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diffusion de musique libre

novembre -1 modifié dans Mouvement du Libre en général
salut,

j'ai un magasin et je m'interroge sur la possibilité de diffuser de la musique libre...
sans être emm....par la SACEM qui rackette les commerces à longueur de journée...
Quelqu'un a t il une idée? une opinion? un avis?
quelles clauses faut il respecter?

Au plaisir de vous li(b)re....
«1

Réponses

  • ça c'est l'étage numéro 2 de la fusée musique libre si je ne m'abuse
    si tu ne diffuses que de la musique libre tu n'as effectivement légalement pas de contrainte au niveau de la sacem
    le problème c'est que la loi ça s'interpète aussi..
    mais là tu t'engages dans un combat
    parce que tu es le premier à te poser la question
    on avait causé de ça avec mr erzats et rico je crois de la possiblité de créer des compilations de musique libre à destination des lieux de commerce
    faudrait évidemment accompagner ça d'une étiquette logo à poser sur la porte
    style :
    "ici on écoute de la musique sous licence libre" (dans ce goût là)
    avec pourquoi pas un fly d'infos
    bref
    un engagement je te dis
    parce que faudra batailler pour que la sacem avale la pilule
    et c'est pas gagné à court terme si j'en crois l'ambiance générale à ce sujet et les susceptiblités
    les gars de musique libre ?? vous en êtes où à ce sujet
  • oui, pas facile...
    de toute façon, la SACEM taxe à partir du moment que tu as des appareils de sonorisation, même si tu as un petit transistor dans 2000m²!
    mais je pense que c'est de l'abus...

    si quelqu'un a une idée?
  • odinho écrit:
    oui, pas facile...
    de toute façon, la SACEM taxe à partir du moment que tu as des appareils de sonorisation, même si tu as un petit transistor dans 2000m²!
    mais je pense que c'est de l'abus...

    si quelqu'un a une idée?

    Aucune idée, mais comment la Sacem peut-elle taxer si tu diffuses de la musique sous copyleft ? Elle ne peut pas taxer un système de sonorisation, ça n'aurait aucune sens et elle n'en a pas la légitimité, vu qu'elle ne fait que gérer les droits d'auteurs. ou laors, c'est encore pire que je ne l'imaginais !

    +A+
  • Ecoute, Drone,
    quand tu sonorises ton magasin, tu remplis un formulaire genre
    - nb de m²
    - libre service ou pas (?)
    - appareils de diffusion: télé, radio, lecteur de CD, cassettes, magnetoscope, etc...
    - horaires et jours d'ouverture

    visiblement ils se foutent de ce que tu diffuses, mon grand!
  • Parceque pour eux, c'est evident que si tu diffuse, c'est de la musique"commerciale", je pense que c'est plus une question qu'il ne se la pose pas, la question, plutot que de vouloir te faire racker a tout prix !
    Moi je trouve bien l'histoire du sticker sur la porte genre "Espace de diffusion de musique libre", il me semble bien que les license libre comme les CC n'interdise pas cela, le seul truk c'est de diffuser le nom de l'auteur, mais un fly par exemple, ou alors un ecran avec les noms de artistes qui defilent quand il sont lu par l'ordi (un plugin de visu) pourrai faire l'affaire.
    La question qui reste, est-ce que le faite de diffusé dans un espace commerciale est une utilisation commerciale de cette musique, car on ne gagne pas de l'argent sur la musique directement, mais ca contribut a en faire gagné, là franchement je ne sais plus ... :?
  • c'est pour ça que je dis que c'est un engagement de la part du commerce en question (ou de n'importe quel lieu public qui diffuse de la musique)
    évidemment que nous avons la loi pour nous, la lettre de la loi
    mais :
    il y a le principe de réalité n'est-ce pas, et il faut compter avec les intérêts (d'autre diront : la mauvaise foi) de ceux qui disposent de prérogatives en la matière
    bon perso je suis un peu out en ce moment
    mais je suis persuadé qu'ici on pourrait créer une dynamique suffisante, peser un poids suffisant, pour accompagner une telle démarche
    c'est un coup, pour le commerce en question, à avoir un petit article dans libé
    ainsi servira-t-il la cause du libre
    et la sienne propre

    il y a le droit
    et chacun peut s'en réclamer en démocratie
    faut juste que quelqu'un (ondino ? par exemple) ait le courage d'essuyer les plâtres . mais avec un mouvement comme le nôtre, qui s'est spécilaisé dans l'essuyage de plâtre, y'a moyen de faire un truc bien.
    faut y croire c'est tout
  • exactement :

    la SACEM est une société de droit privé, mandatée par ses sociétaires pour percevoir les droits de diffusion etc. de ses sociétaires & eux seuls...

    donc, quelque lieu public = diffusant publiquement de la musique, que ce soit, bar, magasin, etc.. diffusant de la musique dont les auteurs & éditeurs ne sont pas sociétaires de la SACEM : celle-ci n'a rien à faire là, n'a légalement aucun droit à réclamer : puisque la musique diffusée n'est pas celle de ses sociétaires : CQFD.

    c'est clair et net ;
    il est tout aussi clair que cela ne se fait pas encore, et que les premiers cas où ça va se produire, la SACEM peut venir réclamer : répondre que la musique diffusée n'étant pas celle de ses sociétaires, eh ben... elle n'est pas mandatée, dans ce cas, & n'a aucun titre à réclamer quoique ce soit. voilà :P
    si elle insiste : nous contacter.
  • pour le sticker, c'est une bonne idée...
    par contre, la diffusion du nom de l'artiste pose quand même un certain nombre de problèmes "pratiques"...il faudrait voir ça avec les labels, peut être....et ne donner peut être que le label..

    je suis surpris que personne n'ait posé la question jusqu'à présent....je ne pensais pas aux commerces, mais aux bars, pubs ou autres qui sont souvent davantage "branchés" qu'un magasin de produits régionaux comme le mien.

    je pense que la balle est aussi dans le camp des labels; il s'agit quelque part de la promotion de leurs artistes et ils devraient peut être réfléchir à cette démarche. les radios du "libre" ont peut être un rôle à jouer aussi, non?

    il y a un big problème en France concernant les droits de toute façon. mon beau père fait du théatre (et lit des contes) en amateur (il est à la retraite) et est souvent emm...r avec la société des auteurs qui lui demande de déposer ses textes AVANT les spectacles pour vérifier les "emprunts" qu'il pourrait faire...sachant qu'il fait ça gratuitement, souvent auprès des enfants et des personnes agées dans les maisons de retraite!, on se dit que vraiment, il n'ont que ça à faire: emm....le monde!

    Quant on voit le dernier épisode de l'affaire François Pinault, qui va finalement allez installer son musée à Venise, et priver ainis le public français des oeuvres et des retombées économiques suite à des blocages administratifs incroyables......

    En France, la culture fonctionne sur un modèle quasi soviétique: l'Etat et ses sbires ont un droit de regard sur tout...............
  • quand je parlai de l'usage ccommerciale et tout, c'est justement pour rapport au compositeur "libre", peut etre certaine estime que mettre leur musique dans un commerce ne correspond plus au CC qui dit de ne pas faire d'usage commercial de l'oeuvre...
    Je rassure, c'est pas mon cas...au contraire, je serai content que ce se fasse !
  • oui, je comprends...
    mais pour ma part, j'ai viré la sono depuis 3 ans et je ne pense pas que la hausse ou la baisse du CA soit liée à la musique diffusée!!!
    faut pas exagérer quand même.
    je vois plutôt ça comme un moyen de promotion supplémentaire, basé sur un échange gagnant/ gagnant

    L'artiste (ou le label) met gartuitement de la musique à la disposition du commerçant et ce dernier s'engage à "promouvoir" (à voir pour la forme) l'artiste ou le label.

    mais ça ne peut fonctionner que si des règles précises sont déterminées et qulelles s'appliquent à tous.

    mais je pense aussi qu'il s'agit pour les commerces d'avoir une démarche "marketing" précise, visant à se différencier. je pense aux magasins bio, terroir, forme et santé, commerce équitable, si vous voyez le genre.....

    pour ma part, il y a qiuelques année je diffusais le dimanche AM des artistes "locaux" (pas tjrs géniaux...) avec un panneau à l'entrée du magasin genre
    " aujourd'hui, nous vous proposons de découvrir les chansons de machin truc, auteur compositeur installé à bidule"
  • j'ajouterais encore un truc, si vous me le permettez:

    un artiste "indépendant" est, je crois, finalement un peu sur la même longueur d'onde qu'un commerce "indépendant". ses maisons de disque à lui, c'est les chaines, les grandes surfaces et les magasins a succursales multiples.

    y' a un parralelle dans tout ça, je crois............
  • bin je pense que pour les regles precise a voir avec les artistes, tous est en fait dans les licences de chacun, reste a toi de les eplucher.
  • bin je pense que pour les regles precise a voir avec les artistes, tous est en fait dans les licences de chacun, reste a toi de les eplucher.

    oui, tout est déjà dans la licence
    par exemple, si j'avais un bar, je récupérerais ceci :
    http://musique-libre.org/playlistM3u.php
    j'y ferai mon choix
    je brancherai mon ordi sur la sono
    et hop let's go

    il y a juste une ambiguité concernant le caractère commercial ou non d'une difusion en bar.
    cf : http://www.another-record.com/textes/dissemination/diss8.html
    (voir alinéa 3.3)

    mais franchement je pense que tous les artistes qui sont référencés même sous licence CC nc seraient heureux de pouvoir être diffusés ou que ce soit (puisuq'il s'agit là bien là d'un moyen de se faire connaître)

    L'inca à bordeaux s'était posé des questions sur la possiblité d'éviter ce forfait sacem.
    Il faut bien être conscient de toutes façons que pour le diffuseur il s'agit là d'une limitation de son choix. La sacem va utiliser son argumentation favorite : mais qu'est-ce qui nous prouve que vous ne glissez pas de temps à autres des morceaux estampillés sacem dans votre prog. On pourra leur envoyer une playlist , mais bon..

    ça va être cho de toutes façons
    et comme dit bituur :
    écrire à la sacem et nous contacter par la suite.
  • oui, je vais contacter la SACEM et je vous tiendrais au courant
    @+
  • odinho écrit:

    Quant on voit le dernier épisode de l'affaire François Pinault, qui va finalement allez installer son musée à Venise, et priver ainis le public français des oeuvres et des retombées économiques suite à des blocages administratifs incroyables......

    En France, la culture fonctionne sur un modèle quasi soviétique: l'Etat et ses sbires ont un droit de regard sur tout...............

    Oui, mais non, et calmons nous : il y a eu zéro travail d'investigation de la presse sur cette affaire pinault, et dire que la France va être privée d'un équipement culturel nécessaire n'est ni faux... ni vrai. C'est juste un postulat. On peut aussi pensr que dans la mesure où dans ces affaire de l'argent public est forcément injecté, il est bien que des industriels incompétents dans le domaine de l'art aient à suivre quelques règles, dont des règles publique. On a déjà eu assez à payer les pots cassés de quelques aventuriers de la finance (genre tapie et consorts) pour ne pas accepter qu'un aventureir de plus monte un "machin" dont personne ne sait rien du contenu culturel. En ce qui me concerne, si Pinault ne peut pas attendre d'être en conformité avec l'Etat français, j'en ai rien à foutre : c'est son problème, qu'il aille implanter son usine à art contemporain où il trouvera assez de gogos pour croire faire une bonne affaire. Ne râlons pas quand pour une fois des règles et des garanties sont exigées ! Ou alors, ne demandons pas à la justice de régler les problèmes a postériori et avançon comme dans ces républiques bananières où celui qui a le plus de fric et de culot est le plus fort. Suivre des règles n'a rien à voir avec le centralisme bureaucratique communiste, mais plutôt avec la justice et l'intérêt général. notions certes un peu obsolètes dans ce monde voué au libéralisme et à son mépris de l'intérêt général, justement.

    +A+
  • suis assez d'accord avec toi drone
    sur cette affaire pinault
    ce qui m'a surtout choqué c'est d'apprendre que ce mec avait une collection énorme de photos de Cindy Sherman
    là ça m'a fait mal

    l'équation que ça donne me fait mal au ventre :

    usine de billancourt + Pinault + Cindy Sherman = ..
    = quoi ?
    = n'importe quoi

    je suis peut-être un vieux con mais je préférerai que les oeuvres de cindy soient exposées, s'il faut les exposer, dans une collection publique
    et j'ai du mal mais vraiment du mal à accepter l'idée que ses oeuvres qui ont été déterminantes pour moi (dans ma propre pratique photo-performance) soient dans les salons des villas de pinault.

    et en même temps voici une question, une putain de question :
    je suis au rmi, pinault doit gagner en une minute ce que je "gagne" en un mois. Et, pourtant, nous sommes tous les deux fans de cindy sherman.
    on fait quoi de ce genre de réalité.
    je vous le dis tout de go : le problème des pauvres d'aujourd'hui, c'est qu'ils en savent trop.
  • dana écrit:

    je suis peut-être un vieux con mais je préférerai que les oeuvres de cindy soient exposées, s'il faut les exposer, dans une collection publique
    et j'ai du mal mais vraiment du mal à accepter l'idée que ses oeuvres qui ont été déterminantes pour moi (dans ma propre pratique photo-performance) soient dans les salons des villas de pinault.

    et en même temps voici une question, une putain de question :
    je suis au rmi, pinault doit gagner en une minute ce que je "gagne" en un mois. Et, pourtant, nous sommes tous les deux fans de cindy sherman.
    on fait quoi de ce genre de réalité.
    je vous le dis tout de go : le problème des pauvres d'aujourd'hui, c'est qu'ils en savent trop.

    Oui ! Salauds d'pauvres ! Peuvent pas suivre bêtement les CSP dans leur rapport à la culture ? Ce serait plus simple pour les sociologues !

    Sinon, en figure inversée de l' "affaire" Pinault, il ne me semble pas qu'une telle agitation médiatique avait eu lieu quand brian eno était venu installer un lieu d'expérimentation artistique à la périphérie de Paris (vers la Défense). Personne ne s'est ému quand il a lâché l'affaire quelques mois après l'inauguration, faute de soutiens publics (sans doute) et faute d'une fréquentation suffisante du publuic parisien (quoi ? Aller en banlieue très cher ? Vous n'y pensez pas, avec tous ces sauvageons... vous reprendrez bien un peu de caviar avant d'aller à la Fondation Cartier ?).

    Pourtant, bordel, laisser partir Brian Eno, musicien fondateur de tant de choses et professeur d'esthétique à l'université de Londres, c'est plus scandaleux que de "perdre" un industriel qui se fait un caprice d'artiste et qui n'a aucune expérience dans le domaine !

    +A+
  • j'étais même pas au courant pour brian eno
    sûr qu'à côté de la fondation cartier..

    quant au publiiiic parisien
    arff
    non
    rien

    suis déjà un plouc parmi les Uzbeks
    alors
  • Voila un site de partage de photos et sons sous copyleft - Toulouse -

    www.zonarlibre.fr.tc
  • dana écrit:
    L'inca à bordeaux s'était posé des questions sur la possiblité d'éviter ce forfait sacem.
    Il faut bien être conscient de toutes façons que pour le diffuseur il s'agit là d'une limitation de son choix. La sacem va utiliser son argumentation favorite : mais qu'est-ce qui nous prouve que vous ne glissez pas de temps à autres des morceaux estampillés sacem dans votre prog. On pourra leur envoyer une playlist , mais bon..

    Ca dépend .. en droit, souvent le plaignant doit apporter la preuve de...

    Bon bref, tout ca pour dire que si la musique est diffusé par le moyen informatique, et par ce moyen, y'a toujours les logs qui pourraient "prouver" ; non ?!

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