Si tu les connais (l'étendue de ta connaissance est décidément aussi vaste et insondable que le grand univers qui nous entoure, ô vieux gourou vénérable et vénéré), dis-leur toute mon admiration. C'est bien dommage qu'ils soient pas en libre diffusion, parce que pour trouver leur album c'est pas simple simple.
Ce que j'adore le plus c'est leur côté inclassable...leur son, leur "patte" quoi (et leurs cravates aussi). Et ce côté tourmenté et sombre, hmmm...
Enfin, à mon humble niveau de jeune padawan inculte et fainéant, ma culture musicale extrêmement limitée ne me permettant pas de les classer ou de les associer à quoique ce soit d'autre...
Des réactions dans la salle et après concert (un public venu écouter Emilie Simon, je précise), je retiens qu'ils ne font pas l'unanimité, mais que jamais ils ne laissent indifférent. Nirvana que tout artiste digne de ce nom rêve un jour d'atteindre, n'est-il pas ?
tu sais les grands gourous sont d'abord de jeunes padawan
Oui, mais ils se tuent au travail...et je suis fainéant...
non mais sans rire, je suis vraiment ignare et fainéant... Je lis jamais, j'écoute que des vieux trucs (en musique, sorti de trucs super connus [Pink Floyd, Prince, Zazie ], je connais rien à rien)... c'est pourquoi je suis très fier de mes dernières découvertes : Psapp et The John Venture.
mais je te jure que c'est vrai, ce n'est pas de la fausse humilité...je fais aucun effort...et je me plais bien en fait en jeune padawan hyperglandeur... tant que c'est pas petit gnôme analphabète...
pour en revenir à cette histoire de la révolution numérique
ce qui me frappe
c'est l'enthousiasme (à peine tempéré par quelques anti-capitalistes bon teint)
alors on se gargarise de
free culture
intelligence collective
cognitive democracy
social sharing
etc.
j'en passe et des meilleures
et ça produit ses spécialistes en
free culture
intelligence collective
cognitive democracy
social sharing
etc.
Et alors je me dis
c'est étrange
d'un autre côté : toute la détresse, la solitude, les suicides, les psychotropes
et l'empire de la connerie ne me semble pas reculer pour autant (on verra ça en avril de l'an prochain - suis assez pessimiste et vous ?)
bon
c'est parce que deux chose en fait :
j'aurais pas du lire le livre de philippe descola (par delà nature et culture, s'il n'y a qu'un livre à lire c'est celui là, le plus imtéressant depuis des décennies, depuis levi-straus et foucault et lacan tiens..)
et puis aussi parce que j'ai commencé à fréquenter ce truc qu'on appele agoravox
putain vous connaissez ?
c'est hallucinant
dès qu'un type dit un truc intéressant et réfléchi, tu as une volée de débiles mentaux (mais très contents d'eux quand même) qui lui tombent dessus
l'ère du vide
en fait non
c'est pas l'ère du vide
mais comment séparer le bon grain de l'ivraie dans tout ce merdier
avant c'était plus simple :
seuls ceux qui avaient le pouvoir s'exprimaient publiquement : les scientifiques, les universitaires, les politiques, les ports paroles etc.
Maintentant bon
tout le monde en droit peut ouvrir sa gueule et d'adresser directement au collectif
c'est sans doute une actualisation logique du potentiel démocratique
mais bon
je me disais par exemple
il y a des gens qui manifestement n'oint aucune envie de faire un effort, aucune envie de chercher des moyens de s'entendre et de vivre ensemble
bon leur truc c'est de le dire aux autres : voilà on vous emmerde (alors il ya tous les islamophobes, les pauvrophobes, les handicapophobes etc.)
Ça promet vraiment rien de bon
je vois vraiment pas ce que la société a de meilleure depuis internet en fait
Dis Dana, je sais pas si j'étais fatigué quand j'ai lu ton texte, mais je vois pas trop où tu veux en venir, en fait.
Bon, étudier les services dits « 2.0 » qui fonctionnent sur le listage, la catégorisation, et le rapprochement de listes (j'en utilise deux pour ma part : del.icio.us, et last.fm... pour des raisons très différentes), pourquoi pas. Par contre, j'ai l'impression (mais il faut que je relise pour voir) que ça ne va nulle part. Qu'il n'y a pas de démonstration, juste une série de petites réflexions intéressantes en elle-mêmes mais qui mériteraient d'être traitées séparément, développées... et surtout organisées.
Bon, je suis un peu dur et j'ai peut-être lu l'article en diagonale malgré moi, mais je me souviens être arrivé à la fin en me disant « déjà fini ? », après avoir lu tout un tas de considérations que je croyais préléminaires.
J'ai trouvé ça étrange, tout de même.
Bon, c'était peut-être le but de la manoeuvre, mais j'avoue que ça m'a laissé perplexe.
Les internautes qui s’inscrivent dans les réseaux du web 2.0. préfigurent en quelque sorte la réalisation d’une tendance démocratique tenace, parce qu’en quelque sorte “naturelle”, la tendance à la dissociation radicale.
voilà là où je veux en venir
et je m'appuie sur tocqueville et pierre manent
je m'interroge sur la valeur "démocratique" d'internet
Les internautes qui s’inscrivent dans les réseaux du web 2.0. préfigurent en quelque sorte la réalisation d’une tendance démocratique tenace, parce qu’en quelque sorte “naturelle”, la tendance à la dissociation radicale.
voilà là où je veux en venir
et je m'appuie sur tocqueville et pierre manent
je m'interroge sur la valeur "démocratique" d'internet
C'est effectivement l'aspect le plus développé de cet article. Mais je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression qu'il n'est jamais annoncé comme ligne directrice dudit article. L'introduction, en particulier, est un peu difficile à suivre. Je suis peut-être trop formaté selon le modèle universitaire, hein.
et puis aussi parce que j'ai commencé à fréquenter ce truc qu'on appele agoravox
putain vous connaissez ? c'est hallucinant dès qu'un type dit un truc intéressant et réfléchi, tu as une volée de débiles mentaux (mais très contents d'eux quand même) qui lui tombent dessus
l'ère du vide en fait non c'est pas l'ère du vide mais comment séparer le bon grain de l'ivraie dans tout ce merdier avant c'était plus simple :
ah ben oui, mais heureusement on est gouverné par une férule lucide et aimante :
lemondecitoyen : après dadvsi, donnedieu 2.0, le retour ! il revient et il n'est pas content :
Le rapport que doit remettre Marc Tessier au ministre, en janvier prochain, devra “dégager des modèles de développement préservant (…) les grands équilibres économiques“. La mission du rapporteur est aussi de faire le point sur la “pertinence et l’efficacité de l’encadrement juridique et fiscal du secteur” et à cet égard, il devra proposer les “évolutions nécessaires“.
Le ministre de la Culture “souhaite que la presse puisse occuper la place qui lui revient sur ces nouveaux territoires“.
donc t'inquiète pas, séparation de l'ivraie, on y pense pour nous.
-cela dit, le problème que tu abordes dans ce texte est un des angles, et l'étymologie duale de sharing, partager : échanger/diviser est intéressante, montrant bien l'ambivalence, et que plaquer un mot, se gargariser d'un concept, ne suffit pas à faire le bien ou être bon. (parenthèse : genre, le libéralisme c'est bien, la concurrence c'est bon. le consommateur a le choix donc le grand souci des agents économiques est de lui offrir le meilleur au meilleur prix. forcément. toujours. - autres exemples possibles nombreux, hein)
- mais il y a un autre angle connexe, que bernard noël appelle la "castration mentale", par la "sensure". c'est l'envahissement de l'attention par une masse telle d'informations, d'oeuvres, de sens, et par la "simple" marchandisation : réduction au stade purement économique de marchandise de tout, que ce qui s'exerçait autrefois sous forme de contrainte, de censure (avec un c), et qui empêchait toute construction démocraitque, n'a même plus besoin de recourrir à ces moyens grossiers ; c'est plus invisible, plus subtil, c'est la sensure (avec un s).
à ce moment effectivement, chacun abandonné à son itinéraire de consommateur prolétarisé (c'est-à-dire privé de la maîtrise, dépouillé de ses savoir-vivre et réduit à une pure machine à consommer) heureux et docile, les outils de liste 2.0 que tu analyses, on peut les dire social sharing, ça n'a aucune importance, et aucune fécondité pour la construction ni de l'individu ni du collectif.
pour faire écho à la critique de mpop, cela est-il cependant déterminant ? ou n'est-ce pas qu'un symptôme du risque/danger que tu observes, juste un effet / marqueur du syndrome de l'homo-databasification a-démocratique ou anti-démocratique.
Alain Deloche, un chirurgien (fondateur de Chirurgien sans frontières) a écrit un bouquin sur sa vie, son parcours, assez étonnant.
il raconte notamment une histoire qu'il avait apprise de François Ceyrac, ce jésuite (je crois) qui a passé sa vie au Cambodge, et fut notamment témoin de ceci :
après le génocide khmer rouge, plein de gens de plein de pays étaient là pour aider, notamment pour examiner les candidatures à l'exil.
une femme, qui avait perdu son mari et tout le reste de sa famille, avait gardé ses trois enfants auprès d'elle, et recueilli un orphelin, devenu son fils.
un jeune coopérant américain, muni de tout l'équipement informatique, qui la recevait, lui posa notamment la question : combien avez-vous d'enfants ? elle répondit 'quatre'.
alors lui : 'madame, vous mentez, je vois dans les données que je peux consulter sur vous que vous avez trois enfants ; je ne peux donc accepter votre candidature à l'émigration dans notre pays'
elle alla se cacher, se coupa la langue parce que sa parole l'avait déshonoré et mourut d'hémorragie dans la nuit.
c'est pas directement le sujet. mais bon. ça dresse une ligne rouge.
les base de données, les listes, la computation, c'est très bien, très efficace, ça rend de grands services.
mais il n'y a plus aucune place pour la miséricorde.
là est le danger de fond. ce que vise ton texte par le biais du risque démocratique. l'homo-database, c'est le risque de dissociation, c'est aussi le risque "d'annulation" pure et simple. mais le risque n'est pas le web2.0 ou les bases de données en tant que tels, c'est l'usage. employés par le complexe dominant actuel, qu'on pourrait appeler "Mammon copyrighté panoptique", là ça devient problématique, pour le moins.
pour faire écho à la critique de mpop, cela est-il cependant déterminant ? ou n'est-ce pas qu'un symptôme du risque/danger que tu observes, juste un effet / marqueur du syndrome de l'homo-databasification a-démocratique ou anti-démocratique.
oui vous avez raison
c'est le défaut du texte
en même temps, j'aime bien partir du détail comme symptôme, pour embrasser des perspectives plus larges. Sauf que je crois que ces histoires de liste ce n'est pas simplement un symptôme. Je veux dire, c'est la chose elle-même : un développement logique de la démocratie, mais qui va contre la démocratie telle que l'entendait en tous cas les auteurs classiques comme TOcqueville.
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Ce que j'adore le plus c'est leur côté inclassable...leur son, leur "patte" quoi (et leurs cravates aussi). Et ce côté tourmenté et sombre, hmmm...
Enfin, à mon humble niveau de jeune padawan inculte et fainéant, ma culture musicale extrêmement limitée ne me permettant pas de les classer ou de les associer à quoique ce soit d'autre...
Des réactions dans la salle et après concert (un public venu écouter Emilie Simon, je précise), je retiens qu'ils ne font pas l'unanimité, mais que jamais ils ne laissent indifférent. Nirvana que tout artiste digne de ce nom rêve un jour d'atteindre, n'est-il pas ?
et : arrêtes de te sous-estimer comme ça !
tu sais les grands gourous sont d'abord de jeunes padawan
non mais sans rire, je suis vraiment ignare et fainéant... Je lis jamais, j'écoute que des vieux trucs (en musique, sorti de trucs super connus [Pink Floyd, Prince, Zazie ], je connais rien à rien)... c'est pourquoi je suis très fier de mes dernières découvertes : Psapp et The John Venture.
mais je te jure que c'est vrai, ce n'est pas de la fausse humilité...je fais aucun effort...et je me plais bien en fait en jeune padawan hyperglandeur... tant que c'est pas petit gnôme analphabète...
ce qui me frappe
c'est l'enthousiasme (à peine tempéré par quelques anti-capitalistes bon teint)
alors on se gargarise de
free culture
intelligence collective
cognitive democracy
social sharing
etc.
j'en passe et des meilleures
et ça produit ses spécialistes en
free culture
intelligence collective
cognitive democracy
social sharing
etc.
Et alors je me dis
c'est étrange
d'un autre côté : toute la détresse, la solitude, les suicides, les psychotropes
et l'empire de la connerie ne me semble pas reculer pour autant (on verra ça en avril de l'an prochain - suis assez pessimiste et vous ?)
bon
c'est parce que deux chose en fait :
j'aurais pas du lire le livre de philippe descola (par delà nature et culture, s'il n'y a qu'un livre à lire c'est celui là, le plus imtéressant depuis des décennies, depuis levi-straus et foucault et lacan tiens..)
et puis aussi parce que j'ai commencé à fréquenter ce truc qu'on appele agoravox
putain vous connaissez ?
c'est hallucinant
dès qu'un type dit un truc intéressant et réfléchi, tu as une volée de débiles mentaux (mais très contents d'eux quand même) qui lui tombent dessus
l'ère du vide
en fait non
c'est pas l'ère du vide
mais comment séparer le bon grain de l'ivraie dans tout ce merdier
avant c'était plus simple :
seuls ceux qui avaient le pouvoir s'exprimaient publiquement : les scientifiques, les universitaires, les politiques, les ports paroles etc.
Maintentant bon
tout le monde en droit peut ouvrir sa gueule et d'adresser directement au collectif
c'est sans doute une actualisation logique du potentiel démocratique
mais bon
je me disais par exemple
il y a des gens qui manifestement n'oint aucune envie de faire un effort, aucune envie de chercher des moyens de s'entendre et de vivre ensemble
bon leur truc c'est de le dire aux autres : voilà on vous emmerde (alors il ya tous les islamophobes, les pauvrophobes, les handicapophobes etc.)
Ça promet vraiment rien de bon
je vois vraiment pas ce que la société a de meilleure depuis internet en fait
Bon, étudier les services dits « 2.0 » qui fonctionnent sur le listage, la catégorisation, et le rapprochement de listes (j'en utilise deux pour ma part : del.icio.us, et last.fm... pour des raisons très différentes), pourquoi pas. Par contre, j'ai l'impression (mais il faut que je relise pour voir) que ça ne va nulle part. Qu'il n'y a pas de démonstration, juste une série de petites réflexions intéressantes en elle-mêmes mais qui mériteraient d'être traitées séparément, développées... et surtout organisées.
Bon, je suis un peu dur et j'ai peut-être lu l'article en diagonale malgré moi, mais je me souviens être arrivé à la fin en me disant « déjà fini ? », après avoir lu tout un tas de considérations que je croyais préléminaires.
J'ai trouvé ça étrange, tout de même.
Bon, c'était peut-être le but de la manoeuvre, mais j'avoue que ça m'a laissé perplexe.
Faudra que je relise ça à l'occasion.
voilà là où je veux en venir
et je m'appuie sur tocqueville et pierre manent
je m'interroge sur la valeur "démocratique" d'internet
C'est effectivement l'aspect le plus développé de cet article. Mais je ne sais pas si c'est moi, mais j'ai l'impression qu'il n'est jamais annoncé comme ligne directrice dudit article. L'introduction, en particulier, est un peu difficile à suivre. Je suis peut-être trop formaté selon le modèle universitaire, hein.
lemondecitoyen : après dadvsi, donnedieu 2.0, le retour ! il revient et il n'est pas content :
Le rapport que doit remettre Marc Tessier au ministre, en janvier prochain, devra “dégager des modèles de développement préservant (…) les grands équilibres économiques“. La mission du rapporteur est aussi de faire le point sur la “pertinence et l’efficacité de l’encadrement juridique et fiscal du secteur” et à cet égard, il devra proposer les “évolutions nécessaires“.
Le ministre de la Culture “souhaite que la presse puisse occuper la place qui lui revient sur ces nouveaux territoires“.
donc t'inquiète pas, séparation de l'ivraie, on y pense pour nous.
-cela dit, le problème que tu abordes dans ce texte est un des angles, et l'étymologie duale de sharing, partager : échanger/diviser est intéressante, montrant bien l'ambivalence, et que plaquer un mot, se gargariser d'un concept, ne suffit pas à faire le bien ou être bon. (parenthèse : genre, le libéralisme c'est bien, la concurrence c'est bon. le consommateur a le choix donc le grand souci des agents économiques est de lui offrir le meilleur au meilleur prix. forcément. toujours. - autres exemples possibles nombreux, hein)
- mais il y a un autre angle connexe, que bernard noël appelle la "castration mentale", par la "sensure". c'est l'envahissement de l'attention par une masse telle d'informations, d'oeuvres, de sens, et par la "simple" marchandisation : réduction au stade purement économique de marchandise de tout, que ce qui s'exerçait autrefois sous forme de contrainte, de censure (avec un c), et qui empêchait toute construction démocraitque, n'a même plus besoin de recourrir à ces moyens grossiers ; c'est plus invisible, plus subtil, c'est la sensure (avec un s).
à ce moment effectivement, chacun abandonné à son itinéraire de consommateur prolétarisé (c'est-à-dire privé de la maîtrise, dépouillé de ses savoir-vivre et réduit à une pure machine à consommer) heureux et docile, les outils de liste 2.0 que tu analyses, on peut les dire social sharing, ça n'a aucune importance, et aucune fécondité pour la construction ni de l'individu ni du collectif.
pour faire écho à la critique de mpop, cela est-il cependant déterminant ? ou n'est-ce pas qu'un symptôme du risque/danger que tu observes, juste un effet / marqueur du syndrome de l'homo-databasification a-démocratique ou anti-démocratique.
Alain Deloche, un chirurgien (fondateur de Chirurgien sans frontières) a écrit un bouquin sur sa vie, son parcours, assez étonnant.
il raconte notamment une histoire qu'il avait apprise de François Ceyrac, ce jésuite (je crois) qui a passé sa vie au Cambodge, et fut notamment témoin de ceci :
après le génocide khmer rouge, plein de gens de plein de pays étaient là pour aider, notamment pour examiner les candidatures à l'exil.
une femme, qui avait perdu son mari et tout le reste de sa famille, avait gardé ses trois enfants auprès d'elle, et recueilli un orphelin, devenu son fils.
un jeune coopérant américain, muni de tout l'équipement informatique, qui la recevait, lui posa notamment la question : combien avez-vous d'enfants ? elle répondit 'quatre'.
alors lui : 'madame, vous mentez, je vois dans les données que je peux consulter sur vous que vous avez trois enfants ; je ne peux donc accepter votre candidature à l'émigration dans notre pays'
elle alla se cacher, se coupa la langue parce que sa parole l'avait déshonoré et mourut d'hémorragie dans la nuit.
c'est pas directement le sujet. mais bon. ça dresse une ligne rouge.
les base de données, les listes, la computation, c'est très bien, très efficace, ça rend de grands services.
mais il n'y a plus aucune place pour la miséricorde.
là est le danger de fond. ce que vise ton texte par le biais du risque démocratique. l'homo-database, c'est le risque de dissociation, c'est aussi le risque "d'annulation" pure et simple. mais le risque n'est pas le web2.0 ou les bases de données en tant que tels, c'est l'usage. employés par le complexe dominant actuel, qu'on pourrait appeler "Mammon copyrighté panoptique", là ça devient problématique, pour le moins.
vous avez été éffacé.....
oui vous avez raison
c'est le défaut du texte
en même temps, j'aime bien partir du détail comme symptôme, pour embrasser des perspectives plus larges. Sauf que je crois que ces histoires de liste ce n'est pas simplement un symptôme. Je veux dire, c'est la chose elle-même : un développement logique de la démocratie, mais qui va contre la démocratie telle que l'entendait en tous cas les auteurs classiques comme TOcqueville.