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Compte-rendu - 22/01/2005 - lancement musique-libre.org
petit résumé des évènements:
Arrivé le 21 dans l'après-midi à Bordeaux avec Laurent et Sèb. passage par le local VNATRC, pour rencontrer tout le monde. Faisons connaissance de Rico, Myriam, ersatz, Bituur. Passage à l'Inca, pour voir le lieu, Milos, José, boire un coup. Résultat, on finit par rentrer fin bourrés vers minuit une heure, pendant que Rico et cie finiront vers six heures du mat!
le lendemain, Marianne, notre bookeuse, arrive au train vers 10 heures. au programme de la journée: balance à 14 heures, conférence et présentation de l'archive musique-libre.org de 17 à 19h, apéro libre à l'Inca de 19 à 21 h, et enfin concert jusqu'à minuit.
On a rencardé Olivier, notre batteur, qui arrive d'Arcachon, pour 14 h. Finalement, ALéATOIRE balance en premier, pour aller faire le ménage au local avant la conférence. On balancera vers 15h30/16h, donc. Rico utilisera l'ampli de laurent, un Ampeg flambant neuf qui pète bien comme il faut, et un des membres d'ALéATOIRE demande s'il peut brancher sa basse sur le Mesa Boogie Mark III de Sèb! Négatif! Une autre solution est trouvée puisqu'il y a un ampli basse en rab (?) Lorsque c'est au tour d'Olivier de monter sa batterie, il se rend compte qu'il n'y a pas de feutrines ni de tubes de protection aux pieds de la batterie. Je m'empresse donc d'aller à Music Drum, il me file quelques tubes, plus de feutrines, je lui demande au passage s'il pourrait prêter quelques pieds et un tabouret pour la soirée, pas de problème, cool. Je cours vers l'autre magasin achèter un paquet de feutrines et recours dans l'autre sens pour pas perdre trop de temps. C'est pas que les cymbales d'Olivier soient en or fin, mais c'est les seules qu'il puisse jouer, et il essaie d'en prendre soin. Problème réglé. La balance se passe plutôt bien, bonnes sensations pour ma part, le son, curieusement n'a pas l'air trop confus, quoique assez confiné dans la petite cave. On se dirige donc tranquillement vers le local VNATRC pour la conférence. C'est pas la cohue, mais il y a un journaliste de sud-ouest qui vient interviewer longuement les membres de musique-libre.org. Pendant ce temps, je me connecte, je discute avec Joh, qui a obtenu des éléments de communication qui sont relativement, et objectivement, énormes! Genre Libération, ou encore France Inter. Excusez du peu. Prise de contact avec Flat Ed et son petit Etienne, le jus passe plutôt bien. Discussions diverses, et hop, on file à l'Inca. Il doit pas être loin de 19h. Là, superbe rencontre avec Yann et Sophia de Girondeweb.com, on tourne une interview qui se passe plutôt bien, ambiance trés conviviale et détendue. Sur ce, se pointent Zyx et ses amis, de muzzart.net, qui rencontrent girondeweb.com, échange de cartes, vraiment un très bon moment, plein de surprises! Surtout qu'en plus, se pointent ma mère (surprise) et un pote à elle! Bref, le quart d'heure émotions / rencontres!! Zyx veut tourner une interview collective, à ce que je peux comprendre. Donc on attends que tout le monde soit là, et c'est parti. Zyx fait de son mieux, mais c'est un peu moins rythmé que ce que cela aurait pu être. Il faut dire que l'exercice est difficile, interview collective, c'est pas évident. je n'ai pas vu le résultat final, mais je suis sûr que les images seront cool! zyx est la bonne volonté incarnée, et un certain nombre de points importants ont été soulevés, voire éclaircis durant l'entretien.
Et puis le concert arrive, non sans avoir mangé auparavant, la somptueuse nourriture préparée par Milos. Assiette végétarienne et compagnie, mazette, rien à dire, c'est tip top. Flat Ed ouvre le bal, tranquille, avec Etienne (cinq mois et demi!) aux loges d'honneur. Prestation sensible, pêchue et douce, et sensible, et bref, super! Arrive ALéATOIRE, pour l'exercice musico-poético-hacktiviste qui lui est cher. Plein de sensibilité et d'énergie aussi, dommage que la place de Bituur soit si réduite...on ne l'entend quasiment que entre les morceaux. Les deux batteurs se succèdent et se partagent le set, ça tourne bien. Après ça, Milos et un batteur jouent quelques morceaux de leur cru. Ils sont en transe, c'est cool. Avec Laurent, on se demande à quelle heure on va commencer, si il faut arrêter à minuit. Bref, finalement on attaque vers 11h15, Flight Club, décollage, et paf, la tuile, corde cassée. C'est pas grave, Olivier et Laurent font péter un groove de derrière les fagots, ça me permet de rappeler aux amis présents que le moment est venu de répandre la libre musique, de répondre présents etc...c'est cool, un bon moment. Finalement, Seb a fini, et on reprends Flight Club au début, parce que pour moi, il fallait le faire ce Flight Club. On était en petit comité alors pas de soucis, c'est reparti, et ça pète bien comme il faut. Au sixième morceau, Controverse, on commence à peine à être chaud et les amis aussi, Milos vient me dire, "c'est le dernier dernier very very last morceau". Argl! Seb a du mal à s'arrêter, mais on préfère jouer le jeu. Bon, on a un peu coincé après quand on a entendu Milos mixer du gros hip hop à donf, passque pour les voisins, ça doit etre kif kif bourricot, non?! mais on a mieux compris en voyant les fûts de bière se succéder derrière le comptoir!
petite conclusion qui n'engage que moi:
La première conclusion que je tire, et on en a déjà parlé, c'est au niveau du professionnalisme. Attention, il n'y a pas de reproches, après tout, on est venu soutenir musique-libre.org, autant à la com qu'avec le groupe, donc il n'y a pas de soucis. En plus, on s'est super bien marré! Mais il ne faut pas perdre de vue les objectifs, pour nous en tout cas. Au niveau du professionalisme, donc, puisque j'ai déjà eu l'occasion d'en causer ici, j'ai des choses à dire, en prospective, en quelque sorte. Aussi bien Olivier, notre batteur, que nous autres, ou encore Seb, avons nos expériences de scènes plus ou moins grandes ou importantes, comme on voudra, là n'est pas la question. Reste que ce type d'organisation, celle du 22 janvier, n'est pas envisageable sur un évènement un peu conséquent, avec des groupes venant de loin, voire du public venant de loin. Cela me donne l'occasion de le redire, et nous n'en démordrons pas: c'est un point crucial, incontournable et ultra-sensible. La musique en libre diffusion ne doit pas être produite au rabais, et je dirais même que l'organisation lors de la diffusion dans le monde réel doit être irréprochable, plus qu'irréprochable, la qualité de celle-ci devant faire oublier au public qu'il s'agit de musique en libre diffusion. Le public veut juste prendre son pied. Pour les musiciens, ça les regarde, mais pour le public, ça, c'est impossible autrement, il ne faut pas le frustrer, il doit se sentir respecté, aimé, et bref. je ne vais pas m'étaler cent sept ans la-dessus, c'était l'Inca, c'était chez Milos, et de mon point de vue, l'organisation, c'est les règles de Milos. Donc il n'y a pas de problème. Je me rappelle, avec mon trio jazz-funk Millenium, en 1997/98, on a fait une trentaine de dates. Je ne me rappelle pas avoir du payer une seule bière. Lors du moindre concert dans la plus petite salle, avec l'organisation bouts de ficelles et compagnie, le catering est pratiquement toujours complet: nourriture ET boisson. Là, c'est bonne nourriture et PAS boisson.
On va pas en faire une maladie. Mais on peut pas faire comme ça sur un festival ou dans une salle. On peut pas.
En fait, l'organisation d'un évènement de ce type, conférence, apéro presse concerts de trois ou quatre groupes devrait s'inspirer d'une certaine rigueur toute militaire. Et qu'on ne me parle pas de gestion associative entre potes! Sriracha est une asso Loi 1901 entre potes, qui fait tourner, entre autre, Lophophora, Watcha et Gojira, je crois, et ce, depuis des années! Les exemples sont nombreux d'assos qui font vraiment du travail tout ce qu'il y a de plus rigoureux et sérieux.
C'est bien, on a encore drôlement de pain sur la planche!
:roll:
Arrivé le 21 dans l'après-midi à Bordeaux avec Laurent et Sèb. passage par le local VNATRC, pour rencontrer tout le monde. Faisons connaissance de Rico, Myriam, ersatz, Bituur. Passage à l'Inca, pour voir le lieu, Milos, José, boire un coup. Résultat, on finit par rentrer fin bourrés vers minuit une heure, pendant que Rico et cie finiront vers six heures du mat!
le lendemain, Marianne, notre bookeuse, arrive au train vers 10 heures. au programme de la journée: balance à 14 heures, conférence et présentation de l'archive musique-libre.org de 17 à 19h, apéro libre à l'Inca de 19 à 21 h, et enfin concert jusqu'à minuit.
On a rencardé Olivier, notre batteur, qui arrive d'Arcachon, pour 14 h. Finalement, ALéATOIRE balance en premier, pour aller faire le ménage au local avant la conférence. On balancera vers 15h30/16h, donc. Rico utilisera l'ampli de laurent, un Ampeg flambant neuf qui pète bien comme il faut, et un des membres d'ALéATOIRE demande s'il peut brancher sa basse sur le Mesa Boogie Mark III de Sèb! Négatif! Une autre solution est trouvée puisqu'il y a un ampli basse en rab (?) Lorsque c'est au tour d'Olivier de monter sa batterie, il se rend compte qu'il n'y a pas de feutrines ni de tubes de protection aux pieds de la batterie. Je m'empresse donc d'aller à Music Drum, il me file quelques tubes, plus de feutrines, je lui demande au passage s'il pourrait prêter quelques pieds et un tabouret pour la soirée, pas de problème, cool. Je cours vers l'autre magasin achèter un paquet de feutrines et recours dans l'autre sens pour pas perdre trop de temps. C'est pas que les cymbales d'Olivier soient en or fin, mais c'est les seules qu'il puisse jouer, et il essaie d'en prendre soin. Problème réglé. La balance se passe plutôt bien, bonnes sensations pour ma part, le son, curieusement n'a pas l'air trop confus, quoique assez confiné dans la petite cave. On se dirige donc tranquillement vers le local VNATRC pour la conférence. C'est pas la cohue, mais il y a un journaliste de sud-ouest qui vient interviewer longuement les membres de musique-libre.org. Pendant ce temps, je me connecte, je discute avec Joh, qui a obtenu des éléments de communication qui sont relativement, et objectivement, énormes! Genre Libération, ou encore France Inter. Excusez du peu. Prise de contact avec Flat Ed et son petit Etienne, le jus passe plutôt bien. Discussions diverses, et hop, on file à l'Inca. Il doit pas être loin de 19h. Là, superbe rencontre avec Yann et Sophia de Girondeweb.com, on tourne une interview qui se passe plutôt bien, ambiance trés conviviale et détendue. Sur ce, se pointent Zyx et ses amis, de muzzart.net, qui rencontrent girondeweb.com, échange de cartes, vraiment un très bon moment, plein de surprises! Surtout qu'en plus, se pointent ma mère (surprise) et un pote à elle! Bref, le quart d'heure émotions / rencontres!! Zyx veut tourner une interview collective, à ce que je peux comprendre. Donc on attends que tout le monde soit là, et c'est parti. Zyx fait de son mieux, mais c'est un peu moins rythmé que ce que cela aurait pu être. Il faut dire que l'exercice est difficile, interview collective, c'est pas évident. je n'ai pas vu le résultat final, mais je suis sûr que les images seront cool! zyx est la bonne volonté incarnée, et un certain nombre de points importants ont été soulevés, voire éclaircis durant l'entretien.
Et puis le concert arrive, non sans avoir mangé auparavant, la somptueuse nourriture préparée par Milos. Assiette végétarienne et compagnie, mazette, rien à dire, c'est tip top. Flat Ed ouvre le bal, tranquille, avec Etienne (cinq mois et demi!) aux loges d'honneur. Prestation sensible, pêchue et douce, et sensible, et bref, super! Arrive ALéATOIRE, pour l'exercice musico-poético-hacktiviste qui lui est cher. Plein de sensibilité et d'énergie aussi, dommage que la place de Bituur soit si réduite...on ne l'entend quasiment que entre les morceaux. Les deux batteurs se succèdent et se partagent le set, ça tourne bien. Après ça, Milos et un batteur jouent quelques morceaux de leur cru. Ils sont en transe, c'est cool. Avec Laurent, on se demande à quelle heure on va commencer, si il faut arrêter à minuit. Bref, finalement on attaque vers 11h15, Flight Club, décollage, et paf, la tuile, corde cassée. C'est pas grave, Olivier et Laurent font péter un groove de derrière les fagots, ça me permet de rappeler aux amis présents que le moment est venu de répandre la libre musique, de répondre présents etc...c'est cool, un bon moment. Finalement, Seb a fini, et on reprends Flight Club au début, parce que pour moi, il fallait le faire ce Flight Club. On était en petit comité alors pas de soucis, c'est reparti, et ça pète bien comme il faut. Au sixième morceau, Controverse, on commence à peine à être chaud et les amis aussi, Milos vient me dire, "c'est le dernier dernier very very last morceau". Argl! Seb a du mal à s'arrêter, mais on préfère jouer le jeu. Bon, on a un peu coincé après quand on a entendu Milos mixer du gros hip hop à donf, passque pour les voisins, ça doit etre kif kif bourricot, non?! mais on a mieux compris en voyant les fûts de bière se succéder derrière le comptoir!
petite conclusion qui n'engage que moi:
La première conclusion que je tire, et on en a déjà parlé, c'est au niveau du professionnalisme. Attention, il n'y a pas de reproches, après tout, on est venu soutenir musique-libre.org, autant à la com qu'avec le groupe, donc il n'y a pas de soucis. En plus, on s'est super bien marré! Mais il ne faut pas perdre de vue les objectifs, pour nous en tout cas. Au niveau du professionalisme, donc, puisque j'ai déjà eu l'occasion d'en causer ici, j'ai des choses à dire, en prospective, en quelque sorte. Aussi bien Olivier, notre batteur, que nous autres, ou encore Seb, avons nos expériences de scènes plus ou moins grandes ou importantes, comme on voudra, là n'est pas la question. Reste que ce type d'organisation, celle du 22 janvier, n'est pas envisageable sur un évènement un peu conséquent, avec des groupes venant de loin, voire du public venant de loin. Cela me donne l'occasion de le redire, et nous n'en démordrons pas: c'est un point crucial, incontournable et ultra-sensible. La musique en libre diffusion ne doit pas être produite au rabais, et je dirais même que l'organisation lors de la diffusion dans le monde réel doit être irréprochable, plus qu'irréprochable, la qualité de celle-ci devant faire oublier au public qu'il s'agit de musique en libre diffusion. Le public veut juste prendre son pied. Pour les musiciens, ça les regarde, mais pour le public, ça, c'est impossible autrement, il ne faut pas le frustrer, il doit se sentir respecté, aimé, et bref. je ne vais pas m'étaler cent sept ans la-dessus, c'était l'Inca, c'était chez Milos, et de mon point de vue, l'organisation, c'est les règles de Milos. Donc il n'y a pas de problème. Je me rappelle, avec mon trio jazz-funk Millenium, en 1997/98, on a fait une trentaine de dates. Je ne me rappelle pas avoir du payer une seule bière. Lors du moindre concert dans la plus petite salle, avec l'organisation bouts de ficelles et compagnie, le catering est pratiquement toujours complet: nourriture ET boisson. Là, c'est bonne nourriture et PAS boisson.
On va pas en faire une maladie. Mais on peut pas faire comme ça sur un festival ou dans une salle. On peut pas.
En fait, l'organisation d'un évènement de ce type, conférence, apéro presse concerts de trois ou quatre groupes devrait s'inspirer d'une certaine rigueur toute militaire. Et qu'on ne me parle pas de gestion associative entre potes! Sriracha est une asso Loi 1901 entre potes, qui fait tourner, entre autre, Lophophora, Watcha et Gojira, je crois, et ce, depuis des années! Les exemples sont nombreux d'assos qui font vraiment du travail tout ce qu'il y a de plus rigoureux et sérieux.
C'est bien, on a encore drôlement de pain sur la planche!
:roll:
Réponses
Arf ! Ca, c'est un classique du genre... ne vous plaignez pas, lors de la 1ère soirée musique-libre, après 3 heures de mix, je n'avais même pas eu droit à un sandwich, et à a que dalle en termes de rembouursement des frais de déplacement. Y'a donc du progrès. Sans comper que nombreuses sont les salles dites "pro" qui te nourissent d'un infâme gloubi-boulga, ne te payent même pas à boire, et te virent de scène dès que la conso de bière baisse au bar : par exemple, le Batofar (Paris), bouge branchouille immonde tenu par de sinistres margoulins, et où j'ai eu l'indigne déshonneur de jouer. L'endroit où j'ai eu affaire au plus de professionnalisme, paradoxalement, c'est dans certaines free parties... Mais en, club, berk, j'ai rarement eu affaire à autre chose qu'à des conditions pas franchement tip-top et à des rapports humains peu gratifiants avec les "tenanciers" (d'ailleurs, c'est le même mot qu'on utilise pour les bordels que pour les salles, ça doit bien signifier quelque chose).
+A+
Salut, Drone. tu y vas un peu fort quand même, non? C'est vrai qu'il y a toujours mieux ou toujours pire comme conditions de boulot, mais de là à amalgamer :? ...moi, je crois que tout ça c'est du commerce, et que les rapports humains passent généralement après le profit, voilà mon avis
@+
Vi vi, mais c'était de l'humouuuuur ! Ca me fait juste marrer qu'on se serve du même mot pour parler des patrons de bordel et des patrons de bars ou de clubs.
Un truc que je trouverais intéressant, mais qui est totalement off topic (quoique), c'est de rédiger une sorte de "guide michelin" des salles et clubs, vu du point de vue des musiciens. Après tout, si les patrons de clubs se comportent souvent comme des ordures vis à vis des artistes, c'est aussi parce que leur réputation n'en pâtit pratiquement jamais. S'il existait une sorte de "critique" publique des comportements des gérants, peut-être que ça en pousserait certains à se comporter de manière parfois plus humaine.
+A+
on commence par la péniche alternative, qui doit (contractuellement parlant, hein, pas la discute d'après concert) 40euro depuis mai 2004!!!
et qu'est-ce que vous faites de la subjectivité??
ce guide dépendrait en majeur partie du ressenti des musiciens, or ça dépend énormément de l'attitude que chacun trimballe, non?
Evidemment, tout le monde n'est pas fair-play, mais dans l'ensemble c'est une question de relations, de communication et de comment ça se passe avant, pendant et après le concert.
Si ça se trouve, pour quatre groupe, ce sera un super endroit, alors que pour deux autres, ce sera le pire lieu où jouer... :roll:
ou alors, il faudrait des observateurs extérieurs
et aussi, un comité de contrôle indépendant
l'onu de la musique en quelque sorte!
mais, je reste persuadée que tout ça c'est une question d'argent. Quand y a du fric, les relations deviennent intéressées et donc, la spontanéité disparait...du coup, c'est l'usine!
@+
Pour le professionnalisme, le but du jeu, pour moi, n'était pas de faire la soirée qui tue, c'est pour moi la pré-soirée, la v. 0.9. Et je pense qu'une vrai soirée de musique-libre.org pourrait se faire dans des endroits bien plus important, et dans des conditions plus intéressantes. Il se trouve que nous n'avons pour l'instant pas les moyens de vraiment nous consacrer à cela car peu nombreux, ou peu d'aptitudes dans le domaine. C'est pour cela que je disais que je ne suis pas pour faire parler de nous au plan national, car nous n'en valons pas encore vraiment la peine.
L'équipe de musique-libre.org tavaille avec ses moyens et ses compétences et j'avoue que mon rêve est de trouver la dream team, donc étoffer l'équipe. Le projet intéresse les journalistes et le public, et je me sens hélas petit pour gérer cela encore. Mais d'un autre côté, le fait que l'on parle de nous va nous donner un coup de pied au cul qui va bien.
Donc, ben j'avoue que je ne veux pas faire descendre Electron X de Paris si je sais qu'il ne sera pas défrayé et pas abreuvé à souhait. Je trouve que ça craint que vous ayez dû payer à boire. Désolé Milos, mais c'est vrai. 1 verre par membre, ça fait peu.
Sur ce projet-là, je n'ai pas été payé, ni nourri, et j'ai eu une verre gratuit parce que j'ai dû oublier de donner son ticket à quelqu'un.
Maintenant, évidemment, je suis pleinement impliqué, donc ce n'est pas grave, je suis responsable en tant que président.
Je pense que dorénavant, d'une manière ou d'une autre, il faut que les groupes soient obligatoirement défrayés et abreuvés, et plus si la recette le permet.
Alors maintenant, je ne sais pas si certains ont minimisé ou maximisé la porté de la soirée, et j'apprends sur le tard qu'une voire deux autres soirées sont prévues en février.
Il faut y aller petit à petit, plein de fronts à gérer, peu de monde impliqué.
En tout cas, moi ce que je regrette, c'est de ne pas avoir pu passer un peu de temps à discuter avec vous. J'espère que l'on se reverra vite en tout cas.
Nous devons en effet manifester un esprit critique permanent si nous voulons avancer et surtout ancrer la musique libre dans le paysage musical
En effet, un podium digne de ce nom devra être organisé dans un lieu plus adéquat, et dans des conditions bien plus professionnelles (militaires pour reprendre les mots de dogood).
Nous sommes tous d'accord pour dire que nous avons plutôt réussi la communication, on parle du pojet dans les médias, et l'ouverture du MIDEM était un bon tramplin (ct par hasard pourtant, la date avait été arrêtée sans tenir compte de cet événement)...
La suite: mettre la barre plus haut, continuer à faire du bruit sans faire du bruit pour rien, et surtout ne pas faiblir!!!
militairement vôtre,
ouauis sans blague c'était cool, bien éclectique et tout, pour tous les goûts. J'ai été particulièrement sensible à ce que fait Flat Ed, et je vais y dire de ce pas
J'aime bien ton effort pour essayer d'être objectif, même si tu es probablement trop sévère avec toi-même. Je me rappelle avoir essayé de vous parler de charge serveur, d'aspect éditoriaux, etc..., non pas que je dispose d'une espèce de vérité ultime sur ces sujets, mais surtout parce que j'y vais à l'instinct, tu vois? On voit souvent des sites webs et des publications papiers disparaître après le premier numéro ou la première année d'existence. En général, les éditeurs et les journalistes rejettent la responsabilité sur le manque de moyens, ou encore le public, les lecteurs qui n'on t pas joué le jeu. Moi, je pense que c'est pas aussi simpliste, et que le fait d'être sûr de soi n'implique pas forcément une pratique éditoriale solide. Sinon, que dire de Libération au sortir de la guerre? je ne sais pas si je me fais comprendre? Nous sommes, pour pas mal d'entre nous des techniciens, et ça nous branche plus le code et l'aspect, l'ergonomie de l'interface, que les aspects purement éditoriaux. Il est pourtant impossible de les négliger. C'est mon avis, et je le partage. Du reste, un journaliste m'a fait la remarque hier, style "ouais y faut s'inscrire pour écouter", je lui ai dis "non, sur la page d'accueil, t'as dix titres au hasard", mais y s'en foutent, ils veulent pouvoir fouiller direct...bref :roll:
celui de Seb, notre gratteux...
en ce qui nous concerne, et le sens dans lequel on bosse tous azimuths, c'est de dé-cla-rer. Donc payer des charges et tout et tout. En vivre hônnetement, quoi.
ça je ne sais pas non plus. pour nous c'était juste bien, et trop court, et bon, j'ai écrit mon compte-rendu.Comme tu le dis, il faut y aller petit à petit, mais forcément, nous autres, on y va petit à petit depuis début 2003, donc nos pas vont pas tarder à devenir un peu plus réguliers et amples...
on va se revoir d'ici peu, pas de problème.
Rico:
YES!!
Y a du pain sur la planche vu vos comptes rendus, le principal c'est de commencer
et la chapeau bas les gars et les filles car faut y croire et vous m'avez tout l'air d'y croire, de l'energie il semblerait qu'elle soit là, encore une fois bravo à vous, j'espere un de ces quatres pouvoir participer, en attendant merci a vous de nous promouvoir.
Jean-MArc
Le fait que tu puisses lancer un groupe copyleft (dogood) et balancer le plus possible de trucs sur le copyleft est chose plus aisée que monter un site qui soit respecté par les puristes-intégristes du libre-W3C (avant qu'on me tombe dessus, c'est pour rire) et qui soit suffisamment grand public pour éveiller les consciences.
Nous manquons cruellement d'un voire deux bon(s) programmeur(s), et nous avons des projets pour toute une équipe de développeurs. Un graphiste serait le bienvenu aussi. Mais à priori, on est sur des pistes, donc, ça s'arrangera sous peu.
Une foi que le site est techniquement viable (et ce n'est pas encore tout à fait le cas, on en reparle dans 15 jours), une communication plus ardue pourra être lancée.
Alors là nous aurons besoin de communication, et là, votre troupe excelle à priori, y a Myriam aussi, ainsi qu'une copine à elle.
Alors bon, on n'a même pas encore reçu la parution au journal officiel, donc pas de compte en banque encore, donc pas de micropaiement possible, pas de vraie soirée musique-libre.org tant que toute la partie administrative n'est pas verrouillée. Y a des trucs juridiques à fignoller.
En attendant, les passage radio, presse (et sous peu TV) sont maintenant des atouts d'importance lorsque l'on doit chercher des partenaires. Effet boule de neige.
Alors on va s'activer, on va même essayer de se déchirer au possible, parce que ça urge et qu'on a du taff. Je dirais que le printemps devrait voir une véritable présence du site, de l'assoc et de ceux qui sont autour.
Alors, plus que jamais, ceux qui veulent y participer, ou qui ont simplement des suggestions, on peut adhérer, on peut chroniquer, on peut filer un coup de main, on peut faire le relais ailleurs, il faut y aller, et poster sur le forum.
Je comprends bien Dominique sur ce point : quand on joue dans une salle ou un bar, on rencontre vraiment des situations très différentes. Parfois, on se tape 800 bornes et on est reçu de manière désagréable. Parfois le bar du coin vous refile 200 euros sous le manteau à la fin de la soirée parce qu'il est content. C'est ainsi.
J'ai monté une saison de concert en 2002 à Poitiers, dans un bar qui d'ailleurs n'existe plus. J'organisais le truc dans le caveau, petite salle pouvant accueillir 60 pelos au max, mais très sympa. J'essayais de programmer 3 concerts par mois (ça a duré 6 mois)
je me suis bousillé à la tache (et je faisais ça bénévolement, etd eus trois copains m'aidaient, et j'ai nické pas mal de matos m'appartenant mais bon.. je regrette pas - mais je le referai pas)
Le pire c'était de négocier ce à quoi le groupe ou l'artiste pouvait avoir droit en échange de sa prestation. je faisais l'interface entre le groupe et le patron du bar. Sincèrement, c'était terrible. Je faisais venir des groupes de toute la france (voire de plus loin), et parfois ils avaient pas mal de frais de déplacement. On les hébergeait avec deux trois amis. ON faisait le son et tout. Mais je voyais aussi ce qui entrait dans la caisse du bar à l'issue de la soirée : et franchement : le patron du bar n'est jamais rentré dans ses frais. Il en était conscient, moi aussi, on considérait qu'on faisait ça pour la musique mais aussi pour l'image du bar. Un soir, j'avais fait venir un groupe new yorkais de folk qui était en tournée en france ( les birdwatcher, magnifique folk). la soirée a commencé, il devait y avoir 10 personnes. On avait passé deux nuits à coller des affiches, des semaines à faire la promo. On a payé les musiciens : 300 euros, et on s'est dit avec le boss du bar, ok, vaut mieux arrêter les frais là. J'avais honte de donner si peu à des musiciens que j'aimais tant, et qui venaient de si loin. J'avais honte et j'ai toujours honte qu'il n'y ait que dix personnes assez curieuses pour venir écouter ce groupe.
Bon.
Il y a une réalité en ce moment - mais là je parle pour les groupes qui font de la musique comme cele que je défends çà travers le label - : on peine à trouver des lieux pour jouer. C'est de plus en plus hard. Les salles équipées/subventionnées ne prennent plus aucun risque. Les bars le font parfois/souvent (?) à perte. Pour notre musique (folk, intimiste, acoustique, en english), je suis très pessimiste. Peut-être aussi que le public n'aime pas tout simplement, il préfère des trucs qui bouge - bon, ok.
il y a eu aussi l'impact des lois concernant la limitation du bruit dans les milieux urbains, qui a pénalisé beaucoup de bars.
Du coup : on réapprend à jouer dans des conditions parfois galère, comme au début, quand j'ai commencé à jouer. Mais là : on peut pas faire les difficiles vraiment.
Enfin je parle pour moi et la plupart des artistes avec qui je bosse (on a des exceptions quand même, mais l'exception confirme la règle)
allez je vais me mettre au rock festif tiens..
je sais pas trop comment on fait mais au niveau des textes ça doit pas être bien compliqué j'imagine..
je ne me rangerais jamais au côté d'une idéologie, quelle qu'elle soit. Je resterais libre et résistant, attaché à la condition des hommes et des femmes et des enfants sur la terre, plutôt qu'aux idéologies d'un petit nombre qui, après tout, ne veut que ce que désire Iznogoud! Être calif à la place du calif!
et j'en suis à mon énième kir!!
a la vôtre donc!!
@+
Je pense avoir été honete avec tous les artistes qui sont venus jouer a l'Inca , sachant que les conditions du lieux sont établies dès le départ pour justement ne pas avoir a revenir sur de légeres mesquineries.
Enfin... Fallait que j'y foute mon mot a dire/
Sinon le 11 fevrier www.musique-libre.org et l'Inca organisent une 2 iéme soirée, ça va déboiter!!!
tchao bello!.
Mios Asian.
ça va déboiter !!
les all the living and the dead sont cho bouillants en tous cas (ils auront pas leur claviériste pianaiste malheureusement, cause naissance de petit bébé imminente
et ne ratez pas the wedding soundtrack aussi, duo violon / guitare fragile et mélancolique. Je ne sais toujours pas au fait qui sont les autres musiciens de la soirée.. qui donc ??
Ce sont des morceaux tirés de repet ds les bois a Valhère - Tours.
Voila, voila, t'inquitete le visus arrive bientôt.
miam
En tout cas, j'écoute, là, c'est cool.