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la culture aux états unis
Jimmy Carter en 197? lors de l'inauguration de la national galery à Washington :
Presque tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la culture aux États-Unis
Documentaire de Frédéric Laffont et Frédéric Martel (France, 2008 – 52mn)
Coproduction : ARTE France, Cinétévé)
très heureux d'avoir dégoté ce texte
ceux que mon libéralisme en matière de culture insupporte y trouveront là une version franche et directe qui résume en gros ce que je pense (vais aller m'exiler aux states alors
j'ajouterai que : un gouvernement libéral en matière de culture devrait plutôt s'efforcer de laisser faire les choses, sans entraver la liberté de jouer où bon nous semble, et ne pas empêcher non plus ceux qui le souhaitent d'organiser des concerts là où ils le souhaitent (dans le respect d'autrui évidemment)
et bien sûr, ne jamais au grand jamais favoriser untel plutôt qu'untel
ce serait déjà pas mal
quoiqu'on en pense, le gouvernement qu'on a chez nous est tout sauf libéral en matière de culture
(c'est du despotisme vaguement éclairé, au mieux)
(retranscrit d'un intéressant reportage diffusé sur ARTE je sais pas quand qui s'intitule :"Dans une société ouverte comme la nôtre, les relations entre le gouvernement et les arts est nécessairement une question délicate. Nous n'avons pas de ministère de la culture, et j'espère qu'il en sera toujours ainsi. Nous n'avons pas d'art officiel dans ce pays, et je prie pour que cela continue. Aussi démocratique que soit un gouvernement, aussi attentif qu'il soit aux souhaits de son peuple, il ne relève en aucun cas du gouvernement de définir exactement ce qui bon, vrai ou beau. Un gouvernement se doit juste de nourrir le terreau dans lequel l'art et l'amour de l'art peuvent s'épanouir."
Presque tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la culture aux États-Unis
Documentaire de Frédéric Laffont et Frédéric Martel (France, 2008 – 52mn)
Coproduction : ARTE France, Cinétévé)
très heureux d'avoir dégoté ce texte
ceux que mon libéralisme en matière de culture insupporte y trouveront là une version franche et directe qui résume en gros ce que je pense (vais aller m'exiler aux states alors
j'ajouterai que : un gouvernement libéral en matière de culture devrait plutôt s'efforcer de laisser faire les choses, sans entraver la liberté de jouer où bon nous semble, et ne pas empêcher non plus ceux qui le souhaitent d'organiser des concerts là où ils le souhaitent (dans le respect d'autrui évidemment)
et bien sûr, ne jamais au grand jamais favoriser untel plutôt qu'untel
ce serait déjà pas mal
quoiqu'on en pense, le gouvernement qu'on a chez nous est tout sauf libéral en matière de culture
(c'est du despotisme vaguement éclairé, au mieux)
Réponses
Je pense notamment à des arts que je connais peu, prenons la danse.. il y a évidemment un travail quotidien que l'on voit mal concilier à un travail en caisse de supermarchés, qui abusent grandement des horaires flexibles contre une rémunération minime..
Et comme aucun des deux (culture subventionné, revenu universel) ne correspond à un des objectifs que je souhaite pour une société dans laquelle j'aurai vraiment envie de vivre, il m'est difficile de m'enthousiasmer sur ces sujets
à Nantes par exemple les salles de concert non conventionnées sont sujettes à de multiples problèmes avec la police & la mairie. Ce qui rarifie par conséquent les concerts non subventionnés .
La meilleure façon de promouvoir un art est de raréfier les lieux..
Pour les bars à Nantes (comme partout ailleurs) c'est difficile:
-plus le droit de fumer donc baisse de la clientèle
-les terrasses ferment à minuit
-et quelques mois après la mairie de gauche limita le nombre de concerts. Les barmen doivent désormais payer je ne sais plus combien d'euros à l'année pour avoir le droit de faire autant de concerts qu'ils le veulent.
Les barmen ne sont pas que des vendeurs de bière! Mais bon la nuance..
Le meilleur moyen de voir quels groupes bénéficient des pleins feux d'une mairie(et de son réseau) est de voir la page culture de la mairie eh oui...
Sans parler des associations qui font de l'art subventionné car elles développent le tourisme à Nantes ..
C'est dommage pour ceux qui ne supporte plus l'intelligencia de la soi-disante BONNE culture car les rares bars qui proposent autre chose (et de fait une autre ambiance!) ferment les uns après les autres..C'est difficile de la fuir l'intelligencia ..
amen
ceci ne remet pas en cause le droit aux logements pour les démunis ! et à la bouffe!
et au travail (parce que parfois on s'ennuie sans travailler un peu..)
effectivement certaines disciplines artistiques nécessitent un soutien de la ville: des salles de répétition ect..mais j'avoue m'insurger parfois contre les projets à la demande, l'art sur commande..
Ici à Nantes peu d'offres d'emploi à caractère culturel arrivent à l'ANPE..
bref pourrait mieux faire..
surtout que j'avais uen toute autre idée de NANTES (sur le plan culturel), mais je dois admettre que cette idée de Nantes que j'ai doit dater des années 80
ça par exemple : ben j'aimerai bien savoir sur quel article juridique repose une telle taxe ?
ils auraient devancé avec zèle la future réforme du décret de 1953 sur le spectacle vivant ou quoi ?
si tu pouvais nous en dire plus..
Quant à la réputation de Nantes..eh bien..la Bretagne, Nantes, le socialisme ect..c'est un centre de décisions très important mais le socialisme n'est pas ce qu'il dit qu'il est..bref..non Nantes n'est pas bisounours city
bonne soirée
c'est le trip entrepreneur de spectacles
bon, donc c'est tout à fait légal (vu ce que dit la loi)
http://www.culture.gouv.fr/culture/infos-pratiques/fiches/fiche5.htm
j'avais pas bien compris
et sinon ça fait quelque chose à quelqu'un le ptit discours de Carter ?
moi je trouve ça disons.. rafraichissant
chez nous, ça va de soi qu'il FAUT absolument un ministère de la culture
avec un ministre nommé par le gouvernement, et une politique d'état
ça parait normal que le président fixe les grandes perspectives de la culture et de l'art
aux états unis ils ont la NEA, qui est tout à fait indépendante (le président de la NEA est nommé pour 5 ans par le président mais on ne peut pas le virer durant cette période et l'organisme est tout à fait indépendant
http://www.nea.gov/
je conseille la lecture de cet article sur wikipedia qui est pas mal du tout
http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture_américaine#Acteurs_et_politiques_de_la_culture_am.C3.A9ricaine
on y mesure notamment l'infinie diversité des acteurs et des financements
et notamment, tout à fait dans la veine de ce que racontait tocqueville il y a deux siècles, cet prise en charge de la culture par les citoyens eux-mêmes..
l'article de wikipedia est fondé sur le livre de 2006 de F. Martel de la culture en amérique
Le budget du ministère de la culture en France, s’élève à 2,821 milliards d’euros.
Source : http://www.culture.gouv.fr/culture/actualites/conferen/albanel/disbud09.html
En comptant qu’il y a cinq fois plus d’états-uniens que de français, on reste en dessous de l’estimation basse.
Bon, je sais, par ailleurs, que d’autres ministères, en dehors de la culture, participent de manière très importante à financer des projets culturels. Et surtout que les collectivités locales financent la culture d’une manière encore plus importante que le ministère (quelque chose comme 5 milliards peut être). Cela étant, c’est aussi le cas aux States : par exemple le remarquable réseau des bibliothèques municipales américaines.
Bien qu’il n’y ait pas de ministère de la culture américain, je ne pense pas, vues les sommes publiques investies, qu’on puisse dire qu’il n’y a pas de politique culturelle aux States. Sans parler des donations, de la philanthropie et du mécénat, donc des financements privés, qui relèvent aussi à mon avis d’une certaine forme de politique.
Sur la notion d’endowment, il semble que la France, tende à vouloir se rapprocher du modèle anglo-saxon :
http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artVeille&pagename=Localtis/artVeille/artVeille&cid=1227590814874
La politique culturelle américaine est beaucoup moins dirigiste et centralisée que celle de la France. Elle est axée sur la diversité et l’initiative privée. Elle émane d’un État fédéral, à la différence de la France et de son héritage centralisateur et jacobin. Elle se caractérise internationalement par une certaine hégémonie. Mais dans les deux cas, les aspects locaux et le milieu associatif ou non lucratif jouent des rôles majeurs.
Je précise que je ne poste pas dans un but polémique et que je n’entend pas par là défendre le modèle français ou avancer un point de vue anti-américain primaire, c’est juste une précision ou une réflexion sur un sujet finalement peu abordé ici ou là.
Une note de lecture intéressante du bouquin de Martel - que je n’ai pas lu :
http://bbf.enssib.fr/sdx/BBF/frontoffice/2007/02/document.xsp?id=bbf-2007-02-0127-004/2007/02/fam-critique/critique&statutMaitre=non&statutFils=non
j'ai commencé à lire le bouquin de Martel, vraiment passionnant
et qui a le mérite de présenter la pluralité des points de vue
c'est pas la même chose de diriger un petit théâtre underground à NYC qu'une troupe de danse country à Dallas etc
ce qui est frappant dans le "modèle" américain, c'est la diversité du financement, et ce truc très etatsuniens (peut-être ce qui avait tant frappé tocqueville demeure presqu'intact au niveau de la culture) : l'investissement individuel dans la culture, la généralisation du mécénat à tous les niveaux (avec incitation financière, réduction d'impots etc), et évidemment, un truc qui n'existe que très peu chez nous, la nécessité de faire des collectes de fond, c'est-à-dire de rencontrer les gens afin de les convaincre de soutenir tel ou tel projet
du coup, cela crée une situation qui ressemble souvent à de la concurrence sur le marché du don ou du mécénat, ou la course aux aides des fondations multiples et variées.. est-ce que ça vaut mieux que de remplir un dossier de subventions pour el conseil général ?
la limite de la comparaison entre la france et les usa , c'est que chez eux le soutien direct (c'est-à-dire pas par l'impôt comme chez nous) à la culture est en quelque sorte constitutif de la citoyenneté. Pas facile de transposer ça chez nous, même avec des incitations financières
mon point de vue est non pas de supprimer tout budget culturel publique, loin de là
je préfererais même franchement qu'on l'augmente au détriment d'autres budgets
mais de le recentrer sur des projets intéressant tous les citoyens
je crois que l'état et les collectivités locales ne devraient pas être en charge du financement direct de la création, mais se concentrer sur d'autres fonctions, qui pourraient faire l'objet de critères objectivables (par exemple le déploiement d'un réseau de bibiliothèques publiques dignes de ce nom sur tout le territoire, l'éducation artistique et l'histoire et la philosophie de l'art, ou par exemple, plutôt que de passer son temps à fliquer les lieux de concert et les taxer, les aider au contraire à se mettre aux normes si normes il y a, etc etc)
et l'autre point fondamental : que les instances culturelles de ce pays soient totalement indépendantes du gouvernement
comme la NEA
tiens pour s'amuser , un article du même Martel :
http://www.nonfiction.fr/article-2068-sarkozy_adosse_la_culture_a_lidentite_nationale.htm
alors là évidemment on a un autre son de cloche
(même si il y dans les projets du Président français des choses qui peuvent tout à fait se défendre..
pourquoi est-ce que a du sens d'être llibéral en matière de création artistique ?
(je parle bien d'une des dimensions de l'action de l'état : l'aide directe, sous forme de subventions par exemple aux créateurs ou aux projets)
1. parce que, comme tout libéral qui se respecte, l'ennemi se présente toujours sous les traits d'un despote - que ce despote se prétende éclairé, et même qu'il le sooit effectivement (éclaiiré), n'y change rien (le pb du despote soi-disant éclairé, comme dans le cas des pouvoirs publics en matière de création, c'est qu'il n'a pas à justifier ses choix, le public étant de toutes façons une masse informe qu'il s'agit d'éduquer voire de rééduquer)
2. Il y a un paradoxe à défendre en même temps l'éducation du public, sa liberté en matière de goût, en promouvant par exemple "l'art à l'école", le développement des réseaux de bibliothèque, des musées (ce que je considèrre comme devant être des charges incombant effectivement en partie à l'état) etc, et d'exclure ceux qu'on prétend éduquer de toutes activités dans les processi de choix des oeuvres défendues par l'état. regardez comment immanquablement chaque année, les organismes en charge de la culture présentent leur programmation artistique annuelle comme un fait qui ne soouffre auucune discussion : voilà ce que nous les experts de la culture avons choisi de présenter au publlic de telle ou telle cité, c'est comme ça et pas autrement.
3. Du coup cela crée dans ce pays des clliques d'artistes suffisamment malins pour toucher les aides de l'état.. Capables de se fairre des réseaux d'amis, de remplir des dossiers de sub, de produire des oeuvres susceptiblees de convenir au prince etc
4. Est-il légiitme d'utiliser dogmazic comme plate forme d'exposition pour de telles idées ? (dont je doutte qu'elles fussent partagées par plus de deux trois personnes ici
la création par le président Sarkozy du Conseil pour la Création Artistique
ben c'est l'horreur
citons par exemple le Monde de ce jour
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/02/02/nicolas-sarkozy-installe-le-nouveau-conseil-pour-la-creation-artistique_1149750_3246.html
c'est exactement ce que j'appelle le despotisme (et là c'est dur de penser que le copain de Christian Clavier soit un despote éclairé
je rappelle le discours de Jimmy quand même :
on peut pas évoluer dans des sphères de pensée plus lointaine
alors faut arrêter avec sarko et le libéralisme hein !
parce que ça c'est impensable pour un libéral
c'est tout le contraire, surtout que globalement le premier acte de cette culture d'état dirigé par le grand Kayzer en personne, c'est la loi Hadopi
voilà une chouette manière de soutenir la création
beurk beurk buerk
sinon : J'aime beaucoup, ça.
plus dans le trip "donner l'occasion" que "prendre en main"...
Ce qui extrêmement fatiguant à l'heure actuelle c'est de ne pas pouvoir s'échapper du quotidien via la création ..car on doit désormais défendre notre place sur le net (webradio qui menace de s'arrêter, changement interne, perte des logins ect. site d'archives comme dogmazic..).Et ce qui est assez drôle c'est de voir cet espace devenir progressivement un miroir de notre quotidien.C'est dommage.Idem pour la création.Je n'ai jamais autant vu d'art "familial" c'est bien l'art familial cela évite les sujets facheux..ah ah.Du bon art prude et bien construit.De l'architecture politique qui protège, renforce.Mais l'homme ne peut pas voir se réduire son territoire imaginaire comme cela à coup de matraquage culturel.Je ne pensais pas qu'en temps de crise sarko attaquerait de tous côtés.Y compris là, alors qu'il y a tant à faire: dans les prisons...Il frappe au moment où la France est faible j'aime pas ça..
Bon la politique cela me dégoûte terrriblement en ce moment lorsque c'est visible dans la musique.J'aime l'art qui ne se limite pas à un message..mais la gauche va renchérir malheureusement.Espérons qu'il reste des zones de mystère..Faites que dogmazic garde son archive!!!Merci pour ça c'est cool.
Libre accès : ni sacem ni jamendo... !
le sujet est clos et je vais digresser sur les états unis..d'où la situation du texte
Je lisais vos commentaires sur la rémunération des artistes.Alors parfois, suivant le contexte dans lequel celui qui (s') est proclamé artiste évolue, être artiste est plus ou moins difficile.
Quelles contextes peuvent avoir une influence sur la difficulté d'être artiste?
-le sexe
la femme au Pakistan par exemple
-le totalitarisme
l'art de propagande et l'art dégénéré
l'art dit bourgeois qui peut être simplement différent
-la pauvreté
s'acheter le matériel, être ridiculisé par les gens de la classe supérieure, le regard des autres pauvres qui estiment que ce n'est pas la place d'un pauvre d'être riche
-la "race" ou la couleur/l'apparence
-la réputation
ah?? vi que l'on peut lier au réseau d'ailleurs...réseau = mémoire
-la maladie
-la solitude
que l'on peut aussi lier au réseau..réseau = public
que l'on peut lier aussi au sexe..femmes presque absentes de certains genres musicaux
que l'on peut aussi lier au totalitarisme..totalitarisme = ensemble x une forme subversive artistique
que l'on peut lier à la maladie (et au totalitarisme aussi)..art dégénéré ou fait par des dégénérés donc en résultante dégénéré
que l'on peut aussi lier au réseau..mauvaise réputation = danger pour le groupe/le silence solidaire/la corruption bon enfant/le racisme bon enfant/l'antisémitisme bon enfant..
Bon c'était pour nuancer un peu mais on pourrait rentrer encore plus dans les détails
Il se trouve qu'aux états unis un artiste peut recevoir de l'argent sur son blog POUR SES PBS DE SANTE! ou de pauvreté via paypal sans passer par une asso qui s'en prend une partie..comme en France..
Je pense qu'un musicien est un ensemble de tout cela aussi et l'argent n'est pas seulement lié à sa création.Pour moi ce qui m'importe c'est la révolte de la personne.
Si une personne issue d'un milieu riche refuse l'argent de sa famille et se met à dos toute sa famille et ses anciennes relations "de convenance" cette personne là s'est révoltée au sens de elle a voulu se libérer.idem pour un catho ..citons soeur sourire par exemple..Je n'ai aucune fascination pour les enfants de famille de gauche qui font de la musique de propagande de gauche..pour moi ils sont juste des reproduits.Mais bon c'est le processus de décloisennement qui m'intéresse..(Buto)
Sinon dans un lointain passé j'ai travaillé en tant que représentante auprès des bibliothèques de la région parisienne.A l'époque j'étais la seule (avec un autre représentant) à me déplacer dans cette région là.L'enjeu était important car il s'agissait de vendre aux bibliothèques de la musique qui n'était pas référencée dans leur système de cotation:
-musiques dites nouvelles
-musique électronique
-musique industrielle
-musique ambiant
oh je ne sais plus..c'est un peu loin.Je travaillais pour Sémantic.Juste avant leur faillite..que je n'ai aucunement empêchée d'ailleurs: la grande distribution envahissait tout.
Eh bien j'en ai vu des bibliothécaires et des mairies!!Que de fonctionnement différent!!
J'ai l'impression de retrouver exactement les mêmes sujets sur le sujet de la rémunération
-le public (est-ce que les disques sortent/le téléchargement)
-la qualité musicale (ah ça le discothécaire a le choix il peut faire des impasses..quoiqu'on pense des bibliothèques c'est un homme/ici c'est flagrant)
-la légende (est-ce que c'est important dans l'histoire de la musique? Ici c'est pareil ..)
Alors je vais vous dire que les genres les moins représentés n'étaient pas les moins bons..mais simplement les moins pointus..la grosse cavallerie..La bibliothèque sauf dans certains cas (et il y en avait des passionnés du document rare !! et qui passaient outre leur malaise personnel..)
Donc si jamais Dogmazic fait de la sélection pour je ne sais quelle raison (mais je sens dans vos phrases tant de volonté de prise de pouvoir pour décider qui a droit au titre d'artiste..) je ne serai certainement pas d'accord.Pourquoi n'essayez vous pas de penser différemment...bref c'est trop dur..
Je partage ton point de vue, surtout sur la dimension "créative" des collectivités locales. Ceci dit, je pense qu'il y a une explication à cela : la question patrimoniale. La France est issue d'un conglomérat de cultures locales différentes (pour les plus connus : bretons, corses, basques, occitans ...). Le financement par les collectivités locale peut prendre un sens s'il va dans cette direction (difficile pour l'Etat centralisé d'avoir une quelconque légitimité pour s'occuper de cela alors qu'il a combattu ces cultures durant des décennies).
N'oublions pas non plus qu'une partie de ces subventions sert à entretenir ou restaurer du patrimoine bâti. Et ces deux choses peuventr faire pour beaucoup dans l'attrait touristique d'une région : les collectivités peuvent donc y trouver un intérêt autre que culturel, ce qui, au final, a pas mal d'aspects négatifs sur le long terme.
Et je ne suis pas sûrs que ce genre de chose soient autant développées, voire identitaires aux USA.
C'est pas plus mal : quand je pense que la région Nord a financé les Chtis ... Pfff
si.. mais ça se passe au niveau local.. sur la demande et à l'initiative des citoyens
et souvent sur des financements directs des citoyens
il y a le cas très intéressants des églises qui se délabrent faute de soin et de croyants dans nos villages.. les maires de certains patelins, et parfois même des maires communistes fermement athées se retrouvent dans des situations ubuesques à devoir sauver un patrimoine qui n'intéresse plus que quelques bigotes (et je dis ça avec tout le respect que j'ai pour les églises hein).. bref.. le genre de truc à plomber le budget d'une commune pour vingt ans, et avec un bénéfice politique quasi inexistant..
aux states, immédiatement, un collectif se créerait pour financer la restauration, avec réunion de soutien et kermesses à l'appui
Moui je nuancerai: suivant le contexte économique que traverse le pays
entre une grue et une réhabilitation de logement pour SDF ..
ou alors quelques sous pour éviter qu'une structure se vide complètement de salariés et laisse place à une structure pleine de bénévoles..Ce n'est pas beau à voir mais en fantasme c'est joli:)
C'est une question d'équilibre: mort -monument-/ vivant-salaire- .Et puis nous admettons bien notre mort donc pourquoi pas quelques bâtiments..à rénover en moins..?