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Anticipation: la musique libre dans un contexte de récession
Alors je ne voudrais pas lancer un débat sur le futur de l'économie, à chacun son opinion sur la chose selon que l'on s'informe via des sacs à pubs ou des organes indépendants mais j'aimerais poser la question aux membres du forum:
Dans le cas d'une récession économique subie, qu'est ce qui changerais pour la musique, libre en particulier? Ceux qui ont bien voyagé dans le temps (les anciens) ou l'espace (quelqu'un en amerique du sud début 2000?) doivent avoir des exemples..
Pour ma part je vois quelques points:
- les musiciens, appartenant majoritairement aux classes moyennes deviennent plus pauvres, ça peut stimuler la créativité. Un membre du forum avait dit: "Reagan a fait naitre le hip hop, Tatcher a fait naitre le punk (et Sarkozy de Nagy machin la Tecktonik ), peut etre une nouvelle culture populaire apparaitrait.
-les classes moyennes appauvries achetent moins facilement les trucs inutiles imposés par la pub, comme celle ci perd de son efficacité l'investissement publicitaire est fortement réduit (ça s'est passé pendant le 1er choc pétrolier par exemple). C'est certain que les sites du type mymajorcompany ou payetonartiste web2.0 disparaitront (mais pas Dogmazic), par contre je ne sais pas si l'occupation des medias à pub par les artistes des majors diminuerait en faveur des autres artistes.
-classiquement les crises induisant une forte pauvreté provoquent plus d'instabilité sociale (manifs, émeutes..) et favorisent à chaque fois une dérive autoritaire des gouvernements (au nom de la sécurité). On peut donc s'attendre à moins de tolérance envers les lieux de concerts par exemple..
Voila, je n'ai pas trop d'idées quant à la particularité de la musique libre. A vous!
Dans le cas d'une récession économique subie, qu'est ce qui changerais pour la musique, libre en particulier? Ceux qui ont bien voyagé dans le temps (les anciens) ou l'espace (quelqu'un en amerique du sud début 2000?) doivent avoir des exemples..
Pour ma part je vois quelques points:
- les musiciens, appartenant majoritairement aux classes moyennes deviennent plus pauvres, ça peut stimuler la créativité. Un membre du forum avait dit: "Reagan a fait naitre le hip hop, Tatcher a fait naitre le punk (et Sarkozy de Nagy machin la Tecktonik ), peut etre une nouvelle culture populaire apparaitrait.
-les classes moyennes appauvries achetent moins facilement les trucs inutiles imposés par la pub, comme celle ci perd de son efficacité l'investissement publicitaire est fortement réduit (ça s'est passé pendant le 1er choc pétrolier par exemple). C'est certain que les sites du type mymajorcompany ou payetonartiste web2.0 disparaitront (mais pas Dogmazic), par contre je ne sais pas si l'occupation des medias à pub par les artistes des majors diminuerait en faveur des autres artistes.
-classiquement les crises induisant une forte pauvreté provoquent plus d'instabilité sociale (manifs, émeutes..) et favorisent à chaque fois une dérive autoritaire des gouvernements (au nom de la sécurité). On peut donc s'attendre à moins de tolérance envers les lieux de concerts par exemple..
Voila, je n'ai pas trop d'idées quant à la particularité de la musique libre. A vous!
Réponses
http://aisyk.blogspot.com/2007/09/10-ans.html
en même temps,
Sur Sarkozy, la grosse différence entre lui et ... Tatcher, c'est Voici, Gala et cie... Sarkozy renvoi cette image de populaire proche du peuple, ce que Tatcher ne revoyait pas (indigence, droit dans ses bottes, vieilleries...). Bref à mon avis, on sera déçu si on attend une révolte "populaire" à Sarkozy.
Sur les classes moyennes,
La solution du K ce sont les crédits, et de plus en plus de gens y ont recours.
aujourd'hui : < : futur
(double post désolé)
Il me semble que le punk est apparu vers 1976-1977, donc avant Thatcher, et puis le rock et la pop se sont développés pendant la prospérité des 30 glorieuses. Donc je ne suis pas sûr que l'on puisse lier l'émergence de nouvelles cultures populaires à un appauvrissement des classes moyennes.
En cas de récession, il ne se passera rien de nouveau dans un pays où le seul style musical qui a jamais été "créé" est la variété ( Ne me dîtes pas : "et la French Touch ? " c'est de la variété avec des machines ). Il y aura plus de SDF, ça par contre c'est sûr et ça se verra. Un truc m'inquiète plus que le niveau de vie des Français qui baisse c'es le niveau intellectuel général. La mise en avant de la connerie comme un exemple, de la vulgarité et la mise de côté des gens qui analysent et qui réfléchissent. On a l'impression de plus en plus que réfléchir c'est déranger. La consommation, le pouvoir en place, la ménagère de moins de 50 ans etc... Aussi aujourd'hui, on ne peut plus critiquer sans se voir rétorquer aussitôt : " vous critiquez, mais qu'est-ce que vous proposez ?!! "
Sous entendu : "si tu n'as rien d'autre à proposer que la réflexion et la discussion, ferme ta gueule, tu nous fais mal à la tête".
Mais bon, notre président à la solution : prier. Et pour ça pas besoin de penser, il suffit de croire.
jp.
http://imuzique.typepad.com/emqanf/2008/01/comits-dorienta.html
ou est-ce l'inverse ?
Et le blues, le jazz, c'était l'appauvrissement des classes moyenne de l'esclavage et de la ségrégation ?
si on veut améliorer la condition des créateurs, commençons par améliorer la situation des français en général, et notamment les plus pauvres et ce qui reste des classes moyennes.
quant à l'avenir, hé bien, on ne va pas dans ce sens là c'est sûr
Et par pitié, arrêtons avec ce mythe de la pauvreté qui favoriserait la créativité, lisez à, ce sujet le bouquin de Nathalie Heinlich L'élite artiste - Excellence et singularité en régime démocratique, 2005 Gallimard (par exemple)
Entièrement d'accord avec toi, Dana. Il est possible pour des historiens d'analyser, par exemple, comment l'esclavage a contribué à la naissance des musiques noires américaines : gospel, blues, et indirectement, de leurs dérivés (jazz, rock...), en montrant que les esclaves, privés de leurs percus traditionnelles (pouvant favoriser les communications à distance et les révoltes) ainsi que de leur culture, se sont appropriés les instruments et les textes religieux des blancs pour créer une musique hybride, aux vertus "consolatrices" face à l'oprression, et plus tard vectrice d'ascension sociale lorsque ces musiques ont conquis le public blanc. De là à dire qu'il faudrait rétablir l'esclavage pour créer de nouveaux genres musicaux, ben euh... non. Déjà, ce n'est pas parce qu'une oppression particulière a favorisé l'émergence de certaines musiques que toute oppression peut aboutir au même résultat, et puis, franchement, je veux bien renoncer à un hypothétique renouveau artistique au profit d'une amélioration globale des conditions de vie de tous (musiciens compris).
Plus généralement, la sociologie de la musique peut être intéressante... pour la sociologie. Pas pour la musique.
Les musiciens sont-ils plutôt issus des classes moyennes ou des classes pauvres, dans quelle proportion, avec quelle variation selon les époques, les styles de musique ? Les chiffres, s'ils existent, sont forcément réducteurs et ne nous renseigneront pas beaucoup sur la création musicale.
Tel rappeur peut être issu des bas-fonds du Bronx. Tous les habitants du Bronx font-ils pour autant du rap ?
Tel punk peut être issu du lumpen-prolétariat anglais, mais tel autre être un fils de bonne famille en révolte contre son milieu. Lequel est le plus punk ?
Tel artiste est un héritier (papa était déjà une star, ou un producteur, ou même un simple passionné de musique ayant transmis sa passion). Tous les enfants de musiciens vont-ils forcément devenir musiciens ?
Deux lieux communs contradictoires très répandus prévalent en la matière :
– l'artiste est "maudit" et sacrifie tout à sa passion : il se doit d'avoir une vie de merde (vache enragée...) et d'en chier (le travail si cher à notre ami Murat) pour trouver la rédemption dans son art.
– l'artiste est un branleur petit-bourgeois qui se lève à 14h pour fumer son premier pétard et trompe l'ennui en faisant de la musique grâce à l'argent de Papa Maman qui lui paient son matos, ses répèts...
Bon. Est-on vraiment obligé de se laisser enfermer dans de telles représentations ?
Je connais des gens bien nés (je veux dire, dans des milieux aisés) qui ont su faire fructifier les avantages dont ils disposaient et faire une musique très personnelle avec beaucoup de coeur. Et inversement de pauvres hères qui auraient sans doute mieux fait de faire de la couture que de la musique (moi par exemple, mais je m'obstine parce que ça me fait marrer
3 - l'artiste est un branleur petit-bourgeois qui se lève à 14h et trompe l'ennui de sa vie de merde d'assisté au RMI en faisant de la musique dans sa chambrette du pavillon familial.
Je voulais juste en profiter pour dire qu'en cas de récession les dons seront forcément moins important.
Je ne doute pas une seconde ce que les contributeurs du forum ont pu déjà donner à l'asso pour faire vivre le site.
Mais sommes nous déjà tant à la dech que cela? ; il est clair que certains n'ont pas de quoi donner et cela est compréhensible ; mais avec 150 000 téléchargements par jour notre graduation de dons participatifs crie encore et toujours famine?
Messieurs dames a votre bon coeur ! Nous ne sommes pas là pour acheter des limousines ; toutefois nous imaginons un jour payer d'humbles salaires a des gens souvent rmistes et qui mettent la mains à la poches systématiquement pour que le bateau roule.
Nous sommes le 27 du mois et il manque 50€ environ ; mais aussi un passif de 100€ pour décembre.
Comment sensibiliser autour de soit à cet état de fait? Y a pas besoin de grand chose...nous sommes transparents...que manque t il?
je m'interroge.
Mais encore une fois ; trop mercis a tous les donneurs.
didier
:roll:
A mon avis non : la population vieillit, beaucoup de gens partirons à la retraites ces temps ci a cause du papy boom, c'est pas pour rien que on parle tellement de retraite ces temps ci.
Donc ces emplois il va falloir les occuper, donc moins de chomeurs, et d'ailleurs le chômage baisse, c'est pas étonnant, et pourtant le gouvernement n'hésite pas à s'attribuer les chiffres.
Indirectement cela agira je pense sur le nombre de SDF même si ca c'est moins sur.
Donc moins de chômage mais boulots probablement moins payés.
Mais bon personnellement je trouve qu'on est déjà un peu trop payés par rapport à la moyenne mondiale, ca c'est un autre débat.
Une moyenne, déjà c'est vague, mais alors mondiale, ça n'a aucun sens...
Le PIB moyen par habitant :
- pays les plus pauvres 1500 € par an
- OCDE (donc France) 29000 € par an
lien
ooooppp
je plussoie la remarque de MrPiggiepopp là
ça veut rien dire cette histoire de "moyenne mondiale"
Trop payés ?? arff
je m'étrangle dès le petit déjeuner c'est malin !
non
je vois pas du tout ce que tu veux dire
et je pense qu'il y a dans ce pays des millions de personnes qui ont tout à fait raison de se plaindre