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professionnels versus amateurs

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
voilà donc le texte dont je cause depuis un certain temps
il est disponible sur ma page web en version pdf, open document et pdf
http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/writings.htm
(voir : professionnels versus amateurs, dans la section écrits sur la dite culture)
je l'ai relu, mais il doit rester des erreurs d'orthographe et de grammaire j'imagine
si vous en voyez trainer n'hésitez pas à me les signaler
(par mail : dana[[@]]another-record.com)

J'y parle à un moment des licences de libre diffusion (dans la troisième partie : 3.1.2.), de musique-libre.org (dans la quatrième partie : 4.2.)
la chose intéressante pour nous se situe dans une analyse assez poussée du fameux avant projet de loi sur le spectacle amateur dont j'avais déjà fait écho sur ce forum (voir : 3.2. Un exemple de domestication des créateurs : le projet d'aménagement du décret de 1953)

L'ensemble est assez technique et assez philosophique comme d'hab
si quelqu'un a le courage d'en faire une synthèse ou du moins d'en tirer quelque chose de plus lisible et de plus efficace au niveau argumentatif, ce serait cool

bonne (ou pénible) lecture
«13

Réponses

  • ha oui, pour donner une idée plus précise des choses évoquées là dedans :

    en voici l'intro :
    Dans le monde de la culture, il semble que les amateurs et les professionnels aient vécu en paix la plupart du temps. Brandir la menace, comme je m'y emploie dans le texte qui suit, d'une guerre possible entre les uns et les autres, c'est évidemment une provocation, une méchante idée. J'aime attiser les braises afin que le feu prenne et que de larges flammes soient visibles, plutôt que de laisser le feu couver discrètement sous les cendres - et quand l'incendie éclate, il est trop tard pour s'en prémunir. Une guerre larvée n'en reste pas moins une guerre, n'est-ce pas ?

    Je voudrais dans les pages qui suivent décrire comment une situation particulière, le déploiement de vastes réseaux de pratiques artistiques en marge des circuits traditionnels de l'art (institutionnels et professionnels), a contribué à éroder le socle sur lequel reposait la culture autrefois dominante, à tel point que certains acteurs professionnels de la culture s'en inquiète, percevant à tort ou à raison, ces artistes alternatifs comme des concurrents potentiels1.

    J'essaierai de lire à travers les lignes des discours et des textes produits au sujet des pratiques amateurs, l'ébauche d'une réaction face à ces menaces supposées : réaction incarnée notamment par le politique, sous l'égide du Ministère de la Culture. Nous verrons comment le concept, hautement discutable, d' « amateur », vient servir les intérêts conservateurs de la profession et devient une arme en vue de la domestication, de l'institutionnalisation, et, en définitive, du contrôle de pratiques qui, jusqu'à présent échappent aux pouvoirs institutionnels.

    Enfin, nous nous efforcerons de sortir de l'opposition conceptuelle et administrative entre l'amateur et le professionnel, en proposant une vision pluraliste de la création et des créateurs.




    et la :

    Table des matières
    1. Explorations sémantiques 4

    1.1 Une distinction sociale 4

    1.2. Une distinction morale 5

    2. L' amateur, cet inconnu 7

    2.1. Accompagner vers la professionnalisation : 7

    2.2. L'impossible expertise des pratiques amateurs : 8

    2.3. bilan provisoire : 10

    3. Du conservatisme culturel 12

    3.1. les pratiques amateurs : une aberration économique ? 12

    3.1.1. un exemple : la scène des musiques actuelles 12

    3.1.2 les resquilleurs : les licences de libre diffusion et la loi DADSVI 14

    3.1.3. le conservatisme des professionnels 18

    3.2. Un exemple de domestication des créateurs : le projet d'aménagement du décret de 1953 21

    3.2.1. Le décret de 1953 21

    3.2.2 L'avant projet de loi relatif à la participation des amateurs à des spectacles (15 mars 2006) 24

    3.2.3. Administrer les amateurs pour renforcer la profession. 29

    3.2.4 « Éduquer » les amateurs ? Ou bien... les « domestiquer » ? 32

    4. Le sujet créateur 34

    4.1. Le concept d' « amateur » ou le forçage de la réalité 34

    4.2. Une histoire américaine 36

    4.2. La création sans l'Etat 40

    conclusion : annonce d'une guerre probable 46
  • allez
    comme florent Verschelde (connu ici sous le nom de mpop
    a corrigé avec précision mon texte (te j'en profite pour le remercier ici avec coeur)
    ça me donne un bon prétexte pour remonter ce post
    héhé

    sans dec faut lire au moins la troisième partie section 2
    enfin tous les gars et les filles qui font ou aimeraient faire des concerts
    hé bien ça les concerne (enfin j'espère que l'avant projet de loi en restera là, mais souvent c'est au coeur de l'été qu'on nous refile en douce des décrets à la con dans ce genre)
  • dana écrit:
    sans dec faut lire au moins la troisième partie section 2
    enfin tous les gars et les filles qui font ou aimeraient faire des concerts
    hé bien ça les concerne
    C'est clair. Cet avant-projet de loi est assez terrifiant. Pour les artistes non professionnels qui voudraient se produire sur scène – « non-professionnel » signifiant ici : n'ayant pas statut d'intermittent du spectacle –, c'est plus radical qu'une DADVSI Universalisée pour l'interopérabilité et les logiciels libres.

    En gros et pour résumer, on veut mettre les « amateurs » au régime « pas touche à tout ce qui ressemble de près ou de loin à une activité professionnelle ». Bref, jouer pour la kermesse de la paroisse ou la fête du village, ça va, mais c'est bien parce que c'est qu'une ou deux fois l'an, hein !


    Au fait dana, c'est bizarre je n'avais pas vu ce message sur le forum lors de sa publication. :shock:
  • Bon, j'ai lu les deux-tiers grosso modo. C'est un travail impressionnant.

    Je suis dans l'ensemble d'accord, sur ton analyse, mais pour la conclusion pas tout à fait.

    Je ne pense pas que l'ensemble des professionnels va profiter de cette loi. Prenons comme exemple ton duo : les fameux intermittents. Comme tu le précises, nombre de ces intermittents ne le sont plus et la peut-être future loi, si elle s'acharne à créer un encadrement strict des amateurs, ne donne pas pour autant les moyens financiers pour créer des spectacles pour les professionnels.

    Attention, je ne cautionne pas l'attitude mérpisante que certains ont envers la "concurrence déloyale".

    Je connais bon nombre de musiciens (de jazz en l'occurence) qui ont perdu leur statut d'intermittent, musiciens depuis toujours ils n'ont jamais fait que cela.
    Alors dans quelle case rentreront-ils ? Participer à l'encadrement et à la formation, ils le font déjà, et sont même saturés de cours, si bien qu'ils jouent peu et en amateur si on peu dire, puisque les cachets sont devenus trop maigres pour être déclarés. Donc s'ils sont professionnels ils pourront faire de l'encadrement ils ne joueront plus en tant qu'amateurs car ils ne pourront plus être considérés comme tel (vu leur CV : festival de montreux, de san sebastien, etc....)

    Je pense que la volonté de nos dirigeants est plus perverse, ce projet de loi combiné à l'épuration des intermittents a pour but de réduire drastiquement le nombre de ces fameux professionnels.

    En fait on aura trois catégories :

    - les professionnels au chômage non intermittents (souvent au RMI) souvent professeurs, destinés à encadrer les amateurs mais qui eux même ne joueront pratiquement jamais. (moins de 10 dates par an déclarables)
    - les amateurs encadrés, parqués, étiquettés mais qui pourront jouer sur toutes les scènes désignées amateurs, et deviendront professionnels un jour peut-être
    - les professionnels intermittents du spectacle.

    A part ça :

    Sur le point :
    3. « Chaque projet comporte un nombre suffisant d'heures de répétition » (sic)

    Ce point ne pourra jamais être applicable aux musiques improvisées, à moins de les supprimer complètement du paysage culturel français....

    Et pour finir, je trouve que cet avant-projet de loi est profondément détestable et dangereux...voilà

    Et encore bravo pour ce texte :!:
  • - les professionnels au chômage non intermittents (souvent au RMI) souvent professeurs, destinés à encadrer les amateurs mais qui eux même ne joueront pratiquement jamais. (moins de 10 dates par an déclarables)
    - les amateurs encadrés, parqués, étiquettés mais qui pourront jouer sur toutes les scènes désignées amateurs, et deviendront professionnels un jour peut-être
    - les professionnels intermittents du spectacle.

    tu as tout à fait raison Ysa

    les modifications du statut des intermittents touche effectivement les catégories les plus précaires des intermittents

    Bon maintenant je crois qu'il faut être clair (et je vais me faire lyncher)
    mais quand dans une profession le nombre de pratiquants est multiplié par 4 en quinze ans, et que dans le même temps, on assiste à une concentration et un resserement du marché, et que de surcroît les revenus disponibles des populations tend à stagner (voir à décroître) , généralement, la profession est en crise et du coup, ce sont les mieux installés, les plus solides qui captent les revenus.
    Un peu comme une restructuration de la profession avec licenciements à la clé

    Est-ce que ça a un sens au niveau éthique ? Je ne sais pas
    CE qui est sûr c'est que dans le cas des activités culturelles en France, qui sont fortement soutenues par l'Etat, au contraire de biens d'autres pays, notamment grâce au régime des intermittents qui assure un statut d'exception aux gens du spectacle ou aux systèmes de soutiens à l'art contemporain, etc.., dans ce cas là donc, la crise prend un tour politique.
    C'est normal.
    Les contribuables français maintiennent les professionnels dans la culture en état de survie : savez vous par exemple que lors d'un opéra à garnier ou Bastille, les seconds et troisièmes actes sont payés par le contribuable ?

    Je n'ai rien dit au sujet des intermittents. C'est une situation de fait : un système très spécial, qui s'est instauré pour des raisons discutables à mon avis, et dont on voit aujourd'hui les limites. Il existe des tas de métiers tout aussi précaires, faits de petits contrats qui se succèdent de manière plus ou moins aléatoires. On ne donne pas pour autant à ces précaires un statut particulier. Je ne comprendrais jamais pourquoi le fait de participer à un spectacle mérite un statut social d'exception.

    A part ça, qu'ils se débrouillent : c'est leur problème.

    par contre, ce que je ne supporte pas, c'est qu'on s'en prenne à des pratiquants qui, eux, n'ont pas choisi de bénéficier de ce statut, et qui de plus n'ont dans l'ensemble rien demandé.
    C'est là une combine perverse de la part de l'administration : chercher un bouc émissaire.

    Du coup, si ce projet de loi passait, nous, les soi-disant amateurs, paieront les pots cassés pour satisfaire une partie de la profession (en pure perte qui plus est, parce que je ne vois pas ce que ça changera : les bars de toutes façons n'auront pas les moiyens de verser des cachets aux professionnels : il n'y aura tout simplement plus de concerts dans les bars, c'est tout, toujours moins d'intermittents - de fait le marché de l'emploi culturel se régulera tout seul - et les amateurs seront totalement infantilisés dans les rouages de la culture)

    Les futurs professionels formateurs, je les envoie paître à l'avance : j'en connais largement autant qu'eux, et vous de même. J'ai monté un label en pur autodidacte, j'ai sorti 5 disques, j'ai des fans dans le monde entier, j'ai fait un bon paquet de concerts, sans jamais jamais recevoir l'aide ni le soutien d'aucun professionel. La seule chose que les professionels m'ont jamais dite, c'est de m'inscrire à la sacem :)
    LE SEUL CONSEIL QU'ILS M'AIENT JAMAIS DONNE c'est DE ME DISSUADER DE FAIRE DE LA MUSIQUE ('c'est trop dur etc..)
    comique non ?
    je ne leur dois rien
    donc : qu'ils nous lâchent

    Après je ne doute qu'il y ait des tas de jeunes artistes qui seront trop contents de bénéficier de cet ersatz de reconnaissance, de légitimation administrative que constitueront les circuits mise en place par l'Etat, un peu comme une star ac organisée à l'échelle nationale et par le ministère.

    Bref. J'espère vraiment que le ministère nous lachera les baskets... Mais rien n'est moins sûr : ce gouvernement a encore un an devant lui pour foutre la zone.
  • dana écrit:
    Bon maintenant je crois qu'il faut être clair (et je vais me faire lyncher)
    mais quand dans une profession le nombre de pratiquants est multiplié par 4 en quinze ans, et que dans le même temps, on assiste à une concentration et un resserement du marché, et que de surcroît les revenus disponibles des populations tend à stagner (voir à décroître) , généralement, la profession est en crise et du coup, ce sont les mieux installés, les plus solides qui captent les revenus.
    Un peu comme une restructuration de la profession avec licenciements à la clé

    C'est intéressant ce que tu dis là.
    On en a déjà un peu parlé, de l'explosion du nombre d'artistes (professionnels, aspirant-professionnels, outsiders et amateurs). Mais pour les artistes « enregistrés », les intermittents du spectacle en particulier, tu aurais des chiffres sous la main ? Y a-t-il un organisme qui publie des statistiques, voire des études, sur la question ?

    Parce que l'idée « nous n'avons pas les moyens de rémunérer toute la culture » est séduisante. Elle semble frappée au coin du bon sens. Mais quelques éléments un peu solides ne seraient pas de refus. :)
  • Ce n'est pas sur que ce soit forcement les plus solides qui restent , car la musique est quand meme un mileu a part : les "client" (melomanes) recherchent souvent la nouveauté , a la différence de l'industrie ou les clients recherchent la stabilité et le long terme.
    Je pense que c'est aussi ca qui contribue a faire cette ruée vers la "voie de professionnalisation" : réussir dans la musique s'assimile a une grande loterie

    très bon texte au faite , même si je trouve que tu insiste un peu trop sur le status d'amateur qui serait méprisé. (ce qui me parait vrai, on est d'accord sur ce point )
  • dana écrit:
    Bon maintenant je crois qu'il faut être clair (et je vais me faire lyncher)
    mais quand dans une profession le nombre de pratiquants est multiplié par 4 en quinze ans, et que dans le même temps, on assiste à une concentration et un resserement du marché, et que de surcroît les revenus disponibles des populations tend à stagner (voir à décroître) , généralement, la profession est en crise et du coup, ce sont les mieux installés, les plus solides qui captent les revenus.
    Un peu comme une restructuration de la profession avec licenciements à la clé

    Je ne suis pas tout à fait d'accord. Exemple que tu cites toi-même pour montrer le double langage voir la contradiction sur la soi-disant qualité des professionnels je veux parler des neo-professionnels : ceux que nous pondent chaque saisons les émissions de télé réalité. La gagnante de la starac cette année est sûrement intermittente aujourd'hui donc professionnelle elle aurait du mal à repasser dans le clan amateur vu son parcours médiatique. Elle et tout les autres dans son genre sont les exemples vivants que les legislateurs se trompent....

    M'enfin t'as raison c'est la loi du marché... Aujourd'hui ce qui compte c'est le marketing et le réseau. Si t'en a pas t'es mort (économiquement parlant bien sûr). et c'est pour cela que les artisans jazzeux que je connais sont forcés de mettre la clé sous la porte à cause de la multi-nationale du divertissement...

    L'intermittence, cela permet de ne pas être obliger de bosser à côté donc de ne faire que de la musique. Or avec la nouvelle réforme ceux qui restent intermittents sont ceux qui sont payés par des boites de prod...
    Enfin intermittent pour moi ce n'est pas ce qui définit le professionnalisme, ce n'est qu'un statut ASSEDIC .... Sinon cela voudrait dire qu'à l'étranger il n' y a pas de professionnel.

    Ce que veut le législateur c'est une séparation radicale les professionnels du divertissement d'un côté et les amateurs de l'autre mais cela crée au milieu un no man's land avec les risques juridiques qui vont avec (travail dissmulé etc...) et ceux qui risquent le plus se sont bien les ex-intermittents très visibles puisques connus des services ... les amateurs eux bien parqués dans leur enclos seront identifiés. En contrepartie ils auront bien du mal à se débaraser du marquage.

    @ mpop
    Pour les chiffres concernant les intermittents c'est forcément l'UNEDIC qu'il faut voir...
  • tiens, jai trouvé ça :
    http://www.intermittents-unedic.com/pdf/tbdebord2004.pdf

    ici :
    http://www.intermittents-unedic.com/chiffrescles.htm

    ce qui est amusant c'est ce que l'unedic fait dire aux chiffres :
    Chiffres clés

    Les allocataires des annexes 8 et 10

    Depuis 13 ans l es dépenses ont presque été multipliées par 5...

    > 260 millions d’euros
    C’est ce que versait l’Assurance chômage aux allocataires des annexes 8 et 10 en 1991.
    > 1164 millions d’euros :
    C’est le total des allocations versées aux allocataires des annexes 8 et 10 en 2004.

    Quand on y regarde de plus près on voit de 2003 à 2004 une baisse des prestations versées aux artistes et surtout une chûte spectaculaire du nombre d'artistes bénéficiaires (annexe 10) et une constante augmentation du nombre de techniciens bénéficiaires (annexe 8 ) : il se retrouvent pratiquement à égalité alors qu'en 1991 les techniciens étaient presques 2 fois moins nombreux que les artistes -voir la colonne nombre de bébéficiaires en fin d'année du doc pdf.

    Alors ce que l'UNDEDIC oublie de dire c'est à qui profite l'augmentation en question...
    …et le nombre d’allocataires a plus que doublé

    > 41 038 : Le nombre d’allocataires des annexes 8 et 10 qui ont été indemnisés au moins une journée au cours de l’année 1991.
    > 104 625 : Le nombre d’allocataires indemnisés au moins une journée en 2004.

    Tiens une autre remarque. Retenir le nombre d'allocataires indemnisés au moins une journée permet d'avoir des chiffres plus gros qu'en regardant le nombre d'allocataires en fin d'année. On gonfle ainsi les effectifs en retenant ceux qui ne font qu'un pasage en intermittence dans l'année...

    Quant à la mutiplication par 5 si elle tient pour les techniciens pour les artistes c'est 4.24 MAIS avec une baisse des effectifs... et oui les plus gros s'en sortent le mieux la répartition est de plus en plus inégales...bon je m'arrête là les méchants intermittents ne sont vraiment pas ceux que l'on croit et cette loi ne les aidera pas au contraire.
  • alors merci pour vos remarques
    je précise ma pensée :)
    (et je ne crois pas être en contradiction avec e ce que j'ai écrit
    mais qu'importe, c'est cool de se tromper :)
    Mais pour les artistes « enregistrés », les intermittents du spectacle en particulier, tu aurais des chiffres sous la main ? Y a-t-il un organisme qui publie des statistiques, voire des études, sur la question ?

    cf. les différentes études que je mentionne en notes en bas de page sur le site du ministère de la culture, + comme le dit Ysa les stats de l'Unedic
    le chiffre a été rappelé par le ministre lui-même dans un discours fin 2005

    Ysa écrit :
    Je ne suis pas tout à fait d'accord. Exemple que tu cites toi-même pour montrer le double langage voir la contradiction sur la soi-disant qualité des professionnels je veux parler des neo-professionnels : ceux que nous pondent chaque saisons les émissions de télé réalité. La gagnante de la starac cette année est sûrement intermittente aujourd'hui donc professionnelle elle aurait du mal à repasser dans le clan amateur vu son parcours médiatique. Elle et tout les autres dans son genre sont les exemples vivants que les legislateurs se trompent....

    c'est ceux là qui sont solidement installés ou "soutenus" (j'aurais du dire "soutenus")
    ceux qui s'en sortent...

    archidude wrote :
    très bon texte au fait , même si je trouve que tu insistes un peu trop sur le status d'amateur qui serait méprisé. (ce qui me parait vrai, on est d'accord sur ce point )


    hé bien le sujet de mon texte c'est de montrer que la catégorie "mateur" est une construction mythologiques et administratives (l'administration est tout à fait capable de mythologie :)
    et qu'elle ne peut pas s'appliquer à une réalité plurielle qui s'est depuis longtemps inventée sans tenir compte des discours ministériels.
    Donc, je ne sais pas si j'insiste un peu trop, mais en même temps c'est mon sujet :)
  • alors merci pour vos remarques
    je précise ma pensée :)
    (et je ne crois pas être en contradiction avec e ce que j'ai écrit
    mais qu'importe, c'est cool de se tromper :)
    Mais pour les artistes « enregistrés », les intermittents du spectacle en particulier, tu aurais des chiffres sous la main ? Y a-t-il un organisme qui publie des statistiques, voire des études, sur la question ?

    cf. les différentes études que je mentionne en notes en bas de page sur le site du ministère de la culture, + comme le dit Ysa les stats de l'Unedic
    le chiffre a été rappelé par le ministre lui-même dans un discours fin 2005

    Ysa écrit :
    Je ne suis pas tout à fait d'accord. Exemple que tu cites toi-même pour montrer le double langage voir la contradiction sur la soi-disant qualité des professionnels je veux parler des neo-professionnels : ceux que nous pondent chaque saisons les émissions de télé réalité. La gagnante de la starac cette année est sûrement intermittente aujourd'hui donc professionnelle elle aurait du mal à repasser dans le clan amateur vu son parcours médiatique. Elle et tout les autres dans son genre sont les exemples vivants que les legislateurs se trompent....

    c'est ceux là qui sont solidement installés ou "soutenus" (j'aurais du dire "soutenus")
    ceux qui s'en sortent...

    archidude wrote :
    très bon texte au fait , même si je trouve que tu insistes un peu trop sur le status d'amateur qui serait méprisé. (ce qui me parait vrai, on est d'accord sur ce point )


    hé bien le sujet de mon texte c'est de montrer que la catégorie "mateur" est une construction mythologiques et administratives (l'administration est tout à fait capable de mythologie :)
    et qu'elle ne peut pas s'appliquer à une réalité plurielle qui s'est depuis longtemps inventée sans tenir compte des discours ministériels.
    Donc, je ne sais pas si j'insiste un peu trop, mais en même temps c'est mon sujet :), c'est pas un texte sur les licences libres ou les pratiques alternatives, c'est u texte sur les catégories mythologiques qui nous aveuglent.
    et une invitation à réviser nos concepts au regard d'une connaissance plus fine et plurielle de la réalité.
  • Au fait, maintenant ça y est, c'est une publication officielle de la dana hilliot company ?
    Histoire que je mette un petit billet sur mon blog.

    Pis comme j'ai mon nom bien en vue dans ce texte, ça me fera de la promo. :P
  • oui oui
    c'est absolutely official
    depuis que tu as corrigé le texte mon ami
    sans ça !

    mais bon ça a pas grand chose à voir avec le numérique en fait
    dans ce texte j'essaie justement de montrer qu'il y a des pratiques plurielles
    et ça date pas d'aujourd'hui
    il y a les grands mères aux états unis qui font des patchworks pas moins intéressants que les mouvements d'art abstrait
    il y a des artistes qui s'ignorent, qu'on disait fous, qui l'étaient parfois, Wölfli, le facteur cheval, mon cher Auguste forestier (un voisin),
    il y a les peintres du dimanche , nos grand parents peut-être,
    et nous bien sûr
    avec notre internet-machin
    mais une guitare reste une guitare, un ordi un ordi, un stylo un stylo
    autant d'objets hybrides qui, si tant est qu'on se les approprie, deviennent des outils d'art
  • dana écrit:
    mais bon ça a pas grand chose à voir avec le numérique en fait
    Bah, ma ligne éditoriale dit « culture et internet », mais on peut se passer du internet pour une fois. Et pis c'est mon blog, donc j'y fais la publicité de ce que je veux. :)

    Tristan nitot dans ses conseils pour faire un blog :
    1/ Trouver une ligne directrice,
    2/ S'en écarter.
  • :)

    excellent
    j'adore m'écarter (trop d'ailleurs : c'est pour ça que je compte sur vous tous pour transmettre le message à voitre sauce, de manière plus concise et plus précise)
  • Bon voilà, un chtit billet de blog pour annoncer la sortie du texte. Vu que mes quatre lecteurs viennent pour moitié de MLO ça ne fera pas une grosse exposition, mais c'est toujours ça de pris.

    http://www.covertprestige.info/2006/07/29/66-dana-hilliot-professionnels-versus-amateurs

    Par contre j'étais pas hyper hyper inspiré pour l'annonce. Alors je me suis un peu amusé avec l'illustration, pour compenser. ;)
  • mpop écrit:
    Bon voilà, un chtit billet de blog pour annoncer la sortie du texte. Vu que mes quatre lecteurs viennent pour moitié de MLO ça ne fera pas une grosse exposition, mais c'est toujours ça de pris.

    http://www.covertprestige.info/2006/07/29/66-dana-hilliot-professionnels-versus-amateurs

    Par contre j'étais pas hyper hyper inspiré pour l'annonce. Alors je me suis un peu amusé avec l'illustration, pour compenser. ;)

    Si je ne suis pas compté, ça fait au moins un lecteur de plus. Mais c'est super intimidant de poser un commentaire derrière un billet de mpop surtout quand ya dana hilliot dans les parrages... :oops:
  • Meuh non pitijo, faut pas être intimidé comme ça.

    Allez, pour le plaisir :
    professionnels.jpg
  • bon j' imprime et je lit...apparement mpop grand fan de dana le conseil... on va y jetter un oeil :D
  • en fait c'est moi qui suis un gros fan de mpop
    y'a pas de mal à se faire du bien hein mpop
    d'un autre côté on a tellement d'ennemis (au moins heu.. 3 ? si j'ai bien compté)
    alors on se soutient moralement :)

    lisez surtout la troisième partie (ch. 2 ou 3 me souviens plus)

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