais celui des citoyens, qui n'ont pas le sang pur des aristocrates. Mouais, je sais pas ce que ça vaut.

    Pour continuer dans le hors-sujet, vu hier soir un film qui reconstituait l'Affaire Dreyfus et ses évolutions. Au delà de l'affaire elle-même, ce qui choque c'est le nationalisme rance qui régnait à l'époque. Que les défenseurs de Dreyfus soient obligés de se déclarer patriotes, défenseurs de l'honneur de la France et de l'armée française… ça m'a furieusement rappelé les opposants américains à la guerre d'Irak, obligés de rappeler qu'ils sont patriotes et soutiennent l'armée américaine. Et surtout, vu la violence du nationalisme et de la xénophobie à l'époque dans toute l'Europe, on ne s'étonne pas de la guerre qui a suivi quelques vingt ans plus tard. J'ai lu récemment un article qui mentionnait la première guerre mondiale comme une guerre que personne n'a sciemment cherché. Peut-être, mais en tout cas tout le monde en Europe la désirait, semble-t-il.


    Fin du hors-sujet.

    Pour revenir à la SACEM et aux forfaits pour l'éducation, Hervé Le Crosnier réplique sur la liste CC-fr :

    Bien évidemment que la demande de financement d'une kermesse
    scolaire par la SACEM est légale. Imaginerait-on autrement
    que cela se fasse ?

    Bien évidemment qu'avec la pression de cet organisme, de
    nombreux organisateurs de kermesses scolaires, de spectacles de
    fin d'année,... préfèrent payer que de se faire traiter de
    pirate, voleurs, assoiffeurs d'artistes, et peut-être même
    coupables de la crise du disque. Mieux vaut payer maintenant que
    d'avoir des frais et intérêts et des fois que les industriels du
    music-business vous demandent de rembourser leur manque à
    gagner...


    Cette pratique de la Sacem est tout à fait légale. Comme sont
    légales de nombreeuses prises d'intérêts, de pantouflages,
    de relations incestueuses entre les intérêts industriels et
    militaires et la gestion de la puissance publique. Rares sont
    ceux qui sont pris la main dans le sac et doivent leur impunité
    à une amnistie présidentielle.

    Mais cela en fait-il une pratique légitime ?

    C'est cela que pose la question de l'acharnement de la Sacem
    envers les écoles, les fêtes villageoises, les kermesses,...

    Faut-il que toute la société, au travers des quelques activités
    qui construisent encore du lien humain, qui évitent la
    dispersion devant les écrans ou sous les oreillettes, finance la
    création ? Dans ce cas, posons le problème autrement,
    réfléchissons aux impôts et taxes, réfléchissons à un salaire de
    créateur, trouvons d'autres solutions. Et reposons la question
    des médias.

    Mais s'il s'agit d'avoir les avantages du marché concurrentiel
    (la culture est nécessairement un marché, le risque d'une
    "culture d'état" est trop grand...) et les avantages du statut
    public, c'est une autre histoire.

    Il y avait un des amendements à la Loi DADVSI accepté par les
    députés qui disait que les auteurs devaient rester
    décisionnaires de l'usage de leurs oeuvres. Un pléonasme avec
    la base même du droit d'auteur... mais qui a été rejeté par le
    Sénat : trop contradictoire avec les pratiques actuelles des
    médias et des organismes collecteurs...

    La proposition d'Hugues Auffray de payer pour cette école montre
    bien que, du point de vue des artistes, il vaut mieux que les
    chansons circulent, qu'elles soient sur les bouches des
    enfants... tant qu'il n'y a pas de volonté commerciale, mais un
    simple usage de la culture pour renforcer le lien social (les
    adieux à des enseignants partant en retraite !) ... Non de non,
    la culture est faite pour ça justement !

    Mais si on laissait les artistes choisir, dans quel monde
    vivrions nous ?

    Au delà d'une ou deux comparaisons pas forcément utile, et du débat – utile – de la place de la culture et de la rémunération de la création culturelle dans la société, je retiens surtout le paradoxe vis-à-vis de la volonté de l'auteur.

    L'organisation de l'industrie culturelle est telle qu'elle contredit la volonté même des auteurs, pourtant affirmée comme principe fondamental par le CPI.
  • je trouve que le texte Le CRsonier est discutable sur bien des points

    Cete histoire de la volonté des auteurs.. Qu'en sait-il exactement ? On est dans le phantasme là..
    Je serais bien en peine de deviner quelle est la "volonté" de hugues aufray et de tous les autres artistes (à part ceux avec qui j'en ai discuté personnellement, et encore, on n'est pas toujours clair avec soi-même)
    par contre, il y a des choix qui impliquent certaines conséquences :
    par exemple, signer un contrat avec une société d'auteurs ou un label commercial ou choisir les licences de libre diffusion etc.. il y a une pluralité de choix qui ne sont d'ailleurs pas forcément exclusifs les uns des autres
    Mais chacun de ces choix expriment en quelque sorte une "vonlonté" (au sujet de laquelle on peut éventuellement faire le sourd : c'est-à-dire on peut signer un contrat commercial et continuer à s'imaginer qu'on est un bienfaiteur désintéressé de l'humanité : j'en connais)

    Il n'est pas toujours facile d'assumer ses choix
    Quand hugues aufray payent l'amende demandée à l'école en question, c'est une fumisterie
    je m'étonne que Le Crosnier habituellement si subtil puisse en déduire que les artistes en général expriment une volonté qui irait CONTRE les logiques industrielles
    il confond la volonté subjective (indéterminable à mon avis, à moins de demander directement aux artistes) et la responsabilité sociale.
    Comme le disait Rousseau, la volonté générale n'est pas la volonté de tous (lire le contrat social, II 3)


    Par contre je suis tout à fait d'accord avec ceci :

    Mais s'il s'agit d'avoir les avantages du marché concurrentiel
    (la culture est nécessairement un marché, le risque d'une
    "culture d'état" est trop grand...) et les avantages du statut
    public, c'est une autre histoire.

    Le problème que pose un organisme comme la sacem c'est son statut à la fois privé et protégé malgré tout en tant que société publique, privilégiée par l'Etat (au sens où elle n'a pas de concurrent)
    C'est la raison pour laquelle je suis pour la mise en concurrence de société de gestion des droits d'auteur : le Conseil de l'Europe, d'inspiration libérale, fait pression pour cette mise en concurrence et je trouverais ça normal.

    La France comme à l'habitude, n'applique que la partie la plus désavantageuse pour les personnes du libéralisme (le, massacre du droit du travail sans compensation), et jamais les aspects les plus libérateurs
    ça m'énerve

    Il faut couper ce lien des (de la) sociétés de gestion des droits d'auteur avec l'Etat
    C'est un archaïsme qui contribue à produire ce genre d'idiotie (taxer le chant des enfants)

    S'il existait une pluralité de société de gestion de droits d'auteurs, il y afort à parier que la plupart des artistes trouveraient chaussures à leur pied. Il y aurait des différences dans l'offre, les sociétés seraient en concurrence et seraient obligées pour survivre de respecter la volonté des auteurs. Et là : on verra bien, on verra bine quelles seront ces volontés, si les auteurs en général sont si généreux que le croit Le Crosnier
  • dana écrit:
    heu la marseillaise a bien des auteurs :)
    mais elle est dans le domaine public j'imagine

    Exactement car l'auteur est mort depuis plus de 70 ans.
  • Je viens de lire le post de maitre Eolas au sujet de cette affaire.

    Cherchez l'erreur et lisez le dernier commentaire... ou plutôt inversement.

    Personnellement je le trouve bien ridicule ce dernier commentaire là tout seul à la fin ... Pas la peine d'en rajouter, il est farpait !
  • bisarre : il est signé par le pseudo PETITGIRARD
    ça me dit quelque chose mais quoi ?
    ouarfffffffffff
    qu'est-ce qu'on se poile sur internet
    y'a un paquet de kékés mous sur le blog de maitre eolas quand même
    j'adore
    en fait non
    j'exècre
    en fait non
    j'ai la haine
    qu'ils aillent tous faire du ski en slovénie

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