Je ne sais rien pour trummel mais pour fred oscar il s'en voit désolé ; son projet de disque coute 17 000€ et les sociétés de subvention (je n'en connais pas les noms) l'oblige a adhérer sans quoi....pas de bras pas de chocolat.
Je ne comprends pas l'argument. On les oblige à faire un disque ?
On les oblige à faire un disque qui coûte 17000 euros ?
Les idées sont moins fortes que le fric. C'est ça la conclusion ?
Et il faut respecter ça parce que c'est une donnée universelle et la dure loi de la réalité ?
Ces gens font un choix, c'est leur choix, qu'ils l'assument, c'est leur droit, mais qu'ils ne viennent pas nous faire le coup du : on n'avait pas le choix.
Parce qu'en matière d'art, je ne comprends pas bien à quoi ça peut bien correspondre.
Personne n'a ici porté de jugement.
Leur jeter des cailloux serait une double peine mais je comprends là une douce blague de notre cher étienne; moi j'espère plutot qu'ils aient les raisons bientot de revenir a leurs premiers amours.
Ben si finalement, moi je viens de le faire, aprés avoir prit connaissances des raisons qui font qu'ils s'inscrivent à la Sacem. Ensuite, vu qu'ils sont à la Sacem, je ne vois pas bien, ni pourquoi, ni comment ils reviendraient dans le giron des licences libres et ouvertes. Et je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait l'espérer.
C'est que la communauté de la culture libre est divisée entre deux visions. Celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle ne leur sert à rien (sous-entendu si elle sert à quelque chose pourquoi pas la rejoindre) et celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle représente une vision de la culture contraire à celle qu'elle défend (partage, monétisation à outrance, constitution de biens communs...).
Forcément, on est dans un clivage qui est à mon sens à éclairer et à dynamiter partout quand on parle de licences ouvertes. Ne parler que du côté financier "Sacem ça sert à rien parce que ça ne rapporte rien", c'est d'une certaine manière omettre l'essentiel. Ne parler que du côté philosophique, éthique, c'est aussi oublier le côté pratique (pour reprendre ce que disait Dana dans les conférences).
Par contre rien ne nous empêche de répondre à ces questions.
Un syndicat a pour moi la seule mission de défendre des intérêts (droit moral exclusivement à mon avis) et de défendre ses adhérents en ayant une activité de lobbying importante auprès des institutions.
Si on veut une société de gestion collective de droits alors il y a plusieurs manière d'y répondre.
Soit on essaie de s'accorder avec la Sacem (en reconnaissant que de toutes façons c'est vain que de fonder une alternative à côté de la Sacem du fait de son monopole de fait).
Soit on fonde une société d'auteurs concurrente sur le même modèle (avec tous les investissements nécessaires et en sachant que cela va prendre des années pour qu'elle soit reconnue)
Soit on fonde une société d'auteurs sur un modèle participatif. Les droits collectés seraient reversés pour des actions collectives ou des projets artistiques (festivals, communication, financement de sites, de projets...). Cette société d'auteurs ne serait pas seulement identifiée comme une seule alternative mais comme un autre modèle de gestion de droits.
Vous devez je pense connaître ma préférence, autant un syndicat me semble nécessaire, autant une société d'auteurs peut aussi être intéressante si elle ne soustrait pas la dimension éthique de son action. En gros la supposition me semblerait être la plus acceptable par tous serait la troisième parce qu'elle ne reproduirait pas le modèle du "+ diffusé/utilisé donc + riche" qui est pervers par nature puisqu'il met en constante concurrence les auteurs entre eux et abouti in fine à un faible nombre d'élus rediffusés constamment au détriment de la majorité d'auteurs.
C'est que la communauté de la culture libre est divisée entre deux visions. Celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle ne leur sert à rien (sous-entendu si elle sert à quelque chose pourquoi pas la rejoindre) et celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle représente une vision de la culture contraire à celle qu'elle défend (partage, monétisation à outrance, constitution de biens communs...).
Alors mon cher Aisyk, tu devras compter une troisième catégorie, peut-être que j'en suis le seul exemplaire, mais tant pis. La catégorie de ceux qui ne s'intéressent pas à l'existence de la Sacem. A mon sens le seul problème auquel tous les artistes doivent faire face c'est l'industrie.
En France, les licences ouvertes se sont construites contre la Sacem à cause du sacrosaint droit d'auteur, aux Etats-unis, les CC se sont construites contre le copyright donc contre l'industrie.
La Sacem ne monétise pas l'art, elle monétise le droit d'auteur, nuance.
Et aussi :
Ne parler que du côté philosophique, éthique, c'est aussi oublier le côté pratique (pour reprendre ce que disait Dana dans les conférences).
Le côté pratique de quoi et pour qui ? ( c'est une vraie question )
Et :
Par contre rien ne nous empêche de répondre à ces questions.
Un syndicat a pour moi la seule mission de défendre des intérêts (droit moral exclusivement à mon avis) et de défendre ses adhérents en ayant une activité de lobbying importante auprès des institutions.
Donc tu es pour une Sacem vidée de sa clause d'exclusivité ?
Et :
Soit on fonde une société d'auteurs sur un modèle participatif. Les droits collectés seraient reversés pour des actions collectives ou des projets artistiques (festivals, communication, financement de sites, de projets...). Cette société d'auteurs ne serait pas seulement identifiée comme une seule alternative mais comme un autre modèle de gestion de droits.
Et on va rejoindre le modèle dominant et sa forme d'entonnoir. Un maximum de gens vont participer pour qu'un minimum de gens en bénéficient. Combien d'artischaud faudra-t-il créer à ton avis pour que 10% des artistes de Dogmazic puissent y participer ?
Si tu veux créer une société d'auteur éthique, il faut que chaque droit collecté soit reversé à celui qui y a droit et pas mettre ça dans un pot commun. En tant qu'artiste, si j'adhérais à une telle structure ce serait pour bénéficier des actions collectives et être mis dans la lumière pas pour avoir la satisfaction d'avoir participé.Comprends-tu ?
Et pour finir :
En gros la supposition me semblerait être la plus acceptable par tous serait la troisième parce qu'elle ne reproduirait pas le modèle du "+ diffusé/utilisé donc + riche" qui est pervers par nature puisqu'il met en constante concurrence les auteurs entre eux et abouti in fine à un faible nombre d'élus rediffusés constamment au détriment de la majorité d'auteurs.
Je viens de répondre que justement on aboutirait à l'inverse de ce que tu écris.
Donc tu es pour une Sacem vidée de sa clause d'exclusivité ?
Non pour un syndicat type Snac, qui fasse respecter le droit moral des artistes en licences ouvertes en conseillant, en étant une veille juridique, pas une société d'auteurs.
Et on va rejoindre le modèle dominant et sa forme d'entonnoir. Un maximum de gens vont participer pour qu'un minimum de gens en bénéficient. Combien d'artischaud faudra-t-il créer à ton avis pour que 10% des artistes de Dogmazic puissent y participer ?
Si tu veux créer une société d'auteur éthique, il faut que chaque droit collecté soit reversé à celui qui y a droit et pas mettre ça dans un pot commun. En tant qu'artiste, si j'adhérais à une telle structure ce serait pour bénéficier des actions collectives et être mis dans la lumière pas pour avoir la satisfaction d'avoir participé.Comprends-tu ?
Oui mais non
La Sacem reverse aux mêmes auteurs parce qu'ils sont les plus diffusés et vendus, il y a malgré tout une logique qui phagocyte les autres artistes parce le système Sacem favorise de fait les plus gros.
Reproduire le système individualisé de la Sacem c'est :
- reprendre la gueguerre des artistes diffusés et ceux qui ne le sont pas.
- favoriser ceux qui sont les plus diffusés (puisque les frais de gestion de la société d'auteur vont plutôt servir aux artistes les plus diffusés)
- reproduire un système néfaste pour les actions communes (parce que beaucoup d'artistes regarderaient leurs propres comptes de droits au lieu de s'investir dans la structure et de demander des comptes).
Quant au nombre d'Artischaud nécessaires, je préfère en voir le plus possible et leur permettre un financement détaché des subventions publiques ou des mécénats (parce qu'il ne faut pas s'en cacher, les mairies (droite/gauche confondus) aimeraient bien que les mécènes privés s'investissent plus dans la culture). Et puis on pourrait mettre en place une charte pour le financement de ces projets avec des objectifs (comme toute subvention en fait). Quant au chiffre de 10% des artistes Dogmazic, bin, déjà combien sont en capacité de faire de la scène ? Combien peuvent venir pour pas cher (défraiements + cachets) et de pas trop loin ? Si on a la capacité financière, ces 10% pourront être plus importants parce qu'on pourra faire plus de tournées Dying Giraffs (par ex.), accorder plus de temps à des projets artistiques plus pointus, être risqués dans nos programmations (faire un concert de noise-breaky dans un théâtre), parce qu'on pourra faire des choix politiques de gestion
Et je préfère rappeler, ce n'est qu'un point de vue personnel.
Aisyk, ton point de vue est respectable et se défend mais tu ne proposes rien de différent de ce qui existe déja. Le simple fait que les artistes que tu propose de défendre, de faire jouer, etc, soient en licences ouvertes ou libres n'apporte rien de plus. Tôt ou tard ton système créera de la rareté ne serait-ce qu'en décidant qui a le potentiel de jouer ou pas dans un festival parce qu'il y aura trop de demande et pas assez d'offre. Un marché ( la marchandisation ), se construit ainsi.
Donc je ne partage pas ton point de vue. Sans rancune
Je fais parti des gens qui se demandent si, pour que la culture devienne enfin, le bien commun de l'Humanité, il ne faut pas tout simplement qu'elle n'appartienne et ne puisse appartenir à personne. Ce qui remet en cause le droit d'auteur.
Bon j'arrête là sur ce fil, avant d'être traité d'utopiste.
Je fais parti des gens qui se demandent si, pour que la culture devienne enfin, le bien commun de l'Humanité, il ne faut pas tout simplement qu'elle n'appartienne et ne puisse appartenir à personne. Ce qui remet en cause le droit d'auteur.
Bon j'arrête là sur ce fil, avant d'être traité d'utopiste.
En tout cas si elle appartient bien à quelqu'un que tout le monde puisse en disposer (non non c'est pas incompatible).
Le truc drôle c'est quand les "artistes" veulent vivre de leur art, ou bien produire plus et qu'ils se retrouvent à entrer dans les circuits habituel de la production de l'art.
A ceux là j'ai envie de leur dire de ce trouver un boulot honnête et que réunir 17 000 euros c'est tout à fait possible comme ça.
C'est sur c'est plus long, chiant et en plus ça garanti pas d'être reçu en héro à la fin mais bon...
(tu vois koko t'es pas le seul à être utopique, j'aimerai bien que les "artistes" nous lâchent les basques avec leurs problèmes de tunes)
Un festival construit à sa manière la marchandisation, ça s'appelle un festiveau... mais il n'empêche qu'on peut toucher 2/3 personnes dans le tas qui ne se limiteront pas à ça.
Et c'est quand même le principal.
Le danger c'est de voir grand, plus une organisation à de rayonnement, plus elle a de chance de partir en sucette. Et le syndicat de part ça forme est pas la structure la plus sùr... (d'ailleurs cette idée de syndicat me fait pensé à l'AIMSA, allez savoir pourquoi ?)
...
ps : Didier, si Etienne lit ça il va pas être très content que tu me prennes pour lui
Aisyk, ton point de vue est respectable et se défend mais tu ne proposes rien de différent de ce qui existe déja. Le simple fait que les artistes que tu propose de défendre, de faire jouer, etc, soient en licences ouvertes ou libres n'apporte rien de plus. Tôt ou tard ton système créera de la rareté ne serait-ce qu'en décidant qui a le potentiel de jouer ou pas dans un festival parce qu'il y aura trop de demande et pas assez d'offre. Un marché ( la marchandisation ), se construit ainsi.
Donc je ne partage pas ton point de vue. Sans rancune
Je fais parti des gens qui se demandent si, pour que la culture devienne enfin, le bien commun de l'Humanité, il ne faut pas tout simplement qu'elle n'appartienne et ne puisse appartenir à personne. Ce qui remet en cause le droit d'auteur.
Bon j'arrête là sur ce fil, avant d'être traité d'utopiste.
Tu te méprends si tu penses que je voudrais être maître des artistes qui passent en festival. Au contraire, je préfère laisser aux structures en place leurs choix artistiques (parce que c'est leur identité). La structure que je conçois est une structure d'aide financière aux associations qui organisent des projets sur lesquels nous sommes en phase (alternative à la Sacem notamment). Comment résoudre ce problème important qui est de dire à un artiste, les licences libres et ouvertes ce n'est pas que pour internet mais aussi pour un concert, un cd vendu, aux utilisations d'un texte, de musiques pour un groupe... ?
c'est étrange, mais je vous lis tout les DEUX, AISYK ET KOKONUTS, ET JE CONSTATE que vous avez raison tout les 2 au fond...
Alors, pour moi, je viens de vomir mes abus bien arrosés avec de bonnes alcools pourtant, et je me concentre au max...après un concerto en piano solo avec pleins de gens motivés et enchantés de ma prèstation qui m'ont payés en nature, bouffe, foix gras et bon vin et wisky dans ce petit bar super, l'avant scène, accompagné d'amis et de ma chérie... après vous avoir lû...maintenant j'ai vomi...je comprends pas tout , tout de suite, mais voilà, je pense que c'est sérieux, et aussi valable...
bref, ceci pour dire que pourtant je faisais, juste avant de vous lire, un gros fou rire dans le jardin en repensant à la scène dans le film " LES FRERES PéTARDS" où villeret accompagné de Lanvin, boit en abondance de l'eau des égouts, dans les égouts de paris, après s'être battu presque à mort avec lanvin, pis vite réconcilié aussi, en essayant de passer sous des barreaux de blocage de grilles, pour échapper aux flics qui les poursuivent (dans les égoûts), à cause du bracage de la COC du commissariat qu'ils viennent de faire juste avant...
et Villeret qui dit en sortant à moitié de sa noyade (dans les égouts) :
"hahaha, bû, bû, j'en ai bû, j'en ai avalé...aaaarrrggggh , les microbes "...
c'est bizard, mais j'ai un peu la même impréssion que lui dans ce film là, en pensant à ce que vous dégagez comme problématique... :oops:
la sacem et nous ...
A suivre demain alors hein ???
:arrow: :arrow: :arrow:
répondez vous sur le post du syndicat si c'es pour parler de ca
J'ai lu de travers tous les arguments qui me semblent tous défendables.
Pour autant, je connais fred oscar, sa situation, son travail et malgré cela j'ai moi même du mal a critiquer, cette démarche qui n'en est pas une, soit de s'affilier a un société d'auteur.
C'est quelqu'un qui défend vraiment le libre ; cf certaines vidéos sur le net ou il en parle.
d'autant plus qu il vient au départ de cette société d'auteur à laquelle il avait adhéré.
Il n'est pour sure pas dans la même veine que koko ou dana mais ca n'en fait pas pour autant un opportuniste. J'ai du mal a lire vos critiques car je les trouve exagérer et pas en adéquation avec la qualité de fred oscar et de son oeuvre.
enfin bon ...les coups et les douleurs....
PS ; Bon Marco pas tout compris ta verve alcoolisée mais j'espère mieux comprendre quand ca ira mieux de ton coté arf !
AAïïï...ça va mieux là...
bref, je me relis, et je suis sûr qu'il y'avait un lien, mais plus inconscient que direct...
Humour de situation...du genre, on touche les fonds là, et c'est problême, mais j'ai imagé disons...
Bon c'est les fêtes, j'y peux rien, on m'offre des trucs super bons et qui font vomir aussi, quant on se concentre sur des lignes écrites sur un forum, plus dans la forme que dans le sens, alors j'voulais partager ma peine avant d'me coucher peut être... :oops:
et mettre un peu de légé dans tout ça, même de façon lourde...
mais l'exemple comparatif est pas si mal choisi finalement je trouve hein ?
" A force de tout prendre trop au sérieux et même soit même, on fait fuir son entourage ses comparsses ou ses auditeurs ou ses lecteurs... "
Dans cette nébuleuse des appréciations et des controverses associées il se détecte certains courants, certaines façon de voir. Je tente ici un développement.
Au delà même de la problématique du libre, la possibilité de mise en relation entre les peuples par ce moyen technique qu'est internet, du fait de ces diverses appréciations, met en lumière 3 tendances principales.
- Ceux qui pensent que le partage et l'accès est une opportunité pour l'émancipation humaine qui n'aurait pas de raison économique.
- Ceux qui pensent qu'il est possible de se développer personnellement dans le contexte d'une émancipation globale et d'une économie raisonnée.
- Ceux qui pensent que ce partage et cet accès est un nouveau moyen de capter les marchés à des fins d'émancipation personnelle et au détriment du plus grand nombre.
Des inter-tendances sont possibles et permettraient à ceux qui se situent sur des chemins de pensées tangents de s'identifier. Mais restons simple.
Le manifeste Danéen, qui gagnerait à être plus construit plus concis, est typiquement une idée d'universalisme dénué de toute raison économique. Il semble clair que le Danéen réserve ce schéma à l'art qui se veut être un temple de fraternité.
Je partage vraiment cette idée qui demande une certaine révolution des consciences ; toutefois on sait qu'il est indissociable pour chacun de disposer d'une source de revenus annexes pour conserver intacte ce dogme.
La deuxième tendance est à mon sens tout aussi valable tant est que l'économie induite soit de manière pérenne raisonnée. Cette dernière notion est souvent peu stable et nécessite un cadre compliqué à mettre en place; Installer dans l'art une économie , même raisonnée, est un risque permanent ; ses modalités sont a reconsidérer constamment.
Nombres de créateur sont en recherche d'un équilibre permettant d'associer une activité artistique et lucrative et ce pour se consacrer pleinement à leur art sans toutefois imaginer le faire au détriment des autres.
Quant à la troisième tendance, elle me parle peu car je ne comprends pas cette démarche.
Elle est pourtant si courante mais fait appel je crois à de bas instinct. Même au delà de l'art elle n'a pas pour moi de raison.
Les deux premières tendances ont pour moi toute raison de s'associer et de se contre balancer. Le développement de la première serait le garant de la pérennité de la deuxième. Ces deux modes pendraient alors toute leur place, sommes toute distincte, et focaliseraient l'activité artistique par un dialogue permanent. On pourrait penser que la dernière tendance serait alors marginalisée même si aujourd'hui nous en sommes à l'heure de l'utopie.
Ce manifeste ne doit pas a mon sens se détacher du reste et doit prendre toute sa place dans une activité plurielle en recherche d'équilibre.
- Ceux qui pensent que le partage et l'accès est une opportunité pour l'émancipation humaine qui n'aurait pas de raison économique.
C'est la réalisation d'un vieux mythe, la tour de Babel. On sait comment ça a fini.
L'Homme est un animal social qui a besoin de contact avec ses semblables mais pas seulement. Le contact avec tous les êtres vivants est indispensable à son équilibre mental. Il n'y a qu'à voir l'effet des animaux sur les enfants élevés en milieu urbain pour s'en convaincre. Internet a une portée universelle et utopique de premier ordre, permettre à l'ensemble du monde de converser. De plus, par le biais du logiciel libre et du reconditionnement de matériels déclassés, on peut permettre aux plus défavorisés de se connecter et d'avoir conscience que l'Humanité dans son sens universel existe bien. C'est un formidable vecteur d'échanges, de mélanges et de connaissances. Internet peut permettre l'éveil de la conscience.
- Ceux qui pensent qu'il est possible de se développer personnellement dans le contexte d'une émancipation globale et d'une économie raisonnée.
Ceux-là prennent l'idée d'universalité mais commencent déja à émettre des conditions sur qui a, et comment avoir accés aux autres.
Le développement personnel, dans les sociétés dont le dogme est le Capitalisme, c'est souvent le développement contre les autres. Hors, nous nous sommes extraits de la Nature pour ne pas avoir à subir sa loi, ce n'est pas pour la remplacer par une loi artificielle cataloguant l'individu dés la naissance en fonction d'un rang ou d'une classe. De plus, la raison dans l'économie conduit à des luttes et une compétition qui mène à la réussite des uns grâce à l'échec des autres. Il n'existe aucun Capitalisme raisonnné, c'est un discours démago pour nous enjoindre à souffrir en silence, en attendant que ceux qui savent trouvent une solution.
- Ceux qui pensent que ce partage et cet accès est un nouveau moyen de capter les marchés à des fins d'émancipation personnelle et au détriment du plus grand nombre.
Ces gens n'ont pas compris la portée du réseau global, ni l'utilité de l'informatique. Ils ont les deux pieds dans l'ancien monde où celui qui voit le morceau de viande le premier sera servit le premier. Ces gens contribuent aux guerres, à la misère, à la pauvreté intellectuelle et à la misère sociale. Ces gens volent leurs vies à une majorité d'Humains pour satisfaire leur besoin de puissance. Que font les psy ?
Des inter-tendances sont possibles et permettraient à ceux qui se situent sur des chemins de pensées tangents de s'identifier. Mais restons simple.
La raison telle qu'elle nous est enseignée dans nos sociétés nous poussent à faire des compromis car c'est ainsi que nous croyons faire le bien. Nous avons tendance à penser majorité là où il faudrait penser TOUS. c'est un leurre. Tôt ou tard par le jeu des luttes et des compromis, un système mixte accouche d'un système pire.
Nous devons rompre avec le système de pensée du 20ème siècle qui n'est lui-même qu'une à peine évolution du mode de pensée du 19ème siècle basé sur les classes et la croyance qu'il existe des sous-hommes.
Le manifeste Danéen, qui gagnerait à être plus construit plus concis, est typiquement une idée d'universalisme dénué de toute raison économique. Il semble clair que le Danéen réserve ce schéma à l'art qui se veut être un temple de fraternité.
Je partage vraiment cette idée qui demande une certaine révolution des consciences ; toutefois on sait qu'il est indissociable pour chacun de disposer d'une source de revenus annexes pour conserver intacte ce dogme.
Toute la réflexion est là, toute la révolution aussi. Ca dépasse le cadre de l'art car l'art ne peut pas être extrait du reste du monde. Artiste n'est pas un statut mais juste un aspect du genre humain, un aspect qui est trés répandu.
C'est parce que c'est trés répandu que l'art n'a de la valeur que dans un système produisant de la rareté donc de l'exclusion.
Je n'arrive pas a comprendre ce que tu développes et vois certaine contradictions.
De plus, la raison dans l'économie conduit à des luttes et une compétition qui mène à la réussite des uns grâce à l'échec des autres. Il n'existe aucun Capitalisme raisonné , c'est un discours démago pour nous enjoindre à souffrir en silence, en attendant que ceux qui savent trouvent une solution.
Une économie raisonnée n'est pas pour moi du capitalisme. L'économie existe depuis bien plus longtemps.
Pour imager, "savoir s'aimer c'est d'abord savoir aimer les autres" ; on voit là que l'on ne peut être un individu que si l'on est un citoyen. Cette interactivité est universelle et se retrouve même dans le rapport que chacun a dans une économie partagée par tous. Encore faut il que cette dernière soit raisonnée.
Cela n'est pas un leurre mais tout simplement compliqué. Cette deuxième tendance est un équilibre qui a du mal à prendre pleinement sa place ; tiraillée par des dogmes d'une part et un opportunisme dévoyé de l'autre. Elle préférerait surement se référencer clairement sur un dogme lui permettant un équilibre pérenne plutôt que de se faire absorber par l' opportunisme dévoyé.
C'est à nous de savoir et de trouver les solutions ; ce que je tente. Pour moi il faut s'associer ; Mais je semble avoir du mal à l'expliquer vu tes réponses....pendant se temps les opportunistes progressent.
Je n'arrive pas a comprendre ce que tu développes et vois certaine contradictions.
De plus, la raison dans l'économie conduit à des luttes et une compétition qui mène à la réussite des uns grâce à l'échec des autres. Il n'existe aucun Capitalisme raisonné , c'est un discours démago pour nous enjoindre à souffrir en silence, en attendant que ceux qui savent trouvent une solution.
Une économie raisonnée n'est pas pour moi du capitalisme. L'économie existe depuis bien plus longtemps.
Pour imager, "savoir s'aimer c'est d'abord savoir aimer les autres" ; on voit là que l'on ne peut être un individu que si l'on est un citoyen. Cette interactivité est universelle et se retrouve même dans le rapport que chacun a dans une économie partagée par tous. Encore faut il que cette dernière soit raisonnée.
Cela n'est pas un leurre mais tout simplement compliqué. Cette deuxième tendance est un équilibre qui a du mal à prendre pleinement sa place ; tiraillée par des dogmes d'une part et un opportunisme dévoyé de l'autre. Elle préférerait surement se référencer clairement sur un dogme lui permettant un équilibre pérenne plutôt que de se faire absorber par l' opportunisme dévoyé.
C'est à nous de savoir et de trouver les solutions ; ce que je tente. Pour moi il faut s'associer ; Mais je semble avoir du mal à l'expliquer vu tes réponses....pendant se temps les opportunistes progressent.
Non, non les opportunistes se goinfrent de trucs dégueulasses plein d'OGM en ce moment et alternent entre superstitions et traditions avec un sourire béat sur leurs face de poupons mutants.
On est tranquille pendant encore deux semaines. Aprés il va falloir qu'ils se remettent au boulot dans un monde qui aura une sale gueule
Au temps pour moi, j'ai compris Capitalisme régulé dans Economie raisonnée. Mes plus plates excuses.
Tu as raison, le commerce existe depuis trés longtemps et il est fondé pour une bonne part sur l'équivalence. Le commerce est d'abord de l'échange et c'est aussi un langage commun qui a permis à l'Humanité de "converser" et d'évoluer.
Et oui je suis d'accord avec toi, donc. Seulement, je crois que si l'Humanité dans son ensemble ne se réveille pas et croit quelle n'est pas capable de se prendre en main, infantilisée qu'elle est par le discours marchand, ceux qui vont raisonner l'économie vont être issus d'une élite auto proclamée et on finira par retomber dans les travers que nous expérimentons aujourd'hui.
BONJOUR A TOUS!!! JVAIS ETRE DIRECT; C MON POINT DE VUE; CEUX QUI ETAIENT HIER A UTILISER ET MEME DEFENDRE L'ART LIBRE ,ET QUI SONT AUJOURD'HUI A LA SACEM SONT DES GROS C**S; YA PAS D'AUTRES MOTS...... DANA" Les LLD deviennent à l’usage de cette désormais majorité d’utilisateurs des moyens provisoires en vue d’une autre fin, par exemple être à la mode, l’accroissement de la visibilité sur internet, un tremplin vers la professionnalisation, une étape nécessaire mais transitoire avant la commercialisation des œuvres. Bref, elles deviennent avec le succès de simples outils marketing parmi d’autres, et comme à chaque fois que le marketing s’empare d’une création intellectuelle, il le vide de sa substance conceptuelle ; d’une pensée pensante, susceptible de transformer nos représentations du monde, il en fait une pensée pensée (si bien qu’elle est figée, et que plus rien n’est à penser sous ces mots), et, au final, un slogan à la mode. " APPAREMENT C BIEN LE CAS!!! (POUR CERTAINS;MAIS COMBIEN???)
çA ME DONNE ENVIE DE GERBER, JFAIS DU SON DEPUIS UN CERTAIN TEMPS LA SACEM ET SON MUSICOBUSINESS M'A TJS DEGOUTé, J'AI DECOUVERT DOGMAZIC ET çA A ETE LE BONHEUR ,J'AI PU PARTAGER MON SON SANS CRAINTE ET AVEC GRANDE SATISFACTION; PEU IMPORTE LE NOMBRE D'ECOUTES;çA MARCHE OU PAS ON S'EN TAPE; JME SUIS SENTI LIBRE ;PROTéGé D'EVENTUELS REQUINS.....BREF.....
VENDRE UN CD POUR QUOI FAIRE??? LA MUSIQUE EST TELECHARGE SUR LE NET ??? PRINCIPE DU LIBRE??? DES VINYLS JVEUX BIEN, LES GENS N'ONT PAS DE GRAVEUR VINYL CHEZ EUX POUR METTRE LE SON SUR LEUR PLATINE,,MAIS UN CD???? L'AVENIR DU LIBRE C LA MORT DU CD AUDIO!!!!!(EN PARTIE OF COURSE).....
DEMAIN UNE BOITE DE PUB ME CONTACT POUR METTRE UN DE MES SONS SUR UNE TITE PUB VIDEO (C PAS VRAI C UN EXEMPLE); QU'ES QUE JE FAIS??? 1 JE LE REMBARRE EN LUI DISANT NON 2 OK ;TU PAYE ET C BON POUR CETTE FOIS 3MA MUSIQUE EST LIBRE ET GRATUITE POURQUOI TU MDEMANDES?????..........4ATTENDS JM'INSCRI A LA SACEM COM çA ILS CONTROLERONT TOUT çA,LE NOMBRE DE DIFFU,LA RETRIBUTION DES DROITS ETC.....JME FERAI PLUS DE PEPET;ENFIN JCROIS!
???????.....A VOTRE AVIS?
Evite les majuscules sur un forum, c'est l'équivalent de quelqu'un qui gueule et c'est difficile à déchiffrer.:)
Sinon, pour ta question. Je ne vois pas bien ce qu'on peut te répondre, il n'y a pas de prêt-à-penser ici. Si demain, une boîte de pub veut une de tes oeuvres, tu fais ce que tu veux, c'est ça la gestion des droits individuels.
desolé pour les maj c une mauvaise habitude du a mes(enormes) lacunes d'orthographe.
si je pose cette question c parce que je trouves cette histoire de licence completement absurde, si j'accepte l'utilisation d'une de mes musiques dans une pub et que par malchance il ya un tchic-tchic-boum qui ressemble a celui d'un artiste adherant a la sacem,celle si pourrait se retourner contre moi et demander reparation...non?
sauf que j'ai opté pour c reaction,cad que je refuse toute utilisation commerciale,car tant que la sacem existe et sevie toutes les autres licences sont...inutiles....
par exemple une autre question si oscar fred est affilie a la sacem;et qu'il est toujours sur dogmazic avec une licence cc by nc 2.0;est il possible que la sacem attaque dogmazic?
franchement je pose cette question car je suis completement paumé sur cette histoire de licences.....
En fait tu fais une confusion que l'on fait souvent au départ :
- protection de la paternité
- "protection" des droits de diffusion
Reprenons l'exemple de ton thic-tchic boum... si un autre auteur, qu'il soit sacem ou pas, le trouve trop ressemblant au sien, il pourra en réclamer la paternité et éventuellement t'accuser de plagiat. Pour cela il faudra qu'il pourve l'antériorité de son oeuvre sur la tienne.
Il pourra alors te demander des comptes, qu'il fasse partie ou pas de la dite sacem. Et s'il en fait partie, elle ne fera pas les démarches à sa place (à ma connaissance).
Le choix d'une licence de ta part qu'elle soit commerciale ou pas ne change rien au problème... sauf peut-être sur l'ampleur de l'indemnité demandé.
Cela étant dit, ce cas hypothétique est extrêmement rare.
Par contre, l'utilisation volontaire par méconnaissance ou insouciance du droit de samples copyrightés est, hélas, beaucoup plus fréquent... Et comme ces samples ou extraits font partie de titres déposés à la SACEM (ou autre SPRD), à partir du moment où ils sont reconnaissables cela peut déclencher des désagréments juridiques pour toi mais aussi et surtout pour tous les utilisateurs finaux et les intermédiaires diffuseurs comme Dogmazic.
C'est pour cela qu'on insiste lourdement sur les choses suivantes :
- ne pas utilisaer de samples copyrightés court ou long peu importe à partir du moment où ils sont reconnaissables.
- ne pas être adhérent de la SACEM ou autre SPRD incompatibles avec les licences ouvertes.
Concernant ta question sur fred oscar, je ne veux pas m'avancer trop, mais s'il y a antériorité de la licence ouverte alors la sacem n'a théroriquement pas le droit pour elle. Cependant, ce n'est pas une procédure directe qui est à craindre. En effet la sacem gère un répertoire. Et comme la sacem se fout des licences ouvertes, elle ne va pas se préoccuper de savoir qui était là avant. Elle va voir le titre dans le répertoire et va facturer et c'est la que les emmerdes commencent : il faudra que dogmazic conteste, prouve etc etc...
Mais il existe un 'autre cas plus courant et plus difficile à stopper c'est celui des sacémisés qui viennent s'inscrire ici... là juridiquement c'est (a priori) sur eux que la responsabilité repose, mais c'est potentiellement un nid à emmerdes pour dogmazic et les utilisateurs finaux, car dans ce cas la licence n'est pas valide.
C'est le cas le plus fréquent et pourtant il pourrait être facilement résolu par une information plus soignée de la part de la sacem à ses propres adhérents et malheureusement ce sont les gens de l'asso qui doivent s'en occuper.
Il faut effectivement savoir que les membres de l'asso et notamment les fondateurs, passent un temps monstrueux à éviter ce genre de problèmes.
C'est un souci permanent car au delà de l'asso ce sont tous les utilisateurs qui sont concernés.
Le soin apporté à cette problématique est aussi, à mon sens, un repect des licences ouvertes qui sont un outil juridique qui ne doit pas être dévoyé. Il doit pouvoir être fiable, respectable et respecté, car il est porteur de l'éthique de ceux qui ont choisi la libre diffusion en toute conscience et pas uniquement pour "un peu plus de visibilité" .
et surtout merci pour tes reponses; je ne remet surtout pas les licences en question,ainsi que le travail de la DT; mais l'emprise de la sacem sur l' economie musicale.....et donc de l'impact de cette dominance sur la musique libre....
je ne me souvient plus si il ya une charte ou une question genre "je declare ne pas etre affilé a la sacem ou autre organisme de gestion de droit..." lorsque l'on s'inscrit sur dogmazic; si ce n'est pas le cas,ça dvrai etre mis en place pour que dogmazic puisse se proteger de ce genre de souci ; mais avec une action"j'accepte les termes" ou cocher une case;car si mes souvenirs sont bons c juste precisé sans reponse a justifier...si c deja le cas oubli ce que jviens de dire ,et ds ce cas la faute est a l'artiste secamisé qui ment(ou qui n'a rien compris???).
j'ai lu sur le forum l'histoire d'un groupe en licence libre qui s'est retrouvé a bosser avec un editeursacemisé; et j'espere penser que cette situation grottesque soit due a de l'ignorance( comme la mienne); et je pense qu'un bon texte a lire et accepter expliquant toute la philosophie de la musique libre vienne a exister pour prevenir ce genre de connerie;(si s'en est une(pour moi oui)); parce qu'au bout du compte chaque artiste aura sa perception de la musique libre et des licences libres , et en fera une utilisation qui n'etait certainement pas preconisé par les fondateurs de ce site comme le souligne dana au tout debut
"Les LLD deviennent à l’usage de cette désormais majorité d’utilisateurs des moyens provisoires en vue d’une autre fin, par exemple être à la mode, l’accroissement de la visibilité sur internet, un tremplin vers la professionnalisation, une étape nécessaire mais transitoire avant la commercialisation des œuvres. Bref, elles deviennent avec le succès de simples outils marketing parmi d’autres, et comme à chaque fois que le marketing s’empare d’une création intellectuelle, il le vide de sa substance conceptuelle ; d’une pensée pensante, susceptible de transformer nos représentations du monde, il en fait une pensée pensée (si bien qu’elle est figée, et que plus rien n’est à penser sous ces mots), et, au final, un slogan à la mode. "
pour ma part je fais de la musique ,comme je dessine,peint....sans aucune pensee commerciale future, mais simplement et egoistement .....par plaisir......et pour moi dogmazic est une petite ile paradisiaque ,entouree de requins,ou je peut m'exprimer sans crainte.....mais j'ai bien peur que ces requins ne se transforment en serpent et commencent a se faufiler dans le sable fin de la liberte .....le souillant a jamais...
Eisse, la source de revenu dont tu parles, c'est l'Etat (amis de Karl bienvenu ) !
et comme tu dis Kokonotsu : ça touche tout les aspects de la vie pas seulement l'art (et ça c'est ce qu'il faut expliquer sans cesse, se battre contre des décennies de façonnage de l'esprit).
Le dogme ? comme dans JIHAAAAAAAAD ?
Réponses
Je ne comprends pas l'argument. On les oblige à faire un disque ?
On les oblige à faire un disque qui coûte 17000 euros ?
Les idées sont moins fortes que le fric. C'est ça la conclusion ?
Et il faut respecter ça parce que c'est une donnée universelle et la dure loi de la réalité ?
Ces gens font un choix, c'est leur choix, qu'ils l'assument, c'est leur droit, mais qu'ils ne viennent pas nous faire le coup du : on n'avait pas le choix.
Parce qu'en matière d'art, je ne comprends pas bien à quoi ça peut bien correspondre.
Ben si finalement, moi je viens de le faire, aprés avoir prit connaissances des raisons qui font qu'ils s'inscrivent à la Sacem. Ensuite, vu qu'ils sont à la Sacem, je ne vois pas bien, ni pourquoi, ni comment ils reviendraient dans le giron des licences libres et ouvertes. Et je ne vois pas non plus pourquoi il faudrait l'espérer.
C'est que la communauté de la culture libre est divisée entre deux visions. Celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle ne leur sert à rien (sous-entendu si elle sert à quelque chose pourquoi pas la rejoindre) et celle qui s'en prend à la Sacem parce qu'elle représente une vision de la culture contraire à celle qu'elle défend (partage, monétisation à outrance, constitution de biens communs...).
Forcément, on est dans un clivage qui est à mon sens à éclairer et à dynamiter partout quand on parle de licences ouvertes. Ne parler que du côté financier "Sacem ça sert à rien parce que ça ne rapporte rien", c'est d'une certaine manière omettre l'essentiel. Ne parler que du côté philosophique, éthique, c'est aussi oublier le côté pratique (pour reprendre ce que disait Dana dans les conférences).
Par contre rien ne nous empêche de répondre à ces questions.
Un syndicat a pour moi la seule mission de défendre des intérêts (droit moral exclusivement à mon avis) et de défendre ses adhérents en ayant une activité de lobbying importante auprès des institutions.
Si on veut une société de gestion collective de droits alors il y a plusieurs manière d'y répondre.
Soit on essaie de s'accorder avec la Sacem (en reconnaissant que de toutes façons c'est vain que de fonder une alternative à côté de la Sacem du fait de son monopole de fait).
Soit on fonde une société d'auteurs concurrente sur le même modèle (avec tous les investissements nécessaires et en sachant que cela va prendre des années pour qu'elle soit reconnue)
Soit on fonde une société d'auteurs sur un modèle participatif. Les droits collectés seraient reversés pour des actions collectives ou des projets artistiques (festivals, communication, financement de sites, de projets...). Cette société d'auteurs ne serait pas seulement identifiée comme une seule alternative mais comme un autre modèle de gestion de droits.
Vous devez je pense connaître ma préférence, autant un syndicat me semble nécessaire, autant une société d'auteurs peut aussi être intéressante si elle ne soustrait pas la dimension éthique de son action. En gros la supposition me semblerait être la plus acceptable par tous serait la troisième parce qu'elle ne reproduirait pas le modèle du "+ diffusé/utilisé donc + riche" qui est pervers par nature puisqu'il met en constante concurrence les auteurs entre eux et abouti in fine à un faible nombre d'élus rediffusés constamment au détriment de la majorité d'auteurs.
En France, les licences ouvertes se sont construites contre la Sacem à cause du sacrosaint droit d'auteur, aux Etats-unis, les CC se sont construites contre le copyright donc contre l'industrie.
La Sacem ne monétise pas l'art, elle monétise le droit d'auteur, nuance.
Et aussi : Le côté pratique de quoi et pour qui ? ( c'est une vraie question )
Et : Donc tu es pour une Sacem vidée de sa clause d'exclusivité ?
Et : Et on va rejoindre le modèle dominant et sa forme d'entonnoir. Un maximum de gens vont participer pour qu'un minimum de gens en bénéficient. Combien d'artischaud faudra-t-il créer à ton avis pour que 10% des artistes de Dogmazic puissent y participer ?
Si tu veux créer une société d'auteur éthique, il faut que chaque droit collecté soit reversé à celui qui y a droit et pas mettre ça dans un pot commun. En tant qu'artiste, si j'adhérais à une telle structure ce serait pour bénéficier des actions collectives et être mis dans la lumière pas pour avoir la satisfaction d'avoir participé.Comprends-tu ?
Et pour finir : Je viens de répondre que justement on aboutirait à l'inverse de ce que tu écris.
Et : Non pour un syndicat type Snac, qui fasse respecter le droit moral des artistes en licences ouvertes en conseillant, en étant une veille juridique, pas une société d'auteurs.
Oui mais non
La Sacem reverse aux mêmes auteurs parce qu'ils sont les plus diffusés et vendus, il y a malgré tout une logique qui phagocyte les autres artistes parce le système Sacem favorise de fait les plus gros.
Reproduire le système individualisé de la Sacem c'est :
- reprendre la gueguerre des artistes diffusés et ceux qui ne le sont pas.
- favoriser ceux qui sont les plus diffusés (puisque les frais de gestion de la société d'auteur vont plutôt servir aux artistes les plus diffusés)
- reproduire un système néfaste pour les actions communes (parce que beaucoup d'artistes regarderaient leurs propres comptes de droits au lieu de s'investir dans la structure et de demander des comptes).
Quant au nombre d'Artischaud nécessaires, je préfère en voir le plus possible et leur permettre un financement détaché des subventions publiques ou des mécénats (parce qu'il ne faut pas s'en cacher, les mairies (droite/gauche confondus) aimeraient bien que les mécènes privés s'investissent plus dans la culture). Et puis on pourrait mettre en place une charte pour le financement de ces projets avec des objectifs (comme toute subvention en fait). Quant au chiffre de 10% des artistes Dogmazic, bin, déjà combien sont en capacité de faire de la scène ? Combien peuvent venir pour pas cher (défraiements + cachets) et de pas trop loin ? Si on a la capacité financière, ces 10% pourront être plus importants parce qu'on pourra faire plus de tournées Dying Giraffs (par ex.), accorder plus de temps à des projets artistiques plus pointus, être risqués dans nos programmations (faire un concert de noise-breaky dans un théâtre), parce qu'on pourra faire des choix politiques de gestion
Et je préfère rappeler, ce n'est qu'un point de vue personnel.
Donc je ne partage pas ton point de vue. Sans rancune
Je fais parti des gens qui se demandent si, pour que la culture devienne enfin, le bien commun de l'Humanité, il ne faut pas tout simplement qu'elle n'appartienne et ne puisse appartenir à personne. Ce qui remet en cause le droit d'auteur.
Bon j'arrête là sur ce fil, avant d'être traité d'utopiste.
En tout cas si elle appartient bien à quelqu'un que tout le monde puisse en disposer (non non c'est pas incompatible).
Le truc drôle c'est quand les "artistes" veulent vivre de leur art, ou bien produire plus et qu'ils se retrouvent à entrer dans les circuits habituel de la production de l'art.
A ceux là j'ai envie de leur dire de ce trouver un boulot honnête et que réunir 17 000 euros c'est tout à fait possible comme ça.
C'est sur c'est plus long, chiant et en plus ça garanti pas d'être reçu en héro à la fin mais bon...
(tu vois koko t'es pas le seul à être utopique, j'aimerai bien que les "artistes" nous lâchent les basques avec leurs problèmes de tunes)
Un festival construit à sa manière la marchandisation, ça s'appelle un festiveau... mais il n'empêche qu'on peut toucher 2/3 personnes dans le tas qui ne se limiteront pas à ça.
Et c'est quand même le principal.
Le danger c'est de voir grand, plus une organisation à de rayonnement, plus elle a de chance de partir en sucette. Et le syndicat de part ça forme est pas la structure la plus sùr... (d'ailleurs cette idée de syndicat me fait pensé à l'AIMSA, allez savoir pourquoi ?)
...
ps : Didier, si Etienne lit ça il va pas être très content que tu me prennes pour lui
Tu te méprends si tu penses que je voudrais être maître des artistes qui passent en festival. Au contraire, je préfère laisser aux structures en place leurs choix artistiques (parce que c'est leur identité). La structure que je conçois est une structure d'aide financière aux associations qui organisent des projets sur lesquels nous sommes en phase (alternative à la Sacem notamment). Comment résoudre ce problème important qui est de dire à un artiste, les licences libres et ouvertes ce n'est pas que pour internet mais aussi pour un concert, un cd vendu, aux utilisations d'un texte, de musiques pour un groupe... ?
Alors, pour moi, je viens de vomir mes abus bien arrosés avec de bonnes alcools pourtant, et je me concentre au max...après un concerto en piano solo avec pleins de gens motivés et enchantés de ma prèstation qui m'ont payés en nature, bouffe, foix gras et bon vin et wisky dans ce petit bar super, l'avant scène, accompagné d'amis et de ma chérie... après vous avoir lû...maintenant j'ai vomi...je comprends pas tout , tout de suite, mais voilà, je pense que c'est sérieux, et aussi valable...
bref, ceci pour dire que pourtant je faisais, juste avant de vous lire, un gros fou rire dans le jardin en repensant à la scène dans le film " LES FRERES PéTARDS" où villeret accompagné de Lanvin, boit en abondance de l'eau des égouts, dans les égouts de paris, après s'être battu presque à mort avec lanvin, pis vite réconcilié aussi, en essayant de passer sous des barreaux de blocage de grilles, pour échapper aux flics qui les poursuivent (dans les égoûts), à cause du bracage de la COC du commissariat qu'ils viennent de faire juste avant...
et Villeret qui dit en sortant à moitié de sa noyade (dans les égouts) :
"hahaha, bû, bû, j'en ai bû, j'en ai avalé...aaaarrrggggh , les microbes "...
c'est bizard, mais j'ai un peu la même impréssion que lui dans ce film là, en pensant à ce que vous dégagez comme problématique... :oops:
la sacem et nous ...
A suivre demain alors hein ???
:arrow: :arrow: :arrow:
J'ai lu de travers tous les arguments qui me semblent tous défendables.
Pour autant, je connais fred oscar, sa situation, son travail et malgré cela j'ai moi même du mal a critiquer, cette démarche qui n'en est pas une, soit de s'affilier a un société d'auteur.
C'est quelqu'un qui défend vraiment le libre ; cf certaines vidéos sur le net ou il en parle.
d'autant plus qu il vient au départ de cette société d'auteur à laquelle il avait adhéré.
Il n'est pour sure pas dans la même veine que koko ou dana mais ca n'en fait pas pour autant un opportuniste. J'ai du mal a lire vos critiques car je les trouve exagérer et pas en adéquation avec la qualité de fred oscar et de son oeuvre.
enfin bon ...les coups et les douleurs....
PS ; Bon Marco pas tout compris ta verve alcoolisée mais j'espère mieux comprendre quand ca ira mieux de ton coté arf !
bref, je me relis, et je suis sûr qu'il y'avait un lien, mais plus inconscient que direct...
Humour de situation...du genre, on touche les fonds là, et c'est problême, mais j'ai imagé disons...
Bon c'est les fêtes, j'y peux rien, on m'offre des trucs super bons et qui font vomir aussi, quant on se concentre sur des lignes écrites sur un forum, plus dans la forme que dans le sens, alors j'voulais partager ma peine avant d'me coucher peut être... :oops:
et mettre un peu de légé dans tout ça, même de façon lourde...
mais l'exemple comparatif est pas si mal choisi finalement je trouve hein ?
" A force de tout prendre trop au sérieux et même soit même, on fait fuir son entourage ses comparsses ou ses auditeurs ou ses lecteurs... "
bref, Bonnes fêtes à Vous !
Dans cette nébuleuse des appréciations et des controverses associées il se détecte certains courants, certaines façon de voir. Je tente ici un développement.
Au delà même de la problématique du libre, la possibilité de mise en relation entre les peuples par ce moyen technique qu'est internet, du fait de ces diverses appréciations, met en lumière 3 tendances principales.
- Ceux qui pensent que le partage et l'accès est une opportunité pour l'émancipation humaine qui n'aurait pas de raison économique.
- Ceux qui pensent qu'il est possible de se développer personnellement dans le contexte d'une émancipation globale et d'une économie raisonnée.
- Ceux qui pensent que ce partage et cet accès est un nouveau moyen de capter les marchés à des fins d'émancipation personnelle et au détriment du plus grand nombre.
Des inter-tendances sont possibles et permettraient à ceux qui se situent sur des chemins de pensées tangents de s'identifier. Mais restons simple.
Le manifeste Danéen, qui gagnerait à être plus construit plus concis, est typiquement une idée d'universalisme dénué de toute raison économique. Il semble clair que le Danéen réserve ce schéma à l'art qui se veut être un temple de fraternité.
Je partage vraiment cette idée qui demande une certaine révolution des consciences ; toutefois on sait qu'il est indissociable pour chacun de disposer d'une source de revenus annexes pour conserver intacte ce dogme.
La deuxième tendance est à mon sens tout aussi valable tant est que l'économie induite soit de manière pérenne raisonnée. Cette dernière notion est souvent peu stable et nécessite un cadre compliqué à mettre en place; Installer dans l'art une économie , même raisonnée, est un risque permanent ; ses modalités sont a reconsidérer constamment.
Nombres de créateur sont en recherche d'un équilibre permettant d'associer une activité artistique et lucrative et ce pour se consacrer pleinement à leur art sans toutefois imaginer le faire au détriment des autres.
Quant à la troisième tendance, elle me parle peu car je ne comprends pas cette démarche.
Elle est pourtant si courante mais fait appel je crois à de bas instinct. Même au delà de l'art elle n'a pas pour moi de raison.
Les deux premières tendances ont pour moi toute raison de s'associer et de se contre balancer. Le développement de la première serait le garant de la pérennité de la deuxième. Ces deux modes pendraient alors toute leur place, sommes toute distincte, et focaliseraient l'activité artistique par un dialogue permanent. On pourrait penser que la dernière tendance serait alors marginalisée même si aujourd'hui nous en sommes à l'heure de l'utopie.
Ce manifeste ne doit pas a mon sens se détacher du reste et doit prendre toute sa place dans une activité plurielle en recherche d'équilibre.
didier
L'Homme est un animal social qui a besoin de contact avec ses semblables mais pas seulement. Le contact avec tous les êtres vivants est indispensable à son équilibre mental. Il n'y a qu'à voir l'effet des animaux sur les enfants élevés en milieu urbain pour s'en convaincre. Internet a une portée universelle et utopique de premier ordre, permettre à l'ensemble du monde de converser. De plus, par le biais du logiciel libre et du reconditionnement de matériels déclassés, on peut permettre aux plus défavorisés de se connecter et d'avoir conscience que l'Humanité dans son sens universel existe bien. C'est un formidable vecteur d'échanges, de mélanges et de connaissances. Internet peut permettre l'éveil de la conscience.
Ceux-là prennent l'idée d'universalité mais commencent déja à émettre des conditions sur qui a, et comment avoir accés aux autres.
Le développement personnel, dans les sociétés dont le dogme est le Capitalisme, c'est souvent le développement contre les autres. Hors, nous nous sommes extraits de la Nature pour ne pas avoir à subir sa loi, ce n'est pas pour la remplacer par une loi artificielle cataloguant l'individu dés la naissance en fonction d'un rang ou d'une classe. De plus, la raison dans l'économie conduit à des luttes et une compétition qui mène à la réussite des uns grâce à l'échec des autres. Il n'existe aucun Capitalisme raisonnné, c'est un discours démago pour nous enjoindre à souffrir en silence, en attendant que ceux qui savent trouvent une solution.
Ces gens n'ont pas compris la portée du réseau global, ni l'utilité de l'informatique. Ils ont les deux pieds dans l'ancien monde où celui qui voit le morceau de viande le premier sera servit le premier. Ces gens contribuent aux guerres, à la misère, à la pauvreté intellectuelle et à la misère sociale. Ces gens volent leurs vies à une majorité d'Humains pour satisfaire leur besoin de puissance. Que font les psy ?
La raison telle qu'elle nous est enseignée dans nos sociétés nous poussent à faire des compromis car c'est ainsi que nous croyons faire le bien. Nous avons tendance à penser majorité là où il faudrait penser TOUS. c'est un leurre. Tôt ou tard par le jeu des luttes et des compromis, un système mixte accouche d'un système pire.
Nous devons rompre avec le système de pensée du 20ème siècle qui n'est lui-même qu'une à peine évolution du mode de pensée du 19ème siècle basé sur les classes et la croyance qu'il existe des sous-hommes.
Toute la réflexion est là, toute la révolution aussi. Ca dépasse le cadre de l'art car l'art ne peut pas être extrait du reste du monde. Artiste n'est pas un statut mais juste un aspect du genre humain, un aspect qui est trés répandu.
C'est parce que c'est trés répandu que l'art n'a de la valeur que dans un système produisant de la rareté donc de l'exclusion.
Merci pour cette pensée concise eisse
Une économie raisonnée n'est pas pour moi du capitalisme. L'économie existe depuis bien plus longtemps.
Pour imager, "savoir s'aimer c'est d'abord savoir aimer les autres" ; on voit là que l'on ne peut être un individu que si l'on est un citoyen. Cette interactivité est universelle et se retrouve même dans le rapport que chacun a dans une économie partagée par tous. Encore faut il que cette dernière soit raisonnée.
Cela n'est pas un leurre mais tout simplement compliqué. Cette deuxième tendance est un équilibre qui a du mal à prendre pleinement sa place ; tiraillée par des dogmes d'une part et un opportunisme dévoyé de l'autre. Elle préférerait surement se référencer clairement sur un dogme lui permettant un équilibre pérenne plutôt que de se faire absorber par l' opportunisme dévoyé.
C'est à nous de savoir et de trouver les solutions ; ce que je tente. Pour moi il faut s'associer ; Mais je semble avoir du mal à l'expliquer vu tes réponses....pendant se temps les opportunistes progressent.
Non, non les opportunistes se goinfrent de trucs dégueulasses plein d'OGM en ce moment et alternent entre superstitions et traditions avec un sourire béat sur leurs face de poupons mutants.
On est tranquille pendant encore deux semaines. Aprés il va falloir qu'ils se remettent au boulot dans un monde qui aura une sale gueule
Au temps pour moi, j'ai compris Capitalisme régulé dans Economie raisonnée. Mes plus plates excuses.
Tu as raison, le commerce existe depuis trés longtemps et il est fondé pour une bonne part sur l'équivalence. Le commerce est d'abord de l'échange et c'est aussi un langage commun qui a permis à l'Humanité de "converser" et d'évoluer.
Et oui je suis d'accord avec toi, donc. Seulement, je crois que si l'Humanité dans son ensemble ne se réveille pas et croit quelle n'est pas capable de se prendre en main, infantilisée qu'elle est par le discours marchand, ceux qui vont raisonner l'économie vont être issus d'une élite auto proclamée et on finira par retomber dans les travers que nous expérimentons aujourd'hui.
Voilà,
Joyeux Coca-cola !
çA ME DONNE ENVIE DE GERBER, JFAIS DU SON DEPUIS UN CERTAIN TEMPS LA SACEM ET SON MUSICOBUSINESS M'A TJS DEGOUTé, J'AI DECOUVERT DOGMAZIC ET çA A ETE LE BONHEUR ,J'AI PU PARTAGER MON SON SANS CRAINTE ET AVEC GRANDE SATISFACTION; PEU IMPORTE LE NOMBRE D'ECOUTES;çA MARCHE OU PAS ON S'EN TAPE; JME SUIS SENTI LIBRE ;PROTéGé D'EVENTUELS REQUINS.....BREF.....
VENDRE UN CD POUR QUOI FAIRE??? LA MUSIQUE EST TELECHARGE SUR LE NET ??? PRINCIPE DU LIBRE??? DES VINYLS JVEUX BIEN, LES GENS N'ONT PAS DE GRAVEUR VINYL CHEZ EUX POUR METTRE LE SON SUR LEUR PLATINE,,MAIS UN CD???? L'AVENIR DU LIBRE C LA MORT DU CD AUDIO!!!!!(EN PARTIE OF COURSE).....
DEMAIN UNE BOITE DE PUB ME CONTACT POUR METTRE UN DE MES SONS SUR UNE TITE PUB VIDEO (C PAS VRAI C UN EXEMPLE); QU'ES QUE JE FAIS??? 1 JE LE REMBARRE EN LUI DISANT NON 2 OK ;TU PAYE ET C BON POUR CETTE FOIS 3MA MUSIQUE EST LIBRE ET GRATUITE POURQUOI TU MDEMANDES?????..........4ATTENDS JM'INSCRI A LA SACEM COM çA ILS CONTROLERONT TOUT çA,LE NOMBRE DE DIFFU,LA RETRIBUTION DES DROITS ETC.....JME FERAI PLUS DE PEPET;ENFIN JCROIS!
???????.....A VOTRE AVIS?
Evite les majuscules sur un forum, c'est l'équivalent de quelqu'un qui gueule et c'est difficile à déchiffrer.:)
Sinon, pour ta question. Je ne vois pas bien ce qu'on peut te répondre, il n'y a pas de prêt-à-penser ici. Si demain, une boîte de pub veut une de tes oeuvres, tu fais ce que tu veux, c'est ça la gestion des droits individuels.
Cordialement.
desolé pour les maj c une mauvaise habitude du a mes(enormes) lacunes d'orthographe.
si je pose cette question c parce que je trouves cette histoire de licence completement absurde, si j'accepte l'utilisation d'une de mes musiques dans une pub et que par malchance il ya un tchic-tchic-boum qui ressemble a celui d'un artiste adherant a la sacem,celle si pourrait se retourner contre moi et demander reparation...non?
sauf que j'ai opté pour c reaction,cad que je refuse toute utilisation commerciale,car tant que la sacem existe et sevie toutes les autres licences sont...inutiles....
par exemple une autre question si oscar fred est affilie a la sacem;et qu'il est toujours sur dogmazic avec une licence cc by nc 2.0;est il possible que la sacem attaque dogmazic?
franchement je pose cette question car je suis completement paumé sur cette histoire de licences.....
merci d'avance!!
En fait tu fais une confusion que l'on fait souvent au départ :
- protection de la paternité
- "protection" des droits de diffusion
Reprenons l'exemple de ton thic-tchic boum... si un autre auteur, qu'il soit sacem ou pas, le trouve trop ressemblant au sien, il pourra en réclamer la paternité et éventuellement t'accuser de plagiat. Pour cela il faudra qu'il pourve l'antériorité de son oeuvre sur la tienne.
Il pourra alors te demander des comptes, qu'il fasse partie ou pas de la dite sacem. Et s'il en fait partie, elle ne fera pas les démarches à sa place (à ma connaissance).
Le choix d'une licence de ta part qu'elle soit commerciale ou pas ne change rien au problème... sauf peut-être sur l'ampleur de l'indemnité demandé.
Cela étant dit, ce cas hypothétique est extrêmement rare.
Par contre, l'utilisation volontaire par méconnaissance ou insouciance du droit de samples copyrightés est, hélas, beaucoup plus fréquent... Et comme ces samples ou extraits font partie de titres déposés à la SACEM (ou autre SPRD), à partir du moment où ils sont reconnaissables cela peut déclencher des désagréments juridiques pour toi mais aussi et surtout pour tous les utilisateurs finaux et les intermédiaires diffuseurs comme Dogmazic.
C'est pour cela qu'on insiste lourdement sur les choses suivantes :
- ne pas utilisaer de samples copyrightés court ou long peu importe à partir du moment où ils sont reconnaissables.
- ne pas être adhérent de la SACEM ou autre SPRD incompatibles avec les licences ouvertes.
Concernant ta question sur fred oscar, je ne veux pas m'avancer trop, mais s'il y a antériorité de la licence ouverte alors la sacem n'a théroriquement pas le droit pour elle. Cependant, ce n'est pas une procédure directe qui est à craindre. En effet la sacem gère un répertoire. Et comme la sacem se fout des licences ouvertes, elle ne va pas se préoccuper de savoir qui était là avant. Elle va voir le titre dans le répertoire et va facturer et c'est la que les emmerdes commencent : il faudra que dogmazic conteste, prouve etc etc...
Mais il existe un 'autre cas plus courant et plus difficile à stopper c'est celui des sacémisés qui viennent s'inscrire ici... là juridiquement c'est (a priori) sur eux que la responsabilité repose, mais c'est potentiellement un nid à emmerdes pour dogmazic et les utilisateurs finaux, car dans ce cas la licence n'est pas valide.
C'est le cas le plus fréquent et pourtant il pourrait être facilement résolu par une information plus soignée de la part de la sacem à ses propres adhérents et malheureusement ce sont les gens de l'asso qui doivent s'en occuper.
Il faut effectivement savoir que les membres de l'asso et notamment les fondateurs, passent un temps monstrueux à éviter ce genre de problèmes.
C'est un souci permanent car au delà de l'asso ce sont tous les utilisateurs qui sont concernés.
Le soin apporté à cette problématique est aussi, à mon sens, un repect des licences ouvertes qui sont un outil juridique qui ne doit pas être dévoyé. Il doit pouvoir être fiable, respectable et respecté, car il est porteur de l'éthique de ceux qui ont choisi la libre diffusion en toute conscience et pas uniquement pour "un peu plus de visibilité" .
et surtout merci pour tes reponses; je ne remet surtout pas les licences en question,ainsi que le travail de la DT; mais l'emprise de la sacem sur l' economie musicale.....et donc de l'impact de cette dominance sur la musique libre....
je ne me souvient plus si il ya une charte ou une question genre "je declare ne pas etre affilé a la sacem ou autre organisme de gestion de droit..." lorsque l'on s'inscrit sur dogmazic; si ce n'est pas le cas,ça dvrai etre mis en place pour que dogmazic puisse se proteger de ce genre de souci ; mais avec une action"j'accepte les termes" ou cocher une case;car si mes souvenirs sont bons c juste precisé sans reponse a justifier...si c deja le cas oubli ce que jviens de dire ,et ds ce cas la faute est a l'artiste secamisé qui ment(ou qui n'a rien compris???).
j'ai lu sur le forum l'histoire d'un groupe en licence libre qui s'est retrouvé a bosser avec un editeursacemisé; et j'espere penser que cette situation grottesque soit due a de l'ignorance( comme la mienne); et je pense qu'un bon texte a lire et accepter expliquant toute la philosophie de la musique libre vienne a exister pour prevenir ce genre de connerie;(si s'en est une(pour moi oui)); parce qu'au bout du compte chaque artiste aura sa perception de la musique libre et des licences libres , et en fera une utilisation qui n'etait certainement pas preconisé par les fondateurs de ce site comme le souligne dana au tout debut
"Les LLD deviennent à l’usage de cette désormais majorité d’utilisateurs des moyens provisoires en vue d’une autre fin, par exemple être à la mode, l’accroissement de la visibilité sur internet, un tremplin vers la professionnalisation, une étape nécessaire mais transitoire avant la commercialisation des œuvres. Bref, elles deviennent avec le succès de simples outils marketing parmi d’autres, et comme à chaque fois que le marketing s’empare d’une création intellectuelle, il le vide de sa substance conceptuelle ; d’une pensée pensante, susceptible de transformer nos représentations du monde, il en fait une pensée pensée (si bien qu’elle est figée, et que plus rien n’est à penser sous ces mots), et, au final, un slogan à la mode. "
pour ma part je fais de la musique ,comme je dessine,peint....sans aucune pensee commerciale future, mais simplement et egoistement .....par plaisir......et pour moi dogmazic est une petite ile paradisiaque ,entouree de requins,ou je peut m'exprimer sans crainte.....mais j'ai bien peur que ces requins ne se transforment en serpent et commencent a se faufiler dans le sable fin de la liberte .....le souillant a jamais...
fo kj'arrete le spl**ff.......nan???
et comme tu dis Kokonotsu : ça touche tout les aspects de la vie pas seulement l'art (et ça c'est ce qu'il faut expliquer sans cesse, se battre contre des décennies de façonnage de l'esprit).
Le dogme ? comme dans JIHAAAAAAAAD ?
...