Je les imagine presque appuyant sur "OK" après avoir paramétré deux trois trucs (style / cible / durée)
et hop ! v'là un morceau tout prêt à faire un malheur dans les bacs
C'est pas très loin des paroles tenues... T'as une taupe aux RG ?
Le plus gros paradoxe de l'industrie de la musique est son fossoyeur potentiel. Je pense que les gros s'en sortiront toujours, notamment en restant des "marques repères de produits d'appel", mais ils seront moins nombreux, en espérant qu'ils ne feront pas tomber une chape de plomb sur les petites structures, petits lieux qui font tourner pas mal d'artistes. c'est surtout cela qui est préoccupant aujourd'hui. Se battre contre la facilité de production de la musique est vain, depuis que la musique existe, il est très simple d'aller dans la rue et de produire sa musique, en ayant même un public (qui paie parfois ! (mieux que le net et ses vilains pirates Clin d'oeil )).
+1 monsieur aisyk
il y a toujours eu des musiciens de talent méconnus, des musiciens sans talent mais très connus, des musiciens talentueux et reconnus, des musiciens sans aucun talent et inconnus
après, il y a le buisness, ce qui fait une certaine différence, selon qu'on ait l'âme d'un bisnessman ou pas, ou qu'on soit entouré de bisnessmen ou pas..
en fait, ça n'a pas changé tant que ça depuis que les musiques populaires enregistrées existent (disons les années 60, avant les choses sont un peu différentes)
aujourd'hui, les phénomènes sont comme qui dirait "accentués"
(pour ceux que ça intéresse, de mon côté je ne sais pas si j'ai du talent ou pas, ça c'est histoire d'appréciation subjective, des fois je me trouve moi-même carrément génial et d'autres fois je suis bien obligé d'admettre que je ferais mieux de faire de la poterie que de jouer de la guitare, et côté bisness par contre j'en suis sûr, j'ai pas la gnack, en fait je déteste ça, mais comme je suis pas trop mal entouré, il y a eu autrefois une vague reconnaissance -vague et modeste, mais tout est relatif, y'en a qui pleure leur mère pour avoir cette vague reconnaissance)
bon
Ce qui a changé depuis les années 60 , c'est le fait que les zicos ont entre leur main 90% de leur carrière. Ils font presque tout, l'artwork, démarchent des concerts.
C'était sur ce site (genre de site ou le gars justement ne parle que de comment vendre sa musique, intéressant dans le sens ou il axe pas mal de chose sur construire sa personnalité, mais pas mal de conneries aussi) http://www.marketingyourmusic.com/
qui disait en substance "avant l'industrie du disque cherchait un tronc d'arbre, et se disait que a ferais une bonne table, maintenant ils prennent une table toute faite et la revendent."
Là, les producteurs doivent commencer à tenir le bon bout en terme de valeur ajoutée.
Je les imagine presque appuyant sur "OK" après avoir paramétré deux trois trucs (style / cible / durée)
et hop ! v'là un morceau tout prêt à faire un malheur dans les bacs
Il me semble avoir lu ou entendu un truc de ce genre un jour, mais la mémoire me fait défaut.
Il n'y a pas déjà une sorte de logiciel qui fait ce genre de truc (qui analyse un morceau en comparaison de "tubes" passés pour prédire si ça peut faire un succès ou pas) ?
Ou alors, c'est pour bientôt.
L'étape suivante, ça serait le logiciel qui te pond aléatoirement les musiques tout seul en fonction des "recettes" de succès. Effectivement, il n'y aurait plus qu'à appuyer sur OK.
certes ..
mais "l"industrie du disque" dans les années 60 n'a pas grand chose de comparable à nos majors d'aujourd'hui (à part quelques gros labels de l'époque)... y'avait pas cette concentration "industrielle"..
Il y avait surtout, jusque dans les années 80 beaucoup de moyennes maisons de disques, qui n'existent quasiment plus aujourd'hui..
Cela dit c'est vrai que même pour les touts petits labels d'aujourd'hui, on travaille souvent avec des guss qui ont déjà tout fait : jusqu'au cd pressé que tu reçois par la poste avec déjà des chroniques de presse
J'ai eu la chance de travailler à l'ancienne avec la plupart des groupes qu'on avait sorti sur another... Des gens que tu as découvert lors d'un concert bien pourrave, ou écouté sur une K7 audio enregistré sur un magnéto 1 piste dans le garage
Là c'est le bonheur.. Tu as vraiment l'impression de commencer une aventure commune.. Et le petit côté démiurgique qui le fait.. On bossait sur du brut, et c'était il y a pas longtemps, le début des années 2000.
En fait peut-être j'ai arrêté de bosser dans la zique à cause de ça aussi
le label il lui reste quoi à faire aujourd'hui ? Du bisness c'est tout... du marketing
ça c'est pas mon truc..
Il me semble avoir lu ou entendu un truc de ce genre un jour, mais la mémoire me fait défaut.
Il n'y a pas déjà une sorte de logiciel qui fait ce genre de truc (qui analyse un morceau en comparaison de "tubes" passés pour prédire si ça peut faire un succès ou pas) ?
Et de rajouter "Mieux vaut travailler pour soi, en égoïste, au moins il y aura une personne de satisfaite"
Donc un algorithme peut imiter le passé, mais ne peut pas rajouter cette petite touche de nouveauté, de folie, qui fait que ca marche (et je parle même pas du fait que ca soit bien ou pas)
J'ai eu la chance de travailler à l'ancienne avec la plupart des groupes qu'on avait sorti sur another... Des gens que tu as découvert lors d'un concert bien pourrave, ou écouté sur une K7 audio enregistré sur un magnéto 1 piste dans le garage
Là c'est le bonheur.. Tu as vraiment l'impression de commencer une aventure commune.. Et le petit côté démiurgique qui le fait.. On bossait sur du brut, et c'était il y a pas longtemps, le début des années 2000.
En fait peut-être j'ai arrêté de bosser dans la zique à cause de ça aussi
le label il lui reste quoi à faire aujourd'hui ? Du bisness c'est tout... du marketing
ça c'est pas mon truc..
Ca je peux comprends ouais, que ca soit intéressant.
Remarque c'est intéressant aussi de tout faire soit même, t'as l'impression d'avoir un projet avec une unité. Me construire, lentement, ca me donne des frissons
Réponses
Ce qui a changé depuis les années 60 , c'est le fait que les zicos ont entre leur main 90% de leur carrière. Ils font presque tout, l'artwork, démarchent des concerts.
C'était sur ce site (genre de site ou le gars justement ne parle que de comment vendre sa musique, intéressant dans le sens ou il axe pas mal de chose sur construire sa personnalité, mais pas mal de conneries aussi)
http://www.marketingyourmusic.com/
qui disait en substance "avant l'industrie du disque cherchait un tronc d'arbre, et se disait que a ferais une bonne table, maintenant ils prennent une table toute faite et la revendent."
Il me semble avoir lu ou entendu un truc de ce genre un jour, mais la mémoire me fait défaut.
Il n'y a pas déjà une sorte de logiciel qui fait ce genre de truc (qui analyse un morceau en comparaison de "tubes" passés pour prédire si ça peut faire un succès ou pas) ?
Ou alors, c'est pour bientôt.
L'étape suivante, ça serait le logiciel qui te pond aléatoirement les musiques tout seul en fonction des "recettes" de succès. Effectivement, il n'y aurait plus qu'à appuyer sur OK.
mais "l"industrie du disque" dans les années 60 n'a pas grand chose de comparable à nos majors d'aujourd'hui (à part quelques gros labels de l'époque)... y'avait pas cette concentration "industrielle"..
Il y avait surtout, jusque dans les années 80 beaucoup de moyennes maisons de disques, qui n'existent quasiment plus aujourd'hui..
Cela dit c'est vrai que même pour les touts petits labels d'aujourd'hui, on travaille souvent avec des guss qui ont déjà tout fait : jusqu'au cd pressé que tu reçois par la poste avec déjà des chroniques de presse
J'ai eu la chance de travailler à l'ancienne avec la plupart des groupes qu'on avait sorti sur another... Des gens que tu as découvert lors d'un concert bien pourrave, ou écouté sur une K7 audio enregistré sur un magnéto 1 piste dans le garage
Là c'est le bonheur.. Tu as vraiment l'impression de commencer une aventure commune.. Et le petit côté démiurgique qui le fait.. On bossait sur du brut, et c'était il y a pas longtemps, le début des années 2000.
En fait peut-être j'ai arrêté de bosser dans la zique à cause de ça aussi
le label il lui reste quoi à faire aujourd'hui ? Du bisness c'est tout... du marketing
ça c'est pas mon truc..
Oui ca existe, mais j'ai une aitre citation pour ca aussi :
Lewis Trondheim, l'auteur de BD de Donjon
http://fr.wikipedia.org/wiki/Donjon_(bande_dessinée)
http://www.bibou.org/donjon/
"Le public est difficile, il veut la même chose qu'il a déjà lu et tout en étant différent" (en gros)
Et de rajouter "Mieux vaut travailler pour soi, en égoïste, au moins il y aura une personne de satisfaite"
Donc un algorithme peut imiter le passé, mais ne peut pas rajouter cette petite touche de nouveauté, de folie, qui fait que ca marche (et je parle même pas du fait que ca soit bien ou pas)
Ca je peux comprends ouais, que ca soit intéressant.
Remarque c'est intéressant aussi de tout faire soit même, t'as l'impression d'avoir un projet avec une unité. Me construire, lentement, ca me donne des frissons