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Jamendo, il y n'en aurait plus oO ??
bien le bonjour !
je viens d'aller sur Jamendo et grand étonnement pour moi : je ne vois pas de pub !
auraient-ils (les patrons du site) décidés de retirer les pubs ?
apparement il y aurait le patron de skype qui les sponsorise, mais je vois rien pour skype ...
si quelqu'un pouvait éclaire ma lanterne
je viens d'aller sur Jamendo et grand étonnement pour moi : je ne vois pas de pub !
auraient-ils (les patrons du site) décidés de retirer les pubs ?
apparement il y aurait le patron de skype qui les sponsorise, mais je vois rien pour skype ...
si quelqu'un pouvait éclaire ma lanterne
Réponses
http://www.tudor.lu/cms/tudor/publishingfr.nsf/0/CB9DE1B8E8E1A993C125731C007F227B
Et sinon, adblock-noscript + ubuntu et au revoir pubs-spy-malwares !
A ceux-là, je répondrais que des sites comme Dogmazic ou La citerne par exemple ne font pas de pub, c'est un autre choix de modèle économique. Personne n'oblige personne à monter un site dans le but d'en faire un monstre nécessitant un grosse bande-passante, les gens qui font cela ont une idée capitaliste de l'internet. C'est leur droit de même que c'est le droit de l'internaute d'y adhérer ou pas. Par contre ce n'est pas la seule solution. Monter des petits réseaux sociaux trés spécialisés nécessitant peu d'investissement autre que personnel est une solution et c'est plus proche de l'idée de communauté, c'est-à-dire un ensemble de gens qui se connaissent et qui discutent. Utiliser Adblock pour surfer de façon sereine c'est comme porter des oeuillères pour marcher dans la rue, c'est se cacher la réalité de ce que devient le net. Boycotter les sites qui ne sont que des espaces publicitaires et qui utilisent le contenu fait par d'autres pour gagner de l'argent me semble une meilleure attitude.
Aujourd'hui, Jamendo est clairement un site qui nuit aux valeurs du partage. Leur véritable produit, ce n'est pas la musique, ni les commentaires, ni même les 'artistes', qui sont traités comme de la volaille, non le vrai produit, c'est l'espace pub.
Je m'etonne de trouver des gens qui esperent encore un retour à l'honneteté et l'innovation. Les dés sont jetés, ils ont choisi le camp des parasites, et se rendent complices de la mercantilisation de la gratuité. Evil inside.
... et j'ai retrouvé ma musicalité en quittant Jamendo. L'acte gratuit, lui, est inviolable.
Mais laissons les faire leur chemin, on a souvent que ce qu'on mérite...
Moi, ça m'amuse encore un peu d'aller y faire parfois de l'agit prop. Il ne s'agit pas d'y plaider pour un quelconque retour en arrière, mais d'y mettre en évidence la véritable logique qui s'y déploie, au cas où certains n'auraient pas encore bien compris que ce site "nuit aux valeurs du partage", justement. Afin de rappeler aussi aux dirigeants de cette entreprise qu'ils ne peuvent pas forcément se permettre n'importe quoi en toute impunité.
Je n'ai pas envie (ça n'engage que moi, bien sûr) de les laisser "faire leur chemin" sans jamais leur montrer qu'on les surveille et qu'on s'emploiera à contrer leurs pratiques les plus dangereuses.
J'ai bien conscience qu'en faisant cela, ma contestation du spectacle publicitaire devient spectacle de la contestation, ce qui a ses limites. Mais tant qu'on me fera sentir là-bas que j'agace, je serai tenté de continuer.
Plutôt un signe de crédibilité d'un point de vue social à mon avis.
Je ne pense pas qu'ils s'intéressent tant que ça à la contestation sur leurs forums, sois dit en passant.
(smiley qui s'écrase des chips sur le front en rigolant)
Je ne sais pas s'il en faut, mais le fait est qu'il y en a.
Lô pô compris. Tu veux dire que Jamendo donne de la crédibilité à la musique sous licences ouvertes ? Je pense plutôt que ça décrédibilise cette musique en mettant en place une sorte d'industrie au rabais qui ne se démarque de la "vraie" industrie que par la gratuité du contenu et la pauvreté de moyens. D'où l'utilité, à mon avis, de rappeler régulièrement "là-bas" que la musique "libre", c'est bien autre chose que le pauvre modèle économique mis en place par Jamendo.
Certes.
Mais des fois, leur silence éloquent face à la contestation peut contribuer à certaines prises de conscience. Ou non.
Au moins, faire savoir qu'il existe autre chose (Dogmazic, La Citerne) et que le recours à la pub n'est pas une fatalité, ça peut pas faire de mal.
Je ne vois pas bien en quoi Jamendo, qui s'appuie sur un modèle économique tout à fait traditionnel (vente d'espaces publicitaires) contribue à "un réel changement social". Il me semble au contraire nécessaire de rappeler sans cesse que l'image novatrice de Jamendo n'est qu'une mystification héritée des débuts du "libre". L'entreprise Jamendo ne me semble certainement pas être le fer de lance d'une reconnaissance "officielle" du "libre" dont le "libre" n'a d'ailleurs que faire. Je la vois plutôt comme le cheval de Troie d'un capitalisme financier qui, face à la baisse de la vente de disques, cherche à parasiter un nouveau type de diffusion qui offre l'avantage de nécessiter très peu d'investissement, puisque la "matière première" est gratuite.
Nous aurions donc tout intérêt à ne surtout pas être respectables et à ne pas jouer selon les règles d'un jeu qui n'est pas le nôtre.
Ça a l'air fort.
heu
faut pas pousser quand même
(ou alors on n'a pas les mêmes critères de mesure de ce qui mérite le terme de "véritable changement social".. Disons qu'il y a quand même des choses plus graves que la musique déjà, et ensuite, je doute que les utilisateurs de licences libres constituent un monde suffisament homogène pour figurer un groupe social.. mais bon.. c'est une histoire d'échelle d'évaluation hein)
Non pas que j'ai un quelquonque attachement pour le libéralisme, mais tout changement social important, s'il veut se concrétiser, se doit de ne pas présenter trop de rupture. De plus, si Jamendo arrive à prouver qu'il peut être économiquement viable de diffuser de la musique libre, cela donnera un à certain public la conviction de ce que ce mouvement dépasse l'alliance d'amateurisme et donnera une réelle crédibilité auprès de ce public là, ce qui ouvrira un certain nombre de portes. Comprends moi bien : je ne fais en rien l'éloge de ce fameux 'public' dont je n'ai individuellement que faire, mais si celui ci à intérête à condamner d'une manière ou une autre le mouvement de l'art libre en le caricaturant comme un gauchisme quelquonque, il y aura eu une sacré battaille de perdue.
C'est un gaucho qui te dis ça, d'ailleurs : à mon humble avis, radicaliser le discours sur l'art libre en rejettant les initiatives qui ne sont pas toutes blanches (ce qui est en effet le cas, la pub me fait aussi largement chier) ne mènera qu'à desservir celui ci.
@Dana : nous parlons d'une remise en question gigantesque de toute l'activité artistique et son rapport au public, derrière laquelle se cachent des questions comme le libre accès à la culture pour tous, ce qui me permet de parler de changement sociologique majeur. Le but étant de virer de la branche tous les intermédiaires et autres parasites, ce qui historiquement s'est rarement bien déroulé
Et puis, moi j'aime bien invoquer des éclairs nu en haut de la montagne avec un cigare, mais je suppose que certaines considérations stupéfiantes peuvent expliquer pareil état de fait.
(smiley qui trinque avec son chat)
J'ai pu croiser déjà quelques programmateurs pros qui connaissait l'art libre de loin grâce à yamendo. Vis à vis de l'autisme patent de ce milieu, c'est une vraie bonne nouvelle.
1-on a besoin d'un modèle économique ?
2-pour quoi faire ?
3-doit-il être éthique ?
Après, la réponse à tes questions dépend de l'ambition que l'on a vis à vis de l'art libre. Dans la mesure où nous (lonah) sommes en train de nous professionaliser tout en restant avec des licences de libre diffusion, les réponses sont donc :
* oui
* dans un souci de crédibilité et pour pouvoir travailler avec d'autres professionels
* Au mieux, où alors nous plongeons dans un débat nul sur les rapports entre idéalisme et réalisme qui se noierait dans une consécration du choix individuel après quelques trolls et de nombreux soubresaults forts distrayants
(smiley qui joue "bamboleïo" en mode sympa, on est sympas)
l'avenir le dira
ça fait 6 à 7 ans que je milite et pratique les LLD
le mot gigantesque me paraît un peu exagéré quand même là c'est le mot sociologique qui me gène
aujourd'hui, dès qu'un truc un peu nouveau se manifeste qui concerne disons plus de trois personnes, ça devient un mouvement "sociologique"
à mon avis c'est n'importe nawak
un mot creux à force d'avoir été usé jusqu'à la corde et dont la signification s'épuise dans on effet sur le lecteur
comme : "liberté" par exemple (enfin je parle dans le contexte des causeries entre occidentaux sous régime démocratique, il y a des pays où le mot "liberté" signifie encore quelque chose de vital) heu
assimiler tous les intermédiaires à des parasites ça me parait un peu absurde si on pousse ça jusqu'au bout
(ou alors tu fais comme moi : faire des chansons dans ma chambre destinées uniquement à l'usage de mes chats et de ma chérie - là effectivement on réduit l'intermédiaire à pas grand chose)
Sinon, en ce qui me concerne, sociologique = relevant du domaine de l'étude de la société (pour sa compréhension), soit : de l'étude des systèmes créés dans les rapports établis entre les machins mous et roses dénommés "humains" (ou endives, il y a débat)
Et oui, je trouve l'ambition des L.L. ambitieux, ce qui fait mon intérêt pour elles. Le libre accès du public à l'art et la culture, c'est une utopie en soi, non?
(smiley new year pâté)