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des trucs en vrac à propos de la musique libre...

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
Bonjour,

je découvre depuis peu les licences libres pour la musique. J'ai pas mal parcouru ce site, et j'aimerais partager mes réflexions, et avoir la réponse à quelques questions... Car je trouve cela assez enthousiasmant, mais je suis en même temps assez perplexe...

Petite présentation :
je joue dans un groupe, on a pour l'instant un modeste site web avec des extraits de morceaux en mp3, sans aucune mention de licence. On a pas de label, on commence juste à faire quelques concerts (2 à ce jour !). Si on décidait de mettre (tous ou certains de) nos morceaux en libre diffusion, je pensais opter pour la licence CC by-nc-cd (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.0/fr/deed.fr).

Voilà ci-dessous quelques questions/remarques en vrac, merci de vos avis...

Possibilité de rediffuser la musique.
Avec ça on ne prend pas un grand risque : si on n'est pas ou peu connu on ne pourrait pas en vivre, si on est connu on n'est pas à quelques copies près. Sans compter que *de toutes façons* les gens copieront, autorisation ou pas. C'est donc plus prendre en compte la réalité que faire un vrai choix je trouve... Non ? Mais bon c'est assez satisfaisant d'un point de vue "relation avec les auditeurs" je trouve...

"Le mélomane a la certitude de n'enfreindre aucune loi sur le copyright."
En même temps 99% des gens s'en foutent, vous allez me dire c'est pas une raison mais bon...

"Le mélomane sait qu'une majeure partie (ou la totalité) des recettes est destinée à l'artiste."
Certes... mais de quelles recettes parle-t'on ? Des ventes de CD ? J'ai compris qu'il était théoriquement possible d'être signé sur un label tout en conservant une licence CC, mais bon quel pourcentage des gens achèteraient ce qui est gratuit ? Au passage, avez vous des exemples d'artistes qui sont sur dogmazic (ou équivalent) tout en vendant des CD ? Y'en a t'il qui vivent de leur musique ?

Et puis ok il y a quelques petits labels qui acceptent qu'on fasse conserve une licence CC, mais pas beaucoup ! Et si un label "traditionnel" nous proposait un jour d'enregistrer un album ? Si on doit choisir entre licence libre et SACEM+album ? Si c'est pour être sous CC tant qu'on est pas connus et "rentrer dans le rang" une fois que les choses s'améliorent bof... (au fait je m'emporte, mais je suis très conscient que comme de nombreux artistes on a 99% de chances de ne jamais sortir d'album hein, mais faut bien y croire un peu quand même...)

Alors certes l'exemple de Radiohead est très séduisant, mais ils sont déjà très connus (grâce à l'industrie du disque, au moins en partie d'ailleurs), et peuvent se permettre de donner leur musique aux gens (tout en vendant un coffret assez cher pour les fans).

Au final... tout cela me laisse hésitant... Filer sa musique, se payer avec les concerts ? Ne mettre en CC qu'une partie de ses titres (genre "bonus tracks" pour ceux qui payent) ? Ceci dit tout cela amène à se poser quelques questions pas inintéressantes, sur les vraies raisons qu'on a à faire de la musique, ce qu'on en attend vraiment...

Voilà... Encore une fois, merci d'avance pour vos idées, remarques, tout ça...
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Réponses

  • Autant te le dire tout de suite, ton post soulève quasiment toutes les questions qui ont fait de très longs, parfois virulent débats, hyper interessants, mais démonstratif de la diversité d'approche des licences de libre diffusion.

    Vivre de sa musique ? Faire de la musique pour vivre ? là c'est philo d'assaut, franchement vivre de sa musique ne me parait pas un bon objecif quand on fais de la musique, si ça arrive tant mieux, sinon bah c'est pas une raison de pas faire de la musique.

    "Se foutre du copyright" je connais une nana qui va faire très attention à partir de maintenant. Jammie, la chanson à 8333 dollars.

    L'histoire des recettes qui vont à l'artiste, oui on sait pas encore quelle recettes (à part les concerts et à mon avis c'est par là qu'il vaut mieux tendre), on cherche, certains vendent des disques, d'autres des tee-shirt, certains limitent la diffusion de certaines tracks, d'autres ne veulent surtout pas en vivre. Mais ça veux surtout dire que tu est pleinement détenteur de tes droits, donc tu peux établir toutes les transactions commerciales que tu veux concernant tes droits patrimoniaux (diffusion, reproduction,e tc), t'es le roi de ton pétrole.
    Ensuite oui moi ça me dérange pas de vendre quelque chose de gratuit. (j'adore cette formule). Le type qui l'achète sait ce qu'il fait, et il sait ou va la thune. Ca nous a son petit coté éthique, même si ça va prendre des plombes avant que les gens aient ce reflexe.

    L'exemple radiohead fait du buzz, mais Public ennemy à fait ça en 1999 (sauf le prix libre, ils vendaient juste les titres bien moins cher que le disque). Pour dire que l'idée de se passer des intermédiaires, d'utiliser correctement le net et pas se foutre de la gueule des utilisateurs, date pas d'hier et fait son chemin, ça c'est tant mieux.
    A noter que tout ses groupes peuvent faire ça précisemment parcequ'ils n'ont pas de deal d'édition, ils gèrent leurs droits, comme nous.

    Pour lancer la machine, maintenant je pense qu'il va pleuvoir des réponses et des liens :D

    dF
  • bonjour et bienvenue à vous
    quelques réponses donc qui valent ce qu'elles valent..
    y'en aura d'autres..
    "Le mélomane sait qu'une majeure partie (ou la totalité) des recettes est destinée à l'artiste."
    Certes... mais de quelles recettes parle-t'on ? Des ventes de CD ?

    Comment gagner de l'argent avec sa musique.. ben y'a pas trente six manières.. vendre des trucs ou se faire payer pour un concert.. ce qui arrive si tu remplis des salles ou que l'organisateur a de l'argent et qu'il veuille bien te payer
    bon
    dans les deux cas... ça se fait pas du jour au lendemain
    y'a des groupes qui vont gagner tout de suite de l'argent, qui auront une notoriété etc. pour x ou y raisons (et parfois même parce qu'ils plaisent aux gens..)
    d'autres qui galèreront toute leur vie sans gagner un centime
    c'est la dure loi du milieu
    J'ai compris qu'il était théoriquement possible d'être signé sur un label tout en conservant une licence CC, mais bon quel pourcentage des gens achèteraient ce qui est gratuit ?


    le poucentage je sais pas
    mais pour m'être occupé d'un label et en connâitre pas mal , il arrive qu'on vende 300 disques bien que le disque soit en téléchargement sous licence libre;.
    il arrive ausi qu'on fasse un gros bide (une dizaine de copîes) bien que l'artiste soit inscrit à la sacem et aient de chouettes chroniques dans les magazines
    les licences libres n'ont jamais constitué un frein à la vente des disques..

    Au passage, avez vous des exemples d'artistes qui sont sur dogmazic (ou équivalent) tout en vendant des CD ?

    bien sûr, regarde par exemple sur pragmazic, il y en a un paquet en fait..
    Y'en a t'il qui vivent de leur musique ?

    pas plus et pas moins que dans le monde de la musique en général je crois.. les licences libres n'ont pas grand chose à voir avec le fait de "vivre de la musique" comme on dit (expression qui ne vaut pas grand chose à mon avis mais passons)
    Et puis ok il y a quelques petits labels qui acceptent qu'on fasse conserve une licence CC, mais pas beaucoup !

    heu, tu as regardé la liste des labels sur notre base de liens ??
    152 labels inscrits sur dogmazic, sans compter ceux qui ne sont pas inscrits.. ça fait beaucoup je trouve
    Et si un label "traditionnel" nous proposait un jour d'enregistrer un album ?

    qu'appelles-tu un label traditionnel ?? un label c'est un label. après il ya des différences de moyens financiers et d'expérience, de notoriété etc.. mais ça n'a pas grand chose à voir avec les licences de libre diffusion.. Il y a des labels sous LLD qui ont bien plus la côte que certains labels refusant ces licences..


    Si on doit choisir entre licence libre et SACEM+album ?

    hé bien c'est à vous d'étudier le contrat : l'auteur est le maître du jeu
    on n'oblige personne à signer
    il y ades gens qui ont du succès et qui n'abandonneraient leurs licences de libre diffusion pour rien au monde. D'autres qui les laissent tomber allègrement dès qu'on leur promet monts et merveilles.. Chacun est responsable de sa décision en tant qu'auteur.


    Si c'est pour être sous CC tant qu'on est pas connus et "rentrer dans le rang" une fois que les choses s'améliorent bof... (au fait je m'emporte, mais je suis très conscient que comme de nombreux artistes on a 99% de chances de ne jamais sortir d'album hein, mais faut bien y croire un peu quand même...)

    franchement sortir un album c'est pas si compliqué
    faut rencontrer la personne qui a envie de de soutenir.. donc jouer en concert, sortir de la musique, s'intéresser à la musique des autres, rencontrer des gens avec qui tu as envie de travailler, partager, communiquer, etc..
    la mentalité "j'utilise les CC comme un moyen promotionnel en attendant de rentrer dans le rang", je ne sais pas si elle est si répandue que ça.. mais je me réjouiis que ça ne vous fasse pas envie de jouer ce jeu là.

    en attendant.. jouez, créez, enregistrez, essayer de trouver des plans live, diffusez votre musique, invitez les auditeurs à la faire circuler, prenez contacts avec d'autres groupes, faites de la musique avec eux, échangez des bons plans, etc.. et ça fera son chemin..
    surtout prenez d'abord votre pied, et ensuite les choses se feront naturellement ou pas.. mais au moins vous aurez pris votre pied..
  • Certes... mais de quelles recettes parle-t'on ? Des ventes de CD ? J'ai compris qu'il était théoriquement possible d'être signé sur un label tout en conservant une licence CC, mais bon quel pourcentage des gens achèteraient ce qui est gratuit ?

    Celui qui te donne envie de faire de la musique :)
    Perso j'en vois meme aux concerts qui arrivent face au stand pour voir notre album en disant "ah j'aime bien je l'ai déjà téléchargé" puis qui l'achetent parce qu'ils trouvent la pochette chouette ou qu'ils réalisent que leur argent nous payera l'essence pour le prochains concerts.. Ceux la je leur fait des bisous à chaque fois.
  • gregolak écrit:
    Sans compter que *de toutes façons* les gens copieront, autorisation ou pas. C'est donc plus prendre en compte la réalité que faire un vrai choix je trouve... Non ?

    Choisir la réalité, c'est un vrai choix, que tout le monde ne fait pas encore (voir les positions ineptes de la SACEM à ce sujet). C'est aussi permettre à la musique de ne pas exister que comme marchandise. Plutôt bien, non ?


    gregolak écrit:
    Mais bon c'est assez satisfaisant d'un point de vue "relation avec les auditeurs" je trouve...

    Là, par contre, il ne faut pas trop se faire d'illusions. Ici comme ailleurs, la majorité des auditeurs se contente tout de même d'écouter ou de télécharger sans prendre la peine d'entrer vraiment en relation avec les auteurs. Les "relations" (commentaires, dialogues...) restent rares (mais précieuses), et à ce sujet, rien ne remplace d'ailleurs la scène (ah ! le pochtron qui vient renverser sa bière sur ton instrument, le velu qui vient te dire que tu devrais jouer un peu plus comme Sepultura, tandis qu'une bobo t'invite à t'inspirer de Vincent Delerm, les flics qui viennent couper le son tandis que des lourdingues gueulent "plus de bruit", les potes sympas qui sont venus, mais c'est chiant, c'est toujours les mêmes, et même s'ils te disent que c'est bien, ben c'est tes potes, quoi, et puis ceux qui ne viennent plus depuis longtemps... ça c'est de la relation ! :P ).
  • Merci pour vos réponses, tout ça est vraiment intéressant...
    vivre de sa musique ne me parait pas un bon objecif quand on fais de la musique, si ça arrive tant mieux, sinon bah c'est pas une raison de pas faire de la musique.
    C'est vrai... Ceci dit mon but n'est pas de vivre de la musique, j'envisage simplement tous les cas.
    Ensuite oui moi ça me dérange pas de vendre quelque chose de gratuit. (j'adore cette formule). Le type qui l'achète sait ce qu'il fait, et il sait ou va la thune. Ca nous a son petit coté éthique, même si ça va prendre des plombes avant que les gens aient ce reflexe.
    Ou version pessimiste : les gens n'auront jamais ce réflexe. C'est "artisans du monde" version musique, une goutte d'eau dans un océan. Mais bon c'est toujours mieux que rien je sais ;)
    mais pour m'être occupé d'un label et en connâitre pas mal , il arrive qu'on vende 300 disques bien que le disque soit en téléchargement sous licence libre;.il arrive ausi qu'on fasse un gros bide (une dizaine de copîes) bien que l'artiste soit inscrit à la sacem et aient de chouettes chroniques dans les magazinesles licences libres n'ont jamais constitué un frein à la vente des disques..
    Vu sous cet angle en effet... Par contre sur pragmazic j'ai vu qu'on pouvait acheter les CD mais aussi par téléchargement, bref payer pour des titres qui sont en téléchargement ici, alors là c'est vraiment un pur acte éthique/militant, comme acheter chez "artisans du monde" là encore...

    "vivre de la musique" comme on dit (expression qui ne vaut pas grand chose à mon avis mais passons)
    Bon ok ok compris, je bannis cette expression de mon vocabulaire, vous m'avez convaincu ;-) . Il est vrai qu'à la réflexion c'est pas génial. Mais bon ça traduit bien ce dont pas mal de musiciens amateurs rêvent...
    en attendant.. jouez, créez, enregistrez, essayer de trouver des plans live, diffusez votre musique, invitez les auditeurs à la faire circuler, prenez contacts avec d'autres groupes, faites de la musique avec eux, échangez des bons plans, etc.. et ça fera son chemin..
    surtout prenez d'abord votre pied, et ensuite les choses se feront naturellement ou pas.. mais au moins vous aurez pris votre pied..
    Merci pour ces conseils, c'est naturellement que les choses se font le mieux il est vrai... Mais ça fait du bien de le lire.
    Celui qui te donne envie de faire de la musique Sourire
    Bien vu... :-)

    (ah ! le pochtron qui vient renverser sa bière sur ton instrument, le velu qui vient te dire que tu devrais jouer un peu plus comme Sepultura, tandis qu'une bobo t'invite à t'inspirer de Vincent Delerm, les flics qui viennent couper le son tandis que des lourdingues gueulent "plus de bruit", les potes sympas qui sont venus, mais c'est chiant, c'est toujours les mêmes, et même s'ils te disent que c'est bien, ben c'est tes potes, quoi, et puis ceux qui ne viennent plus depuis longtemps... ça c'est de la relation ! Moqueur ).
    hé hé :-)
  • gregolak écrit:
    Vu sous cet angle en effet... Par contre sur pragmazic j'ai vu qu'on pouvait acheter les CD mais aussi par téléchargement, bref payer pour des titres qui sont en téléchargement ici, alors là c'est vraiment un pur acte éthique/militant, comme acheter chez "artisans du monde" là encore...

    Y'a un peu de ça mais aussi les fait qu'ici tu télécharges du mp3 et que chez Pragmazic tu peux accéder au fichier qualité CD ou directement au CD ce qui n'est pas tout àa fait la même chose pour le mélomane soucieux de la qualité du son qu'il veut écouter chez lui.
  • y'a un truc aussi qui me parait assez évident depuis quelques années :
    que ce soit de la musique SACEM ou pas Sacem ou licence libre, les mélomanes n'achêtent plus autant de disques qu'avant
    C'est comme ça, mais ça n'a rien à voir avec le fait d'accéder aux morceaux en téléchargement, et encore moins avec les licences libres ou pas
    Disons que les licences de libre diffusion me paraissent être la solution la plus intelligente pour s' ADAPTER comme ils disent (mouarff) à ce monde où on vend moins de disques

    pour tout dire je n'ai pas acheté de disque depuis heu.. des années
    Il suffit de se reporter dans les années 90 à l'époque où je travaillais disons de manière rentable (et à deux ça faisait un joli salaire.. mais ces temps sont révolus :) : mon budget disques devait s"élever à 30 euros par semaine..
    après je suis redevenu pauvre et bon, je me suis rendu compte que cet argent là j'en avais besoin pour acheter des instruments de musique
    et puis je suis devenu encore plus pauvre et je n'ai plus rien acheté du tout
    :)

    je dois pas être le seul comme ça non ?
    la paupérisation, ça va pas avec le fait d'acheter des disques..
  • J'essai d'acheter des disques, souvent ce sont des disques que j'ai déja téléchargé, pour offrir a qq un. Et dans tout les cas je m'arrange pour qu'il ne soit pas publié par une des 3/4/5 majors (j'ai perdu le compte mais quand je vois le nom je reconnais)
  • The_Archdude écrit:
    Et dans tout les cas je m'arrange pour qu'il ne soit pas publié par une des 3/4/5 majors (j'ai perdu le compte mais quand je vois le nom je reconnais)
    Autant je comprends la démarche, autant baser ses achats musicaux sur la maison de disques je trouve ça... extrême. Le plus important reste la musique pour moi.
  • dana écrit:
    les mélomanes n'achêtent plus autant de disques qu'avant...

    je crois que c'est très relatif Dana, mon frangin bosse dans une célèbre enseigne marchande de culture dont le nom commence par un F et dont le patron n'aime pas les méchants pirates... et d'après les chiffres dont il dispose cette enseigne n'a jamais vendu autant de Cd qu'en ce moment. Ceci pour la bonne raison qu'il font pleins de disque à partir de 6 euros, des rééditions et à priori ça cartonne. Moi je premier j'en achète régulièrement à ce prix là... et apparement je suis loin d'être le seul. Alors c'est sure qu'ils font moins de CA et de marge (quoi que pour la marge... sur des rééditions...) sur les CD et ce sont ces chiffres là qu'ils donnent au grand public, ces courbes là qui chutent, elles. Mais en terme de ventes, ça cartonne.
  • Oui... en fait c'était juste pour dire... quel que soit le support, quand le prix est raisonnable... ça fonctionne ! :)
  • tu as raison de corriger
    la question est : sur un disque à 6 euros à la F.. compte tenu de tous les intermédiaires nécessaires à l'arrivée du disque sur les bacs de la F.. qu'est-ce qui reste à la maison de disque et à l'artiste
    c'est pourquoi seules les majors peuvent proposer des disques à ce prix là en faisant tourner les fonds de catalogue et en jouant sur des quantités extraordinaires (de daubes en général ou de trucs ressucés jusqu'à la moëlle)

    je pensais surtout à la vente de disque en tant qu'elle était un des moyens autrefois de gagner de l'argent pour un musicien.. 6 euros sur le net ou en vente directe sur un concert, ok, mais à la F..
  • dana écrit:
    ... qu'est-ce qui reste à la maison de disque et à l'artiste

    C'est clair que dans ce cas de figure, l'enseigne en question doit bien se gratter au niveau benef, mais d'un autre côté, je ne m'inquiète pas vraiment pour les artistes et les maisons de disque, du fait que ce sont des rééditions, ce derniers ont, à mon avis déjà grandement fait leur beurre sur les albums en question (enfin je leur souhaite), et j'espère aussi pour eux qu'ils touchent également sur ces ventes, je ne me suis pas posé la question dans ce sens là mais quand même ce serait gonflé !
    dana écrit:
    c'est pourquoi seules les majors peuvent proposer des disques à ce prix là en faisant tourner les fonds de catalogue et en jouant sur des quantités extraordinaires (de daubes en général ou de trucs ressucés jusqu'à la moëlle)

    Pour le coup je ne trouve pas, y'a vraiment un choix impressionnant et des petites choses assez sympathiques... pour l'exemple mes 3 derniers achats dans ce cadre là : Le premier album des clash (que j'avais qu'en K7) et là malheureusement c'est sure Joe Strummer ne touchera rien dessus..., un album de Third World et un album de Buckshot Lefonque... on est quand même dans la bonne vieille compil années 80 et on dance et on dance...
  • DaKat écrit:
    Le premier album des clash (que j'avais qu'en K7) et là malheureusement c'est sure Joe Strummer ne touchera rien dessus...,

    Il a peut-être des héritiers, ce bon vieux Strummer. Sinon, Mick Jones est toujours vivant et il livre fréquement les albums de son nouveau groupe Carbon/Silicon en téléchargement libre sur internet. Pour une fois, c'est de la rente bien utilisée.

    image_34_1171968645.jpg
  • Pour le coup je ne trouve pas, y'a vraiment un choix impressionnant et des petites choses assez sympathiques... pour l'exemple mes 3 derniers achats dans ce cadre là : Le premier album des clash (que j'avais qu'en K7)

    Certes :)
    mais les Clash hein.. c'est pas le truc super risqué quand même pour la F.. les distro et leurs copines
    :)
    j'ai bien précisé : ils sortent ou bien de la daube ou bien des fonds de catalogue (et je classais les Clash dans les back catalogue of course)
  • dana écrit:
    j'ai bien précisé : ils sortent ou bien de la daube ou bien des fonds de catalogue (et je classais les Clash dans les back catalogue of course)

    tout à fait d'accord... j'ai interprété un peu vite !

    Et incaudavenenum... merci pour l'image et un nouveau fond d'écran ! :D
  • dana écrit:
    je classais les Clash dans les back catalogue of course)
    Heureusement, ça m'aurait déçu de ta part.
  • Autant je comprends la démarche, autant baser ses achats musicaux sur la maison de disques je trouve ça... extrême. Le plus important reste la musique pour moi.

    C est pas extreme c est etre responsable. Je trouve pas tres mature de pleurnicher sur les villaines majors si on les finance en toute connaissance de cause. Moi qui ai les boules que des artistes geniaux ne soient pas connus parce qu ils ne rentrent pas dans le moule des majors et ben je me retiens de leur acheter des cd a ces mechants (je parle des labels). Ah je les trouve belles pourtant les pochettes des vinyls de Bjork.. ah... acheter.. :oops:

    Et il ne faut pas oublier de baser ses achats EN PLUS selon le magazin, genre tu vas pas a la F.. si tu pense que "quant meme c est dommage qu il n y ai plus de petits disquaires"..
  • Donc si je comprends bien, un artiste sort un disque qui est en vente à la Fnac = on ne l'écoute même pas, c'est de la daube. Ce même artiste sortirait le même disque en licence libre, là il aurait droit à votre écoute ? Vous me faites un peu peur là...
  • Nan c'est pas à ce point, mais disons que j'écoute tellement de musique, que ce que j'achète c'est pour les artistes et les labels qui en ont vraiment besoin

    Par contre effectivement le coup des disquaires je ne le fais pas. Et pourtant les disquaires ferment à Strasbourg, mais disons qu'ils sont très axés imports et je ne trouve pas vraiment ce que je veux.
    Et aussi, la F, même si c'est pas des gentils, je les considère pas spécialement comme des méchants. Quand on écoute les compils indétendances, même si la encore le nom surf sur la vague "indé", on sent quand même une recherche de groupes moins connus.

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