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records shop indé vendant du "libre"
Puisque des micro labels vendent des cdr sous forme d'éditions limités de la musique en libre téléchargement sur leur site, je me pose la question suivante :
Est-il possible de monter un magasin de disque indépendant vendant ces même cdr en éditions collectors ou limités et que ce soit économiquement viable ?
A priori, oui mais j'aimerais connaître l'avis des Dogmaziciens qu'ils soient artistes, essayistes, fouteurs de merde, mélomanes-téléchargeurs ou ou les quatre à la fois.
artistes:
Est-ce que vous verriez un intérêt à être distribué localement, et pourquoi pas sur tout le territoire voir le monde entier si un réseau de boutiques indé se montait, en petite quantité sous la forme de supports audio, vidéos, papiers, T-shirts etc...moyennant un pourcentage sur les ventes bien sûr ?
Personnellement, j'ai déja essayé avec Total Heaven mais ce magasin ne fait de distinction pour l'autoproduction locale que dans la catégorie rock et dérivés, l'électro étant noyée avec le reste de la prod mondiale...
Mélomanes-téléchargeurs:
Est-ce que vous verriez un intérêt à acheter à un prix inférieur au disque du commerce de musique sacemisé, un cdr produit en peu d'exemplaire, fait de façon quasi artisanale mais avec un grand soin ou tout autre produits dérivés d'artistes locaux en CC ou LAL et d'artistes du monde entier ?
Je n'y crois pas trop car où est l'intérêt d'acheter ce qu'on peut avoir gratuitement et facilement sans se déplacer sur le net ?
Cette boutique pourrait aussi être un relais, un lieu où on pourrait se produire en showcase et se rencontrer en vrai, distribuer de la propagande et fabriquer des b.... ( ? )
Mais qu'est-ce que j'écris moi ? :twisted:
Est-il possible de monter un magasin de disque indépendant vendant ces même cdr en éditions collectors ou limités et que ce soit économiquement viable ?
A priori, oui mais j'aimerais connaître l'avis des Dogmaziciens qu'ils soient artistes, essayistes, fouteurs de merde, mélomanes-téléchargeurs ou ou les quatre à la fois.
artistes:
Est-ce que vous verriez un intérêt à être distribué localement, et pourquoi pas sur tout le territoire voir le monde entier si un réseau de boutiques indé se montait, en petite quantité sous la forme de supports audio, vidéos, papiers, T-shirts etc...moyennant un pourcentage sur les ventes bien sûr ?
Personnellement, j'ai déja essayé avec Total Heaven mais ce magasin ne fait de distinction pour l'autoproduction locale que dans la catégorie rock et dérivés, l'électro étant noyée avec le reste de la prod mondiale...
Mélomanes-téléchargeurs:
Est-ce que vous verriez un intérêt à acheter à un prix inférieur au disque du commerce de musique sacemisé, un cdr produit en peu d'exemplaire, fait de façon quasi artisanale mais avec un grand soin ou tout autre produits dérivés d'artistes locaux en CC ou LAL et d'artistes du monde entier ?
Je n'y crois pas trop car où est l'intérêt d'acheter ce qu'on peut avoir gratuitement et facilement sans se déplacer sur le net ?
Cette boutique pourrait aussi être un relais, un lieu où on pourrait se produire en showcase et se rencontrer en vrai, distribuer de la propagande et fabriquer des b.... ( ? )
Mais qu'est-ce que j'écris moi ? :twisted:
Réponses
Des petites structures indépendantes qui pourraient être en réseau alimentées par les artistes locaux en priorité mais aussi par tous les autres, le monde est le "fournisseur".
Si les records shops indés, se cassent la gueule, c'est parce qu'ils sont tributaires de toute une chaîne d'intermédiaires qui leur impose un prix de vente qui ne couvre pas leurs charges fixes et qu'ils subissent la concurrence directe de la Fnac, Virgin et autres supermarchés puisque vendant la même chose.
De plus, il doivent acheter leur stock.
Dans mon concept il s'agirait plutôt de dépôt-vente.
Ces boutiques seraient de l'initiative de tout un chacun, surtout éviter le côté "franchise", seul le libre en serait le point commun et l'expérience des premiers serait partagée avec les nouveaux venus.
Chaque boutique échangerait avec les autres sur les problèmes rencontrés, les idées qui fonctionnent et comment les mettre en oeuvre.
Des sites comme Dogmazic serviraient de relais par le biais des forums pour qu'artistes, boutiques, théoriciens du libres et mélomanes créent du lien et du feedback, tous ça en plus des sites web des boutiques qui ne serviraient pas à vendre en ligne ce qu'ils ont en stock mais à présenter leur stock, les évènements : concerts, showcase, dédicaces, conférences etc...
L'objet d'une telle initiative est de créer du lien, des réseaux réels, faire se rencontrer les gens, leur donner les dimensions temps et espaces par le biais de l'acquisition de l'objet.
Les artistes seraient-ils prêt à devenir des artisants ?
Je le crois, j'ai vu, notament chez Total heaven, de beaux objets-cd et de beaux visuels, souvent les artistes du libres sont pluridisciplinaires. Graphistes, plasticiens, VJ, webdesigners, photographes, graffeurs etc...
Les mélomanes quant à eux sont souvent collectionneurs...enfn, je crois.
Je vais étudier l'idée d'un point de vue pratique, retourner le problème dans tous les sens et voir si quelque chose de tangible en ressort.
J'aimerais que vous me donniez un coup de main en me donnant votre avis, une sorte de micro étude de marché.
ensuite, je monte le concept sur papier et je le mets en ligne sous licence CC....
excellente idée...la musique libre doit et a besoin de sortir de la toile...le net n' étant pas une finalité.......
Dans l'autre vision : fournir un catalogue ... avec des bénévoles qui servent d'intermédiaire éparpillés dans la France entière. Et dans ce catalogue, il y a aura la liste de la "marchandise" ; catalogue qui se trouverait également en ligne.
moi j'trouve ça terrible comme idée.
pas trop la veine commerciale, en ce qui me concerne, mais si ça se monte, je ressort mon cutter, ma colle et mes crayons, et je monte chez moi une mini-chaine de production, histoire de sortir heu... allez, une dizaine de scuds 100% made by moi (zic comprise
Non, je ne trouve pas le bénévolat approprié dans ce cas.
Pourquoi faire du bénévolat ?
Tu me diras, pourquoi faire du capitalisme ?
Sur le net, le bénévolat coûte peu cher, dans la réalité, une boutique, c'est un loyer, un abonnement à EDF, le téléphone, une connexion internet, de l'agencement, des frais postaux, des charges ( urssaf, retraite, maladie etc...).
C'est une toute autre logique.
Dans le cas que j'expose, il s'agit d'une activité qui est censer créer au moins un emploi, pas de s'enrichir mais de gagner de l'argent pour équilibrer les comptes tout en servant de relais un peu à la manière des boutiques qui vendent des produits éthiques.
Oui, c'est ça, je suis dans une optique de commerce éthique et équitable.
Maintenant, si quelqu'un veut monter une structure bénévole, de type asso ou en faire une simulation, ça m'intéresse aussi, je pense même que les deux structures peuvent cohabiter.
C'est l'idée, chacun devient sa propre manufacture et crée son/ses objet(s) sans contrainte esthétiques, sans une équipe marketing pour dire ce qui doit ou va se vendre ou pas.
Mais j'ai tendance à voir les choses souvent sous plusieurs angles
Et à parler des différentes options ... Ce n'est pas plus mal.
Je cite :
un nouveau moyen de distribution va prochainement exister, je ne sais pas encore s'il est consacré aux Nordistes uniquement... Voici le message que j'ai reçu : (...)
Je ne sais pas si le projet est en place ... il faudra que je lui demande.
Surtout que cela m'interresse ^^
Je doute qu'un "boutiquier" ait le temps de tout faire et je ne pense pas non plus qu'il soit souhaitable de donner une forme de monopole à ces boutiques de musique libre.
Je pense au contraire que tous les "acteurs" du libre doivent garder le contrôle de l'ensemble et avoir leur mot à dire c'est pourquoi, je pense qu'il faut que cette activité s'inscrive dans un réseaux et pas que ce soit une initiative isolée.
Les artistes et les mélomanes doivent garder le contrôle pour ne pas que le réseau de distribution commercial soit récupéré et pour éviter aussi les fusions en de grosses structures qui imposeraient leur vision du marché à l'ensemble de ses "acteurs".
Donc, oui, le bénévolat associatif est certainement une pierre importante de l'édifice et pas une forme de concurrence.
Mais on peut approfondir le sujet de ce point de vue aussi.
Est-ce une sorte de plateforme qui centralise, une boutique, de la vente en ligne ?
Peut-être pourrais-tu les contacter pour leur demander de bien vouloir entrer dans le débat et nous faire part de leur idée ?
Ca me rappèle le téléchargement rapporté au nombre de critiques...
Si vous passez par là et que vous avez un avis sur la question, peu importe lequel, prenez la peine de l'écrire.
Amicalement.
Sinon le projet est vraiment intéressant, je pense qu'il serait bien de faire un site qui explique le projet et de faire cela par courrier dans un premier temps, en envoyant un mail aux artistes sur cette possibilité (tu peux faire une recherche géographique à partir du site dogmazic). Je pense aussi que passer par la case, conseils, recommandations pour presser des vinyles serait pas mal.
Voilà, des petites réflexions pour enrichir le débat...
1)- le concept ne peut pas être mis en place sans l'assentiment de la communauté du libre.
Pourquoi ?
Le libre quelle que soit sa forme ne peut pas, ne doit pas être récupéré de quelque manière que ce soit au profit d'un individu.
Si il n'y a pas d'éthique dans le commerce du libre alors à quoi bon ?
L'ancien système fonctionne trés bien.
Si l'entreprise que j'envisage de monter sous la forme d'une petite boutique a une structure commerciale, elle n'en reste pas moins un maillon dans la chaîne qui va de l'artiste au mélomane.
C'est un maillon qui a pour vocation de gagner de l'argent mais pas au dépend de l'artiste ni de celui du mélomane.
Il y a un juste milieu en toutes choses.
En gros, je propose que les "boutiquiers" soient responsables devant les artistes et toute la communauté du libre pour éviter l'opportunisme de quelques affairiste sans scrupules.
De quelle façon ?
Par le biais d'internet et des forums, par la circulation de l'information qui permettra à tout un chacun de savoir de quelle manière sont promotionnés les artistes en licences libres dans cette boutique.
Ma boutique aura une gestion transparente et des comptes à rendre, c'est pourquoi je parle de mon idée ici, sans rien cacher, sans avoir peur qu'on me pique le concept etc...
Voilà pour l'instant.
Par rapport à me réflexions, je pense, qu'il serait intéressant, comme j'ai déjà pu le proposer des convergences entre les musiciens et les autres producteurs qui ont en commun le même soucis de commerce équitable, qui est un concept qui ne se réduit pas à l'aspect tiers mondiste de Max Havelaar / Aucant & co.. mais qui pérennise la relation entre producteur et consommateur..
concrètement: il faut en effet créer des lieux où se greffer sur des lieux existants pourquoi le commerce équitable peut également être Nord Nord.. Le lieu propose donc une rencontre entre différents producteurs et un public sensible à un commerce qui refuse le profit à tout prix*
entre audtres idées, au niveau de dadaprod, j'aimerai vraiment pouvoir mettre ne place un système de pré financement..
*ce qui ne m'empêche pas d'être très très critique / au cocnept commerce équitable..
C'est une piste à creuser, cela demande pas mal d'organisation, je pense, réunir les artistes en coopérative ou tout simplement utiliser les labels comme plateformes pour négocier des quantités qui pourraient permettre le financement de projets.
Je trouve ça intéressant.
Je pense en effet qu'il y a plein d'idées à développer pour sortir de la sphère internet et remplir les initiatives locales coordonnés à travers le réseau, qui permettront de pallier, l'impossible compétition avec les mastodontes du commerce sur Internet..
comme toujours, toutes personnes intéressés par cette dimension (travail sur un partenarait avec des lieux de commerce équitable locale) peut me contacter en privé.. En ce qui concerne un lieu commercial orienté autour de la musique libre, je serai de toute façon dans les premiers à proposer mes disques en dépôt / vente, mais cela ne résoudra en rien le problème du pré/ financement d'une production.. On resterai alors dans l'auto production.. mais il arrive un moment où ce deveint de l'esclave de découpe des centaines de pochettes de Cd-R et où l'on aimerait peut-être payer quelques musiciens pour enregistrer un disque plutôt que d'utiliser des instruments virtuels..
j'ai pas trop le temps de répondre, mais je suis passé par là, et ton idée me séduit grave. Si çà se monte, tu as ma participation assurée, d'autant plus que le concept d'artisanat d'art correspond bien à l'esprit de mes pochettes (pour Chrysalide, du moins).
Bien à toi,
Geoffroy.