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2 sociétés de gestion des droits d'auteur ouvertes aux CC

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Réponses

  • c est ta vision pas de souci...

    mais c est plus le principe qui me gene, on aide un artiste et pas l autre...?
    de plus je ne parle pas des finacements pour les gros projets, je parle surtout d aides finacieres, pour joindre les 2 bouts... :)

    ne m en demandez pas plus je suis en pleine recherche dans tout ce fouillit!
  • xcyril écrit:
    je parle surtout d aides finacieres, pour joindre les 2 bouts... :)
    C'est pas loin d'intermittent du spectacle, alors...
    Mais je comprends ton problème : Tu cherches des moyens pour essayer de vivre de ta passion, c'est ça ? J'ai du y penser également il y a longtemps, sans chercher outre mesure à y arriver...
    Ce que je peux te dire, c'est qu'on vit très bien la musique, sans que ce soit forcément un gagne pain.
    Après tout est peut être question de chance... Il y a peu d'élus...
  • oui en gros c est ca, mais je serais aussi interesse pour monter des projets un peu plus gros...
    la demarche est a peut pres la meme que pour les films et courts metrage.

    pour l instant j en suis a la phase "renseignements et prises de contacts" mais j ai quand meme reussi a avoir des documents interessants qui me donne a penser que c est tout a fait possible a realiser.

    donc je vous tiens au courant par la suite si sa interesse quelqu un...
  • dana écrit:
    sur le texte d'Alibini
    à l'époque ça avait sa pertinence, bien qu'on n'ait pas attendu albini pour dénoncer la manière dont les artistes avaient été parfois exploités (je pense aux blacks dans la soul des années 60 ou aux jazzmen)
    le truc c'est que de nos jours, c'est entré dans l'inconscient collectif de tous les musiciens qu'un contrat avec une major ou un big label est une sorte de contrat faustien, de pacte avec le diable
    ça me paraçit un peu facile, surtout aujourd'hui, de jeter la piere aux maisons de disque en oubliant que les artistes eux-mêmes ont leur part de responsabilité : ils voudraient le beurre (la gloire ou la gloriolle ou des moyens pour faire le disque de leur rêve etc.) et l'argent du beurre (qu'en face, le label soit une entreprise de charité par exemple)

    ce qui importe c'est : quand on signe un contrat il faut le lire (ou se faire aider d'un copain qui sait le lire)
    je ne plains pas les artistes exploités par les majors : c'est leur problème, pas le mien, on veut la gloire ok ? mais faut payer pour ça c'est ainsi
    on n'oblige personne à signer que je sache
    j'ai deux trois amis qui ont signé des contrats en or (style je te file 50000francs là tout de suite d'avance, et tu signes pour 5 albums, je veux l'exclusivité de tout ce que tu produiras dans les 15 prochaines années etc.. quand on signe ça.. enfin je sais pas moi, faut assumer quoi, pas venir se plaindre après dans les interviews aux médias ou lors de la remise des victoires de la musique hein..)
    (c'est un truc que je dis depuis une bonne décennie, pour qu'un contrat de dupes existe, il faut des dupes, c'est comme les pélos qui se plaigent maintenant de sarko alors qu'ils ont voté pour il y a 6 mois.. C'est pas faute qu'on le leur ai dit quand même !!)

    Ben c'est exactement ce que dit Albini d'un coté: tout le monde sais que les maisons de disques c'est un pacte avec le diable, et déja à l'époque. mais le fait qu'ils aient des gars sortis des réseau indé juste pour la crédibilité. Et comme c'est raconté on se sens triste pour tout ces gens, même les A&R.

    Ils font lire le contrat à un avocat quand même dans le texte
    Il critique totalement les artistes, qui font la course dans la merde, puis les gagnant se battent, puis la maison de disque dit "il faut que tu bosse encore" et il replonge dans la merde. Si c'est pas une critique des artistes je sais pas ce qu'il te faut.
  • Ils font lire le contrat à un avocat quand même dans le texte
    Il critique totalement les artistes, qui font la course dans la merde, puis les gagnant se battent, puis la maison de disque dit "il faut que tu bosse encore" et il replonge dans la merde. Si c'est pas une critique des artistes je sais pas ce qu'il te faut.

    heu j'ai jamais dit le contraire. Je parle de ce texte dans La dissémination à plusieurs reprises. Donc, peut-être je sais pas ce qu'il me faut comme tu dis, bien que je ne vois pas où porte e problème là.

    @xcyril :
    mais c est plus le principe qui me gene, on aide un artiste et pas l autre...?
    je ne vois pas bien où tu vas chercher cela.. Il existe tout un réseau de subventions, au niveau des colectivités locales, et jusqu'au ministère de la culture effectivement. Une subvention ce n'est pas seulement de l'argent : c'est un soutien à un certain type de projet qui devrait normalement apporter un bienfait à la collectivité. C'est pourquoi, quand tu veux postuler à une subvention, il faut d'une part étudier les conditions requises (à quel type de projet ça s'adresse) et d'autre part constituer un dossier où tu apportes la preuve que ton dossier est bien conforme à ces exigences.
    Jusque là, ça va.
    Dans la pratique..
    Dès qu'il s'agit d'argent public soumis à l'avois d'une comission forcément subjective (c'est vrai pour des attributions d emarché, encore plus vrai quand il s'agit de projets artistiques), hé bien on entre dans un monde de copinages, de lobying (même à une toute petite échelle). Tous les artistes qui ont participé aux sélections du printemps de Bourges te raconteront par le détail (sauf ceux qui ont gagné évidémment :) comment c'est le règne de l'arbitraire etc.
    Dis toi bien qu'on ne subventionne pas "un artiste" mais un projet.. Au niveau du ministère de la culture, il faut évidemment que ce projet soit important (voire d'intérêt national).. Au niveau local par contre, tu peux toujours grapiller quelques euros ici ou à. Mais sur un projet (par exemple une création singulière etc.)
    Dans la pratique, il est plus fréquent qu'on accorde une sub à une asso qui organise des spectacles ou un festival, ou à un label indé par exemple, plutôt qu'à un artiste en particulier. Cela dit il y a des dérives qu'on peut dénoncer : par exemple, les artistes de la musique contemporaine, les compositeurs etc. vivent réellement aux crochets de l'état par el biais de différentes institutions.Boulez doit quasiment sa carrière à l'état français (mais il a bien su s'y prendre le bougre) dans une moindre échelle, je connais quelques artistes qui ont véritablement été portés et chouchoutés depuis leurs débuts par un département ou une région, par le biais d'une collectivité locale style centre de musiques actuelles. Je ne citerai pasx de noms mais ça me brulerait dce le faire (en PM si vous y tenez), et c'est tout bonnement scandaleux parfois, tout l'argent va de fait, à un ou deux groupes sur lesquels la région mise, et il ne reste aux autres que des miettes. Et la plupart du temps, c'est franchement du copinage (parce que untel connaît untel qui connaît untel).
    La sacem n'a pas grand chose à voir avec l'argent public. Sauf que.. IL y a pour ainsi dire des collusions (que j'ai dénoncées il y a quelques années dans La dissémination) regrettables. Ainsi, certains financements publics de soutien à certaines manifestations ou à certaines productions étaient autrefois conditionnées à une inscription à la Sacem.Je ne sais pas si c'est toujours le cas.
    Et il ne faut pas oublier que la Sacem a une mission obligée de réserver une part de ses revenus (notamment les droits non répartis) à l'action culturelle. Qu'à ce moment là elle privilégie ses membres, cela n'étonnera guère. Est-ce INJUSTE ? Ce qui est en tous cas ambigü, c'est le statut de la sacem, entreprise semi-privée qui bénéficie d'un monopole institué par l'état, et de fait est obligée d'accomplir un certain nombre d'actions culturelles d'intéret public.

    Enfin il ne faut pas oublier que "normalement" l'obtention d'une subvention implique par la suite qu'on rende compte de l'argent utilisé. Ce n'est en rien un salaire sans condition. Quand tu entres dans le joyeux pays de l'art subventionné, tu dois apporter la preuve que tu correspond bien à ce que les institutions attendent de toi. C'est tout une philosophie ça, la soumission au papa subventionneur, l'intérêt public etc..

    Tu cites cet extrait hors de son contexte :
    "L'artiste est en mesure de témoigner d'un parcours - ou d'un début de parcours - professionnel reconnu au niveau national voire international par des concerts en dehors de sa région d'émergence, des tournées nationales et internationales, sa participation à des festivals reconnus, le début d'une production phonographique (auto-production ou contrat d'artiste dans une maison de disque)."
    J'imagine que c'est là un des requisit conditionnant l'accès à une subvention sur projet type FAIR non ? précise ta source tout de même. Ce n'est en rien une définition du "statut d'artiste" mais une condition pour accéder à telle ou telle aide en production.

    Je rappelerai que je milite pour la suppression de toute subvention de l'institution publique à la création. (je m'en explique à la fin de "mateurs versus professionnels" en prenant l'exemple américain.
  • Ben je répond point par point a ce que tu dis, comment tu veux que je sache que tu as parlé de ce texte dans un autre?
    dana écrit:
    ça me paraçit un peu facile, surtout aujourd'hui, de jeter la piere aux maisons de disque en oubliant que les artistes eux-mêmes ont leur part de responsabilité : ils voudraient le beurre (la gloire ou la gloriolle ou des moyens pour faire le disque de leur rêve etc.) et l'argent du beurre (qu'en face, le label soit une entreprise de charité par exemple)

    Quand tu réponds ca moi je comprends que tu n'as pas lu le texte.
    Tu dis que c'est facile d'oublier q les artistes ont leur part de responsabilité, je te répond que Albini n'a pas oublié ca dans le texte, bien au contraire.
  • oui bon je me suis mal exprimé
    loin de moi l'idée de dire que le texte d'albini à l'époque était "facile"
    bon passons
  • dana écrit:
    lu dans la mailing list de ce matin des Creative Commons France, un message de Mélanie Dulong de Rosnay (pour ceux qui l'ignorent, c'est à elle et ses collaborateurs qu'on doit l'adaptation en droit français des CC)
    Après la BUMA-STEMRA aux Pays-Bas, c'est au tour de la KODA au
    Danemark d'ouvrir son modèle.

    Dans ces deux pays, de même qu'aux Etats-Unis, les apports auprès des
    sociétés de gestion collective sont à présent de nature non
    exclusifs: elles permettent à leurs membres d'utiliser une licence CC
    pour certaines de leurs oeuvres, et collectent les rémunérations
    issues des utilisations commerciales après une licence avec l'option NC.

    --
    melanie

    j'ai pas cherché sur le net des infos supplémentaires, mais je ne doute pas que certains vont s'en empresser ici :)

    c est chiant, y en a pas un en francais...!? :?
  • Ben, non !
    Maintenant, pour la majorité d'entre nous, il n'y aura pas grande chose de changé.

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