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2 sociétés de gestion des droits d'auteur ouvertes aux CC

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Réponses

  • __sam écrit:
    là, psychonada, c'est 'oublier" que aujourd'hui, les maisons de disques sont aussi des diffuseurs : NRJ est en cheville avec des maisons de disque, ce qui leur permet de récupérer des tunes ('des points' je crois dans le milieu) sur les disques vendus, et de se rembourser ainsi des droits de diffusion qu'ils doivent à la sacem.

    Je ne sais pas si j'ai bien compris.
    Par exemple, imaginons qu'un gars soit signé chez Univers sale. On lui dit : tu adhères à la SACEM et ton éditeur touchera un tiers des droits. Tiens, justement, nous on est aussi éditeur, ça tombe bien hein ? Par contre, on a un partenariat avec NRJ (ça tombe bien aussi) : tu vas donc prendre une licence CC-by uniquement pour la diffusion sur cette radio, et pour tout le reste, c'est SACEM, et on palpe.

    C'est ça ? J'ai bon ?
    Je me demandais, tout de même : est-ce que les sociétés de gestion collective qui s'ouvrent aux CC ne vont pas le faire que pour des euvres sous clause NC, afin d'éviter ce genre de truc ?
  • oui, c ca.
    c est aussi pour ça que je suis pour le NC (et pour une gestion collective afin de donner la possibilité d'équilibrer les drois de diffusion, ce qui ne veut pas dire que ça soit la seule conditions, il faut aussi d'autres vraies actions de soutien à la diversité)
  • janvier 2008 modifié
    juste une question, parce que je comprends pas tout là
    parmi ces labels là, y'en a qu'on pourrait aussi appeler des maisons de disques (c'est-à-dire qu'elles produisent et fabriquent des disques et sont éventuellement sous contrat avec des distro et leurs disques éventuellement chez les disquaires etc)
    ceux là :
    http://www.dogmazic.net/links.php?op=viewlink&cid=3
    non ?
    alors
    Donc une maison de disque qui sortirait un single sous LAL, par exemple, devrait accepter que ce single soit librement copiable, remixable... non ?
    ben oui
    ça se fait en tous cas
    c'est tout ce que je voulais dire
  • bien sur que ca se fait .. :lol:
  • bien sur que ca se fait .. :lol:

    Oui mais moi je parlais de la grande industrie du disque (ceux qui hurlent contre le "piratage") que j'imagine mal basculer vers la diffusion en LAL. C'était en réponse à ce que disait sam, mais je me rends compte que je suis plutôt d'accord avec lui.
  • Oui mais moi je parlais de la grande industrie du disque (ceux qui hurlent contre le "piratage") que j'imagine mal basculer vers la diffusion en LAL

    oui mais qu'est-ce qu'on en a à foutre de ces maisons là ?
    enfin moi ce qui "m'étonne" c'est toute cette discussion là
    qu'est-ce que ça peut nous foutre ces histoires de major là ?
    mais bon
    pas grave hein
  • 'qu'est ça peu nous foutre'
    bah, toi peut être rien, mais moi ça m'interesse.

    d'abord parce qu'ils ont beaucoup de pouvoir de diffusion et qu'ils en font n'importe quoi, et que certaines dérives des LL pourraient leur servir
    ensuite, parce que tout cet argent généré, engendré ... pourrait servir à autre chose que la reproduction de musique mainstream

    maintenant, oui, on peut aussi se foutre de tout ça ;)
  • dana écrit:
    enfin moi ce qui "m'étonne" c'est toute cette discussion là
    Je tente un raccourci... C'est parti de l'exploitation commerciale des LLD pas NC qui pourrait être faîte par ces maisons là, également diffuseurs...
    Sociétés de gestion de droits d'auteur s'ouvrant aux LLD --> grosses maisons contentes poussant petits naïfs vers les LLD pas NC pour exploitation optimisée.
    Bon, comme je l'ai dit un peu plus haut, c'est un peu tiré par les cheveux, mais finalement sait on jamais... Quand il y a plus de pognon à se faire contre un peu de visibilité... ça marche déjà...
    Quelque part, ces disgressions tendraient à démontrer que les LLD non Nc pourraient être utilisées par les grandes maisons malgré les inconvenients que représentent leur viralité.
    Ok, c'est un peu loin de ton post de départ... d'autant qu'apparamment; ce sont les LLD NC qui sont acceptées par les sociétés de gestion...
    Dés fois ça part à hue et à dia pour des raisons indéterminées...
    Donc, certaines sociétés [...]...
  • Je suis un peu d'accord avec dana, ca va un peu loin la.
    Admettons qu'une maison de disque genre major veuille faire un disque avec moi.
    Bon ben comme ca va se passer c'est se contacter, discuter le bout le gras, signer un contrat puis faire les choses ensemble.
    Ils ne vont pas prendre mes enregistrement pour les diffuser sans me filer un rond, parce que le plus cher c'est pas l'enregistremnt mais bien la publicité derriere.
    Je ne comprend pas cette peur de se faire arnaquer, franchement. On ne peux pas comparer un contrat avec une maison de disque avec des petites boites de pub sur le net qui cherchent des musiques gratos.
  • de toutes façons j'ai envie de dire le problème ne se pose plus avec les majors
    c'est pas demain la veille qu'ils vont signer de nouveaux artistes dans nos genres à mon avis
    par contre effectivement, sur des labels disons gros mais pas dépendants des majors (quoique souvent on peine à voir la différence, vu le mode promotion, le bisness etc.. même les petits labels indie ont tendance de plus en pus souvent à se comporter exactement comme des bébés majors, quand bien même ils prétendent exécrer les majors, c'est pathétique mais bon, le XXIème sicèle dans sa globalité est pathétique), ça peut se discuter
  • LaSp écrit:
    Je ne comprend pas cette peur de se faire arnaquer, franchement. On ne peux pas comparer un contrat avec une maison de disque avec des petites boites de pub sur le net qui cherchent des musiques gratos.
    En effet ce n'est pas comparable : les petites boîtes de pub veulent de la musique gratos
    pour faire des économies et baisser les prix des prestations qu'ils vendent, tandis que les majors veulent s'enrichir et même à la fin tu leur dois beaucoup d'argent. :lol:

    cf. le célèbre article de 1994 du grand Steve Albini

    ;)
  • Se faire arnaquer ???

    oO
    Euhhh c'est il me semble une des motivations de ceux qui choisissent les clauses nc. (pour éviter les utilisations SANS le consentement de l'auteur)

    Et je vois pas bien le rapport avec le sujet de départ puisque c'est déjà le cas aujourd'hui...les titres sous licences sans clause nc peuvent être exploités par tout le monde...

    ...

    Si on recentre, cet accord permet POUR CEUX en NC QUI LE SOUHAITENT de passer une partie de la getion de leur droit, en gesiton collective, voilà ...

    Là où ça devriendrait vraiment comique c'est dans le cas où l'Europe siffle la fin des monopoles nationaux des SPRD... : dans ce cas, on pourrait s'inscrire dans une des SPRD ayant signé un accord avec CC et compte tenu des accords de représentation nationale, la sACEM se retrouverait obligée de faire ce qu'elle ne veut pas faire, à savoir rémunérer des CCistes français...

    De toute façon, sur le long terme, ils ne peuvent pas aller contre le vent...

    et je vois pas en quoi le système étanche qui prévaut aujourd'hui est un avantage pour les LLD. En cas de modif du système, la gestion individuelle resterait un choix pour ceux qui le souhaitent mais mais ce ne sera plus une obligation pour certains, bref AMHA ces évolutions sont plutôt propices à l'adoption des LLD.
  • En effet ce n'est pas comparable : les petites boîtes de pub veulent de la musique gratos
    pour faire des économies et baisser les prix des prestations qu'ils vendent, tandis que les majors veulent s'enrichir et même à la fin tu leur dois beaucoup d'argent. Mort de rire

    cf. le célèbre article de 1994 du grand Steve Albini
    héhé
    d'un autre côté, être signé sur une major, ça le fait sur le cv (même si ça le fait rarement sur le compte en banque, sans parler de la santé mentale des artistes soumis à des exigences débiles de la part des producteurs.. style : là tu vois Jean-Louis on a réécrit un peu le texte de la chanson, parce que bon, tu comprends nos actionnaires, ils supporteraient pas trop le mot "pine" et il faut aussi penser à toucher notre cible marketing, les ménagères de plus de 35 ans et les petites filles prépubères tu comprends.. D'autre part, on a testé le texte auprès d'un panel de journalistes spécialisés, et le mec de libé a dit que ça faisait trop et le mec des inrocks a dit que ça faisait pas assez, et le mec de Voici a dit qu'il faudrait une chanteuse avec un peu plus de .. enfin tu vois quoi, mais t'inquiète pas bonhomme, on s'occupe de tout, nous les artistes émergeants, tu peux nous faire confiance là dessus, on va te faire émerger hein, au fait, je t'ai parlé du problème de la guitare ? parce que ton guitariste là quand même, on dirait qu'il est sorti tout droit d'un film de Robert Rodriguez bon ça le fait pas du tout non plus m'a confié la stagiaires responsable de l'image et du look. Alors y'a pas à tortiller, soit il se coupe les tiffs et la barbe et il perd 20 kgs (déjà s'il pouvait arrêter la bière ça aiderait), soit on change de gratteux.. D'ailleurs ça tombe bien on a un gars recalé en finale de la star ac, tu vas voir, il est très sympa, un peu con ok, il sort de la star ac alors forcément faut pas s'attendre à du Boris Vian tu vois, mais bon, il est vraiment mignon d'après le responsable des ventes de OK magazine. enfin t'inquiète pas ça va bien se passer.. Au fait, tu as vu le responsable des contrats ? parce qu'il te cherche là, y'a un alinéa dans l'article 452b dont il voudrait te causer là, ton histoire de je sais pas quoi, tu appeles ça les crativ keumeuns ou un ytruc dans ce goût, les gars aux contrats ils ont rien compris hein, et en plus on n'arrive pas à trouver ton numéro d'inscription à la sacem.. enfin bon tu verras ça avec eux hein.. allez, à la revoyure mon gars, t'as des couilles, t'es un battant, on va t'aider tu vas voir)
  • Bien le pardon, mes bons messieurs, mais il ne me semble pas que mon propos ait été si écarté que cela du sujet.
    Les faits : deux sociétés européennes de gestion collective des droits d'auteur renoncent en partie à l'exclusivité et acceptent de s'intéresser aux CC (j'ai pas encore bien compris comment : est-ce qu'ils vont gérer uniquement des droits générés par diffusion commerciale de morceaux qui, autrement, sont diffusés librement sous clause NC auprès des particuliers, ou est-ce qu'ils permettent à chaque artiste de diffuser où bon lui semble sous n'importe quelle licence ?). Pour la société hollandaise, cela fait déjà quelque temps que l'annonce a été faite : a-t-on des retours sur cette expérience ?
    Si deux sociétés s'y mettent déjà, il n'est pas purement spéculatif d'imaginer que à plus ou moins longue échéance, dans un contexte de mise en concurrence imposée par l'UE, la SACEM soit amenée à suivre le mouvement (malgré son discours actuel).
    Il n'est donc pas non plus totalement abscons de penser que la coexistence officialisée des licences ouvertes et de la gestion collective amènera l'industrie de la musique à se pencher sur la question, à la fois pour protéger ses intérêts acquis si ceux-ci étaient menacés et pour tirer profit, si possible de cette nouvelle donne.
    Dire de notre côté "les majors on s'en fout, c'est pas notre problème" est peut-être un peu court, dans la mesure où ce puissant lobby armé de conseillers juridiques risque de faire de nos licences un usage bien éloigné de celui qui est le nôtre. Là, je reconnais que c'est un peu plus spéculatif, mais il me semble que cela nous concerne. L'exemple donné par sam mérite peut-être qu'on s'y attarde, car si une cohabitation entre CC et gestion collective devait permettre ce genre de pratique, les artistes diffusés sous LLD seraient rapidement considérés comme des "amateurs en voie de professionnalisation prêts à se faire tondre dans l'espoir de percer", ce contre quoi, il me semble, nous avons été plusieurs à gueuler. Il suffirait de quelques exemples de tels "collabos" pour ruiner en un clin d'oeil les efforts que nous faisons pour affirmer l'existence d'autres pratiques.

    Les initiatives hollandaises et danoises sont donc, il me semble, à surveiller, et nous avons intérêt à en mesurer, même de façon spéculative, les implications, à commencer par un éventuel éclatement du "libre", entre ceux qui seraient prêts à rejoindre la SACEM pour les utilisations commerciales et ceux qui ne veulent pas entendre parler de gestion collective, par exemple. On a parlé ici-même à plusieurs reprises d'organiser des actions collectives. Un tel éclatement risque de rendre les chose encore plus difficiles.

    Pour ma part, je ne me fais absolument aucune illusion sur le bénéfice que pourraient éventuellement retirer ceux d'entre nous qui confieraient la gestion de leurs droits hors NC à la SACEM. On a bien dit que la majorité des sacemisés sous le régime actuel de l'exclusivité ne gagnaient même pas de quoi arrondir les fins de mois dans ce système. Difficile d'imaginer que des hordes supplémentaires de gens laissant leur musique en libre diffusion aux particuliers gagneraient davantage au sein d'une SACEM nouvelle manière.
    En revanche, ce qui m'a toujours semblé être la faiblesse des licences ouvertes est l'absence d'officialisation du "contrat" : rien n'est signé nulle part ni enregistré par des instances ayant une valeur juridique. Il me semble qu'une ouverture de la SACEM aux CC aurait le mérite de rendre les choses plus claires. On peut aussi avoir une éruption cutanée à la simple idée d'une telle institutionnalisation, mais j'ai déjà lu des propos de gens qui disaient que les CC, c'est un cadre juridique déjà trop chiant, et qui préfèrent diffuser hors licence sans se soucier des conséquences légales pour eux-mêmes ni pour les auditeurs.
    Bon, je ne sais pas si je suis clair moi-même et je n'ai pas le temps de développer plus...
  • Les initiatives hollandaises et danoises sont donc, il me semble, à surveiller, et nous avons intérêt à en mesurer, même de façon spéculative, les implications, à commencer par un éventuel éclatement du "libre", entre ceux qui seraient prêts à rejoindre la SACEM pour les utilisations commerciales et ceux qui ne veulent pas entendre parler de gestion collective, par exemple. On a parlé ici-même à plusieurs reprises d'organiser des actions collectives. Un tel éclatement risque de rendre les chose encore plus difficiles.

    je te suis tout à fait sur l'entièreté de ton post incaudvenum et notamment sur cette inquiétude là
    je déclare illico que de mon côté je me situe franchement dans le campde ceux qui refusent la gestion collective, ce qui ne m'emphera pas d'utiliser les clauses NC si ça me prend

    (là où je tiquais, c'était sur le phantasme : être signé sur une major c'est tout.. c'est finito ça.. )
  • et c'est là que mon chemin diverge d'avec celui de dana, et surement plein d'autres.
    je suis pour une gestion collective, qui même si elle n'est pas la seule condition d'une redistribution équitable de la diffusion, est la seule voie qui me semble y mener.
    (je parle de droits pour la diffusion, pas sur le prix d'un cd)

    en effet, je redis, si chacun y va de sa négo, les prix à la diffusion vont chuter ( ... puisque notamment, ill y en aura toujours un pour vouloir être plus promotion né que les autres) et donc, à terme, priver les artistes (j'adore ce terme) d'une part de leur revenus.

    (c'est aussi pour ça que sans clause concernant une utilisation commerciale, y'aura toujorus une radio plus maline qu'une autre pour ne faire que du benef, sans plus rien devoir à personne)

    maintenant, chacun voit midi à sa porte (ça aussi j'adore)
  • février 2008 modifié
    il y a une chose qui serait peut-être importante de clarifier : on parle de LLD et de gestion individuelle etc mais on y mélange droits d'auteur, droits d'interprète, droits de producteur, et même les répertoires d'ailleurs... ça vient évidemment de ce qu'on fait la plupart du temps tout ça en même temps, mais ce sont quand même des domaines différents : si jean jacques goldman n'était qu'à la sacem, il pourrait (sic) diffuser en libre une interprétation d'une oeuvre de bach par exemple... ou si johnny hallyday n'était qu'à l'adami, il pourrait (sic) diffuser en libre une musique qu'il aura composée mais interprétée par un autre, etc. et l'ouverture ou non de la sacem aux LLD ne concerne donc que la partie "droit d'auteur" des LLD.

    ce qui fait qu'un producteur (qui finance un enregistrement donc) pourrait très bien dealer un contrat où il laisserait l'artiste diffuser "sous LLD" les paroles & la musique de sa chanson, mais où il garderait l'exclusivité (pour 50 ans) sur l'enregistrement qu'il va financer... de ce fait, le deal serait : "ouais, pas de sdrm à payer pour moi, donc je te reverserai direct un (petit) pourcentage comprenant ta part de droits d'auteur et ta part de droits d'interprète, et comme la version que t'as enregistrée chez toi avec tes potes qui à chier mais qui marche vraiment très fort sur les réseaux quand même, je suis sûr que l'enregistrement que je finance, super bien produit avec des putains de zikos et un son d'enfer etc. ben il se vendra d'autant mieux"...

    (euh, ça pourrait être aussi : "mais non, je ne te reverse pas de droits d'auteur ni de droit d'interprète puisque je te donne de la visibilité ! ouais, la sacem, l'adami, on s'en fout, ils respectent pas les artistes, mais moi, je te laisse rester en LLD pour tes musiques et tes textes... ouais, je suis à 100% avec toi dans ton combat pour la liberté de créer !... ah sinon, bonne nouvelle, je vois que tu as fait 8 heures de studio pour enregistrer la chanson, tu vas toucher 8 x le smic horaire... par chèque, ça te va ?")

    il y a donc une indépassabilité de la clause nc... une société de gestion collective ne peut "s'ouvrir" qu'aux licences ouvertes à clause nc car le rôle d'une telle société, c'est avant tout de récupérer de la thune liées aux exploitations commerciales. ce qui fait donc que de toute façon l'inscription d'un auteur à une société de gestion collective n'a de sens que si au moins 1 de ses oeuvres fait l'objet d'une exploitation commerciale conséquente...

    on avance toujours les chiffres de la sacem (100 000 membres, 2000 qui touchent plus de 1500 € mensuel ou un truc comme ça) pour dénoncer la sacem mais finalement, c'est normal qu'il y ait une telle disproportion puisque n'importe qui peut s'inscrire à la sacem et n'importe qui s'inscrit à la sacem depuis que dans l'esprit des gens, "il faut s'incrire pour protéger ses musiques" (il est loin le temps où pour s'inscrire, il y avait un examen d'entrée pour tester les connaissances du candidat en matière de solfèges et d'écriture musicale)...

    ce que je veux dire c'est que cette disproportion ne peut pas être un argument, car les auteurs dont les oeuvres ne sont pas exploitées commercialement n'ont tout simplement rien à faire à la sacem. (et en ce sens, leur logique 'forfaitaire' est légitime) :D

    (donc en fait une comparaison plus pertinente serait : il y a tant d'auteurs de musique en france (et on compte tous ceux qui composent de la musique, qu'ils soient ou non inscrits à la sacem), et parmi tous ces auteurs, on compte ceux qui touchent plus de 1500€. et ils sont donc 2000... Vu comme ça, la sacem devient juste un petit organe administratif de récupération de thune qui n'a qu'une fonction policière et utilitaire, non ? ;) )...

    donc de toute façon, ouverture aux LLD ou pas, la sacem n'a de sens que si on a au moins une oeuvre exploitée commercialement et de manière conséquente. et justement, le problème, c'est que dans l'état actuel des choses, il suffit d'une seule musique qui "marche commercialement" et voilà son auteur condamné à soit gérer tout ça individuellement (et il est obligé de se transformer en homme d'affaire), soit à laisser tomber, soit à s'inscrire à la sacem...

    et là ça devient comme, je sais pas, un garagiste condamné à faire des factures dès qu'il prend la moindre clé à mollette, même si c'est pour aider un pote à réparer sa mob... c'est une situation absurde. alors qu'on devrait pouvoir justement distinguer la musique "pour le boulot" et la musique pour le partage... et libre à chacun de ne faire que de la musique pour le boulot ou que de la musique pour le partage, ou les deux.

    :)
  • Juste pour rectifier
    ...On lui dit : tu adhères à la SACEM et ton éditeur touchera un tiers des droits. Tiens, justement, nous on est aussi éditeur, ça tombe bien hein ? Par contre, on a un partenariat avec NRJ (ça tombe bien aussi) : tu vas donc prendre une licence CC-by uniquement pour la diffusion sur cette radio, et pour tout le reste, c'est SACEM, et on palpe....

    D'apres moi, cela n'est pas possible, car une licence est toujours la meme quelque soit le moyen de diffusion. On ne peut pas mettre plusieurs licence qui disent des choses contraire sur le meme morceau..enfin..je crois
  • février 2008 modifié
    Si, si, on peut.
    Ca a déja été discuté sur le forum je ne sais plus où...
    Par exemple sur telle plateforme, telle licence, sur une autre plateforme le même morceau avec une autre licence et sur le même morceau sur support physique, encore une autre licence.
  • :shock: :shock: :shock: :?: :?:

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