Hey yza, personne dans l'asso ne bosse sur les projets pharaoniques que tu cites ! Tu ne vas pas t'y mettre quand même
Soyons précis, le retard de la mise en route du fonds de soutien est due :
1/ Au retard de validation de nos nouveaux statuts
2/ Nouveaux statuts qui impliquent l'élection d'un CA
3/ Parmi les membres du CA il faut des représentants des Labels et des Musiciens
4/ Donc, que des labels et musiciens adhèrent à l'asso, élisent des représentants dans les collèges Label et Musicien, qui auront pour tâche de gérer le fonds de soutien.
5/ Qu'il y ait des projets proposés au fonds de soutien
6/ Que le fonds de soutien puisse aider convenablement ces projets
Bah si tu vois je vais m'y mettre aussi ^^
Donc ça c'est le déroulement des choses qui aurait du s'enclencher début Septembre... et on en est encore au 1.:roll:
Ce que tu écris est la liste des choses à faire pas le pourquoi on n'en est pas encore au 3. Ce dont moi je parle (et je maintiens mon analyse) c'est pourquoi on en n'est toujours pas là parce que la SARD les anti-hadopisteries c'est extrêmement chornophage et trollifère.
non, je ne dit pas que tu es individualiste, mais que la gestion individuelle va encourager des comportements individualistes. (et des dérives du type : baisse du prix de la musique pour les usages commerciaux, échange visibilité contre gratuité etc. (voici des exemples de dérives aisyk))
Ça ce sont des dérives déjà existantes...
CF les débats qu'on a eu maintes fois sur le forum Jamendo voire ici même... Maintenant, quel prix pour la musique ? Enfin, plus précisément, quel prix payer pour une utilisation d'une œuvre d'un individu ?
Personnellement, je trouve que sortir ce genre de dérive est très facile. Oui les redevances pour droits d'auteurs récupérées par la Sacem sont inéquitables et favorisent la culture bizness dont on ne se reconnait pas. Maintenant, est-ce que vouloir la même chose fera des licences libres et ouvertes une alternative à ce système ?
Si ces redevances iraient aux lieux de représentation des artistes, puisque c'est là qu'ils peuvent gagner le plus d'argent, dans les concerts, au lieu d'aller à quelques nantis médiatiques éditeurs (à moitié) et auteurs/compositeurs... on avancerait plus dans la question de la rémunération pour le travail des artistes quand ils créent.
Si je trouve que le copyleft va si bien avec la gestion individuelle, c'est parce que ces deux approches ont un point commun assez fort: l'indépendance. et c'est cette indépendance qui donne aujourd'hui un pouvoir aux artistes. un pouvoir qu'ils ne pouvaient pas avoir avant. parce qu'avant, les moyens (production / diffusion) étaient hors de porté du commun des mortels.
Je te rejoins sur ce point :"l'indépendance" c'est pile poil ma motivation personnelle itou.
La principale dérive d'une "SPRD du libre", vu sous cet angle, devient super simple à voir : pour que la SPRD puisse fonctionner, vous devez, en y adhérant, lui céder un minimum de droits pour qu'elle puisse agire en votre nom. Et le powa que vous avez gagné avec les LO, vous commencez à le perdre à nouveau.
Maintenant, et je le répète, la gestion individuelle n'interdit en rien les gens de s'associer dans des projets autour de la musique. Mais en respectant la pleine responsabilité de chacun dans la gestion de son truc. Le "défi", à mon sens, il est là. réussir à monter des projets communs entre gens responsables.
Ce dont moi je parle (et je maintiens mon analyse) c'est pourquoi on en n'est toujours pas là parce que la SARD les anti-hadopisteries c'est extrêmement chornophage et trollifère.
Donc on n'en est pas là, à cause du temps qu'on passe à débattre sur ce forum ? Ben, c'est utile, nous avons des comptes à rendre, alors ce n'est pas du temps perdu...
Par contre, la participation aux autres trucs que tu cites, perso, ça a du me pomper 3% de mon emploi du temps environ... C'est peut-être déjà trop à tes yeux, mais de là à dire que c'est chronophage...
Hé puis, le fonds de soutien, à l'heure actuelle, on peut pas dire que son montant est faramineux, hein, mais nous pouvons néanmoins lui prédire un bel avenir.
Et j'ajouterai pour finir que n'étant plus membre du bureau, ce genre de choses, enfin surtout leur mise en place, c'est normalement plus mes affaires
Psst, au passage, yza, la SARD, linuxmao en parle dans le dernier article que tu as posté sur DogmaZine. C'est pas grave ?
Ce dont moi je parle (et je maintiens mon analyse) c'est pourquoi on en n'est toujours pas là parce que la SARD les anti-hadopisteries c'est extrêmement chornophage et trollifère.
Donc on n'en est pas là, à cause du temps qu'on passe à débattre sur ce forum ? Ben, c'est utile, nous avons des comptes à rendre, alors ce n'est pas du temps perdu...
euh quand je parle de troll je pense au projet SARD en lui-même... et le temps passé la-bas pas ici. ou alors ici pour justifier des positions a posteriori...
Par contre, la participation aux autres trucs que tu cites, perso, ça a du me pomper 3% de mon emploi du temps environ... C'est peut-être déjà trop à tes yeux, mais de là à dire que c'est chronophage...
Donc tout va pour le mieux dans le meilleur ...
Hé puis, le fonds de soutien, à l'heure actuelle, on peut pas dire que son montant est faramineux, hein, mais nous pouvons néanmoins lui prédire un bel avenir.
...des mondes possibles
Et j'ajouterai pour finir que n'étant plus membre du bureau, ce genre de choses, enfin surtout leur mise en place, c'est normalement plus mes affaires
Je ne suis que membre provisoire d'un bureau provisoire en attendant que l'on passe de l'étape 1 à l'étape 3. alors LOL aussi ^^
Psst, au passage, yza, la SARD, linuxmao en parle dans le dernier article que tu as posté sur DogmaZine. C'est pas grave ?
Oui oui je sais ... mais je ne vais pas les empêcher de s'exprimer sur le sujet même si je n'en pense pas moins. Tout comme je ne m'opposerai pas à l'adhésion du collektiviste de service
Concernant la SPRD du libre....
La seule structure qui aurait pu et du se monter, c'est un pôle de soutien, d'information et d'action permettant d'aider ses adhérents (artistes, producteurs, diffuseurs, structures) dans les démarches pour chaque phases contractuelles dans la chaine de production et de diffusion.
Il s'agit bien d'aider, de conseiller, de supporter les créateurs, mais pas de faire le boulot à leur place.
La gestion individuelle fut un formidable espoir de pouvoir enfin proposer une vraie alternative sérieuse et pérenne à la gestion collective, permettant ainsi à chaque créateur de choisir le mode de gestion qui lui correspond le mieux.
Ce mode de gestion offre la liberté de pouvoir décider de ce qu'il advient de ses oeuvres mais la monnaie de la pièce c'est de devoir s'impliquer, s'intéresser, se sentir un peu concerné par la gestion de ses droits.
D'ailleurs, je souligne au passage la légèreté de certains qui, sous couvert de vouloir espérer une rémunération souhaiteraient obliger les radios à payer des droits de diffusion et en même temps laissent leurs oeuvres en libre téléchargement ou diffusion sur des sites internet truffés de pub.
C'est une contradiction flagrante, on ne peut pas considérer un média comme "commercial" et un autre comme "non commercial" au gré de ses humeurs ou parce que un serait promotionnel "internet" et l'autre alimentaire "radio machin".
Au passage aussi, ce serait bien que la gestion individuelle sonne le glas des droits voisins qui sont une forme de racket stupide généralisé.
Donc, oui, on était pas très loin de pouvoir stopper un usage imposé depuis au moins la république des doges à venise qui a toujours déséquilibré les droits des publics et des auteurs au seul profit des editeurs (sacEm), et patatras, on veut recréer les conditions mêmes qui ont permis aux éditeurs "modernes" de remplacer le droit exclusif de gérer les oeuvres donnés par les rois par celui de gérer la collecte et la répartition (donné par l'état) afin que les oeuvres sous licences ouvertes tombent aussi dans ce panneau.
On aurait pu, oui, s'affranchir de tout ça, créer un système alternatif bien plus juste et proche des usages, mais bon, les pro "gestion collective" sont passés par là, et l'histoire va encore recommencer.
Par ailleurs, on ne prends pas assé conscience à mon avis des conséquences qu'auront l'assimilation des licences ouvertes dans la gestion collective, et elles sont à double impact.
- Tout d'abord, cela se traduira par la fin programmée de la gestion collective telle qu'elle existe aujourd'hui pour se transformer en pseudo "copyright" anglo-saxon.
Cela n'a aucun impact sur le copyleft, mais sonnera aussi la fin de l'exception culturelle Française , on ira peut être in finé à un "publishing" (droits exclusifs gérés par la maison de disque) européen qui intègrera le libre ou le pas libre, point barre.
Et donc, les éditeurs auront réussi leur coup ,faudra pas venir pleurer après si il n'y a pas plus de rémunération que de beurre au c...
- En suite pour le libre, ce sera simple:
Un outil promotionnel pour les uns, et faire valoir de la vraie culture "négociée" , commerciale et donc professionnelle pour les autres.
Un sous produit culturel d'appel low cost pour valoriser l'offre commerciale (cf la volonté actuelle des FAI de se transformer en éditeur et récuperer les contenus libres)
Ces deux aspect n'ont jamais été abordés, ni dans le champs politique, ni à l'intérieur même des cultures libres pour la bonne et simple raison qu'ils démonteraient naturellement les arguments des assimilateurs à la gestion collective et montrerai le vrai visage des ouaibe.zéro.
Par ailleurs la position de CC monde à ce sujet est extrêmement floue voire orientée vers une concurrence copyright/copyleft et la gestion collective au milieu est un frein considérable en France pour cet affrontement voulu afin d'imposer au final le copyleft (par la masse critique) mais sous la forme du "publishing" pas de ce qu'il est aujourd'hui.
N'oublions pas que le copyright anglo-saxon permet la gestion au titre et donc de faire du "libre" promotionnel légalement, ce que ne permet pas pour le moment la gestion collective.
(je sais c'est pas simple à appréhender mais c'est bien l'objectif final entre les lignes).
Enfin, quand on compare le volume de création "rémunérée" ou plutôt "négociées commercialement" au volume total de création dans le monde, on se rend naturellement compte que cela ne touche que 0,2 à 0,5 % des oeuvres et je suis large.
On est donc en train de se prendre le choux, de légiférer, de discourir, de débattre, de sardiser, de sacémiser, de majoriser, de kociusukomoriser, d'hadopiser sur une part infime de la création totale tout en imposant la vision historique bien orientée idéologiquement, suivant laquelle un artiste ou une oeuvre digne de ce nom ne peut exister en tant que telle uniquement dans le champ économique.
Un vrai artiste est forcément rémunéré , une vraie oeuvre est forcément vendue, un vrai mélomane est forcément un consommateur.
Le reste, ce ne sont pas des artistes mais des "amateurs du dimanche", les oeuvres sont de la sous culture, et les mélomanes des sales pirates.
C'est un mensonge permanent, bien alimenté et relayé par nombres de médias mais qui ne reflète en aucun cas la réalité de la création artistique en ce bas monde.
Comment peut-on imaginer d'un côté que le créateur n'existe que par sa capacité à se commercialiser ou à l'opposé que tout créateur doit être rémunéré?
Il existe un point milieu qui est celui de lâcher la grappe aux artistes, laisser tranquille ceux qui veulent faire du biz , ceux qui ne veulent / peuvent pas en faire et arrêter de les opposer systématiquement, et surtout laisser le public décider de ce qu'il a envie de rémunérer ou pas.
Donc, cher Sam, moi pas d'accord avec toi sur l'assimilation à la gestion collective.
Laissons le libre se démerder tout seul, il n'a pas eu besoin de la gestion collective , ni du publishing, ni du copyrigth avant, pourquoi faudrait-il qu'il en ai besoin maintenant, hormis pour servir les intérêts de quelques maisons d'éditions en mal de ventes?
Par ailleurs, si le système de la gestion collective convient mieux à tes aspirations, la sacem est là pour y répondre et elle assume pas trop mal sa mission depuis 150 ans.
Les deux systèmes auraient pu s'épanouir tranquillement chacun sur son chemin spécifique, mais bon, faut toujours imposer, diriger, tordre, redresser, transformer la réalité pour la faire coller au plus près d'intérêts financiers qui nous dépassent totalement et malheureusement nos politiques n'entrevoient qu'une infime partie de ce qui se joue en ce moment.
"""payer"" le travail des artistes quand ils créent
je ne pense pas que ça tienne longtemps la route parce que :
certains artistes ne sont que auteur / compositeur, et ne se produisent pas dans des salles de concert. disons, que si on peut éviter des les oublier, c'est bien. ça donne un peu de diversité dans la création musicale. (sauf si l'on veut une ribambelle de sam auteur/compositeur/interpréte, mais à priori, ça vous enchante pas )
pour Christophe
Ce mode de gestion offre la liberté de pouvoir décider de ce qu'il advient de ses oeuvres mais la monnaie de la pièce c'est de devoir s'impliquer, s'intéresser, se sentir un peu concerné par la gestion de ses droits.
beaucoup ici sont intéressés par ce que tu dis et s'investissent dans les discussions.
D'ailleurs, je souligne au passage la légèreté de certains qui, sous couvert de vouloir espérer une rémunération souhaiteraient obliger les radios à payer des droits de diffusion et en même temps laissent leurs oeuvres en libre téléchargement ou diffusion sur des sites internet truffés de pub.
oui, ça s'appelle jongler, et c'est ce que j'essaye de faire. il ne s'agit pas de retourner sa veste, mais de transiger un peu. c'est une manière de faire, il y en a d'autres.
C'est une contradiction flagrante, on ne peut pas considérer un média comme "commercial" et un autre comme "non commercial" au gré de ses humeurs ou parce que un serait promotionnel "internet" et l'autre alimentaire "radio machin".
là, il doit y avoir des choix sur ce que l'on dit commercial ou pas. mais ça peut pas se faire dans son coin. ça a été abordé maintes fois, mais sans ''résultats''.
Au passage aussi, ce serait bien que la gestion individuelle sonne le glas des droits voisins qui sont une forme de racket stupide généralisé.
je suis preneur du lien ou tu expliques le pourquoi du comment ?
pour la suite de ton texte, il a aborde des idées de culture low cost, qu'il faut à tout prix éviter. (et Jérémie sera d'accord, ? ). et je continue de penser que 'mettre en compétition' les auteurs / compositeurs via la gestion individuelle est du même niveau que ce qui nous attend avec l'assimilation du copyright anglosaxon. ça amènera les mêmes effets sur les moyens des auteurs / compositeurs.
à la vue de tout ça (et la pluie qui va avec), je suis bien pessimiste.
"""payer"" le travail des artistes quand ils créent
je ne pense pas que ça tienne longtemps la route parce que :
certains artistes ne sont que auteur / compositeur, et ne se produisent pas dans des salles de concert. disons, que si on peut éviter des les oublier, c'est bien. ça donne un peu de diversité dans la création musicale. (sauf si l'on veut une ribambelle de sam auteur/compositeur/interpréte, mais à priori, ça vous enchante pas )
Petite réponse toute faite.
Si une œuvre est interprétée dans un contexte commercial (vente d'œuvres, de spectacle), il faut l'autorisation de l'ayant droit. Autorisation qui donne un contrat entre l'auteur/compositeur et l'interprète. Pourquoi vouloir en plus diminuer la rémunération du travail de ceux qui représentent les œuvres au profit de ceux qui écrivent ? C'est une idée et une représentation spéciale. C'est aussi un écrivain qui te parle, puisque je fais quelques scènes où j'interprète mes propres textes, et j'apprécierai bien que si une personne représentait un de mes textes lors d'un spectacle payant, qu'il me donne un tit quelque chose.
Oui je sais, j'ai plein de casquettes artistiques, écrivain, compositeur, peintre... Alors j'ai tendance à m'intéresser à la gestion des droits dans tous ces domaines aussi ^^
Par contre, la participation aux autres trucs que tu cites, perso, ça a du me pomper 3% de mon emploi du temps environ... C'est peut-être déjà trop à tes yeux, mais de là à dire que c'est chronophage... Sourire
Donc tout va pour le mieux dans le meilleur ...
Citation:
Hé puis, le fonds de soutien, à l'heure actuelle, on peut pas dire que son montant est faramineux, hein, mais nous pouvons néanmoins lui prédire un bel avenir.
...des mondes possibles
Non, yza, tout ne va pas pour le mieux dans le monde de Leibniz et des bisounours !
J'ai juste dit que mes priorités ne sont pas là, mais dans l'énorme chantier qui nous attend au niveau de l'asso : fonds de soutien, facilitation de la gestion individuelle, etc.
On se rend assez vite compte dans les échanges de ce forum, que deux points de vue antagonistes s'affrontent en tâche de fond, et dessinent les contours de notre communauté : une communauté de plus en plus manichéenne...
La question est la suivante : doit-on écouter le point de vue "individualiste" plus que le point de vue "semi-collectiviste" ?
C'est là où j'ai du mal à trancher (d'ailleurs, faut-il trancher ?), et c'est pourquoi me semble-t-il, nous sommes en quelque sorte le cul entre deux chaises depuis un moment, d'où l'impression générale de "malaise" perçue par certains d'entre nous.
Réponses
Bah si tu vois je vais m'y mettre aussi ^^
Donc ça c'est le déroulement des choses qui aurait du s'enclencher début Septembre... et on en est encore au 1.:roll:
Ce que tu écris est la liste des choses à faire pas le pourquoi on n'en est pas encore au 3. Ce dont moi je parle (et je maintiens mon analyse) c'est pourquoi on en n'est toujours pas là parce que la SARD les anti-hadopisteries c'est extrêmement chornophage et trollifère.
Ça ce sont des dérives déjà existantes...
CF les débats qu'on a eu maintes fois sur le forum Jamendo voire ici même... Maintenant, quel prix pour la musique ? Enfin, plus précisément, quel prix payer pour une utilisation d'une œuvre d'un individu ?
Personnellement, je trouve que sortir ce genre de dérive est très facile. Oui les redevances pour droits d'auteurs récupérées par la Sacem sont inéquitables et favorisent la culture bizness dont on ne se reconnait pas. Maintenant, est-ce que vouloir la même chose fera des licences libres et ouvertes une alternative à ce système ?
Si ces redevances iraient aux lieux de représentation des artistes, puisque c'est là qu'ils peuvent gagner le plus d'argent, dans les concerts, au lieu d'aller à quelques nantis médiatiques éditeurs (à moitié) et auteurs/compositeurs... on avancerait plus dans la question de la rémunération pour le travail des artistes quand ils créent.
Je te rejoins sur ce point :"l'indépendance" c'est pile poil ma motivation personnelle itou.
Tout à fait !
Donc on n'en est pas là, à cause du temps qu'on passe à débattre sur ce forum ? Ben, c'est utile, nous avons des comptes à rendre, alors ce n'est pas du temps perdu...
Par contre, la participation aux autres trucs que tu cites, perso, ça a du me pomper 3% de mon emploi du temps environ... C'est peut-être déjà trop à tes yeux, mais de là à dire que c'est chronophage...
Hé puis, le fonds de soutien, à l'heure actuelle, on peut pas dire que son montant est faramineux, hein, mais nous pouvons néanmoins lui prédire un bel avenir.
Et j'ajouterai pour finir que n'étant plus membre du bureau, ce genre de choses, enfin surtout leur mise en place, c'est normalement plus mes affaires
Psst, au passage, yza, la SARD, linuxmao en parle dans le dernier article que tu as posté sur DogmaZine. C'est pas grave ?
euh quand je parle de troll je pense au projet SARD en lui-même... et le temps passé la-bas pas ici. ou alors ici pour justifier des positions a posteriori...
Donc tout va pour le mieux dans le meilleur ...
...des mondes possibles
Je ne suis que membre provisoire d'un bureau provisoire en attendant que l'on passe de l'étape 1 à l'étape 3. alors LOL aussi ^^
Oui oui je sais ... mais je ne vais pas les empêcher de s'exprimer sur le sujet même si je n'en pense pas moins. Tout comme je ne m'opposerai pas à l'adhésion du collektiviste de service
La seule structure qui aurait pu et du se monter, c'est un pôle de soutien, d'information et d'action permettant d'aider ses adhérents (artistes, producteurs, diffuseurs, structures) dans les démarches pour chaque phases contractuelles dans la chaine de production et de diffusion.
Il s'agit bien d'aider, de conseiller, de supporter les créateurs, mais pas de faire le boulot à leur place.
La gestion individuelle fut un formidable espoir de pouvoir enfin proposer une vraie alternative sérieuse et pérenne à la gestion collective, permettant ainsi à chaque créateur de choisir le mode de gestion qui lui correspond le mieux.
Ce mode de gestion offre la liberté de pouvoir décider de ce qu'il advient de ses oeuvres mais la monnaie de la pièce c'est de devoir s'impliquer, s'intéresser, se sentir un peu concerné par la gestion de ses droits.
D'ailleurs, je souligne au passage la légèreté de certains qui, sous couvert de vouloir espérer une rémunération souhaiteraient obliger les radios à payer des droits de diffusion et en même temps laissent leurs oeuvres en libre téléchargement ou diffusion sur des sites internet truffés de pub.
C'est une contradiction flagrante, on ne peut pas considérer un média comme "commercial" et un autre comme "non commercial" au gré de ses humeurs ou parce que un serait promotionnel "internet" et l'autre alimentaire "radio machin".
Au passage aussi, ce serait bien que la gestion individuelle sonne le glas des droits voisins qui sont une forme de racket stupide généralisé.
Donc, oui, on était pas très loin de pouvoir stopper un usage imposé depuis au moins la république des doges à venise qui a toujours déséquilibré les droits des publics et des auteurs au seul profit des editeurs (sacEm), et patatras, on veut recréer les conditions mêmes qui ont permis aux éditeurs "modernes" de remplacer le droit exclusif de gérer les oeuvres donnés par les rois par celui de gérer la collecte et la répartition (donné par l'état) afin que les oeuvres sous licences ouvertes tombent aussi dans ce panneau.
On aurait pu, oui, s'affranchir de tout ça, créer un système alternatif bien plus juste et proche des usages, mais bon, les pro "gestion collective" sont passés par là, et l'histoire va encore recommencer.
Par ailleurs, on ne prends pas assé conscience à mon avis des conséquences qu'auront l'assimilation des licences ouvertes dans la gestion collective, et elles sont à double impact.
- Tout d'abord, cela se traduira par la fin programmée de la gestion collective telle qu'elle existe aujourd'hui pour se transformer en pseudo "copyright" anglo-saxon.
Cela n'a aucun impact sur le copyleft, mais sonnera aussi la fin de l'exception culturelle Française , on ira peut être in finé à un "publishing" (droits exclusifs gérés par la maison de disque) européen qui intègrera le libre ou le pas libre, point barre.
Et donc, les éditeurs auront réussi leur coup ,faudra pas venir pleurer après si il n'y a pas plus de rémunération que de beurre au c...
- En suite pour le libre, ce sera simple:
Un outil promotionnel pour les uns, et faire valoir de la vraie culture "négociée" , commerciale et donc professionnelle pour les autres.
Un sous produit culturel d'appel low cost pour valoriser l'offre commerciale (cf la volonté actuelle des FAI de se transformer en éditeur et récuperer les contenus libres)
Ces deux aspect n'ont jamais été abordés, ni dans le champs politique, ni à l'intérieur même des cultures libres pour la bonne et simple raison qu'ils démonteraient naturellement les arguments des assimilateurs à la gestion collective et montrerai le vrai visage des ouaibe.zéro.
Par ailleurs la position de CC monde à ce sujet est extrêmement floue voire orientée vers une concurrence copyright/copyleft et la gestion collective au milieu est un frein considérable en France pour cet affrontement voulu afin d'imposer au final le copyleft (par la masse critique) mais sous la forme du "publishing" pas de ce qu'il est aujourd'hui.
N'oublions pas que le copyright anglo-saxon permet la gestion au titre et donc de faire du "libre" promotionnel légalement, ce que ne permet pas pour le moment la gestion collective.
(je sais c'est pas simple à appréhender mais c'est bien l'objectif final entre les lignes).
Enfin, quand on compare le volume de création "rémunérée" ou plutôt "négociées commercialement" au volume total de création dans le monde, on se rend naturellement compte que cela ne touche que 0,2 à 0,5 % des oeuvres et je suis large.
On est donc en train de se prendre le choux, de légiférer, de discourir, de débattre, de sardiser, de sacémiser, de majoriser, de kociusukomoriser, d'hadopiser sur une part infime de la création totale tout en imposant la vision historique bien orientée idéologiquement, suivant laquelle un artiste ou une oeuvre digne de ce nom ne peut exister en tant que telle uniquement dans le champ économique.
Un vrai artiste est forcément rémunéré , une vraie oeuvre est forcément vendue, un vrai mélomane est forcément un consommateur.
Le reste, ce ne sont pas des artistes mais des "amateurs du dimanche", les oeuvres sont de la sous culture, et les mélomanes des sales pirates.
C'est un mensonge permanent, bien alimenté et relayé par nombres de médias mais qui ne reflète en aucun cas la réalité de la création artistique en ce bas monde.
Comment peut-on imaginer d'un côté que le créateur n'existe que par sa capacité à se commercialiser ou à l'opposé que tout créateur doit être rémunéré?
Il existe un point milieu qui est celui de lâcher la grappe aux artistes, laisser tranquille ceux qui veulent faire du biz , ceux qui ne veulent / peuvent pas en faire et arrêter de les opposer systématiquement, et surtout laisser le public décider de ce qu'il a envie de rémunérer ou pas.
Donc, cher Sam, moi pas d'accord avec toi sur l'assimilation à la gestion collective.
Laissons le libre se démerder tout seul, il n'a pas eu besoin de la gestion collective , ni du publishing, ni du copyrigth avant, pourquoi faudrait-il qu'il en ai besoin maintenant, hormis pour servir les intérêts de quelques maisons d'éditions en mal de ventes?
Par ailleurs, si le système de la gestion collective convient mieux à tes aspirations, la sacem est là pour y répondre et elle assume pas trop mal sa mission depuis 150 ans.
Les deux systèmes auraient pu s'épanouir tranquillement chacun sur son chemin spécifique, mais bon, faut toujours imposer, diriger, tordre, redresser, transformer la réalité pour la faire coller au plus près d'intérêts financiers qui nous dépassent totalement et malheureusement nos politiques n'entrevoient qu'une infime partie de ce qui se joue en ce moment.
certains artistes ne sont que auteur / compositeur, et ne se produisent pas dans des salles de concert. disons, que si on peut éviter des les oublier, c'est bien. ça donne un peu de diversité dans la création musicale. (sauf si l'on veut une ribambelle de sam auteur/compositeur/interpréte, mais à priori, ça vous enchante pas )
pour Christophe beaucoup ici sont intéressés par ce que tu dis et s'investissent dans les discussions.
oui, ça s'appelle jongler, et c'est ce que j'essaye de faire. il ne s'agit pas de retourner sa veste, mais de transiger un peu. c'est une manière de faire, il y en a d'autres.
là, il doit y avoir des choix sur ce que l'on dit commercial ou pas. mais ça peut pas se faire dans son coin. ça a été abordé maintes fois, mais sans ''résultats''.
je suis preneur du lien ou tu expliques le pourquoi du comment ?
pour la suite de ton texte, il a aborde des idées de culture low cost, qu'il faut à tout prix éviter. (et Jérémie sera d'accord, ? ). et je continue de penser que 'mettre en compétition' les auteurs / compositeurs via la gestion individuelle est du même niveau que ce qui nous attend avec l'assimilation du copyright anglosaxon. ça amènera les mêmes effets sur les moyens des auteurs / compositeurs.
à la vue de tout ça (et la pluie qui va avec), je suis bien pessimiste.
Petite réponse toute faite.
Si une œuvre est interprétée dans un contexte commercial (vente d'œuvres, de spectacle), il faut l'autorisation de l'ayant droit. Autorisation qui donne un contrat entre l'auteur/compositeur et l'interprète. Pourquoi vouloir en plus diminuer la rémunération du travail de ceux qui représentent les œuvres au profit de ceux qui écrivent ? C'est une idée et une représentation spéciale. C'est aussi un écrivain qui te parle, puisque je fais quelques scènes où j'interprète mes propres textes, et j'apprécierai bien que si une personne représentait un de mes textes lors d'un spectacle payant, qu'il me donne un tit quelque chose.
Oui je sais, j'ai plein de casquettes artistiques, écrivain, compositeur, peintre... Alors j'ai tendance à m'intéresser à la gestion des droits dans tous ces domaines aussi ^^
Non, yza, tout ne va pas pour le mieux dans le monde de Leibniz et des bisounours !
J'ai juste dit que mes priorités ne sont pas là, mais dans l'énorme chantier qui nous attend au niveau de l'asso : fonds de soutien, facilitation de la gestion individuelle, etc.
On se rend assez vite compte dans les échanges de ce forum, que deux points de vue antagonistes s'affrontent en tâche de fond, et dessinent les contours de notre communauté : une communauté de plus en plus manichéenne...
La question est la suivante : doit-on écouter le point de vue "individualiste" plus que le point de vue "semi-collectiviste" ?
C'est là où j'ai du mal à trancher (d'ailleurs, faut-il trancher ?), et c'est pourquoi me semble-t-il, nous sommes en quelque sorte le cul entre deux chaises depuis un moment, d'où l'impression générale de "malaise" perçue par certains d'entre nous.