le problème n'est plus national = relié à un pays.. (sur "l'américanisme" autrement appelé "globalisation", au fond : "virtualisme" cf. ici par ex.
l'important est ceci :
"Notre époque est menacée, dans le monde entier, par le fait que la vie de l'esprit a été intégralement soumise aux impératifs de l'économie de marché, c’est à dire à la loi de l’amortissement rapide, à travers la monopolisation des technologies de l’information et de la communication, dites aussi culturelles et cognitives, et qui forment le secteur de ce que nous appellerons ici des technologies de l’esprit.
Or, ces technologies peuvent et doivent devenir un nouvel âge de l’esprit, un renouveau de la « vie de l’esprit ». Tandis que le modèle classique de la société industrielle paraît caduc, cet objectif doit constituer le motif d’une économie politique et industrielle de l’esprit – qui doit aussi être une écologie industrielle de l’esprit." cf. arsindustrialis.org & ici aussi
quant à ton message, after878 :
1,_ "Alors fait tout seul, crée tout seul, vend tout seul, joue tout seul, et tu seras notre Robinson du 3ème millénaire."
non, je ne pense pas ; le robinson du 3e millénaire est en train de méditer, dansant comme un cabri parmi une nature tranquille, quelque part. seuls certains bons vivants, "olho vivo", savent où il crêche...?
& il ne s'agit pas de produire, faire, vendre, etc.. tout seul, comme cela n'a jamais été le cas dans l'histoire ;
faire, vendre, jouer, suppose société, relations, contrats, etc.. on n'est jamais seul ("non à l'artiste maudit, non à l'artiste solitaire", proclamaient certains, lucides, à la fin du XXe siècle)
de plus le "modèle" du Libre est essentiellement collaboratif : ce n'est pas une vertu magique, c'est une résolution pragmatique.
2._ "Bon c'est une boutade Clin d'oeil mais le fond y est, ça me gave cet esprit sois disant de liberté que nos chers médias arrivent à faire véhiculer. Plutôt un esprit égoïste et surtout avide de thune."
là cher, vous souffrez de myopie : cet esprit de liberté : quel esprit ? quelle liberté ? donc : quel contexte ?
ne vous semble-t-il pas évident qu'entre ce que vous lisez ici et ce que vous percevez sur nos "chers médias", il y a peut-être au moins une différence de contexte ?
3._ "Si tu veux tout faire toi même, c'est uniquement pour t'en mettre plus dans les fouilles, sans même penser à un statut intermittent qui existe(ait) pour la solidarité."
bien sûr, bien sûr..
-- il est normal qu'un artiste ne touche que 8% au max sur sa création, il est normal que le public doive acheter autant de cds qu'il a de postes : un cd pour la chaïne hi-fi, un cd pour l'auto-radio, un autre pour la maison de campagne, payer en ligne pour l'ordi, re-payer en ligne, cette fois pour le portable (ben oui, c'est un autre ordi : il faut raquer encore..)
-- il y a donc ce que je viens de rappeler : recréer un équilibre dans la distribution, que les distributeurs se souviennent de leur position naturelle : le cul entre deux chaises : d'un côté les auteurs, de l'autre le public. si les auteurs ou le public ne sont pas contents, ils s'écartent : c'est ce qui se passe aujourd'hui. la position d'intermédiaire nécessite tact & doigté : ils ont là-dessus beaucoup à apprendre, & beaucoup à en rabattre.
-- il y a myopie là aussi : je l'ai déjà effleuré : nous ne faisons rien tout seul : chacun de nous est indépendant & respecte l'indépendance des autres, d'une part ; la communauté du libre a initié depuis longtemps un modèle de collaboration d'échange, qui a fait ses preuves, d'autre part ; enfin, du logiciel, le Libre vient à d'autres domaines, & mantenant surgit & s'amplifie l'étape de la culture libre : "pas des logiciels, des hommes libres" (slogan de http://libroscope.org/ : certains s'en inspireraient bien, à condition qu'ils respirassent par le nez... "eheu, eheu", brâmait Horace ?)
plein les fouilles : eh !!
je dis seulement : "it's not only about money, Tony !"
"Et quand je pense que certain dans ce milieu se permette de cracher sur l'Amérique et sa vision...."
Les chaines de la distro normale, sacem, universal(e), les clauses d'exclusivité, la sur-diffusion, le matraquage marketing (qui nous fait detester un artiste talentueux a force d'entendre son truc partout), le formatage (marketing encore 3min avec du chant c pour la radio !), la surexposition médiatique des artistes, les contrat de promotion avec télé obligatoire, le strass et touti quanti = des thunes
La liberté de ton, de parole, d'experimentation, de copie, d'inspiration, de collaboration, de boycott, de critique, de methode, et j'en passe = misère
Je kiffe la première image de dana avec le malheureux dans la rue, pas forcémment CETTE image mais cette idée, Et je trouve qu'il y a une idée à creuser dans ce délire... ça souligne bien le hic.
Pour ma part, au point ou on en est de la technologie pour faire de la musique et pour la diffuser, je vois plus de raisons pour aucun intermédiaire. Et je pense pas qu'on veuille s'en foutre plein les poches vu qu'on fait appel au gout et au bon sens du public plutot qu'à ses reflexes pavlovien dictés par les pontes de la pub et du matraquage.
A terme les gens se diront, je donne de l'argent à cet artiste parcequ'il fait quelquechose qui me plait et sauront pertinemment que les thunes iront effectivemment à l'artiste.
Moi même je frole parfois l'erreur quand je me dis que j'acheterais bien tel disque pour aider l'artiste que je kiffe, je me ravise en me rappellant que c'est pas lui qui palpe, c'est les intermédiaires. Alors j'attends son concert et encore... (sauf bien sur quand c'est l'artiste qui me vends un disque dont je vois bien que c'est lui qui la produit et que c'est lui qui va palper, cad ailleurs que dans un magasin de disques)
quand vous achetez un scud, et si vous avez internet (c'est probable si vous em lisez), essayez de voir si par hasard ce disque ne serait pas en vente sur le site de l'artiste ou de son label (si c'est un micro label y'a des chances).
Si vous n'avez pas de crédit card no problemo : vous mailez au repsonsable du label ou à l'artiste.
OU alors
vous achetez le disque lors d'un concert de l'artiste (nous on a toujours, enfin, on essaie, de faire un petit stand là où on joue)
en général, les tunes que vous versez iront directement sur le compte associatif du label ou sur celui de l'artiste. Du coup vous payez pas les intermédiaires, pusiqu'il n'y pour ainsi dire pas d'intermédiaires.
Et pis si vous êtes pas trop timide et que l'artiste ou le label est sympa (c'st pas toujours le cas bien sur , ben vous vous ferez peut-être un nouveau copain ou une nouvelle copine
quand vous achetez un scud, et si vous avez internet (c'est probable si vous em lisez), essayez de voir si par hasard ce disque ne serait pas en vente sur le site de l'artiste ou de son label
Dans ce cas, cela signifie aussi que l'intermediaire a son utilité, bon, il est possible que tu tournes par la suite pour voir la part prelevée par celui ci
Mais finalement ....
Les intermediaires ont aussi le droit de vivre, et à la reflexion, cela pourrait tout autant se montrer positif, pour peu qu'il y ait un terrain d'entente en friche quelque part sur cette planete.
En effet, pourquoi ne pas retourner le probleme et considerer en fait que la musique, l'ecriture de chanson ou de morceau serait "CREATRICE D'EMPLOI". ?
Oui
Si tu fais une chanson et que celle ci est revendu par l'iintermediaire d'un intermediaire, on peut dire alors que tu as créé un emploi, ou contribué à en sauvegarder un.
Et puis, qui sait, si tu es doué dans un domaine (la musique par exemple) alors fatelement, tu es moins doué dans un autre (la vente par exemple).
L'intermediarisme peut donc etre envisagé comme un partage de competences, faut juste qu'il n'ay ait pas une corporation qui prenne le dessus sur une autre, dessus qui se tranforme en monopole
Le monopole entre les mains des artistes seraient il mieux qu'un autre à la longue ?
Ceux ci n'en abuseront ils pas un jour ou l'autre, comme tout ceux qui sont passés par la avant ?
D'ailleurs, les choses doivent elles lui appartenir, à cet artiste, ?
Apres tout, peut etre pourrait il ainsi contribuer à faire vivre une societe dans laquelle tout le monde n'a pas necessairement les possibilités de creer et attend peut etre apres lui pour ramener du bouillon dans la marmite.
Ce qu'il ne faut pas je pense, c'est qu'un monopole se creer et si les artistes finissent un jour par le prendre enfin se monopole, j'en suis persuadée à 200 %, ca derapera comme ca a toujours derapé avec les autres,
Regardez un peu tous ces intermediaires que vous denoncez
Etes vous surs et certains de bien vouloir prendre le risque de leur ressembler un jour ?
Napoleon aussi il etait sincere à ses debuts
Réponses
le problème n'est plus national = relié à un pays.. (sur "l'américanisme" autrement appelé "globalisation", au fond : "virtualisme" cf. ici par ex.
l'important est ceci :
"Notre époque est menacée, dans le monde entier, par le fait que la vie de l'esprit a été intégralement soumise aux impératifs de l'économie de marché, c’est à dire à la loi de l’amortissement rapide, à travers la monopolisation des technologies de l’information et de la communication, dites aussi culturelles et cognitives, et qui forment le secteur de ce que nous appellerons ici des technologies de l’esprit.
Or, ces technologies peuvent et doivent devenir un nouvel âge de l’esprit, un renouveau de la « vie de l’esprit ». Tandis que le modèle classique de la société industrielle paraît caduc, cet objectif doit constituer le motif d’une économie politique et industrielle de l’esprit – qui doit aussi être une écologie industrielle de l’esprit." cf. arsindustrialis.org & ici aussi
quant à ton message, after878 :
1,_ "Alors fait tout seul, crée tout seul, vend tout seul, joue tout seul, et tu seras notre Robinson du 3ème millénaire."
non, je ne pense pas ; le robinson du 3e millénaire est en train de méditer, dansant comme un cabri parmi une nature tranquille, quelque part. seuls certains bons vivants, "olho vivo", savent où il crêche...?
& il ne s'agit pas de produire, faire, vendre, etc.. tout seul, comme cela n'a jamais été le cas dans l'histoire ;
faire, vendre, jouer, suppose société, relations, contrats, etc.. on n'est jamais seul ("non à l'artiste maudit, non à l'artiste solitaire", proclamaient certains, lucides, à la fin du XXe siècle)
de plus le "modèle" du Libre est essentiellement collaboratif : ce n'est pas une vertu magique, c'est une résolution pragmatique.
2._ "Bon c'est une boutade Clin d'oeil mais le fond y est, ça me gave cet esprit sois disant de liberté que nos chers médias arrivent à faire véhiculer. Plutôt un esprit égoïste et surtout avide de thune."
là cher, vous souffrez de myopie : cet esprit de liberté : quel esprit ? quelle liberté ? donc : quel contexte ?
ne vous semble-t-il pas évident qu'entre ce que vous lisez ici et ce que vous percevez sur nos "chers médias", il y a peut-être au moins une différence de contexte ?
3._ "Si tu veux tout faire toi même, c'est uniquement pour t'en mettre plus dans les fouilles, sans même penser à un statut intermittent qui existe(ait) pour la solidarité."
bien sûr, bien sûr..
-- il est normal qu'un artiste ne touche que 8% au max sur sa création, il est normal que le public doive acheter autant de cds qu'il a de postes : un cd pour la chaïne hi-fi, un cd pour l'auto-radio, un autre pour la maison de campagne, payer en ligne pour l'ordi, re-payer en ligne, cette fois pour le portable (ben oui, c'est un autre ordi : il faut raquer encore..)
-- il y a donc ce que je viens de rappeler : recréer un équilibre dans la distribution, que les distributeurs se souviennent de leur position naturelle : le cul entre deux chaises : d'un côté les auteurs, de l'autre le public. si les auteurs ou le public ne sont pas contents, ils s'écartent : c'est ce qui se passe aujourd'hui. la position d'intermédiaire nécessite tact & doigté : ils ont là-dessus beaucoup à apprendre, & beaucoup à en rabattre.
-- il y a myopie là aussi : je l'ai déjà effleuré : nous ne faisons rien tout seul : chacun de nous est indépendant & respecte l'indépendance des autres, d'une part ; la communauté du libre a initié depuis longtemps un modèle de collaboration d'échange, qui a fait ses preuves, d'autre part ; enfin, du logiciel, le Libre vient à d'autres domaines, & mantenant surgit & s'amplifie l'étape de la culture libre : "pas des logiciels, des hommes libres" (slogan de http://libroscope.org/ : certains s'en inspireraient bien, à condition qu'ils respirassent par le nez... "eheu, eheu", brâmait Horace ?)
plein les fouilles : eh !!
je dis seulement : "it's not only about money, Tony !"
"Et quand je pense que certain dans ce milieu se permette de cracher sur l'Amérique et sa vision...."
j'ai répondu au début de ce message.
La liberté de ton, de parole, d'experimentation, de copie, d'inspiration, de collaboration, de boycott, de critique, de methode, et j'en passe = misère
Je kiffe la première image de dana avec le malheureux dans la rue, pas forcémment CETTE image mais cette idée, Et je trouve qu'il y a une idée à creuser dans ce délire... ça souligne bien le hic.
Pour ma part, au point ou on en est de la technologie pour faire de la musique et pour la diffuser, je vois plus de raisons pour aucun intermédiaire. Et je pense pas qu'on veuille s'en foutre plein les poches vu qu'on fait appel au gout et au bon sens du public plutot qu'à ses reflexes pavlovien dictés par les pontes de la pub et du matraquage.
A terme les gens se diront, je donne de l'argent à cet artiste parcequ'il fait quelquechose qui me plait et sauront pertinemment que les thunes iront effectivemment à l'artiste.
Moi même je frole parfois l'erreur quand je me dis que j'acheterais bien tel disque pour aider l'artiste que je kiffe, je me ravise en me rappellant que c'est pas lui qui palpe, c'est les intermédiaires. Alors j'attends son concert et encore... (sauf bien sur quand c'est l'artiste qui me vends un disque dont je vois bien que c'est lui qui la produit et que c'est lui qui va palper, cad ailleurs que dans un magasin de disques)
dF
quand vous achetez un scud, et si vous avez internet (c'est probable si vous em lisez), essayez de voir si par hasard ce disque ne serait pas en vente sur le site de l'artiste ou de son label (si c'est un micro label y'a des chances).
Si vous n'avez pas de crédit card no problemo : vous mailez au repsonsable du label ou à l'artiste.
OU alors
vous achetez le disque lors d'un concert de l'artiste (nous on a toujours, enfin, on essaie, de faire un petit stand là où on joue)
en général, les tunes que vous versez iront directement sur le compte associatif du label ou sur celui de l'artiste. Du coup vous payez pas les intermédiaires, pusiqu'il n'y pour ainsi dire pas d'intermédiaires.
Et pis si vous êtes pas trop timide et que l'artiste ou le label est sympa (c'st pas toujours le cas bien sur , ben vous vous ferez peut-être un nouveau copain ou une nouvelle copine
Dans ce cas, cela signifie aussi que l'intermediaire a son utilité, bon, il est possible que tu tournes par la suite pour voir la part prelevée par celui ci
Mais finalement ....
Les intermediaires ont aussi le droit de vivre, et à la reflexion, cela pourrait tout autant se montrer positif, pour peu qu'il y ait un terrain d'entente en friche quelque part sur cette planete.
En effet, pourquoi ne pas retourner le probleme et considerer en fait que la musique, l'ecriture de chanson ou de morceau serait "CREATRICE D'EMPLOI". ?
Oui
Si tu fais une chanson et que celle ci est revendu par l'iintermediaire d'un intermediaire, on peut dire alors que tu as créé un emploi, ou contribué à en sauvegarder un.
Et puis, qui sait, si tu es doué dans un domaine (la musique par exemple) alors fatelement, tu es moins doué dans un autre (la vente par exemple).
L'intermediarisme peut donc etre envisagé comme un partage de competences, faut juste qu'il n'ay ait pas une corporation qui prenne le dessus sur une autre, dessus qui se tranforme en monopole
Le monopole entre les mains des artistes seraient il mieux qu'un autre à la longue ?
Ceux ci n'en abuseront ils pas un jour ou l'autre, comme tout ceux qui sont passés par la avant ?
D'ailleurs, les choses doivent elles lui appartenir, à cet artiste, ?
Apres tout, peut etre pourrait il ainsi contribuer à faire vivre une societe dans laquelle tout le monde n'a pas necessairement les possibilités de creer et attend peut etre apres lui pour ramener du bouillon dans la marmite.
Ce qu'il ne faut pas je pense, c'est qu'un monopole se creer et si les artistes finissent un jour par le prendre enfin se monopole, j'en suis persuadée à 200 %, ca derapera comme ca a toujours derapé avec les autres,
Regardez un peu tous ces intermediaires que vous denoncez
Etes vous surs et certains de bien vouloir prendre le risque de leur ressembler un jour ?
Napoleon aussi il etait sincere à ses debuts