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Questionnaire sur la musique libre

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Réponses

  • dana écrit:
    tout à fait d'accord avec dogbreath
    tu vois dknight, ces catégories, "être pris aux sérieux""petits amateurs sans interret",
    ce n'est pas les nôtres
    qu'est-ce que ça peut nous faire à nous d'être considéré comme ceci ou comme cela ?
    au début ça me rendait dingue.. maintenant, quelques années plus tard.. on se dit que c'est une autre langue, un autre monde
    dogbreath dit :
    Et si on continuait à construire sans regarder de ce côté là?
    ben oui voilà
    leur langue de toutes façons est bien trop pourrie délabrée pour qu'on se plie à ses exigences
    on n'a pas besoin de ces concepts là

    Je suis d'accord avec tout ça, mais une grande partie des personnes avec qui je parle de musique libre réagissent comme ça. Il y a tout un travail à faire pour éduquer l'auditeur et ça risque encore de prendre pas mal d'années.
  • ...Ou des siècles, car c'est un projet à long terme, pas comme certaines visions pragmatiques dont la visée est si petite qu'elle n'arrive pas à faire une génération de long :evil:
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  • Tes interventions ChristopheE sont précieuses...
    Ramener de même l'activité artistique/créatrice au simple fait économique est une absurdité, mais qui fait bien son chemin en tant qu'idée incontestable et fondatrice de notre rapport à l'art...
    L'activité créatrice est tout sauf un "métier" (au sens actuel du terme) et l'enrichissement tant pour le créateur que le public touché par ces oeuvres est tout intérieur.
    Maintenant pour une infime minorité au regard du nombre total de créateurs, cela s'accompagne de rémunérations, mais on ne peut sérieusement en faire une généralité et certainement pas une finalité dans le processus de création.
    Malheureusement, les projecteurs sont braqués sur l'infime minorité rémunérée , ce qui fausse complètement la perception globale que l'on devrait avoir de la réalité du champ culturel et ceci n'est pas spécifique au libre.

    Je suis tout à fait d'accord avec toi sur ce principe. Maintenant dans cette infime minorité, voire le plus souvent dans la majorité dite "silencieuse", le rêve de pouvoir vivre de sa musique se confond avec le rôle social de l'artiste. L'artiste est nécessaire à la société dans le sens où il lui apporte une réflexion, un regard critique.

    Cela renvoi à l'idée d'une "Culture", pas d'Etat, ni de mécènes, mais au sens de professionnels payés par la collectivité pour créer et apporter leur art à tous (et les distorsions/déformations en termes d'accès à cette Culture). Dans cet esprit il est nécessaire de recadrer ces visées humanistes (une Culture d'élite pour tous) dans les réalités humaines et quotidiennes.

    Qu'elles sont-elles ?
    -Depuis 20 ans il y a de plus en plus de monde qui apprend la musique.
    -De plus en plus de monde vient aux concerts (+25% en 2005 si on cite les chiffres de l'organisme chargé de prélever des taxes sur les billets d'entrées des concerts de jazz).
    -De plus en plus de monde veut faire un métier dans les filières culturelles (les écoles de théâtres (formant des acteurs professionnels) qui se multiplient, les DESS Culture se développent...).
    -De plus en plus d'intermittents (le chiffre avait doublé entre 1990 et 2003, puis à contribué à augmenter le nombre de rmistes), certains candidats à l'élection présidentielles voulaient (et veulent même prendre en compte dans le décomptage des heures des intermittents, les heures que beaucoup passent à donner des cours dans les associations.
    -De plus en plus de place accordée aux loisirs (internet, 35h, travails précaires et/ou temporaires, morcellement des périodes de travail/chômage... on a ici une des raisons de la recherche permanente du moindre coût dans les domaines culturels (cd trop cher, concert trop cher, essor de l'idée d'une culture "gratuite" car la gratuité devient le seul facteur qui garantirai l'accès à chacun... alors que les phénomènes d'accès/d'appropriation à la culture sont plus complexes).

    Et j'en oublie sûrement... Si on prend en compte ces éléments, on a quelques pistes (développement de lieux de concerts, développement de l'apprentissage...) qui nous permettront de trouver aux musiques libres une place intéressante pour sa dissémination et son influence dans la société.
  • oui
    tout ça me fait penser que peut-être il y a deux choses impossibles à articuler (rationnellement) :

    La création (je veux dire tout ce qui se passe en amont d'une oeuvre - éventuelle - c'est-à-dire au fond l'existence toute entière, la somme des expériences, que l'activité créatrice vient en quelque sorte transformer)

    La dissémination des oeuvres - qui à ce titre sont des objets comme els autres, soumis aux mêmes destins d'objets (le commerce, l'échange en général, le don, l'indifférence etc.)

    C'est un truc que j'avais vaguement essayé d'articuler dans ce texte assez vieux maintenant sur la dissémination de la musique. J'aurais honte de le relire, je le ferai pas, mais je suis persuadé que la tâche était vaine. Il n'y a pas de solution de continuité logique entre l'aventure créatrice et la dissémination des oeuvres. Parce qu'on ne parle absolument pas de la même chose : une expérience d'un côté, un objet de l'autre (susceptible de produire d'autres expériences ou effets, mais bon, c'est une autre histoire)

    Le fait est qu'avec l'âge, la dissémination ne m'intéresse plus en tant que telle - je m'en tiens à nos licences libres et point barre, je mets en ligne éventuellement et le reste, el destin de l'oeuvre, ça ne m'intéresse plus. Par contre, l'existence créative si ! Jamais je n'ai autant écrit, fait d'expériences créatives, que depuis que j'ai arrêté another record par exemple. C'est un signe non ?
  • C'est un signe non ?

    C'est le signe qu'il va falloir bientôt devoir se cotiser pour te cryogéniser, ou te plastiner, non ? :twisted:

    En tout cas ce que tu soulignes de désinvolture à l'égard de la dissémination des œuvres est aussi ce que je trouve prégnant dans la culture libre : avoir la liberté de ne rencontrer personne, émetteur, entremetteur, ou récepteur, ce qui à mon sens favorise la liberté de rencontrer qui l'on veut, ou personne.
  • avoir la liberté de ne rencontrer personne, émetteur, entremetteur, ou récepteur, ce qui à mon sens favorise la liberté de rencontrer qui l'on veut, ou personne.

    ha ben ça c'est le genre de phrases que j'adore !
    (ça mènerait trop loin d'expliquer que mon libéralisme à moi est tout à fait dans cette formule là, ou mon refus de toute forme de despotisme, ce qui revient au même etc.)

    Dans ce que dit Aysik plus haut, on sent bien qu'il y a quand même un paquet de gens qui réclament PLUS d'administration de la Kulture. Lire sa liste ne fin de post. Plus d'intermittents, plus de gars qui veulent faire leur métier de, plus de gars qui veulent participer au grand raout de la culture et des mondes de l'art. Beaucoup de gars et de filles sous licence libre aspirent aussi à ce modèle.

    Et puis, il y en a d'autres, non. Il y a les outsiders (il y a toujours eu des outsiders, pas toujours psychiatrisés loin de là), et des gens à qui fait horreur l'administration de la culture (parce qu'elle tend toujours, bon gré mal gré, à intervenir dans l'activité créatrice elle même, ce qui m'horripile)

    Croire que l'Etat et son apareil adminsitratif pourrait et devrait donner la voix à tous les sans voix, je crois que c'est une illusion complète. (ça revient à confier le destin de la création aux experts. Moi je préfère confier le destin des choses au hasard..)
  • mai 2007 modifié
    Dana, pourquoi tant d'érudition pour ne même pas avoir trouvé un autre terme que 'mon libéralisme' ?
    Si je ne suis pas bouché par tous les orifices, pores compris, 'ton libéralisme' ne ressemble pas vraiment à l’orchestration violente et cynique des forces de travail par 'les lois naturelles' (j’adore) du marché. Pourtant, pour moi et bon nombre de nos contemporains, le libéralisme c’est ça. On doit se tromper. Ou alors, c’est toi qui te trompe en voulant à tout pris réhabiliter un terme dont le sens a définitivement glissé.
    Mais admettons, si tu y tiens, c’est pas capital (mouarf).

    J’avoue trouver aussi l’articulation douloureuse : est-on suffisamment libre en tant que créateur dans un statut professionnel ? J’ai tendance à croire que non.
    Intuitivement, j’ai du mal à comprendre comment les conditions nécessaires à la création trouvent leur place dans les limites d’une profession. La pratique amateur, surtout dans le cadre des licences libres, laisse au créateur le choix de plaire ou pas, de rencontrer ou pas (Rico). Le loisir de ne pas obéir à des contraintes de marché me parait fondamental pour toute activité artistique. Idem pour le loisir de pouvoir s’engager totalement.

    Politiquement, je ne peux m’empêcher de penser que l’artiste professionnel, celui qui choisi de vivre de ses créations (je ne parle pas des interprètes, donc), doit bénéficier d’un statut et d’une situation sociale descente*. Je ne reviens pas sur le rôle des arts dans une société, tout ça me semble assez évident. Actuellement, qui dit statut professionnel dit immanquablement institutionnalisation, commande, commerce... etc…

    Je ne sais pas résoudre ma propre contradiction.

    Si la musique libre ne répond pas encore à l’attente de rémunération des artistes professionnels, elle a au moins le mérite d’ouvrir des champs de création plus étendus.

    La notion d’accès universel à la culture reste aussi un atout immense des arts libres.

    Ces deux aspects, la liberté du créateur et l'accès sans conditions sociales, sont à mes yeux les fondements du mouvement. C’est pourquoi le jargon de l’économie me semble complètement inapproprié.
    (Le mot 'libéralisme' recouvre pour moi des notions éminemment économiques et surtout très éloignées de l’humanisme sous-jacent à l’art libre. Peut-être suis-je de ceux qui aiment en théorie l’humanité toute entière, mais haïssent bien facilement leur prochain, va savoir)

    * : c'est plus souvent descente que décente
  • mai 2007 modifié
    Liberté, un mot qui a de multiples déclinaisons et de multiples sens...

    Libéralisme,
    Le libéralisme est une doctrine politique et économique née dans l’Europe des Lumières aux XVIIe et XVIIIe siècles, qui repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits naturels sur lesquels aucun pouvoir ne peut empiéter, qui sont la liberté, et le plus souvent le droit à la propriété. En conséquence, les libéraux veulent limiter les prérogatives de l’État et des autres formes de pouvoir, quels qu'en soient la forme et le mode de désignation.
    Au sens large, le libéralisme prône l'établissement d'une société caractérisée par la liberté de penser des individus, le règne du Droit naturel, le libre échange des idées, l'économie de marché et son corollaire l'initiative privée, et un système transparent de gouvernement dans lequel les droits des minorités sont garantis.

    Libertaire,
    On désigne par libertaire les théories et les pratiques fondées sur un refus d'une limitation de la liberté individuelle et le rejet de toute autorité politique, économique ou sociale.

    Libertisme,
    Le libertisme est une conception politique, morale, philosophique, religieuse, scientifique ou sexuelle qui a pour but d'agir et/ou de penser selon sa volonté sans que la liberté individuelle et/ou collective soit entravée par soi et/ou par autrui (règle d'or: ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse et/ou fais à autrui ce que tu aimerais que l'on te fasse). Les Libertistes sont soucieux des conditions de vie et de travail des êtres humains, du bien être animal et de la protection de la nature.

    Libéral-libertaire,
    Mai 68, dans ses aspects gauchistes estudiantins, fut pour Michel Clouscard une contre-révolution libérale, cheval de Troie du libéralisme libertaire. Il désigne le marché du désir, la société de la confusion de la liberté et de la libéralisation, la permissivité pour le consommateur et la répression pour le producteur. Tout cela, selon lui, pour sauver le capitalisme en crise radicale. Il n'est pas étonnant que Daniel Cohn-Bendit se soit revendiqué lui-même « libéral libertaire » (en 1999). La dernière figure médiatique a avoir employé le terme libéral-libertaire fut Édouard Fillias.


    Tout cela tiré de wikipédia, bien sûr, pour des raisons de rapidité.

    Maintenant que l'on pose un peu quelques bases, on peut s'interroger sur la nécessité de définir une position de la "musique libre" par rapport à tout cela. Peut-on alors désigner une catégorie comme "artistes" et leur demander d'avoir un rôle réflexatif (et pas laxatif huhuhuhuuuu) et social précurseur pour tous ? Déjà la définition même de l'artiste est quelque chose qui nous échappe tant elle est volatile et qu'elle ne permet pas d'établir un cadre précis de définition stricte. C'est surtout cela le problème. En plus du fait qu'une catégorie "protégée" est, si la justification ne paraît pas "juste", passible de désintéressement du public, de corporatismes internes, ou tout simplement d'incompréhension générale.

    Il me semble aussi que la catégorie "artiste" est trop poreuse pour lui permettre de satisfaire un élément essentiel à mes yeux : son renouvellement, sa critique interne... si l'art est vu et vécu comme une critique de la société, peut-il lui-même échapper à sa propre critique ? Dans mon article sur les "cultures par tous" je reprends un peu ce principe, tout le monde peut et doit, selon moi, avoir accès à ce statut d'artiste, car il est par essence transversal à toutes les catégories socio-professionnelles (ou classes sociales) existantes, mais il peut être temporaire (en facilitant les conditions pour exercer ce que j'appellerai un "droit à la création artistique"). Cela sous-entends plusieurs choses. Que des artistes "professionnels" n'existent pas ou peu, puisque le système se dirige vers une valorisation collective et non personnelle (la propriété est ici collective au sens de l'humanité), que les outils de valorisation financière du travail artistique soient publics et transversaux à toute logique commerciale, et on a là, il me semble une solution à beaucoup de dérives.

    Placer l'Homme au centre et pas les intérêts particuliers, placer la collectivité (et non le collectivisme pour éviter de choquer nos libéraux qui disaient en 1981 que les chars soviétiques allaient envahir la France si Mittérand gagnait) avant les intérêts personnels. Parce que l'expression artistique est transversale, parce qu'elle doit permettre à tout un chacun de s'exprimer ou d'y apporter quelque chose, elle est transcende les clivages sociaux contemporains. Elle ne doit pas rechercher automatiquement une rentabilité financière mais plutôt s'attacher dans son expression à amener plus de monde à créer, écouter, réfléchir.
    "L'artiste ne doit pas être considéré comme un rentier mais comme un travailleur" J.Zay, 1936.
  • très intéressant :)
    ça faisait longtemps (deux mois) qu'on avait pas causé du mot libéral

    @ dogbreath
    Pourtant, pour moi et bon nombre de nos contemporains, le libéralisme c’est ça. On doit se tromper. Ou alors, c’est toi qui te trompe en voulant à tout pris réhabiliter un terme dont le sens a définitivement glissé. Mais admettons, si tu y tiens, c’est pas capital (mouarf).

    oui : vous vous trompez :)
    c'est très français comme délire d'ailleurs, une spécificité de chez nous (on râle contre l'État mais on se dit antilibéral)
    si les mots ont un sens vous vous trompez :)
    mais c'est pas très important en effet...

    pour compléter les idées avancées par Aysik, il y a un autre aspect important de la perspective libérale, c'est l'idée que l'Etat ne peut pas tout. Qu'il n'est pas souhaitable que la totalité de l'existence humaine soit administrée par un Etat. Il ne jamais oublier que les deux révolutions (française et américaine) sont franchement libérale en ce sens là : qu'elles s'opposaient au despotisme ( fut-il éclairé comme l'empire de frédéric II)

    après je n'en fais pas un dogme : il y a un dogmatisme libéral (et même plusieurs) : de mon côté, j'adopte certains points de départ libéraux, qui prennent appui sur ma méfiance primaire au sujet de l'autorité en général (le père, le phallus). par exemple je suis ultralibéral en ce qui concerne les activités créatrices (l'Etat ne devrait pas intervenir en ce domaine) mais je considère que l'idéal de solidarité entre les hommes ne peut se passer dans l'état présent des choses et vu la maturité des hommes d'une providence collective. etc. Et je rage contre les inégalités. (te je m'étonne que les hommes ne se révoltent pas plus)

    (je précise que, dans cette perspective, le discours de Sarkozy qui prétend décider comment nous devrions vivre, comment nous devrions être vertueux, rendrait vert de rage n'importe quel libéral au sens où je l'entends. A l'UMP de toutes façons, on garde le pire du libéralisme, l'économie de marché libérée au profit des plus riches, et on vire le meilleur au profit d'un moralisme qui ferait hurler les libéraux véritables. Bref Sarko n'est vraiment pas libéral au contraire. Royal ne l'est pas non plus.. et puis en France on a ces manies antilbérales qui forcément nous conduisent à considérer que la seule voie possible c'est la référence à un Etat tout puissant et sage et juste : ça c'est du bidon, ça n'existe pas, Il faut désillusionner le politique avant que d'espérer commencer à le penser sérieusement)
  • dana écrit:
    oui : vous vous trompez :)
    c'est très français comme délire d'ailleurs, une spécificité de chez nous (on râle contre l'État mais on se dit antilibéral)
    si les mots ont un sens vous vous trompez :)
    mais c'est pas très important en effet...

    Les mots ont un sens. Ils ont aussi une vie.
    Par exemple il y a 2 siècles, si je t'avais dit "Dana tu es un fripon", tu m'aurais certainement gratifié d'un "soufflet". Mais aujourd'hui je te dis volontiers "Dana tu es un fripon" et ton "soufflet" tu peux le garder pour la braise, un de ces 4 faudra se faire un barbecue.

    Bon après ta thèse, ok, je prends sans tomber d'accord, mais c'est pas vraiment une nouvelle. Et on se fera un barbecue quand même.
    Juste un truc qui m'irrite: les lancements du style "c'est très français...", "en France on...' . Voilà ça donne un ton professoral qui ne te va pas au teint :) . C'était mon petit caprice.

    Sinon, râler contre l'Etat, c'est pas forcément vouloir s'en débarrasser, ça peut être éventuellement vouloir le maitriser.
    Enfin, je dis ça avec au minimum autant de répugnance que toi pour l'autorité. Ce qui ne m'empêche pas de SURTOUT ne pas être libéral.

    Alors ce barbecue?
  • va pour un barbecue (végtarien abvec des sardines)
    mais ne te prive pas de lire tocqueville, aron ou plus récemment pierre manent (son cours familier de philosophie politique est un must)
  • Il est à mon avis essentiel de ne pas confondre libéral et libéralisme, les deux peuvent très bien ne pas se recouper. Et souvent les libéraux (économiques) se servent du libéral (social) comme d'une caution à leurs propres agissements. Tout comme le libertaire n'est pas un libéral mais peut trouver dans ce dernier une justification "pragmatique" à ses aspirations.

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