Colline : tu cites l'île aux fleurs, qui est un court métrage.
Comment crois-tu qu'un film comme celui là est réalisé?
Grace à une équipe qui avance dans un but commun.
Chacun son rôle, chacun une tâche, les talents réunis.
Je ne connais personne capable de faire un film tout seul, on ne peut pas faire l'acteur et le cameraman, le montage et la prise de son.
Je suis aussi passé par là vers mes 18 piges, mais bon, c'est fini tout ça...
En ce qui concerne la liberté, je tiens simplement à préciser que c'est un discour qui s'en va tout droit contre un mur. Certes il est beau de parler de liberté mais c'est sans oublier qu'un être libre est un être complètement et totalement tyrannique.
Un exemple, "le dictateur" qui s'en se soucier de la masse, fait comme bon lui semble et l'histoire est une preuve formelle de ce que j'avance.
Je suis libre qu'au moment où,..., il n'y a plus de contrainte. Et le tyran a cette fontion particulière d'effacer toute forme de contrainte qui l'entrave et l'empêche d'avancer.
Certes il y a les contrainte de la vie (le pipi, le caca, le truc et autre...), mais est-ce là des contraintes ?
Je ne pense pas, car une contrainte est bien sûr faite pour m'empêcher à aboutir. Et quoi que je sache, je n'ai jamais pu m'empêcher de faire quoi que ce soit pour une simple et idiote histoire de merde... Mais bon.
Dire que les attributions de la vie m'empêchent d'être libre c'est oublier que la liberté se trouve ailleur qu'au fond d'une cuvette car je ne sais pas vous, mais je me sens libre et soulager après une bonne visite au WC.
Ouh la la, il y a bien de susceptibilités dans tout ça.
Et toujours le même pli qui est pris, "c'est moi le plus vieux, c'est moi qui sait mieux, c'est moi le plus mieux".
Vous demanderez à des personnes atteintes de colite néphrétique si ça les empêche pas dans leur vie. Toutes les maladies, dépendances et autres handicaps excluent la majorité d'entre nous de votre idée de la liberté alors?
Une qualité qui distingue la véritable érudition de l'imposture est la discrétion. Rien n'est plus grossier que d'imposer son savoir. Surtout quand on ne réussit pas à comprendre de quoi parle l'autre et qu'on s'obstine à démontrer une supériorité acquise au nom de l'expérience, ou de l'âge, ou de je ne sais quel prétexte pour tenter d'être reconnu.
Votre manque de sang froid et votre mépris facile pour ce que vous jugez hors de votre compréhension trahit votre incapacité à dialoguer.
Une telle fermeture ne peut pas venir d'individus libres.
Post modéré à la demande de -banni-.
C'était ça ou un droit de réponse, j'ai choisi cette solution, car il faut savoir que -banni- n'en est pas à son coup d'essai question banissement. J'invite d'ailleurs les gens dubitatifs sur la liberté d'expression sur ce site à lire les autres posts de -banni- pour se faire une idée de notre politique de modération des forums.
tu dis ça pour ceux qui nous ont quitté (enfin.. qu'on a viré ?)
c'est très beau en tous cas
je, me sens prohce de ça : choisir ses exils
lois
La liberté n'existe que pour ceux qui y croient.
c'est en gros ce que j'ai essayé de dire plus haut, mais en moins brutal quand même
cela dit oui : je crois qu'il y a quelque chose de religieux qui arrive très vite sous les discours qui se revendiquent de la liberté. Sur dogmazic, on essaie de ne pas se laisser gagner par cette foi un peu humm.. délirante, et parler plutôt de liberté de quelque chose que de liberté tout court.
@altf4
no comment
mais +1 (j'approuve : on est cons d'baord, et comme je dis toujours, y'a d'autres forums hein.. personne n'est obligé de poster ici
Pour information, la description du concept de liberté que l'on trouve dans L'ile aux fleurs :
Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n'existe personne qui l'explique et personne qui le comprenne.
Est d'après le réalisateur tirée de l'oeuvre de Cecília Meireles. http://pt.wikipedia.org/wiki/Cecília_Meireles
(oui je sais, c'est en portugais... ça doit être pour ça que j'y comprends rien à cet article. )
Sinon suis plutôt d'accord avec Dana sur le principe de toujours parler de « liberté de <quelque chose> ». Dès que l'on veut parler concrètement de liberté, on parle de liberté de quelque chose. Quelque chose me dit que c'est un signe.
j'ai bien déliré avec vos "débats débiles" (mais nécessaires si l'on ne veut pas finir aliéné)
bin c'est pour vous dire que je suis d'accord avec un peu tout le monde sur ce sujet, j'ai vu plein de phrases et d'argumentations convaincantes
Mais, je pense qu'il ya plus des problèmes de forme que de fond, au niveau de la communication.
Par ex, je comprend tout à fait altf4 qui est stupéfait que -banni- ne se sente que peu libre libre à cause de la soif, la faim, les cacas, les gazs... (perso je me demande s'il ne joue pas avec la façon d'interpréter le mot "liberté", afin de semer la confusion en voulant assimiler l'envie de chier à une restriction de ma liberté d'être assis sur cette chaise => situation qui me parait un peu trop concrète pour être assimilée à un grand mot comme "liberté", auquel on a lié des symboles comme l'oiseau, qui lui même a peur d'approcher l'humain, donc n'est pas libre non plus... )
Et en même temps, je comprend aussi -banni- qui se sent agressé par un mot (qu'on retrouve tellement souvent aujourd'hui que je me demande à quoi il sert à part à identifier le point de vue d'en face, qui de toute façon diverge du mien, et donc ne mérite pas mon attention...) et que donc il réutilise pour dire qu'il a mal pris une "attaque personnelle" contre son point de vue et qu'il ne comprend pas que quelqu'un puisse trouver con le raisonnemment suivant : "nos besoins sont une entrave à nos libertés"
PS : j'exagère avec "débats débiles", c'est juste une expression que j'aime bien!
Et pourtant un débat est forcément débile, quand on n'admet pas qu'on se restreint à 1 opinion, par une certaine vision des choses (individualiste), et qu'on arrive pas à accepter l'avis différent d'autrui (individu opposé) : c'est un manque de liberté...
Le pire c'est quand on fait un débat avec quelqu'un du même avis, mais qu'on a du mal à lui faire savoir qu'on est d'accord!
pfffff c compliké tout ça, j'ai du mal aussi... je vais éteindre mon cerveau et allumer la télé comme ça j'aurais au moins la liberté de zapper et de choisir la subtilité du conditionnement qu'on aura mis dans ma tête ...
mpop, il y a juste une correction à apporter à ta traduction, j'ai l'impression :
...Liberdade, essa palavra
que o sonho humano alimenta
que não há ninguém que explique
e ninguém que não entenda...
c'est dans le Romanceiro da Inconfidência (1953)
cela donne : Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n'existe personne qui l'explique et personne qui ne le comprenne
eh eh ! le sens s'en trouve relevé, non ?
et tiens, qui a parlé d'elle ainsi ? :
"S'il est vrai, comme l'écrivait la grande poétesse brésilienne Cecilia MEIRELES, que " la vie n'est possible que lorsqu'on la réinvente ", je vous invite, à réinventer sans cesse notre relation pour explorer ensemble tous les champs du possible et Dieu sait qu'ils sont nombreux."
on dirait que c'est pour nous, non ? normal, voici l'auteur :P
La liberté est la faculté d'agir selon sa volonté sans être entravé par le pouvoir d'autrui. Elle est définie :
* négativement : absence de soumission, de servitude, de contrainte exercée par autrui. L'être humain est indépendant.
* positivement : autonomie et spontanéité du sujet rationnel; les comportements humains volontaires se fondent sur la liberté et sont qualifiés de libres.
Cette notion est à la fois conçue comme une valeur abstraite et normative de l'action humaine et comme une réalité concrète et vécue. Ces deux perspectives se recoupent de diverses manières et peuvent provoquer des erreurs de catégories. Il existe ainsi de nombreuses confusions possibles à propos du terme de liberté. Il faut donc prendre soin de distinguer les différents sens de ce mot.
M'est avis que la difficulté rencontrée dés le départ ici est de sortir de la métaphysique pour débattre de l'expérience de la liberté de manière sociologique.
mpop, il y a juste une correction à apporter à ta traduction, j'ai l'impression :
...Liberdade, essa palavra
que o sonho humano alimenta
que não há ninguém que explique
e ninguém que não entenda...
c'est dans le Romanceiro da Inconfidência (1953)
cela donne : Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n'existe personne qui l'explique et personne qui ne le comprenne
eh eh ! le sens s'en trouve relevé, non ?
Si je me souviens bien de mes cours de Grammaire et stylistique, « personne qui ne le comprenne » est une double négation, et signifierait au final : « tout le monde le comprend ». À vérifier. Mais je crois que ce « ne » rajouté est uniquement un effet stylistique, qui prête à des interprétations diverses : redoublement purement stylistique de la négation, ou deuxième négation venant contredire la première ?
Sinon, très fort pour le discours de chichi. Je sais pas trop qui lui a écrit celui-là, mais c'est pas mal, on s'y croirait.
Réponses
Comment crois-tu qu'un film comme celui là est réalisé?
Grace à une équipe qui avance dans un but commun.
Chacun son rôle, chacun une tâche, les talents réunis.
Je ne connais personne capable de faire un film tout seul, on ne peut pas faire l'acteur et le cameraman, le montage et la prise de son.
En ce qui concerne la liberté, je tiens simplement à préciser que c'est un discour qui s'en va tout droit contre un mur. Certes il est beau de parler de liberté mais c'est sans oublier qu'un être libre est un être complètement et totalement tyrannique.
Un exemple, "le dictateur" qui s'en se soucier de la masse, fait comme bon lui semble et l'histoire est une preuve formelle de ce que j'avance.
Je suis libre qu'au moment où,..., il n'y a plus de contrainte. Et le tyran a cette fontion particulière d'effacer toute forme de contrainte qui l'entrave et l'empêche d'avancer.
Certes il y a les contrainte de la vie (le pipi, le caca, le truc et autre...), mais est-ce là des contraintes ?
Je ne pense pas, car une contrainte est bien sûr faite pour m'empêcher à aboutir. Et quoi que je sache, je n'ai jamais pu m'empêcher de faire quoi que ce soit pour une simple et idiote histoire de merde... Mais bon.
Dire que les attributions de la vie m'empêchent d'être libre c'est oublier que la liberté se trouve ailleur qu'au fond d'une cuvette car je ne sais pas vous, mais je me sens libre et soulager après une bonne visite au WC.
Merci
Et toujours le même pli qui est pris, "c'est moi le plus vieux, c'est moi qui sait mieux, c'est moi le plus mieux".
Vous demanderez à des personnes atteintes de colite néphrétique si ça les empêche pas dans leur vie. Toutes les maladies, dépendances et autres handicaps excluent la majorité d'entre nous de votre idée de la liberté alors?
Une qualité qui distingue la véritable érudition de l'imposture est la discrétion. Rien n'est plus grossier que d'imposer son savoir. Surtout quand on ne réussit pas à comprendre de quoi parle l'autre et qu'on s'obstine à démontrer une supériorité acquise au nom de l'expérience, ou de l'âge, ou de je ne sais quel prétexte pour tenter d'être reconnu.
Votre manque de sang froid et votre mépris facile pour ce que vous jugez hors de votre compréhension trahit votre incapacité à dialoguer.
Une telle fermeture ne peut pas venir d'individus libres.
Post modéré à la demande de -banni-.
C'était ça ou un droit de réponse, j'ai choisi cette solution, car il faut savoir que -banni- n'en est pas à son coup d'essai question banissement. J'invite d'ailleurs les gens dubitatifs sur la liberté d'expression sur ce site à lire les autres posts de -banni- pour se faire une idée de notre politique de modération des forums.
[/edit Rico]
être libre, c'est choisir ses exils.
être libre, c'est choisir ses exils.
tu dis ça pour ceux qui nous ont quitté (enfin.. qu'on a viré ?)
c'est très beau en tous cas
je, me sens prohce de ça : choisir ses exils
lois
c'est en gros ce que j'ai essayé de dire plus haut, mais en moins brutal quand même
cela dit oui : je crois qu'il y a quelque chose de religieux qui arrive très vite sous les discours qui se revendiquent de la liberté. Sur dogmazic, on essaie de ne pas se laisser gagner par cette foi un peu humm.. délirante, et parler plutôt de liberté de quelque chose que de liberté tout court.
@altf4
no comment
mais +1 (j'approuve : on est cons d'baord, et comme je dis toujours, y'a d'autres forums hein.. personne n'est obligé de poster ici
http://pt.wikipedia.org/wiki/Cecília_Meireles
(oui je sais, c'est en portugais... ça doit être pour ça que j'y comprends rien à cet article. )
Sinon suis plutôt d'accord avec Dana sur le principe de toujours parler de « liberté de <quelque chose> ». Dès que l'on veut parler concrètement de liberté, on parle de liberté de quelque chose. Quelque chose me dit que c'est un signe.
j'ai bien déliré avec vos "débats débiles" (mais nécessaires si l'on ne veut pas finir aliéné)
bin c'est pour vous dire que je suis d'accord avec un peu tout le monde sur ce sujet, j'ai vu plein de phrases et d'argumentations convaincantes
Mais, je pense qu'il ya plus des problèmes de forme que de fond, au niveau de la communication.
Par ex, je comprend tout à fait altf4 qui est stupéfait que -banni- ne se sente que peu libre libre à cause de la soif, la faim, les cacas, les gazs... (perso je me demande s'il ne joue pas avec la façon d'interpréter le mot "liberté", afin de semer la confusion en voulant assimiler l'envie de chier à une restriction de ma liberté d'être assis sur cette chaise => situation qui me parait un peu trop concrète pour être assimilée à un grand mot comme "liberté", auquel on a lié des symboles comme l'oiseau, qui lui même a peur d'approcher l'humain, donc n'est pas libre non plus... )
Et en même temps, je comprend aussi -banni- qui se sent agressé par un mot (qu'on retrouve tellement souvent aujourd'hui que je me demande à quoi il sert à part à identifier le point de vue d'en face, qui de toute façon diverge du mien, et donc ne mérite pas mon attention...) et que donc il réutilise pour dire qu'il a mal pris une "attaque personnelle" contre son point de vue et qu'il ne comprend pas que quelqu'un puisse trouver con le raisonnemment suivant : "nos besoins sont une entrave à nos libertés"
PS : j'exagère avec "débats débiles", c'est juste une expression que j'aime bien!
Et pourtant un débat est forcément débile, quand on n'admet pas qu'on se restreint à 1 opinion, par une certaine vision des choses (individualiste), et qu'on arrive pas à accepter l'avis différent d'autrui (individu opposé) : c'est un manque de liberté...
Le pire c'est quand on fait un débat avec quelqu'un du même avis, mais qu'on a du mal à lui faire savoir qu'on est d'accord!
pfffff c compliké tout ça, j'ai du mal aussi... je vais éteindre mon cerveau et allumer la télé comme ça j'aurais au moins la liberté de zapper et de choisir la subtilité du conditionnement qu'on aura mis dans ma tête ...
...Liberdade, essa palavra
que o sonho humano alimenta
que não há ninguém que explique
e ninguém que não entenda...
c'est dans le Romanceiro da Inconfidência (1953)
cela donne :
Liberté est un mot que le rêve humain alimente. Il n'existe personne qui l'explique et personne qui ne le comprenne
eh eh ! le sens s'en trouve relevé, non ?
et tiens, qui a parlé d'elle ainsi ? :
"S'il est vrai, comme l'écrivait la grande poétesse brésilienne Cecilia MEIRELES, que " la vie n'est possible que lorsqu'on la réinvente ", je vous invite, à réinventer sans cesse notre relation pour explorer ensemble tous les champs du possible et Dieu sait qu'ils sont nombreux."
on dirait que c'est pour nous, non ? normal, voici l'auteur :P
M'est avis que la difficulté rencontrée dés le départ ici est de sortir de la métaphysique pour débattre de l'expérience de la liberté de manière sociologique.
Si je me souviens bien de mes cours de Grammaire et stylistique, « personne qui ne le comprenne » est une double négation, et signifierait au final : « tout le monde le comprend ». À vérifier. Mais je crois que ce « ne » rajouté est uniquement un effet stylistique, qui prête à des interprétations diverses : redoublement purement stylistique de la négation, ou deuxième négation venant contredire la première ?
Sinon, très fort pour le discours de chichi. Je sais pas trop qui lui a écrit celui-là, mais c'est pas mal, on s'y croirait.