Pour nous contacter : soyez au rendez-vous sur IRC ! ⋅ Parcourir l'archive musicale Dogmazic ⋅ Notre Blog
Notre Documentation

tbls et sam en interview avec Mano solo...

2»

Réponses

  • Hey, je ne voulais pas stigmatiser les licence CC-by-nc ou nd.
    Je suis tout à fait d'accord avec le fait que chacun fait ce qu'il veut de ce point de vue.
    Je modulerais néanmoins en disant que, qu'on le veuille ou non, on s'éloigne d'une liberté totale en ajoutant les clauses (et on arrive à la LGPL, etc.). Ca a son intérêt, et je ne le remets absolument pas en cause, mais dans ce que j'explique au-dessus sur la confiance en le et du public, etc., l'ajout de clauses n'irait pas dans le bon sens. Mais il faut dire qu'on se situe aussi sur une niche musicale telle que la Licence Art Libre est imaginable sans craindre de déviance.

    Sinon, je ne connais pas du tout la licence IANG, mais je trouve que du point de vue du lien social, elle semble plus évidente que les CC, non ?

    Encore une fois, je n'ai rien contre les CC, Sebkha-Chott a fait le choix de l'art libre, mais d'autres groupes du label en font d'autres.
  • t'inkiete, c'était pas vie a vie de ce que tu avais dit, c'ets h=juste que sur 2-3 topics sa parle de cette license donc c'était pour des précisions.
    dana écrit:
    Et puis ça évite des mauvaises surprises (de retrouver son machin dans un environnement disons.. désagréable..) : ou modifié dans une direction désagréable..
    certaines de mes chansons (surtout les trucs à texte) sont sous licence NC ND parce que j'aimerais pas qu'on tourne en dérision certains passages qui me tiennent à coeur, et encore moins qu'on vende des choses que j'ai été moi-même incapable de vendre (et qu'au fond j'ai pas envie de vendre).

    100% d'accord. Tu cré ta musique avec "ton état d'esprit", et moi aussi sa me ferai chiez de voir un de mes morceau modifié par quelqun d'autre car sa n'aurai plus forcement cette état d'esprit de départ.
  • @wlad
    Hey, je ne voulais pas stigmatiser les licence CC-by-nc ou nd.
    et moi je ne voulais pas insinuer que quiconque dans ce thread avait stigmatisé quoi que ce soit :)
    au contraire
    je relevais juste l'expression "inconvénient" qu'avait employé Aysik ou par exemple ce que tu dis, je cite :
    on s'éloigne d'une liberté totale en ajoutant les clauses
    et ça me rappelait des trucs d'autrefois, des débats sans fin
    fondé sur une confusion complète due à un usage bizarroï¨de du mot "liberté" etc.
    Enfin, ça a déjà donné lieu à toute une littérature hein..
    je crois que maintenant les auteurs sont plus mûrs et mieux au courant : l'important est de savoir pourquoi on choisit telle ou telle licence pour telle ou telle oeuvre.
    la licence IANG;. je m'y étais intéressé, mais manifestement elle ne prend pas trop on dirait ?
    Tiens ça me fait penser que pour meuh! on a choisi une licence GNOU-ART
    (gnou n'étant pas une erreur de frappe hein)
    (comme l'auteur est inconnu, ça paraît pas mal comme idée)

    Et-ce que certains d'entre vous donc utilisent pour les travaux différentes licences ??
    et ça m'intéresserait de savoir pourquoi dans ce cas il choisisse telle licence pour telle oeuvre et telle autre pour une autre oeuvre ?
  • dana écrit:
    Et-ce que certains d'entre vous donc utilisent pour les travaux différentes licences ??
    et ça m'intéresserait de savoir pourquoi dans ce cas il choisisse telle licence pour telle oeuvre et telle autre pour une autre oeuvre ?

    Pour mes oeuvres "personnelles", je passe en cc-by-nc-sa, j'aime bien garder le "contrôle" de ce qui peut être fait "commercialement". Pour certaines oeuvres collaboratives, c'est une lal (pour la BO d'Urban Tale), pour d'autres c'est une cc-by-nc-nd (les compilations Sex Trip).

    Malgrès tout, j'ai une oeuvre en lal, indépendamment des collaborations, c'est Interview, mon auto-interview qui fait office de présentation générale.
  • Je suis aussi partisant du NC... J'ai publié également sous LAL quand l'oeuvre de base était sous LAL.
    J'utilise principalement du NC parce que je ne veux pas qu'un site commercial puisse utiliser ma musique sans mon consentement...
  • je n'ai personnellement jamais bien compris comment on pouvait mettre en parallèle l'art et l'informatique. car je vois les chsoes comme ça : le logiciel est utilitaire par essence. il doit servir à quelque chose dans un but donné. il est donc normal et évident d'améliorer, d'optimiser le logiciel pour le rendre meilleur... que ce soit de manière propriétaire ou ouverte. l'art n'a par essence rien d'utilitaire (sinon peut-être celui de nous aider à regarder le monde, comme disait je sais plus qui).

    l'art se situe aux antipodes de l'outil perfectible dont on se sert pour un certain résultat. et en tant qu'expression de la personnalité etc. s'il y a clause BY, alors il y a donc forcément "clause" ND. Et divulguer l'oeuvre, c'est affirmer et confirmer que l'oeuvre est achevée et forme une totalité nécessaire et suffisante... Après, on peut avoir une démarche artistique VOLONTAIREMENT ouverte... ou collaborative... ou collective... etc etc... comme on peut aussi avoir une approche strictement utilitaire de l'art (cette musique doit faire danser... cette musique doit plaire au plus grand nombre....)...

    par ailleurs, concernant la 'dénaturation'... une oeuvre en ND, en entier ou une partie de ce tout, peut très bien m'inspirer une toute autre direction de sens ou d'émotion, à mettre dans un tout autre contexte, le mien... mais là, je ne fais pas une MODIFICATION de l'oeuvre de l'autre auteur. Par contre cette oeuvre devient comme un tremplin qui me permet de faire ma propre oeuvre, c'est-à-dire AUTRE CHOSE. une autre oeuvre. (l'amélioration d'un soft donnera une nouvelle version de ce soft. en art on aura deux oeuvres différentes parce qu'issues de sensibilités différentes. d'identités différentes.)

    à cet égard, une hypothétique clause NI (interdiction de s'inspirer de) serait là, du coup, vraiment fermée... et ridicule ! mais cette distinction sémantique me conduit à penser que le terme "modification" (traduire "no derivation" par "pas de modif") n'est peut-être pas, finalement, bienvenu... en tout cas, pour toutes ces raisons, le contact avec les auteurs est fondamental, dana a plus que raison là-dessus. et effectivement, savoir pourquoi on choisit telle ou telle licence est importante. il reste que le droit d'auteur (dont j'approuve les spécificités, par rapport au copyright par exemple (le droit d'auteur défend l'auteur, le copyright défend le producteur).) est là et les CC ont été adaptés au droit d'auteur. dana l'explique très bien dans un de ses grimoires vademecumiens disponibles sous pdf.

    pour le NC, pour moi, c'est simple : ma musique peut être écoutée par quiconque sans que ces personnes aient à débourser un centime, principe de la dissémination, mais si quelqu'un veut se faire de l'argent avec ma musique, il doit me verse rune contrepartie pécuniaire. et ça n'a rien à voir avec l'art, c'est parce que ça, c'est dans la loi, c'est tout. qui dit cession de droits d'exploitation commerciale dit rémunération proportionnelle aux chiffres. que ce soit via une société de gestion collective (aux statuts abusifs ou non), ou en gestion individuelle.

    et pour moi pour la musique ça sera toujours ça parce que c'est ma chasse gardée. c'est ma musique que je fais, tout du moins, j'en garde tout le contrôle etc. et je fais ce que je veux. ou lputôt, je voudrais faire ce que je veux (or ce n'est pas possible, on l'a vu), mais bon, c'est comme ça que je suis arrivé à connaitre les CC etc...

    bon, alors que dans d'autres domaines, je gagne ou ai gagné de la thune (proportionnel ou au forfait, d'ailleurs). mais ce n'est pas des trucs à moi... avec toutes les contraintes et contorsions internes que ça peut supposer. je ne dis pas ça par rapport à l'égo ou autre (je m'en fous un peu, mon désir de reconnaissance ne passe pas par ça), mais plutôt parce que tu fais un truc, tu y mets tes tripes, pour les autres, et puis tu t'aperçois que de tout ce que tu as donné, il n'en est exploité qu'une partie, ou que c'est compris de travers. bon, c('est pas toujours le cas, heureusement d'ailleurs. mais je suis petit auteur et le revendique.

    sinon pour réagir aux propos de wlad le grand sarthois fou (tiens, tu connais ludo et sylvie du mentat, non? et, d'ailleurs, je viendrai peut-être à la Grand'Mecque des Rurboeufs en juillet), j'ai l'impression que cette confiance dont tu parles, cette symbiose avec le public, telle que tu la décris, c'est en quelque sorte une forme implicite et vécue si je puis dire de NC ND... (j'ai cette impression parce que tu parles de 'confiance', autrement dit, la confiance pourrait être trahie!)...

    de toute façon, le libre n'est pas libre. le libre est libre par rapport à lui-même. Mais on n'est pas libre. d'ailleurs on doit tous faire gaffe et on fait gaffe. moi, je pense par exemple à mes sessions after infinity. Je ne peux absolument pas inviter n'importe qui à participer ! ou alors si ! je peux ! mais auquel cas, certaines sessions, je ne pourrai pas les publier. c'est comme ça DANS L'ETAT ACTUEL DES CHOSES (c'est pour ça, je ne diffuse pas after infinity 2)... et puis je suis à la merci du premier qui devient membre d'une société de gestion, enfin d'un société de gestion qui se veut donc omnipotente et aveugle et à côté de la plaque. ce qui fait que (pour moi), s'il y a un combat pour la liberté de création, c'est plutôt là qu'il se situe.

    Et aujourd'hui le véritable lieu de la liberté (dans le sens de non aliénation), c'est donc la licence GNOU. Qui est une subversion avant tout. mais j'ai l'impression qu'on est moins d'une poignée à prendre Meuh! au sérieux. Meuh! qui questionne pourtant le "BY", dont découle tout le reste... (dana, l'auteur n'est pas vraiment 'inconnu', il est surtout meultipl'un, non? un auteur seulement inconnu ou anonyme ne soulèverait pas les mêmes questionnements)

    Qu'est-ce que le nom de l'auteur? qu'est-ce que l'expression de la personnalité d'une identité? QU'est-ce qu'une signature? qu'est-ce qu'une imposture? si je signe meuh une chanson. est-ce que je commets une imposture? si un quidam fait un gribouilli sur un coin de table et que picasso appose sa signature, le gribouilli prend-il de la valeur ? quelle valeur ? et si jean jacques goldman signe meuh une nouvelle musique et la met sur dogmazic?... et si tout le monde reconnaît que c'st bien une musique de jjg, mais que l'intéressé nie en être l'auteur (puisque c'est meuh! l'auteur, même si tout le monde sait que meuh!, c'est n'importe qui)?... etc...

    enfin bon en attendant, meuh!, il s'est enterré tout seul au fond de son trou vu qu'on n'a pas de nouvelles, aucune oeuvre nouvelle, rien, que dalle. c'est triste....

    à croire que les gavottes sont cuites...;)

    ah oui, et par rapport à ce que tu disais aisyk par rapport à une charte, un pacte. non, je pensais à quelque chose de beaucoup plus large. je comprends la charte comme quelque chose qu'on respecte en interne. mais quoi, dès qu'un artiste du libre décide de lever sa clause nc, ça devient la jungle et c'est chacun sa merde?... dans le débat sur bnflower, j'ai visionné les pubs pour grandes marques... c'est pas des stagiaires qui ont fait ça. j'imagine mal les graphistes et autres créas bossant gratos. et sous prétexte que la musique est dite libre, les artiste du libre ne seront payé qu'en "visibilité" ? je suis surtout sur le cul de voir qu'il y a des musciiens qui ne voient pas de problème dans ce deal... bon alors, le coup du syndicat (comme il y a par exemple le sng, le syndicat national des graphistes), c'est prématuré, ça ne marchera que si on saitexactement ce qu'il y a à défendre, à revendiquer, à combattre etc. (pour l'instant, c'est quand même le bordel chacun y allant de sa chapelle)... mais pourquoi ne pas faire par exemple une grille tarifaire en plus des contrats types dont il a été question ailleurs sur le forum, histoire de faire avancer le schmilblick ?...

    aah, pour une fois que le pc plante pas quand j'en mets une tartine... mais putain si je me relis, j'ai peur de me faire peur par cet indigeste verbiage logghoréique du samedi soir.

    puisque c'est ça, je vais me coucher tiens. je me relirai demain ! :D
  • taro écrit:
    dans le débat sur[biiiiiiiiiiiiiiiiip], j'ai visionné les pubs pour grandes marques... c'est pas des stagiaires qui ont fait ça
    Pas sûr... Car CP bosse également avec des stagiaires... J'ai dégoté une petite annonce de cette société qui décrit exactement le type de profil qui pourrait pondre ce type de pub...
    Le problème du web 2.0 c'est que le contenu est illimité et gratuit et qu'il peut servir à des petits malins (des requins, quoi) pour faire des affaire plus que juteuses... Le web 2.0 est une industrie comme toute les industries dont l'unique but est de faire le maximum de profit avec un minimum de coût. Si le coût du contenu, des pubs,... peut être gratuit, bien c'est encore mieux. On peut dire que ce type d'entreprise délocalise vers le libre.
  • d' ou mon interet , au dela des débats sur l' aspect restrictif, des clauses ND et NC....
    tout comme dana , je pense en plus que cette "restriction" est créatrice de lien du fait de la possibilité de lever certaines clauses par simple demande...
    Et pour certains "puristes", cela va à l' encontre du terme "libre" ( surtout sur framasoft ou les personnes venant du logiciel libre).
    Donc je pense que l' évolution future doit s' engager vers l' émancipation du terme libre qui prete à confusion et est responsable de pas mal de quiproquo.
    meme si c' est un beau mot marketing ( libre).... mais c' est un autre débat ou reflexion.

    Ensuite pour rsr nous utilisons auss i , pour les projets collectifs que nous faisont ,
    la by nc sa..., en autorisant les modifs.C 'est juste une question d' esprit en faite: nous creons des titres collectifs donc ont a pensé qu' il serait plus dans l' esprit d' autoriser les modifs ...pour permettre de perpétuer l' idée de collaboration /création artistique: l' acte créatif collectif et permanent...
  • Je comprends ton point de vue taro, néanmoins quand on regarde la loi, le logiciel y est nommé au même titre que les autres arts. Et quand certains tentent de l'en faire sortir on tombe dans la brevetabilité des logiciels (donc la vision utilitariste).

    Par contre, discute (en face à face, pas en irc ;) ) avec un codeur des premières versions de linux, des petites astuces à trouver pour afficher un contenu différent, une interface totalement différente (les "easter eggs"), des "fortunes" sous linux (ces citations au début de chaque démarrage du pingouin), bref de toutes ces petites choses qui sorties de leurs contexte purement quotidien permettent de trouver de nouvelles idées... Je te parle de tout ça, il me vient à l'esprit le logiciel Tagada
  • juin 2007 modifié
    collegue écrit:
    Donc je pense que l' évolution future doit s' engager vers l' émancipation du terme libre qui prete à confusion et est responsable de pas mal de quiproquo.
    Je suis parfaitement d'accord, d'autant que cela s'apparente souvent pour les néophytes et les requins à du libre de droit, alors qu'il n'en est rien car ces licences ne concernent que l'utilisation (diffusion, modification, copie,..) de l'oeuvre et pas autre chose.
  • et très souvent à but non-commercial...

    En fait je me dis qu'il faudrait tout simplement élargir dans le Code de la Propriété Intellectuelle le cercle de famille, pour y donner une définition plus large et en même temps plus précise, qui irait de pair avec la liberté de réunion (que je sache non limité par le cercle de famille), à but non lucratif et n'ayant pas de rapports avec une activité commerciale (genre l'asso qui se monte avec des pdg de carrefour pour animer le centre commercial, je schématise, mais c'est une dérive qui peut arriver).
  • sinon pour réagir aux propos de wlad le grand sarthois fou (tiens, tu connais ludo et sylvie du mentat, non? et, d'ailleurs, je viendrai peut-être à la Grand'Mecque des Rurboeufs en juillet), j'ai l'impression que cette confiance dont tu parles, cette symbiose avec le public, telle que tu la décris, c'est en quelque sorte une forme implicite et vécue si je puis dire de NC ND... (j'ai cette impression parce que tu parles de 'confiance', autrement dit, la confiance pourrait être trahie!)...

    Ah, bah évidemment, le Mentat, je connais (on joue avec eux le 16), mais je ne serais pas à la Grand'Mecque cette année.

    Concernant la confiance comme NC-ND, non, en fait. Au contraire, on cherche, jusque dans la création et le montage de nos albums, à faire en sorte que nos ouvres soient alternatives, mais que, de fait, elles puissent prendre d'autre forme. Mais encore une fois, je pense que la niche stylistique où l'on se situe permet sans doute plus ça que des trucs plus larges et, disons (pour faire simple) plus easy-listening (ça n'est pas péjoratif).
    Et c'est d'ailleurs dans ce sens que le second album est découpé en 48 morceaux, car de multiples lectures peuvent être faites, et, même si on est habitué à entendre telles qu'elles celles qu'on a montées, en entendre de nouvelle montre qu'il y avait bien des alternatives possibles. Concernant le NC, on ne perçoit pas de droits d'auteur, préférant considérer que c'est dans la prestation et le produit que le groupe se finance, et ça fonctionne à merveille.
  • Je suis très gêné d'avoir mon nom en gros dans un thread sur dogmazic mais juste pour recadrer un peu le contexte, je ne m'attendais pas à ce qu'il nous enchaîne sur l'industrie du disque, moi j'avais juste envie de lui déclarer ma flamme pour sa chanson "15 ans du matin", quand je croise un artiste que j'apprécie, c'est pour sa musique et pas pour son engagement social ou politique. C'est complétement personnel.
    J'étais venu pour parler un peu musique et non industrie du disque. C'est pas mon rayon et c'est pas ma tasse de thé. Donc voila, je lui suis pas rentré dans le lard parce que ce qu'il disait ne me choquait pas, que je me fous qu'on me prenne pour un enfant, et que l'industrie du disque me passionne autant que l'industrie de la chaussette, voir un poil moins.
    C'était juste pour remettre les choses dans leur contexte. C'était la première fois que je voyais un monument de mon univers musical, j'ai aimé et en fait je me foutais de ce qu'il disait, désolé d'être si désinvolte sur le libre/ pas libre, les requins/morues, ou le blé/avoine, c'est pas mon combat mais je trouve que vous l'incarnez très bien. voila. Bon en fait j'aurais pas du écrire ce message, mais c'était juste pour le contexte et l'ambiance très herbeuse (à mon fort défendant) qui endormait tout système nerveux autour de la table du studio ce jour là.
  • merci tbls de venir nous poster ce message, j'ai ouvert ce sujet pour que toi et sam puissiez aussi nous en parler.

    Je pense que j'aurai été comme toi devant Mano. Lui aussi fait partie de mon univers musical. Quoique, j'aurai peut-être (sûrement ?) réagit à ses affirmations sur l'industrie du disque, puisque je suis aussi d'accord sur bien des points avec lui (URSSAF et cie). Mais justement nous construisons une alternative, c'est intéressant autant de son point de vue que du notre. Il a tant de choses à nous dire sur notre démarche et nous avons tant de choses à lui répondre sur la sienne.

    En même temps lui son "crédo" dans cette émission (il le dit d'ailleurs très honnêtement) est d'inviter des artistes qu'il apprécie pour les alerter sur le téléchargement et sur le devenir des -grosses et moyennes- productions musicales dont lui même fait partie. Pas beaucoup d'artistes sous licence libre font des albums à 40000€ ! Par contre je pense que les coûts de production d'un album de musique libre vont en s'accroissant, il sera intéressant de savoir jusqu'où cela est possible (ce serait intéressant d'avoir une estimation, voire une étude dessus). Sur ce point, et parce qu'il n'existe pas encore de structure nationale permettant de récupérer les droits d'auteurs (pour les artistes en licence NC) perçus par la Sacem pour ces artistes, il a raison de nous pointer du doigt ce manquement. Et c'est à nous de réagir.

    PS : ça va mieux en minuscule ? ;)
  • Avis Direct ( peut être décalé ? ) pourquoi l'art devrait t'il faire du bénéfice ? pourquoi la musique devrait elle nourrir l'artiste ?
    c'est le grand problème aujourd'hui beacoup pense qu'art et rémunération vont de pair (même dans le libre ) alors que tout irait mieux si chacun faisait son art, le "présentait" et retourner travailler un minimum pour manger et vivre
    Certain penseront que pour s'investir il ne doit y avoir que la musique, mais l'inspiration vient directement des galeres ( pour la plupart du temps ... ) alors que faire ?
    Résumé : Je ne suis pas pour un art qu'on pourrait qualifier de métier
    ( Nb : je soutient le communisme ... )
  • A mon avis tout vient d'un mec qui à dit une mega-connerie au 20eme siècle, je ne me souvient plus trop de l'auteur ni de la citation, et je compte sur vous pour m'aider à retrouver car c'est assez connu et en gros le mec explique que pour s'en sortir, l'artiste du 21eme siècle devra être avant tout une bon vendeur plus qu'un artiste talentueux, et qu'en gros le mec qui ne vend pas ne pourra être considérer comme un véritable artiste... la bonne citation qui arrange tout les requins pré-cités et que ne veut rien dire. Mais aujourd'hui tout ceux qui ont accès aux média en font leur ligne de conduite... Et forcément ça rentre dans le crâne des téléspectateurs et autres "ctateurs" de notre beau monde "civilisé".

    Y'a eu Brel aussi qu'à dit qu'il ne pouvais imaginer un monde ou la qualité d'un musicien ou un chanteur devait se calculer en fonction de ses ventes de disques (là non plus je ne sais plus trop la citation exacte, mais c'est comme les histoires drôles, les citations j'oublie à chaque fois)... et heureusement qu'il y eu Brel quand même... :)
  • :lol:

    oui, c'te mega-connerie, elle est tellement célèbre, que ça m'étonne que le type qui a pondu ça ai pas demandé des droits d'auteurs pour sa réutilisation.

    si un gus décide que je suis pas un vrai artiste parce que je vends pas... ça me fait une belle jambe, comme on dit.

    j'imagine que c'est le genre de préocupation qui a plutôt tendance à préocuper ceux qui cherchent à vendre... un truc du genre: la boucle est bouclée, quoi.

    après, pour l'idée qu'on peut se faire d'une "qualité" artistique... :roll:

    edit :

    mais bon là je dévie un peu, quand même, face à l'argument choc qui ressemble à peu près à : si tu donnes ta zic alors que tu pourrais la vendre, alors t'es vraiment trop con.

    ce qui, d'une certaine manière, est tout à fait défendable.

    mais bon, encore une fois, ma foi, tout dépend de comment on envisage le truc...
  • dj3c1t écrit:
    mais bon là je dévie un peu, quand même, face à l'argument choc qui ressemble à peu près à : si tu donnes ta zic alors que tu pourrais la vendre, alors t'es vraiment trop con.

    Oh oui, combien de fois ne l'ai je pas entendu celle-ci, au d'autres dans le même style !

    C'est impressionnant ce que tu peux passer pour un être étrange dés que tu ne cours pas comme un dingue après le pognon ! :cry:

    D'un autre point de vue, étant donné le peu de crédit que je trouve à l'être humain en général, je suis bien content de passer pour un être étrange de temlps en temps !
  • DaKat écrit:
    ... et heureusement qu'il y eu Brel quand même... :)

    Dans la même veine et en acte, Brassens (dont j'adore l'Oeuvre) avait souvent pour habitude d'oublier (volontairement) son cachet sur la table sur laquelle les organisateurs et lui-même buvait un coup à la fin du concert.

    Toute une philosophie de la vie, et de la vie artistique en particulier : vivre de son art, oui, mais pas plus.

Ajouter un commentaire

GrasItaliqueBarréListe ordonnéeListe non ordonnée
Emoji
Image
Aligner à gaucheCentrer le texteAligner à droiteBasculer en code HTMLBasculer en mode plein écranAllumer les lumières
Déplacer image/fichier