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plato libre
bon, on reprends. Ye me permets de lancer ce sujet dont l'objet est de travailler ensemble à l'idée de monter une sorte d'espece de type de plato libre, a savoir a savoir des musigroupes libérés, qui s'uniraieuuunt pour être plus fort. Organisation en béton, au juridique, au financier, au musical, au communication, au tout quoi, irréprochable, en somme! Les éléments de base sont que c'est en échangeant que nous déterminerons ce qui est bon, et ce qu'il faut faire pour mener à bien!!
@ tres plusse donque
@ tres plusse donque
Réponses
C'est à dire ? Développe ! Le libre ne permet pas de faire de plateau au singulier, car on perdrait tout cohérence artistique. même moi qui adore les mélanges hétéroclytes, je vois mal comment je pourrais jouer en live en même temps qu'un groupe de folk de chez Dana, par exemple. Enfin, c'est pas que ça, me gênerait, mais je ne sais pas si à part moi, y'aurait un public pour un mélange folk/electro...
de rotour en ligne, and kicking!!
franchement Dröne, pour l'instant, le style on s'en tape... ce qui est important, c'est d'être pro, de présenter des prestas pro, de sonner pros, de jouer pro, d'être payé pro, enfin tu vois ce que je veux dire... le style, c'est pas un problème. Evidemment qu'on va pas mélanger des trucs qui sont pas mélangeables, pour la simple raison que ça serait pas pro!
et je crois, aussi, sentant venir ici où là du "ouais pro ça fait chier, vient on fait les trucs à l'arrache...", que, pour le libre en général, la seule possibilité d'action avec le milieu de la zique "pro", c'est d'être sympa, souriant, souple, négociant aisément à la baisse, ou, à tout le moins, dans le sens du vent/marché, et surtout, surtout, une fois sur le plateau, que ça déchire vraiment, et que le public en redemande, et donc, que des groupes issus de nous, le libre, se mettent à tourner.
je ne vois pas d'autre issue.
@+
Je n'aime pas les organisations "à l'arrache", et pourtant je préfère l'amateurisme, dont j'ai fait une règle de vie et de création, au professionalisme. Question de goût, et d'apétit pour la liberté. Pas de "plateau pro" pour moi, donc.
+A+
reprenons: que veut dire amateur? qui aime ce qu'il fait, non? bien, nous sommes pareils, dans ce cas
Que signifie "pro", sous ma plume/écran, en tout cas? qui aime le faire bien! voilà le sens de pro, et certainement pas une énorme prise de tronche avec le melon qui va avec ytou ytou... quoique j'ai rencontré des amateurs doté de sérieux melons!! et des vrais pros totalement détachés. Il faut de tout pour....
en attendant, bonnes fêtes, si c'est possible
Pour moi, l'amateur c'est celui qui n'a pas d'enjeu de profesionalisation pour cadrer sa pratique musicale. Aimer ce qu'on fait, oui évidemment, mais c'est le plus petit dénominateur commun de l'amateurisme, donc c'est peu discriminant. Disons que ce qui me gène dans ton précédent post, c'est l'idée d'aller dans le sens du vent et du marché pour avoir un public : je vis plutôt l'inverse, à savoir que le public qui m'intéresse ne va pas exactement dans le sens du marché, et que je n'ai pas besoin d'aller dans le sens du marché pour avoir un public. C'est pas un gros public, et je joue peu, mais au moins je sais pourquoi je joue : pour ce public-là qui m'intéresse et qui s'intéresse à moi. Les autres publics possibles ? je m'en fous et surtout je n'en ai pas vraiment besoin...
Moyen : pas trop envie de fête en ce moment...
+A+
La musique libre ne doit pas se cantonner uniquement à l'amateurisme, de même qu'elle ne doit pas se cantonner aux squats.
Sommes-nous d'accord avec le fait que le but de la musique libre est d'être une véritable alternative à l'écosystême musical en place ?
Moi je le vois ainsi. Et j'espère que des groupes connus se lanceront au fur et à mesure dans la brèche, ouverte entre autre par Wired.
Chacun fait comme il le sent, no problem : je n'ai pas mis le verbe "devoir" dans mon post, et je n'ai fait qu'exprimer mon avis à moi que j'ai... et que j'assume. Je ne serai jamais un professionnel, par choix politique et esthétique, par tempérament libertaire, et par nécessité économique. Mais libre à qui le souhaite de le devenir.
En revanche, je ne suis pas d'accord avec la critique toujours un peu facile de "ceux qui font leur petite zik le week-end" : la "petite zic" de mes week-end vaut bien, à mes yeux et à ceux de milliers d'amateurs, celle des professionnels qui occupent le marché, non ? D'autant qu'une "petite zik du week-end" qu'on pratique depuis 20 ans, au moins, ça en fait de la présence...
Si le Copyleft n'était que la n-ième manière de se faire connaître pour se faire connaître, comme on "ciblerait" un marché, celui de la niche économique des "anars-indés-connectés-en-mal-de-nouvelles-sensations-juridiques-et-alternatives", alors je trouverais ça bien triste : chacun doit (ici j'utilise le verbe devoir sciemment) pouvoir exister artistiquement sans avoir besoin de se déclarer "professionnel". Simple principe de liberté... Quant aux "grands" groupes, franchement, je n'en ai strictement rien à cirer et leur sort ou leur investissement dans le copyleft ne m'intéresse absolument pas : c'est à ceux qui agissent réellement, et non à ceux qui pourraient, si le vent tournait, éventuellement, agir, que je m'intéresse. J'ai d'ailleurs quitté Copyleft_Attitude suite à ce mépris affiché par ses acteurs envers les amateurs, le jour où j'ai compris que seuls les "vrais", les "pro", étaient légitimes à leurs yeux : hypocrisie de leur discours sur "l'art est à tout le monde". En réalité, dès qu'on gratte un peu derrière la vitrine "indé/copyleft', on trouve les mêmes sempiternels réflexes pavloviens de classe...
+A+.
Que les choses soient claires: j'ai 40 balais, je fais de la musique depuis plus de 20 ans, je joue dans des groupes de rock depuis l'âge de 16 ans, j'ai une formation conservatoire classique + free jazz, je suis fonctionnaire et je joue en free partie de la musique que les gens de la techno ne trouvent pas ressembler à de la techno. Même moi, je suis bien incapable de me classer où que ce soit dans tout ce bordel, et il s e trouve que ce bordel inclassable, c'est celui de tous mes potes, et de tout le milieu que je fréquente et qui me donne envie de survivre à ce monde de merde. Je ne vis pas dans les squatts : je paye un loyer, j'ai un grand appart bourgeois dans une ville de merde, comme n'importe lequel des abrutis de la classe moyenne que je représente, je fais partie d'une grosse institution ayant pignon sur rue, et j'ai le titre de "docteur" pour corser le tout. Ais-je le droit, de plus, d'avoir des opinions et de les exprimer sans être immédatement caricaturé comme le "gauchiste-pas-pro-amateurs-de-techno-donc-forcément-destroy-drogué-vivant-en-squatt" de service ? Ou est-ce trop demander aux "pros" que vous êtes ?
Bordel, je vais faire un tour ça me calmera...
monde de merde...
prout...
j'ai même été punk : j'ai encore de beaux restes de provo pour un vieux con hein !
+A+
Maintenant, je ne dénigre pas non plus quiconque en parlant de musicien du week end, je me considère même plutôt là-dedans. C'était pour dire qu'effectivement, certains n'y voient qu'un hobby. Ca ne veut pas dire non plus que c'est ton cas. Il ne faut pas prendre chacune de mes phrases avec gravité, et surtout contre toi. Non plus, je ne dénigre pas les squats, qui souvent d'ailleurs sont les endroits les plus branchés, je disais juste qu'il est dommage de ne viser QUE les squats.
Quant à pro pas pro, ce n'est pas non plus une question de niveau, tout le monde le sait bien, mais juste de gens qui en font leur métier.
2 exemples proches de moi, sur alphatester :
- Electron X s'amuse, quand ils ont le temps à faire des morceaux parce que c'est leur passion extra-professionnelle. Ils ne veulent pas en faire leur métier.
- Flat Ed fait de la zik depuis tout petit, pour moi assure un max à tous les instruments et au mixage, et il n'est pas pro mais s'il le pouvait, le serait volontier.
Je ne parle pas de talent, je parle d'envie, comme toi tu en parles plus haut.
Bref, je suis d'accord avec doggod et avec toi, mais ni ton exemple, ni le sien ne sont universels.
J'étais assis dans le caliguey, sorte de petite hutte, temple miniature personnel du prêtre en charge de cette communauté huichole des hauteurs de Tepic, capitale du Nayarit, Mexique. Après avoir parlé pendant des heures avec José, le prêtre en charge de cette communauté, et après m'être présenté devant une cohorte de cactus, tous plus bavard les uns que les autres, il a bien fallu conclure, ou démarrer vraiment, comme on veut, le rituel multi-millénaire. Dévorer les peyotls crus, découpés en quatre. Quatre peyotls entiers, donc seize morceaux. Plus le coeur d'un cinquième, découpé lui aussi en quatre, qui avait servi à bâtir mon origine géographique. Alors, pour m'aider à faire passer, José à pris son violon, fait d'une caisse de bois, et a entamé des mélopées venues du fond des âges, quand les hommes ne se posaient pas les mêmes questions. Quand les hommes connaissaient les vertus quasi-magiques de la musique, de celles qui permettent de franchir des portes ou des passages normalement infranchissables. De celles, aussi, qui permettent d'inviter ses ancêtres, et, ainsi, de jeter le pont entre les morts et les vivants, les héros et les hommes. Voilà ce que peut être, pour moi, un professionnel de la musique. Tu vois, Dröne, on est tous un peu spéciaux, voire bien bien "space", comme on dit. Nous ne sommes pas sociétaires d'iun cartel de gestion des droits d'auteurs verreux, véritable manne financière sur le dos des bonnes intentions d'achats, par le moyen de la pub. Nous ne sommes pas "subventionnables". Nous ne sommes pas intermittents, mais à plein temps. Si nous devions être intermittents, ou si des connaissances le devenaient, nous n'assimilerions pas ce statut à un quelconque aspect pro ou non pro. Lorsque je dis amateur => aimer, JE PÈSE MES MOTS. Il n'y a rien au-delà, selon moi. Seul l'amour rend libre. et nous le sommes. Allons nous cesser de tergiverser, et, enfin, agir? Librement?
C'était le sens de ce thread, j'espère qu'il le conservera, et surtout que tous ceci débouchera rapidement sur de la musique et des auditeurs comblés.
hugh!
De tout ça, alors que je n'ai jamais écrit le mot "squat", que je n'ai jamais critiqué les pros, et que je n'ai jamais utilisé un autre pronom personnel que le "je" :
- "et je crois, aussi, sentant venir ici où là du "ouais pro ça fait chier, vient on fait les trucs à l'arrache...","
- "La musique libre ne doit pas se cantonner uniquement à l'amateurisme, de même qu'elle ne doit pas se cantonner aux squats. "
Je trouve que ça fait beaucoup de sous entendus, c'est difficile de croire que "petite zik du week end" serait un simple constatif, et je ne vois pas en quoi ce que j'ai écrit sous-entendrait une quelconque nécessité, pour la musique libre, de se cantonner aux squatts ou à l'amateurisme. Sauf que c'est bien ça qui m'est revoyé...
Mais ma réponse était globale, destinée à toi autant qu'à Dogood.
Je pense que dans toutes nos discussions, on a, collectivement, le tort d'aller trop vite. On passe d'embryons de réflexions mal construites à des actions planifiées : on shunte l'étape la plus cruciale, celle qui conciste à vérifier, en prenant le temps nécessaire, que les accords qui semblent se faire jour ne reposent pas sur des présupposés ou des implicites non explorés, non problématisés. C'est le problème de tous les milieux militants. C'est LE problème majeur de toute action collective. Du coup ça favorise la caricature et le procès d'intention. Mais pour échapper à ça, je ne connais qu'une solution : repousser d'un an environ les actions, pour permettre aux gens de se connaître un peu plus après avoir pris le temps de se rencontrer et de débattre de problème de fond... hum... chiche ?
+A+
Ah oui, mais alors là c'est pas juste : tu me prends par les sentiments ! J'aime bien les champis...
Aooommm... heu... oups, pardon : OÏ OÏ OÏ !!! Nan, passque faut pas déconner non plus, j'ai une réputation à tenir...
+A+
le peyotl est un cactus, Lophophora williamsii pour être précis, et donc n'a absolument rien à voir avec les champi, psylo et autres substances miss héliumique!!
pour le pied je re-quote cette citation d'Artaud, parce que quand même!!
@+
Ah mice, je ne savais pas ! En fait j'ai bien testé la psylo, mais pas encore le cactus ! Va falloir que je remédie à ce manque dans ma culture... Ceci dit, le LSD ça doit être assez proche. Bon, on va ouvrir une branche "les défoncés parlent aux défoncés" : mal barré pour la crédibilité des quadras...
+A+
Dans mes pires moments, je me dis aussi qu'une des difficultés majeures de toute action collective, c'est la tension qui se met forcément en place entre la phase de réflexion et de concertation et l'urgence de l'action (et la question qui me préoccupe aussi : dans quelle mesure finalement y'a-t-il urgence ? qu'est-ce que ça signifie exactement ? Est-ce que le monde arrêtera de tourner comme il tourne si on se tait ?)
allez je ne résiste pas à ce petit renvi à Lacan, séminaire III (celui sur les psychoses) p.150-1 au Seuil. faudrait que je vous recopie les deux pages.. Mais bon ça reste Lacan, souvent imbuvable et génial. Allez, pusique vous insistez, je vous copie uste un extrait, mais faudrait parcourir les alentours aussi. Il a dit ça en 1955-6, c'est pas rien :
"Un certain champ semble indispensable à la respiration mentale de l'homme moderne, celui où s'affirme, son indépendance par rapport, non seulement à tout aître, mais aussi bien à tout dieu, celui de son automnie irréductible comme individu, comme existence individuelle. C'est bien là quelque chose qui mérite en tous points d'être comparé à un discours délirant. C'en est un. Il n'est pas pour rien dans la présence de l'individu moderne au monde, et dans ses rapports avec ses semblables. Assurément, si je vous demandais de la formuler, de faire la part exacte de liberté imprescriptible dans l'état actuel des choses, et même me répondriez-vous par les droits de l'homme, ou par le droit au bonheur, ou par mille autres choses, que nous n'irions pas loin avant de nous apercevoir que c'est chez chacun un discours intime, personnel, et qui est bien loin de rencontrer sur quelque point que ce soit le discours du voisin. Bref, l'existence chez l'individu moderne d'un discours permanent de la liberté, me paraît indiscutable.
Maintenant, comment ce discours peut-il être accordé non seulement avec le discours de l'autre, mais avec la conduite de l'autre, pour peu qu'il tende à la fonder abstraitement sur ce discours ? Il y a là vraiment un problème tout à fait découageant."
100% d'accord avec ça. C'est marrant, car c'est l'un des thèmes de nos discussions sur mon forum, dans le contexte (et à la suite) de la Nuit des meutes. On en est arrivé à prôner autant les non-actions (toutes les formes de résistance dites "passives") que les actions. Evidemment, dans les milieux souvent liés aux formes classiques du militantisme, ces idées sont rapidement carricaturées (ouh les vilains inactifs qui se tournent les pouces pendant que les vrais activistes agissent !). Mais petit à petit, je dois bien reconnaître qu'on a réussi à instiller le virus du refus du faire, qui me paraît être le corolaire des temporalités longues : pour s'opposer réellement au libéralisme et à ses urgences, il faut prendre le contre-pied de toutes ses valeurs. Enfin, c'est ce que je m'acharne à dire, et à faire.
+A+
J'avoue ne pas savoir très bien quels critères permettraient de se réclamer d'une telle urgence. enfin, faudrait d'abord préciser le cadre de pensée, le point de vue.
Arff..
Et, autre chose : avez-vous une idée, des images, capables de traduire la portée possible des actions liées au libre (ce dont nous causons dans ce forum) ?
Là aussi, je suis vraiment dans le flou..
Je ne sais pas... Tout ce que je sais, c'est que la rhétorique de l'urgence est actuellement omniprésente partout : urgence à entrer dans la communauté européenne, urgence à "réformer" l'ensemble du secteur public, urgence à entrer dans un système de concurrence généralisée, urgence à s'aligner sur l'ensemble des critères du marché et de la culture anglo-saxonne, urgence à opérer des regroupements pour être concurrentiels, urgence à s'équiper en informatique et en systèmes réseau, etc. On en bouffe tous les jours, de l'urgence, car l'urgence est devenu un moyen de gestion, de management dans les institution : l'urgence, c'est pratique car ça permet de shunter toutes les étapes de la réflexion et de faire peser sur tous les désaccords les stigmates du "passéisme", de la "lourdeur", des "résistants au changement", etc. D'où mon éloge de la lenteur, de la prise de conscience des temporalités de la réflexion, mon refus du "faire pour faire", et du "faire vite pour faire vite".
Bon, dans certaines limites tout de même : quand on a monté la Nuit des meutes (pour mémoire, c'était une manifestation internationale, organisée par moins de 8 personnes, traduite en 7 langues, mobilisant des miliers de personnes en Europe), on a mis moins de 3 mois à préparer ça. Certains acteurs du petit monde sclérosé du punk m'ont dit qu'on allait dans le mur, qu'il faudrait au moins 6 mois ou un an avant de se lancer, qu'ils auraient bien aimé participer mais qu'ils avaient piscine ce jour là, bref, c'est moi qui me suis retrouvé dans le speed. Et on l'a fait. Mais on l'a fait en prenant 3 mois de discussion, d'action, et dans le discours on a toujours mis à distance la rhétorique de l'urgence : peut-être est-ce là la une bonne solution, celle qui consiste à prôner la lenteur, mais à agir avec la vitesse du serpent... Faut perdre l'adversaire, lui faire croire qu'on est des cons d'intellos inactifs, et lui balancer le cocktail molotov dans la gueule quand il a le dos tourné... Métaphoriquement, s'entend : "la violence, c'est mal" (TM)...
+A+
Il faut savoir faire le lien entre la réflexion/le dialogue et l'action.
Alphatester n'a jamais abouti parce que je suis plutôt du genre a essayer de perfectionner et de réfléchir un peu trop aux tenants et aboutissants de la chose. Si bien que je me suis fait gratté, et parfois fait piquer l'idée (d'ailleurs par un type qui rode désormais sur ce site et qui ne s'empèchera pas de recommencer).
Alors dans la mesure où nous arrivons à partager le travail et à avancer, rien ne nous empêche de partir.
Pour moi, les étapes, si je le prends sur le plan strictement "musique-libre.org", c'est proposer une archive de titres fonctionnelle début janvier.
Parallèlement à ça, l'asso est montée depuis quelques jours.
Février, j'aimerais que les donations voient le jour en février, sur les groupes, les labels, le site.
Par la suite, j'aimerais bien qu'on en parle de cette communauté, dans la presse. Tout contact sera intéressant.
Ensuite, ben oui, faire tourner des groupes, quand effectivement le mouvement sera un peu connu, même si c'est dans un milieu confiné pour l'instant.
drÖne, j'en profite pour dire qu'évidemment pour l'instant, le public est restreint à ceux qui aiment non seulement la musique, mais les idées subversives. Car au début, à part ceux qui cherchent dans google de la musique gratos, cela touchera des gens préalablement sensibilisés, comme nous le sommes, à l'écosystême musical.
J'ai toujours préféré toucher les 5% des gens qui n'écoutent pas les fadaises de skyrock, et je me doute que les gens qui s'éclattent aux concerts de drÖne ou de Dogood ne recherchent pas la même chose que ceux qui vont à ceux de Laurie.
Et je sais aussi que ces 5% seront plus fidèles et plus assidus que les autres.
Je pense que bien organisé, ce n'est pas très difficile de faire tourner quelques groupes bientôt. 6 mois, trop court, peut-être, mais faisable. A voir si c'est la priorité ou non.
1 an ? Ben on peut commencer à plancher.
De toute façon, y a du taff tous azimuts.