Oui pour tout ça, mais je ne suis pas inquiet du tout, c'est loupé leur truc, car c'est pas seulement impopulaire, ça est inapplicable sur le plan économique.
Des gars en prison, ça coûte cher, une industrie de la musique ça coûte très très cher, alors dans 2 ans, ils rejoindront leur desert culturel et ils n'auront absolument rien fait à part se prolonger l'agonie de deux ans.
Des gars en prison, ça coûte cher, une industrie de la musique ça coûte très très cher, alors dans 2 ans, ils rejoindront leur desert culturel et ils n'auront absolument rien fait à part se prolonger l'agonie de deux ans.
Que les choses soient claires : CES GENS-LA NOUS FONT DE LA PUB !
disons, involontairement quand même
tiens une interview d'une juriste dans libé qui explique que :
Tout le monde est perdant. Le ministre de la culture puisqu'il n'a pas été complètement suivi notamment sur les peines qu'encourent les personnes qui téléchargent. Il aurait préféré une "répression plus clémente". Le groupe socialiste également qui a déposé le recours puisque les exceptions sautent. Et, bien entendu, le consommateur . Il est désormais obligé de passer par du téléchargement payant et même dans ce cadre il n'a aucune garantie en matière interopérabilité.
"ce qui unit les 96 000 français,de croyances et d' opinions diverses, reunis dans la maison de la culture,c' est la commune conviction que la culture est neccessaire à l' homme comme le pain lui est neccessaire"Louis ARAGON
La commune conviction que la culture est neccessaire à l' homme comme le pain lui est neccessaire
Ben c'est très beau ça
2 remarques toutefois mon cher Louis :
que veux tu dire par culture ? Vu la date du texte j'ai un peu peur que ça n'ait pas grand chose à voir avec ce que les anthropologues appelent culture
Penses-tu vraiment que l'absence de pain est aussi préjudiciable à l'homme que l'absence de culture ? Si tu manques de pain, crois tu que d'aller à l'opéra te consolera ?
C'est très beau si on ne manque de pain cette histoire là
(re-lire ou lire "la faim" de Knut Hamsun)
1936...mouvement de reapropriation du patrimoine culturel, dans un nouveau rapport entre l' art et les citoyens....
creation des bibliobus, jacques prevert et le groupe octobre jouant dans les usines en greve "le tableau des merveilles de cervantes", 700 representation dans les usines d' une piece de romain rolland; mistinguette chantant pour les grevistes des galerie lafayettes, garcia lorca qui tombe a tolede...
effectivement...c t pas tout rose...la lutte pour manger..la lutte pour s' instruire ou se divertir...
sommes nous sur quec ' etais il y a 70 ans??????
cela dit
je trouve la phrase d'Aragon très heu.. "convenable", enfin elle sonne comme ça à mes oreilles aujourd'hui
mais je ne pense pas qu'elle sonnait très bien aux oreilles de l'ouvrier de 1936 (congés payés ou pas)
On peut mourir de faim au mileu d'un millier livres et de cds entassés sur le sol d'un appartement
on peut mourir de faim dans le désert subsaharien
un peu partout en fait
Perso quand j'ai de périodes de galères extrêmes (et j'en ai eu quelques une, des salées), j'ai envie de crâmer tous les livres
ça me dégoûte
une fois un mec m'a dit : ben en fait tu es dans la bohême c'est cool t'es un artiste
j'ai failli lui mettre mon poing dans la gueule (je l'ai pas fait parce qu'il aurait rien compris)
(Nathalie Heinich a étudié très sérieusement la fameuse bohême du XIXème : dans leur immense majorité, tous des rentiers, des enfants de bourgeois. Faut pas raconter n'importe quoi ... Mais y'a des mecs qui continuent de penser que la misère c'est vachement in, surtout pour l'inspiration des artistes.
C'est peut-être aussi là où je suis né ou mon boulot avec les illetrés
la grande misère là
le quart monde
la culture pffffff
enfin cette culture du ministère de la culture quoi
pfffffffffffff
toujours l'impression que je resterais un étrnager un parasite dans ce monde de la culture là
d'un autre côté si on entend par culture la manière dont les hommes se démmerdent avec les valeurs et les objets.. là ok
J'ai l'impression d'avoir vaguement dévié non seulement de la citation somme toute détestable d'Aragon, mais du sujet de ce thread : on causait de quoi déjà ?)
C'est très beau si on ne manque de pain cette histoire là
(re-lire ou lire "la faim" de Knut Hamsun)
Certes. En même temps, le cas Hamsun est un peu spécial. Dix fois, il aurait pu se sortir ne serait-ce qu'un peu de la misère noire dans laquelle il se trouvait… mais franchement, ce que vit le personnage Machin/Hamsun dans ce bouquin, c'est limite un suicide.
Attention, je souscris pas aux grandes phrases à la con genre « les pauvres ils sont pauvres parce qu'ils le veulent bien » (!!!).
C'est vrai que Hamsun était tellement obnibulé par ses prétentions littéraires qu'il en a oublié son corps. Mais je sais pas si c'est lié au fait de valoriser la culture autant que la survie physique, ou si ça vient plutôt des pulsions morbides d'Hamsun. Je pencherai plutôt vers le second cas.
Mais c'est sûr que si l'on manque de pain et de culture (quoi que ça désigne, d'ailleurs), on ira d'abord chercher du pain.
Ou du riz. C'est vachement bon le riz, je pourrais en manger tous les jours. D'ailleurs c'est presque ce que je fais. Je me suis acheté un petit rice cooker dans le quartier chinois, et je me fais cuire du riz thai parfumé, que j'achète par sacs de 5 kilos dans le magasin chinois près de chez moi.
Ou du riz. C'est vachement bon le riz, je pourrais en manger tous les jours. D'ailleurs c'est presque ce que je fais. Je me suis acheté un petit rice cooker dans le quartier chinois, et je me fais cuire du riz thai parfumé, que j'achète par sacs de 5 kilos dans le magasin chinois près de chez moi.
Je plussoie. Je fais la même chose. C'est vachement sain comme mode de vie...
70 ans ... exactement le temps que dure les droits d'auteurs , n'y a-t-il pas un lien ?
peut etre serait il temps de reutilliser certaines idée ou aspiration....
De quoi parlons nous.... de davdsi et ses verrous....verrous reels et surtout virtuel, symbolique... de l' acces à la culture...
en restant realiste je suis d' accord avec toi dana: le ventre avant l' esprit...
Ce cher aragonn, bien confortablement installé dans son appart du 16e peu se permettre de dire cela... cela peut etre détestable...
Aux premices des mvt de 1936, la bourgeosie, les dominants a dit ok, donnons leur un peu plus d' argent, remplissons leur le ventre etc etc....ils n' avaient rien compris...c ce qu' explique aragon, de façon "symbolique certes" ce n' est pas QUE le ventre qu'ils veulent remplir..c tous le corp et aussi l' esprit qu' il faut nourrir: un mouvement general et global d' aspiration à une autre vie...
enfin , c' etais il y a 70 ans.... est ce sur???
tiens cela rejoint aussi certains post sur l' ID de "vivre de sa musique etc etc..souvent certains disent , en jugeant facilement, argumente sur "la libre diffusion" en disant : vous etes des fils a papa c facile pour vous de refuser le systeme... etc etc
on parle bien de la meme chose en fait..on s' eloigne pas tant que cela du sujet...
Au fait, moi aussi j' aime bien le riz.. les pates aussi, surtout les macaroni
Remplir le ventre ou remplir l'esprit. Je pense que l'un ne peut, de toute manière pas, aller sans l'autre. Si j'ai le ventre plein mais que mon esprit est vide alors je me meurs de façon lente et atroce mais si j'ai l'esprit plein et le ventre vide je me meurs de façon beaucoup plus rapide et tout aussi atroce je le concède. Quitte à choisir, pour ma part, je préfère avoir la tête plein de rêve, le ventre vide et mourrir rapidement (ok ça sera douloureux) plutôt que d'être asservit par ceux qui possèdent la culture et qui me donne à bouffer pour que je ferme ma gueule. Car alors ma mort sera lente et au final je ne serais jamais libre. C'est une question de choix. César ne disait-il pas "Donnez leur du pain et des jeux" ? C'est pas stupide ce qu'il disait car le peuple ayant le ventre plein et des amusements passait moins de temps à réfléchir sur les atrocités de leur système. Adolf faisait brûler les livres car la culture enrichit l'esprit et pousse à la révolte contre un système dictatorial.
C'est quand le peuple a faim qu'il commence à se demander s'il ne serait pas temps d'agir ...
Quand je dis que la démocraie est morte, je ne parle pas des outils démocratiques, qui sont eux généralement (trop) bien utilisés, mais simplement de l'état actuel de notre système politique qui au final touche plus au totalitarisme des élites et des experts dont tu parles Dana qu'a une véritable démocratie.
Démocratie : régime politique, système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l'ensemble des citoyens.
Ca fait longtemps que l'on devrait modifier cette définition :
Démocratie française : régime politique, système de gouvervement dans lequel le pouvoir est exercé par des élites, par une minorité de riches industriels ou de politiques ayant des intérêts dans le système économique français (et/ou européen et/ou plus si affinités).
Bref, pour pousser dans le cynisme et l'ironie, je dirais que je préfèrerais presque une dictature où l'on ne demande pas ton avis, plutôt que cette démocratie où on fait mine de le demander pour s'en tapper complètement au final. Au moins le premier système a le mérite de ne pas être faux-cul !
Bref, pour pousser dans le cynisme et l'ironie, je dirais que je préfèrerais presque une dictature où l'on ne demande pas ton avis, plutôt que cette démocratie où on fait mine de le demander pour s'en tapper complètement au final. Au moins le premier système a le mérite de ne pas être faux-cul !
Et le deuxième a pour mérite le fait que même si ton avis ne compte pas autant qu'il le devrait, il y a des cas où il compte malgré tout.
Mieux vaut une démocratie imparfaite et faux-cul qu'une dictature sincère.
oui eOle
il y a pas mal de textes (depis Adorno) qui décrive la société démocratique contemporaine comme un jouet aux mains des élites ou une plate-forme de réflexion et d'experimentation pour les experts.
Comme tu me connais bien, tu ne t'étonneras pas que ma parano porte précisément sur les élites, les experts et les institutions (à commencer par l'institution familiale)
Cela dit il faut toujours nuancer : la démocratie existe bel et bien : elle existe parfois là où on s'y attend le moins.
Remplir le ventre ou remplir l'esprit. Je pense que l'un ne peut, de toute manière pas, aller sans l'autre. Si j'ai le ventre plein mais que mon esprit est vide alors je me meurs de façon lente et atroce mais si j'ai l'esprit plein et le ventre vide je me meurs de façon beaucoup plus rapide et tout aussi atroce je le concède.
Oui. Sauf que dans le premier cas on est dans l'ordre de la métaphore, de la mort métaphorique. Pas dans le second.
J'ai eu l'occasion de vivre avec des personnes qui n'avaient (et pour cause, étant illettrées), jamais lu un livre. Je ne me serais pas permis de considérer qu'elles étaient plus ou moins vivantes que moi.
C'est vrai que Hamsun était tellement obnibulé par ses prétentions littéraires qu'il en a oublié son corps. Mais je sais pas si c'est lié au fait de valoriser la culture autant que la survie physique, ou si ça vient plutôt des pulsions morbides d'Hamsun. Je pencherai plutôt vers le second cas.
Pulsions morbides heu.. ON peut dire aussi le contraire : il y a un amour de la vie chez le héros, une grande vie sauvage à la nietsche - et c'est êut-être parce qu'il aime trop la vie qu'il ne se soucie pas suffisamment de son intérêt disons "alimentaire". Disons qu'il essaie de maintenir à la fois une espèce de romantisme héroïque et la survie dans son sens le plus trivial : et ce n'est pas du suicide - par contre quand la faim te tenaille à ce point là, tu deviens vite délirant.
tiens cela rejoint aussi certains post sur l' ID de "vivre de sa musique etc etc..souvent certains disent , en jugeant facilement, argumente sur "la libre diffusion" en disant : vous etes des fils a papa c facile pour vous de refuser le systeme... etc etc
lol oui
fils à papa
il y a des gens plus ou moins fortunés (au sens de la bonne fortune, être né quelque part)
ce que j'aime c'est justement qu'ici sur mlo par exemple, on s'en fout des fortunes et des positions sociales, un peu comme sur un terrain de sport.
J'ai des amis qui ont eu une certaine chance (rien qu'à voir la marque de leur guitare acoustique, argglll alors que la mienne avait couté 1000 francs de l'époque (je n'en ai jamais changé, mais le jour où en concert j'ai joué sur un putain de guitare à 1500 euros, là je me suis rendu compte que j'étais pas un guitariste si pourri que ça, j'ai eu la haine dix minutes puis ça m'est passé)
Remplir le ventre ou remplir l'esprit. Je pense que l'un ne peut, de toute manière pas, aller sans l'autre. Si j'ai le ventre plein mais que mon esprit est vide alors je me meurs de façon lente et atroce mais si j'ai l'esprit plein et le ventre vide je me meurs de façon beaucoup plus rapide et tout aussi atroce je le concède.
Comme le disait dana, tout dépend de ce que l'on entend par « culture ». Si la « culture » est équivalente à la vie de l'esprit, alors oui, elle est aussi importante que la subsistance physique (nourriture).
Si la culture est un ensemble d'œuvres instituées, légitimées par des institutions ou des pouvoirs économiques, alors on peut tout à fait s'en passer : la vie de l'esprit ne nécessite pas l'accès à cette « culture » sélective.
Après ça, le problème vient du fait que l'on donne souvent une définition de la culture qui se situe entre ces deux extrêmes.
Sans oublier que suivant le point de vue de départ, la culture ne désigne pas du tout la même chose. La culture au niveau d'une nation (celle dont est censé s'occuper – s'il faut s'en occuper – l'État) n'est pas la même chose que la culture d'un individu, qui diffère encore de la culture au sens anthropologique.
Bref, un mot bien casse-gueule lorsqu'il est envisagé au sein d'un précipe général, hors d'un contexte donné.
Réponses
Des gars en prison, ça coûte cher, une industrie de la musique ça coûte très très cher, alors dans 2 ans, ils rejoindront leur desert culturel et ils n'auront absolument rien fait à part se prolonger l'agonie de deux ans.
oui.
disons, involontairement quand même
tiens une interview d'une juriste dans libé qui explique que :
j'aime beaucoup le :
information/desinformation...ça commence
pas tant parano que cela alors....
en 1936.....
Ben c'est très beau ça
2 remarques toutefois mon cher Louis :
que veux tu dire par culture ? Vu la date du texte j'ai un peu peur que ça n'ait pas grand chose à voir avec ce que les anthropologues appelent culture
Penses-tu vraiment que l'absence de pain est aussi préjudiciable à l'homme que l'absence de culture ? Si tu manques de pain, crois tu que d'aller à l'opéra te consolera ?
C'est très beau si on ne manque de pain cette histoire là
(re-lire ou lire "la faim" de Knut Hamsun)
1936...mouvement de reapropriation du patrimoine culturel, dans un nouveau rapport entre l' art et les citoyens....
creation des bibliobus, jacques prevert et le groupe octobre jouant dans les usines en greve "le tableau des merveilles de cervantes", 700 representation dans les usines d' une piece de romain rolland; mistinguette chantant pour les grevistes des galerie lafayettes, garcia lorca qui tombe a tolede...
effectivement...c t pas tout rose...la lutte pour manger..la lutte pour s' instruire ou se divertir...
sommes nous sur quec ' etais il y a 70 ans??????
tu as raison
1936
cela dit
je trouve la phrase d'Aragon très heu.. "convenable", enfin elle sonne comme ça à mes oreilles aujourd'hui
mais je ne pense pas qu'elle sonnait très bien aux oreilles de l'ouvrier de 1936 (congés payés ou pas)
On peut mourir de faim au mileu d'un millier livres et de cds entassés sur le sol d'un appartement
on peut mourir de faim dans le désert subsaharien
un peu partout en fait
Perso quand j'ai de périodes de galères extrêmes (et j'en ai eu quelques une, des salées), j'ai envie de crâmer tous les livres
ça me dégoûte
une fois un mec m'a dit : ben en fait tu es dans la bohême c'est cool t'es un artiste
j'ai failli lui mettre mon poing dans la gueule (je l'ai pas fait parce qu'il aurait rien compris)
(Nathalie Heinich a étudié très sérieusement la fameuse bohême du XIXème : dans leur immense majorité, tous des rentiers, des enfants de bourgeois. Faut pas raconter n'importe quoi ... Mais y'a des mecs qui continuent de penser que la misère c'est vachement in, surtout pour l'inspiration des artistes.
C'est peut-être aussi là où je suis né ou mon boulot avec les illetrés
la grande misère là
le quart monde
la culture pffffff
enfin cette culture du ministère de la culture quoi
pfffffffffffff
toujours l'impression que je resterais un étrnager un parasite dans ce monde de la culture là
d'un autre côté si on entend par culture la manière dont les hommes se démmerdent avec les valeurs et les objets.. là ok
J'ai l'impression d'avoir vaguement dévié non seulement de la citation somme toute détestable d'Aragon, mais du sujet de ce thread : on causait de quoi déjà ?)
Dana, fait gaffe à tes propos parce que brûler les livres c'est plutôt ce que désirerait sarko dans son régime adolfien
Attention, je souscris pas aux grandes phrases à la con genre « les pauvres ils sont pauvres parce qu'ils le veulent bien » (!!!).
C'est vrai que Hamsun était tellement obnibulé par ses prétentions littéraires qu'il en a oublié son corps. Mais je sais pas si c'est lié au fait de valoriser la culture autant que la survie physique, ou si ça vient plutôt des pulsions morbides d'Hamsun. Je pencherai plutôt vers le second cas.
Mais c'est sûr que si l'on manque de pain et de culture (quoi que ça désigne, d'ailleurs), on ira d'abord chercher du pain.
Ou du riz. C'est vachement bon le riz, je pourrais en manger tous les jours. D'ailleurs c'est presque ce que je fais. Je me suis acheté un petit rice cooker dans le quartier chinois, et je me fais cuire du riz thai parfumé, que j'achète par sacs de 5 kilos dans le magasin chinois près de chez moi.
On parlait de quoi, déjà ?
Je plussoie. Je fais la même chose. C'est vachement sain comme mode de vie...
De quoi parlons nous.... de davdsi et ses verrous....verrous reels et surtout virtuel, symbolique... de l' acces à la culture...
en restant realiste je suis d' accord avec toi dana: le ventre avant l' esprit...
Ce cher aragonn, bien confortablement installé dans son appart du 16e peu se permettre de dire cela... cela peut etre détestable...
Aux premices des mvt de 1936, la bourgeosie, les dominants a dit ok, donnons leur un peu plus d' argent, remplissons leur le ventre etc etc....ils n' avaient rien compris...c ce qu' explique aragon, de façon "symbolique certes" ce n' est pas QUE le ventre qu'ils veulent remplir..c tous le corp et aussi l' esprit qu' il faut nourrir: un mouvement general et global d' aspiration à une autre vie...
enfin , c' etais il y a 70 ans.... est ce sur???
tiens cela rejoint aussi certains post sur l' ID de "vivre de sa musique etc etc..souvent certains disent , en jugeant facilement, argumente sur "la libre diffusion" en disant : vous etes des fils a papa c facile pour vous de refuser le systeme... etc etc
on parle bien de la meme chose en fait..on s' eloigne pas tant que cela du sujet...
Au fait, moi aussi j' aime bien le riz.. les pates aussi, surtout les macaroni
:roll:
C'est quand le peuple a faim qu'il commence à se demander s'il ne serait pas temps d'agir ...
et un peuple cultivé qui a faim agit beaucoup mieux...
Démocratie : régime politique, système de gouvernement dans lequel le pouvoir est exercé par le peuple, par l'ensemble des citoyens.
Ca fait longtemps que l'on devrait modifier cette définition :
Démocratie française : régime politique, système de gouvervement dans lequel le pouvoir est exercé par des élites, par une minorité de riches industriels ou de politiques ayant des intérêts dans le système économique français (et/ou européen et/ou plus si affinités).
Bref, pour pousser dans le cynisme et l'ironie, je dirais que je préfèrerais presque une dictature où l'on ne demande pas ton avis, plutôt que cette démocratie où on fait mine de le demander pour s'en tapper complètement au final. Au moins le premier système a le mérite de ne pas être faux-cul !
Mieux vaut une démocratie imparfaite et faux-cul qu'une dictature sincère.
il y a pas mal de textes (depis Adorno) qui décrive la société démocratique contemporaine comme un jouet aux mains des élites ou une plate-forme de réflexion et d'experimentation pour les experts.
Comme tu me connais bien, tu ne t'étonneras pas que ma parano porte précisément sur les élites, les experts et les institutions (à commencer par l'institution familiale)
Cela dit il faut toujours nuancer : la démocratie existe bel et bien : elle existe parfois là où on s'y attend le moins.
Oui. Sauf que dans le premier cas on est dans l'ordre de la métaphore, de la mort métaphorique. Pas dans le second.
J'ai eu l'occasion de vivre avec des personnes qui n'avaient (et pour cause, étant illettrées), jamais lu un livre. Je ne me serais pas permis de considérer qu'elles étaient plus ou moins vivantes que moi.
Pulsions morbides heu.. ON peut dire aussi le contraire : il y a un amour de la vie chez le héros, une grande vie sauvage à la nietsche - et c'est êut-être parce qu'il aime trop la vie qu'il ne se soucie pas suffisamment de son intérêt disons "alimentaire". Disons qu'il essaie de maintenir à la fois une espèce de romantisme héroïque et la survie dans son sens le plus trivial : et ce n'est pas du suicide - par contre quand la faim te tenaille à ce point là, tu deviens vite délirant.
lol oui
fils à papa
il y a des gens plus ou moins fortunés (au sens de la bonne fortune, être né quelque part)
ce que j'aime c'est justement qu'ici sur mlo par exemple, on s'en fout des fortunes et des positions sociales, un peu comme sur un terrain de sport.
J'ai des amis qui ont eu une certaine chance (rien qu'à voir la marque de leur guitare acoustique, argglll alors que la mienne avait couté 1000 francs de l'époque (je n'en ai jamais changé, mais le jour où en concert j'ai joué sur un putain de guitare à 1500 euros, là je me suis rendu compte que j'étais pas un guitariste si pourri que ça, j'ai eu la haine dix minutes puis ça m'est passé)
Si la culture est un ensemble d'œuvres instituées, légitimées par des institutions ou des pouvoirs économiques, alors on peut tout à fait s'en passer : la vie de l'esprit ne nécessite pas l'accès à cette « culture » sélective.
Après ça, le problème vient du fait que l'on donne souvent une définition de la culture qui se situe entre ces deux extrêmes.
Sans oublier que suivant le point de vue de départ, la culture ne désigne pas du tout la même chose. La culture au niveau d'une nation (celle dont est censé s'occuper – s'il faut s'en occuper – l'État) n'est pas la même chose que la culture d'un individu, qui diffère encore de la culture au sens anthropologique.
Bref, un mot bien casse-gueule lorsqu'il est envisagé au sein d'un précipe général, hors d'un contexte donné.