La licence Yellow, d'aprés ce que j'en ai compris avec mon anglophobie galopante, permet la diffusion commerciale mais pas la distribution sans l'accord de l'auteur.
Mais j'avoue que ce n'est pas trés clair. Ca voudrais dire qu'un bar ou un dj peut diffuser librement ma musique dans un cadre commercial mais qu'une entité morale ne peut pas gagner d'argent avec les morceaux sans mon accord. C'est donc plus subtile qu'une clause nc qui est sujette à toutes les interprétations.
Dana, si tu passes dans le coin...
De toute façon le droit d'auteur prime sur tout quels que soient les droits libérés par la licence.
Pas de LAL pour moi, en tout cas : je tiens à la clause nc par principe (et non par peur que quelqu'un se fasse du fric avec ma zic).
Quel est ce principe dont tu parles ?
Sachant que de toute facon tu as encore le droit moral, et que le fait que qq un se fasse de l'argent avec ta musique ne te dérange pas. Je ne vois pas ce qui pourrait te déranger d'autre.
Le principe il est d'habitude dans l'autre sens, je choisi la LAL par principe pour favoriser la propagation de la LAL.
Pas de LAL pour moi, en tout cas : je tiens à la clause nc par principe (et non par peur que quelqu'un se fasse du fric avec ma zic).
Quel est ce principe dont tu parles ?
Sachant que de toute facon tu as encore le droit moral, et que le fait que qq un se fasse de l'argent avec ta musique ne te dérange pas. Je ne vois pas ce qui pourrait te déranger d'autre.
Le principe il est d'habitude dans l'autre sens, je choisi la LAL par principe pour favoriser la propagation de la LAL.
Je ne veux pas relancer un énième débat là-dessus. Le principe pour moi, c'est d'évoluer dans une sphère "culturelle" en rupture avec la sphère marchande. La clause "nc", pour moi, dit clairement : là, on est hors commerce, alors qu'une musique diffusée sous LAL, malgré le principe de viralité très estimable, ne se situe pas clairement hors du règne de la marchandise. Il y aussi du marketing viral.
D'ailleurs, quand on me dit à propos de la clause nc que l'utilisateur peut tout de même faire une utilisation commerciale à condition d'obtenir l'accord de l'auteur, ça me gêne aux entournures. Pour moi (c'est l'interprétation que je veux en faire, en tout cas), la clause nc dit au contraire : "cette oeuvre n'est pas une marchandise, sauf si (par miracle), l'auteur acceptait de donner son accord (mais tu peux toujours courir)". Je rajoute ici entre parenthèses de quoi donner un sens plus explicite à la nuance que je fais entre les deux propositions.
Bien sûr, le droit moral prime, mais honnêtement, l'intérêt des licences ouvertes est d'énoncer d'une manière qu'on espère claire et légale les droits que nous concédons. Si pour chaque morceau que je mettrais sous LAL, il fallait que je rajoute un speech spécifiant qu'en vertu de mon droit moral je refuse que ma musique serve à la conception et à la vente d'un produit marchand, je vois pas bien où serait l'intérêt d'adopter la LAL.
Donc ce qui semble me convenir le mieux est CC by-nc-sa. Mais j'aimerais me désolidariser totalement des propos du patron de CC. Et si on créait une licence Jihad ?
Donc ce qui semble me convenir le mieux est CC by-nc-sa. Mais j'aimerais me désolidariser totalement des propos du patron de CC. Et si on créait une licence Jihad ?
Mais absolument et d'ailleurs on l'apellerait la licence JAD.
Qui sait comment on crée une licence ?
Ce que je voudrais que tu précises, c'est si tu es farouchement opposé à toutes formes de commerce concernant tes oeuvres même par toi-même ou bien si c'est plus nuancé.
On pourrait inclure cette notion de nuance dans cette licence. Alors oui, ça compliquerait la diffusion de la licence en question parce que contrairement aux CC dont le but est d'être diffusées trés largement et rapidement, la licence JAD demanderait de la réflexion et de l'analyse sur ce qu'on fait et les implications que ça induit.
Mais on s'en tape, l'idée c'est d'être en conformité avec soi-même pas de créer un lobby pour prendre des parts de marché dans le futur de la diffusion du web.
J'ai créé un fil pour réfléchir à cette licence. Les outils existants ne nous plaisent pas, créons autre chose plutôt que de perdre du temps à vouloir changer l'existant. L'internet permet cela.
Pas de LAL pour moi, en tout cas : je tiens à la clause nc par principe (et non par peur que quelqu'un se fasse du fric avec ma zic).
Quel est ce principe dont tu parles ?
Sachant que de toute facon tu as encore le droit moral, et que le fait que qq un se fasse de l'argent avec ta musique ne te dérange pas. Je ne vois pas ce qui pourrait te déranger d'autre.
Le principe il est d'habitude dans l'autre sens, je choisi la LAL par principe pour favoriser la propagation de la LAL.
Je ne veux pas relancer un énième débat là-dessus. Le principe pour moi, c'est d'évoluer dans une sphère "culturelle" en rupture avec la sphère marchande. La clause "nc", pour moi, dit clairement : là, on est hors commerce, alors qu'une musique diffusée sous LAL, malgré le principe de viralité très estimable, ne se situe pas clairement hors du règne de la marchandise. Il y aussi du marketing viral.
D'ailleurs, quand on me dit à propos de la clause nc que l'utilisateur peut tout de même faire une utilisation commerciale à condition d'obtenir l'accord de l'auteur, ça me gêne aux entournures. Pour moi (c'est l'interprétation que je veux en faire, en tout cas), la clause nc dit au contraire : "cette oeuvre n'est pas une marchandise, sauf si (par miracle), l'auteur acceptait de donner son accord (mais tu peux toujours courir)". Je rajoute ici entre parenthèses de quoi donner un sens plus explicite à la nuance que je fais entre les deux propositions.
Bien sûr, le droit moral prime, mais honnêtement, l'intérêt des licences ouvertes est d'énoncer d'une manière qu'on espère claire et légale les droits que nous concédons. Si pour chaque morceau que je mettrais sous LAL, il fallait que je rajoute un speech spécifiant qu'en vertu de mon droit moral je refuse que ma musique serve à la conception et à la vente d'un produit marchand, je vois pas bien où serait l'intérêt d'adopter la LAL.
Donc ce qui semble me convenir le mieux est CC by-nc-sa. Mais j'aimerais me désolidariser totalement des propos du patron de CC. Et si on créait une licence Jihad ?
Ok non mais j'avais oublié effectivement qu'on pouvais l'interprêter comme ca.
Pourquoi pas. Merci pour ces éclaircissements.
Je comprends mieux dans ce cas pourquoi la position du patron CC te gène.
Ce que je voudrais que tu précises, c'est si tu es farouchement opposé à toutes formes de commerce concernant tes oeuvres même par toi-même ou bien si c'est plus nuancé.
Je répondrai à koko sur l'autre thread dès que j'aurai le temps.
Bon, je ne suis pas jihadiste au point de rejeter en bloc toute idée de commerce. Disons qu'une conception "éthique" des échanges peut me convenir, même si les expressions "commerce équitable" ou "commerce éthique" me semblent déjà trop galvaudées et dévoyées pour que je m'inscrive pleinement dans ce cadre.
Mon point de vue est donc plus nuancé qu'une farouche opposition à toute forme de commerce. Mais à un moment où plus aucune activité humaine n'échappe vraiment à la marchandisation, il me semble important de construire une sphère a priori autonome par rapport au commerce, quitte à établir ensuite des passerelles (dérogations à la clause nc, par exemple) vers des formes de commerce réellement équitables.
Il s'agit d'affirmer d'emblée : ceci n'est pas une marchandise. Après on peut trouver des modalités intelligentes de financement de projets (du type pragmazic) qui s'apparentent à une forme de commerce. Bon, pas le temps de développer, là...
Les licences CC me conviennent parfaitement, reste peut être à éclaircir ou nuancer ce que signifie NC.
Pour moi, également, cela signifie que ce que je fait n'est pas une marchandise.
Et je ne suis pas contre, non plus, que mes trucs soient commercialisés, mais pas par la pub, pas par des sociétés faisant l'apologie de la réussite, en gros, pour simplifier, pas par un gros machin comme Jamendo... Par Pragmazic, par contre...
Si CC devient une boutique comme Jamendo, je lâcherai l'affaire. Mais pondre de nouvelles licences en accord avec les législations des différents pays... Cela m'apparaît difficile.
Quand à la LAL, j'en respect l'esprit et tout serait parfait si le monde l'était. ça me ferait chier que quelqu'un puisse faire du blé en vendant ma zic. J'ai deux morceaux sous LAL parce que les originaux l'étaient, mais de moi même je ne l'aurait pas choisie, parce qu'il n'y a pas de clause NC.
Je comprends cette attachement à la clause NC mais réfléchissons un peu. En LAL une oeuvre ne peut être exploitée qu'en LAL à cause de la viralité de la licence. Quel capitaliste prendrais le risque d'exploiter une oeuvre dont il ne peut pas garantir la rareté ?
Le capitalisme est basé sur la rareté et la rétention artificielle. En LAL c'est juste pas possible. Et à part un capitaliste pur jus, qui voudrait faire du fric rapidement avec une matière première abondante et gratuite ?
De plus, je vous rapelle juste comme ça que Jamendo fait du fric avec des licence CC qui comportent une clause NC. Moi, je trouve que la clause NC ne signifie rien sans interprétation, et une interprétation est forcément lié à un contexte. La NC en tant que telle n'est pas un contexte.
Ne croyez-vous pas ?
Le fric malheureusement n'a pas de licence. Si le type il se fait des billets en LAL, ok.
Dire qu'il n'y aura pas de capitaliste qui osera se servir de la LAL, je n'en suis pas si sûr.Je pense même que le type qui le ferait pourrait faire un coup marketing du tonnerre.
Une pub en LAL avec possibilité pour chacun de reprendre la pub... ce qui ferait encore plus de pub. C'est un concept très web 2.0 que de faire bosser les internautes gratuitement. Il y aurait certes le risque que certains internautes indélicats détournent la pub en question, mais au final ça ferait encore de la pub.
C'est un détournement de la LAL, comme certains détournent les CC et plus généralement les licences ouvertes. Nos marketteux sont très forts ! Et les lincences ouvertes permettent bien plus de choses que les trucs copyrightés en bien moins cher. C'est pour cela que ces licences les intéressent.
C'est pour cela que j'adhère à la pensée d'In cauda venenum... Il faudrait une licence qui dise clairement que notre art n'est pas une marchandise. C'est ça qu'il faudrait demander à CC. On verra si ils sont d'accord.
Okay Mankind mais tu avoueras que pour l'instant, nous n'avons pas encore vu d'abus connu avec la LAL, par contre avec les CC...Juste Jamendo, juste ça. Bon, on pourrait en discuter des heures sans tomber d'accord
En attendant, j'ai envoyé un mail à cette adresse : ccfr@ibiblio.org pour demander à CC France si ils compter publier un compte-rendu du salon du 15 octobre.
J'ai trouvé cette adresse sur le billet annonçant le salon sur le site de CC France.
Question aux admins : la conférence du 15 octobre a-t-elle été captée ?
Je demande ça parce que sur le wiki de CC France, il est écrit que Radio Dogmazic devait retransmettre l'évènement.
Okay Mankind mais tu avoueras que pour l'instant, nous n'avons pas encore vu d'abus connu avec la LAL
Oups, je t'arrête il n'y a aucun problème avec la LAL et Jamendo. D'ailleurs, Jamendo ne demande que de faire sauter la clause NC. Pour toutes les autres licences, dont la LAL qui n'a aucune clause, no soucy pour eux.
Je dirais que la seule licence qui pourrait freiner leur développement est celle qui possède une clause NC.
Jamendo a mis les CC en avant parce que c'est international et plus connu.
Je ne suis plus chez eux, mais quand j'ai fait sauter ma clause NC, j'étais conscient de ce que je faisais, comme quand je les ai quitté.
A mon sens le problème n'est pas une licence X ou Y.
C'est un problème par rapport à l'organisation qui a créé les licences qui dérive vers quelque chose qui ne nous plait pas et cette chose c'est du bizness, du commerce, fait par des sociétés qui n'ont rien d'artistiques.
Voila le problème, du moins, je crois qu'il est là. Si l'association qui a créé la LAL se mettait à faire la même chose que CC, ce serait pareil.
Ce serait plus simple si il existait une licence qui précise que la culture n'est pas une marchandise. Cela serait très clair.
Je comprends cette attachement à la clause NC mais réfléchissons un peu. En LAL une oeuvre ne peut être exploitée qu'en LAL à cause de la viralité de la licence. Quel capitaliste prendrais le risque d'exploiter une oeuvre dont il ne peut pas garantir la rareté ?
Réponses
http://www.dogmazic.net/static.php?op=musiqueIndex.php&licence=5
Mais j'avoue que ce n'est pas trés clair. Ca voudrais dire qu'un bar ou un dj peut diffuser librement ma musique dans un cadre commercial mais qu'une entité morale ne peut pas gagner d'argent avec les morceaux sans mon accord. C'est donc plus subtile qu'une clause nc qui est sujette à toutes les interprétations.
Dana, si tu passes dans le coin...
De toute façon le droit d'auteur prime sur tout quels que soient les droits libérés par la licence.
1. Le chat de Lonah pourrait-il nous faire son compte rendu détaillé de ce salon CC (il a du digérer sa pizza depuis, non ?)
2. La licence yellow est-elle transposée et/ou transposable en droit français ?
3....euh non pas de 3.
Quel est ce principe dont tu parles ?
Sachant que de toute facon tu as encore le droit moral, et que le fait que qq un se fasse de l'argent avec ta musique ne te dérange pas. Je ne vois pas ce qui pourrait te déranger d'autre.
Le principe il est d'habitude dans l'autre sens, je choisi la LAL par principe pour favoriser la propagation de la LAL.
Je ne veux pas relancer un énième débat là-dessus. Le principe pour moi, c'est d'évoluer dans une sphère "culturelle" en rupture avec la sphère marchande. La clause "nc", pour moi, dit clairement : là, on est hors commerce, alors qu'une musique diffusée sous LAL, malgré le principe de viralité très estimable, ne se situe pas clairement hors du règne de la marchandise. Il y aussi du marketing viral.
D'ailleurs, quand on me dit à propos de la clause nc que l'utilisateur peut tout de même faire une utilisation commerciale à condition d'obtenir l'accord de l'auteur, ça me gêne aux entournures. Pour moi (c'est l'interprétation que je veux en faire, en tout cas), la clause nc dit au contraire : "cette oeuvre n'est pas une marchandise, sauf si (par miracle), l'auteur acceptait de donner son accord (mais tu peux toujours courir)". Je rajoute ici entre parenthèses de quoi donner un sens plus explicite à la nuance que je fais entre les deux propositions.
Bien sûr, le droit moral prime, mais honnêtement, l'intérêt des licences ouvertes est d'énoncer d'une manière qu'on espère claire et légale les droits que nous concédons. Si pour chaque morceau que je mettrais sous LAL, il fallait que je rajoute un speech spécifiant qu'en vertu de mon droit moral je refuse que ma musique serve à la conception et à la vente d'un produit marchand, je vois pas bien où serait l'intérêt d'adopter la LAL.
Donc ce qui semble me convenir le mieux est CC by-nc-sa. Mais j'aimerais me désolidariser totalement des propos du patron de CC. Et si on créait une licence Jihad ?
Mais absolument et d'ailleurs on l'apellerait la licence JAD.
Qui sait comment on crée une licence ?
Ce que je voudrais que tu précises, c'est si tu es farouchement opposé à toutes formes de commerce concernant tes oeuvres même par toi-même ou bien si c'est plus nuancé.
On pourrait inclure cette notion de nuance dans cette licence. Alors oui, ça compliquerait la diffusion de la licence en question parce que contrairement aux CC dont le but est d'être diffusées trés largement et rapidement, la licence JAD demanderait de la réflexion et de l'analyse sur ce qu'on fait et les implications que ça induit.
Mais on s'en tape, l'idée c'est d'être en conformité avec soi-même pas de créer un lobby pour prendre des parts de marché dans le futur de la diffusion du web.
http://www.dogmazic.net/modules.php?ModPath=phpBB2&ModStart=viewtopic&p=35156#35155
Ok non mais j'avais oublié effectivement qu'on pouvais l'interprêter comme ca.
Pourquoi pas. Merci pour ces éclaircissements.
Je comprends mieux dans ce cas pourquoi la position du patron CC te gène.
Ca m'intéresse aussi de savoir.
Bon, je ne suis pas jihadiste au point de rejeter en bloc toute idée de commerce. Disons qu'une conception "éthique" des échanges peut me convenir, même si les expressions "commerce équitable" ou "commerce éthique" me semblent déjà trop galvaudées et dévoyées pour que je m'inscrive pleinement dans ce cadre.
Mon point de vue est donc plus nuancé qu'une farouche opposition à toute forme de commerce. Mais à un moment où plus aucune activité humaine n'échappe vraiment à la marchandisation, il me semble important de construire une sphère a priori autonome par rapport au commerce, quitte à établir ensuite des passerelles (dérogations à la clause nc, par exemple) vers des formes de commerce réellement équitables.
Il s'agit d'affirmer d'emblée : ceci n'est pas une marchandise. Après on peut trouver des modalités intelligentes de financement de projets (du type pragmazic) qui s'apparentent à une forme de commerce. Bon, pas le temps de développer, là...
Pour moi, également, cela signifie que ce que je fait n'est pas une marchandise.
Et je ne suis pas contre, non plus, que mes trucs soient commercialisés, mais pas par la pub, pas par des sociétés faisant l'apologie de la réussite, en gros, pour simplifier, pas par un gros machin comme Jamendo... Par Pragmazic, par contre...
Si CC devient une boutique comme Jamendo, je lâcherai l'affaire. Mais pondre de nouvelles licences en accord avec les législations des différents pays... Cela m'apparaît difficile.
Quand à la LAL, j'en respect l'esprit et tout serait parfait si le monde l'était. ça me ferait chier que quelqu'un puisse faire du blé en vendant ma zic. J'ai deux morceaux sous LAL parce que les originaux l'étaient, mais de moi même je ne l'aurait pas choisie, parce qu'il n'y a pas de clause NC.
Le capitalisme est basé sur la rareté et la rétention artificielle. En LAL c'est juste pas possible. Et à part un capitaliste pur jus, qui voudrait faire du fric rapidement avec une matière première abondante et gratuite ?
De plus, je vous rapelle juste comme ça que Jamendo fait du fric avec des licence CC qui comportent une clause NC. Moi, je trouve que la clause NC ne signifie rien sans interprétation, et une interprétation est forcément lié à un contexte. La NC en tant que telle n'est pas un contexte.
Ne croyez-vous pas ?
Dire qu'il n'y aura pas de capitaliste qui osera se servir de la LAL, je n'en suis pas si sûr.Je pense même que le type qui le ferait pourrait faire un coup marketing du tonnerre.
Une pub en LAL avec possibilité pour chacun de reprendre la pub... ce qui ferait encore plus de pub. C'est un concept très web 2.0 que de faire bosser les internautes gratuitement. Il y aurait certes le risque que certains internautes indélicats détournent la pub en question, mais au final ça ferait encore de la pub.
C'est un détournement de la LAL, comme certains détournent les CC et plus généralement les licences ouvertes. Nos marketteux sont très forts ! Et les lincences ouvertes permettent bien plus de choses que les trucs copyrightés en bien moins cher. C'est pour cela que ces licences les intéressent.
C'est pour cela que j'adhère à la pensée d'In cauda venenum... Il faudrait une licence qui dise clairement que notre art n'est pas une marchandise. C'est ça qu'il faudrait demander à CC. On verra si ils sont d'accord.
En attendant, j'ai envoyé un mail à cette adresse : ccfr@ibiblio.org pour demander à CC France si ils compter publier un compte-rendu du salon du 15 octobre.
J'ai trouvé cette adresse sur le billet annonçant le salon sur le site de CC France.
http://fr.creativecommons.org/weblog/index.php?2008/09/30/54-creative-commons-france-et-la-cantine-par-silicon-sentier-organisent-le-premier-salon-creative-commons-paris
On peut commencer par faire un peu de lobbying auprés de CC France pour les amener à prendre en compte notre existence. Envoyez un mail vous aussi.
Je demande ça parce que sur le wiki de CC France, il est écrit que Radio Dogmazic devait retransmettre l'évènement.
http://lists.ibiblio.org/pipermail/cc-fr/2008-October/001242.html
Je dirais que la seule licence qui pourrait freiner leur développement est celle qui possède une clause NC.
Jamendo a mis les CC en avant parce que c'est international et plus connu.
Je ne suis plus chez eux, mais quand j'ai fait sauter ma clause NC, j'étais conscient de ce que je faisais, comme quand je les ai quitté.
A mon sens le problème n'est pas une licence X ou Y.
C'est un problème par rapport à l'organisation qui a créé les licences qui dérive vers quelque chose qui ne nous plait pas et cette chose c'est du bizness, du commerce, fait par des sociétés qui n'ont rien d'artistiques.
Voila le problème, du moins, je crois qu'il est là. Si l'association qui a créé la LAL se mettait à faire la même chose que CC, ce serait pareil.
Ce serait plus simple si il existait une licence qui précise que la culture n'est pas une marchandise. Cela serait très clair.
Exactement. Précisément.