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Analyse du "modèle" de Trent Reznor

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
http://www.framablog.org/index.php/post/2009/03/11/musique-trent-reznor-exemple-de-nouveau-modele-economique

bon c'est orienté fric vu que c'était au midem mais ça reste intéressant ;)

flo
«13

Réponses

  • D'accord avec toi florent.

    Ce qui est intéressant est que celui qui apporte la plus value reste le maitre
    d'œuvre et au centre de l'économie et de l'éthique qu'il induit.

    A mon sens l'évolution que l'artiste doit avoir c'est d'être son propre
    entrepreneur et de faire appel à des prestataires qui seraient les tourneurs,
    les distributeurs,.....le sens inverse en fait.

    A ce jour seul les plus "grands" artistes se le permettent. Mano Solo ou les
    Ogres de barback ont cette démarche ; Pourquoi cette démarche de s'entreprendre
    ne pourrait elle pas être plus systématique pour chaque créateur? quels sont les
    freins?. Une habitude de la pension complète ou de la subordination?

    Je ne crois pas qu'on puisse tous lever 750 000 dollars en moins de 30 heures
    comme NIN mais il me semble que l'artiste a tout intérêt de garder la mise en
    œuvre...de son...œuvre.
  • A mon sens l'évolution que l'artiste doit avoir c'est d'être son propre
    entrepreneur et de faire appel à des prestataires qui seraient les tourneurs,
    les distributeurs,.....le sens inverse en fait.

    Tout à fait.
    Pourquoi cette démarche de s'entreprendre
    ne pourrait elle pas être plus systématique pour chaque créateur? quels sont les
    freins?. Une habitude de la pension complète ou de la subordination?

    Les exemples à suivre manquent je pense, mais ça va venir, d'autres musiciens connus vont suivre la voie ouverte par nin.
    Pour l'instant le modèle, la voie idéale pour les musiciens reste celle de la quasi-totalité des artistes connus : je suis signé sur une major qui gère tout pour moi ...

    Flo
  • Bon texte, qui explique bien la démarche de NiN, mais il me semble tout de même que tout cela ne fonctionne que si l'on a un 'réseau de fan' tout de même assez conséquent.
    Je ne suis pas sur que ce modèle fonctionne avec un petit groupe très moyennement connu.

    D'où la formule (assez approuvé pour moi et surement beaucoup ici) : "il faut être connu pour être connu.
  • Bon texte, qui explique bien la démarche de NiN, mais il me semble tout de même que tout cela ne fonctionne que si l'on a un 'réseau de fan' tout de même assez conséquent.
    Je ne suis pas sur que ce modèle fonctionne avec un petit groupe très moyennement connu.

    D'où la formule (assez approuvé pour moi et surement beaucoup ici) : "il faut être connu pour être connu.

    Complètement d'accord. NIN n'arrive pas du néant et avaient déja une bonne notoriété avant de mettre leurs morceaux sous CC. Ce type de "modèle" est donc parfait pour les groupes anglosaxons qui son signés sur une Major et qui décident de "s'entreprendre" comme dit Eisse. sans compter que ce qu'à fait NIN avec l'album Ghost représente une masse de travail conséquent qui demande beaucoup de temps et de moyens économique et humains pour aboutir. Ce n'est pas à la portée de tout le monde.

    Je suis étonné qu'on oublie de dire que NIN a apporté avec lui une masse de "fans" déja convaincus et qu'il a su les garder en mettant à disposition du plus grand nombre du matériel gratuit. Que faire l'acquisition d'un coffret en tirage limité à 300 dollars n'a d'intérêt que pour les "fans" acquis de longue date.

    Je m'interroge aussi sur le fait que systématiquement, on cite NIN et Radio Head quand on parle de la viabilité économique des licences libres et ouvertes. Comme si il était souhaitable que ça puisse fonctionner pour tout le monde. Hors, moi je crois que l'intérêt de nos licences c'est d'être adaptables à chaque vision, chaque envie, chaque utopie d'artistes. Ce type d'article a aussi la fâcheuse tendance à ramener l'art libre à la marchandisation de l'oeuvre comme seul objectif des artistes.
    Ce modèle marche pour NIN, et c'est trés bien, mais quand ils ont essayé de lancer Saul Williams selon les mêmes modalités qu'eux, ça fonctionne beaucoup moins bien. Ils ont écrits un article là-dessus en expliquant que les fans avaient essentielement téléchargé gratuitement Niggystardust alors qu'il était aussi en téléchargement payant.

    Ce que je lis dans cet article de Framasoft c'est que les LLD sont viables économiquement, uniquement pour les artistes ayant acquis leur notoriété dans une Major et ayant trouvé la solution pour l'importé avec eux.

    Pour ceux qui pensent vivre de leur musique un jour et qui fréquentent ce forum, ce n'est guère encourageant.
  • Ce que fait framasoft c'est juste de montrer qu'une autre voix est possible. Un exemple quoi...faudrait vraiment prendre les gens pour des débiles pour croire qu'ils prennent cela pour argent comptant.

    Et bah moi perso ca me donne envie d'essayer d'autres choses ; pas forcément pour faire de la tune mais pour "jouer avec le public" Faire un parcours d'orientation ou un jeu de role pour retrouver des places de concert ou des cd dans la ville me plait assez.

    En tout cas ca montre surtout

    Que les aprioris n'ont qu'à bien se tenir.
    Que cela peut encourager à "s'entreprendre comme dit eisse"
    Que quelque chose a changé.
    Que d'autre pratiques sont possibles.

    Après oui il y a ceux qui s'entreprennent et ceux qui ne le font pas ; pour chacun c'est pas évident ; mais çà c'est juste la vie hein !

    On peut continuellement s'enfermer dans la controverse en disant que les arbres sont verts et que le ciel est bleu mais a quoi bon.
  • mars 2009 modifié
    Eisse a édité son précédent post le temps que je lui réponde, c'est pourquoi le texte en citation que je commente diffère.
    eisse écrit:
    Laches l'affaire koko avec ton texte polémique
    On sait , hein !
    En quoi ce que j'ai écrit est-il polémique ?
    je donne mon avis sur l'article de Framablog comme toi, comme Florent, comme Tsunami dont j'ai pris la balle au bond. Tu peux ne pas être d'accord avec les idées sans tenter de les ramener au niveau de la polémique.
    Est-il polémique de dire que NIN et Radio Head sont devenus les sujets préférés des medias sur le net, entre autre, pour parler d'alternative économique viable alors que l'industrie du disque se casse la gueule ?
    Est-ce que c'est polémique de dire que de cette façon, on occulte complètement le travail que font des centaiines de milliers d'inconnus partout dans le monde à leur manière, avec leurs spécificités, leurs moyens, leurs propres utopies ?

    Quoi qu'il en soit un parcours est ici exposé ; on prend ou on prend pas ; on fait pas l'apologie de fric mais juste on souligne de nouvelles pratiques.
    Je n'ai jamais parlé d'une quelconque apologie du fric dans mon texte et c'est étrange que tu vois des communistes révolutionnaires partout Eisse. J'ai écrit, si tu veux bien prendre la peine de lire et non d'interpréter mes propos que le modèle NIN fonctionne uniquement sur la notoriété acquise en étant signé sur une Major et en l'ayant importer grace à la gratuité d'une partie de sa production. NIN comme tout bon commercial a simplement emporté son fichier client avec lui et l'a capté grâce à de belles promotions, pour prendre une image plus parlante quant au propos que j'essaie de développer. Donc le modèle NIN ne marche que si tu as un bon fichier clients.
    c'est ce que précise florent en tempérant le coté business de ce document ; sache aussi que c'est une présentation typiquement à l'Américaine et que c'est leur façon a eux d'en parler.
    Tu me prends pour quoi exactement ? Tu crois que je ne sais pas lire ?
    Ca commence à me courir cette histoire. J'ai parfaitement compris la teneur de cet article et j'en livre mon analyse à qui ça intéresse. Depuis quand est-ce que cela pose un problème sur ce forum ?
    Alors tempère et prend une verveine l'ami.
    Charité bien ordonnée commence par soi-même mon cher. C'est la deuxième fois que tu m'interpelles sur le forum de façon peu courtoise. si tu as un problème personnel avec moi, tu serais gentil d'utiliser les PM pour le régler plutôt que de troller bêtement et de donner à ce fil un ton qu'il n'avait pas au départ. Pour le cas où tu l'ignorerais, Florent est une trés bonne connaissance et je n'ai aucune raison de lui pourrir son fil comme tu sembles l'insinuer.

    Cordialement.
  • Je suis étonné qu'on oublie de dire que NIN a apporté avec lui une masse de "fans" déja convaincus et qu'il a su les garder en mettant à disposition du plus grand nombre du matériel gratuit. Que faire l'acquisition d'un coffret en tirage limité à 300 dollars n'a d'intérêt que pour les "fans" acquis de longue date.

    Oui c'est sûr.
    D'un autre côté, leurs méthodes peuvent s'appliquer à de petits groupes, afin de se "construire" un public, qui ensuite sera prêt à acheter, si c'est le but du groupe. Enfin c'est une supposition, ça ne peut se vérifier que par l'experience.

    Comme si il était souhaitable que ça puisse fonctionner pour tout le monde. Hors, moi je crois que l'intérêt de nos licences c'est d'être adaptables à chaque vision, chaque envie, chaque utopie d'artistes. Ce type d'article a aussi la fâcheuse tendance à ramener l'art libre à la marchandisation de l'oeuvre comme seul objectif des artistes.

    Non mais là c'est une conf au midem, c'est normal. Et ça répond juste à l'argument que l'on oppose le plus souvent aux artistes "libres" : le libre avec sa part de gratuité n'est pas viable économiquement.

    Ce modèle marche pour NIN, et c'est trés bien, mais quand ils ont essayé de lancer Saul Williams selon les mêmes modalités qu'eux, ça fonctionne beaucoup moins bien. Ils ont écrits un article là-dessus en expliquant que les fans avaient essentielement téléchargé gratuitement Niggystardust alors qu'il était aussi en téléchargement payant.

    Ben pourtant saul williams est loin d'être inconnu. Par contre son album était mauvais par rapport aux précédents (je le sais je l'ai acheté), ça doit expliquer l'absence d'achats ;)

    Flo
  • Oui, un eu sec Eisse sur ce coup là ..
    Je suis assez d'accord avec Koko, ce modele là ne fonctionne qu'avec un "fan club" deja bien établie, certes, c'est tout de même intéressant de voir comment cela à fonctionné pour NiN.
    Mais il vrais aussi comme dit Koko, que les media ont tendance à donner ces exemple de NiN et RadioHead pour LE modelé économique viable de la musique "libre" au sens large.

    Je ne suis pas sûr que beaucoup de gens s'embeterai à aller chercher dans les égout une place de concert pour l'un de nous (Delgarma, Tsunami Wazahari, Kokonotsu et beaucoup d'artistes "libre"...) et encore moins de se taper un parcours dans une ville pour trouvé le concert. ;)

    Sans parlé de l'investissement pour des "coffret collector".

    Mais bien sur, cela permet de réfléchir sur une "valeur ajoutée" qui encouragerai un peu les gens à acheter, faire des dons etc..

    Car il ne faut pas oublier, que des que l'on parle de modèle économique, on parle d'argent, mais pour moi le mot argent n'est pas "péjoratif", c'est malheureusement le seul moyen d'avancer sur pas mal de chose, comme du physique, des soirée etc..comme dirait certain, c'est le moyen, pas la finalité.
  • mars 2009 modifié
    A Florent :
    Je ne sais pas si ce système peut s'appliquer à des groupes d'inconnus, c'est-à-dire des gens partant de rien avec pour seul support internet et quelques bars. Existe-t-il des exemples ?
    Ensuite, je veux bien qu'on puisse mettre en place une chasse au trésor via le net en disséminant des cd dans sa ville, pourquoi pas ? C'est techniquement faisable et avec peu de moyens, du moins pour la partie internet.
    Seulement, comment les gens vont-ils venir sur le site du groupe pas connu pour prendre connaissance de la chasse au trésor ? Qu'est-ce qui va les motiver à y participer ? La perspective du gain d'un cd d'un groupe pas connu ?
    C'est le genre de choses qu'on fait pour assoir sa notoriété pas pour l'acquérir. Il me semble.
    La notoriété passe par les concerts et ça prend beaucoup de temps, de plus en plus par les temps qui courent avec les difficultés à l'accés aux salles même de petite taille. Mais oui, c'est théoriquement possible.

    A Tsunami :
    Mais bien sur, cela permet de réfléchir sur une "valeur ajoutée" qui encouragerai un peu les gens à acheter, faire des dons etc..

    Car il ne faut pas oublier, que des que l'on parle de modèle économique, on parle d'argent, mais pour moi le mot argent n'est pas "péjoratif", c'est malheureusement le seul moyen d'avancer sur pas mal de chose, comme du physique, des soirée etc..comme dirait certain, c'est le moyen, pas la finalité.

    Absolument. Je ne dis pas que les solutions de NIN et Radio Head sont nulles, je dis juste qu'il faut tempérer les anthousiasmes car nous savons ici que ces modèles ne sont applicables que dans certaines configurations de notoriété antérieures aux LLD.
    Beaucoup d'artistes de l'hexagone pourraient faire de même si ils n'étaient pas à la Sacem et si ils avaient la culture technologique de leurs fans.
    Il faut reconnaître à NIN une forme de courage néanmoins, même si aux USA, être artiste et indépendant n'est pas nouveau que ce soit dans le cinéma ou la musique. Mais à chaque fois, cette indépendance n'est possible que parce que les artistes sont devenus économiquement importants avec la réputation qui va avec.

    Je pense que le modèle économique adapté aux artistes à petite voir trés petite notoriété, est un modèle micro-économique local dont le Web n'est qu'un amplificateur.
    Je ne pense pas que le mot argent soit tabou, sale et empreint du sceau du Malin. Quand comme Aldente records on a choisi un modèle de développement "classique", l'argent est essentiel. Editer des disques de manière industrielle coûte de l'argent, ça implique des notions de rentabilité et de retour sur investissement. Ca implique de trouver un biais pour se vendre auprés des fans mais aussi des internenants comme les radios et les salles. Je comprends aussi qu'un sou est un sou et les raisons qui motivent Tsunami pour récupérer des droits d'auteurs pour le passage à la radio de ses morceaux. Je respecte ce choix. Je le dis ici pour dissiper tous les malentendus qu'auraient put susciter mes posts sur le projet SOLO, par exemple, concernant ses démarches auprés de la RTBF.
    Je rappelle juste que ce n'est pas la seule possibilité, c'est tout.
  • Pour avoir fait une tentative de dissémination dernièrement, justement basée sur Ghost, je confirme qu'il n'est pas évident d'intéresser un public et même les acteurs d'internet pourtant impliqués, même quand on associe le nom de NiN à la démarche, mais peut être que ce qu'on a fait est mauvais :-(
    Dans le cas présent, il n'était pas question de gagner de l'argent avec puisque NiN a publié son opus avec la clause NC, puis de toute façon ce n'est pas l'objectif, plutôt avoir quelques retours...
    Je ferai un retour sur les "résultats" que nous avons eu dans le thread ouvert sur le sujet.
  • Je pense que si pour un artiste à trés petite notoriété, il est difficile de faire un coup, il est par contre à sa portée de laisser faire le temps.
    Quand on voit le nombre de téléchargement de certains artistes qui ont mis leurs oeuvres en lignes sur Dogmazic depuis le début du site, on est en droit d'estimer qu'ils dispose d'un capital réputation de bonne qualité. Le tout est de savoir comment transformer cette réputation en fans et en revenus potentiels.
  • On n'a pas essayé de faire un coup, simplement pour une fois d'accompagner la sortie de notre travail.
    Je possède pour ma part un nombre relativement important d'écoutes et de téléchargements, mais je ne suis pas certains que cela signifie grande chose quand à ma réputation. Comme tu l'as écrit plus haut, je crois que la "reconnaissance" passe surtout par une rencontre en vrai avec les auditeurs.
  • On n'a pas essayé de faire un coup, simplement pour une fois d'accompagner la sortie de notre travail.
    Je possède pour ma part un nombre relativement important d'écoutes et de téléchargements, mais je ne suis pas certains que cela signifie grande chose quand à ma réputation. Comme tu l'as écrit plus haut, je crois que la "reconnaissance" passe surtout par une rencontre en vrai avec les auditeurs.
    Ce n'était pas un jugment de valeur de ma part et j'avais bien compris qu'il s'agissait de l'accompagnement de la sortie du travail auquel tu as participé avec DIY-AD(d).
    Faire un coup, marquer le coup, faire du buzz, faire de la publicité autour de, mettre en lumière, etc... ( est-ce qu'il est possible de parler sur ce forum sans avoir l'impression d'agresser quelqu'un ? )
    Donc vous sortez un travail collectif relayé sur le forum de Dogma, sur le Dogmazine, téléchageable via le P2P,etc.
    J'ai suivi un peu le truc quand même :)
    Mais vous ne disposez pas de la notoriété nécessaire pour qu'une "opération physique" donne un résultat attendu. Peut-être faut-il attendre que ce travail collectif se fasse sa "réputation" sur le net pour qu'il trouve une réponse dans le réel. Je ne sais pas, je discute de l'idée. En tous cas, ça prouve ( peut-être ) qu'un travail dérivé de NIN ne bénéficie pas de la notoriété de NIN. Certainement parce que leur réputation est plus forte que celle de votre collectif. Maintenant, imaginons que vous bénéficiez d'une exposition médiathique conséquente via des médias de masse, genre la première page de Myspace, qu'en serait-il ?
    Un hic toutefois; la licence de diffusion qui interdit toute exploitation commerciale donc l'utilisation des médias de masse qui gagnent leur vie grâce à la pub.

    Je pense que la réputation internet d'un artiste peut être traduite en revenus. Peut-être que ce n'est pas encore une notion trés bien comprise. Prenons le cas des forums, par exemple. Dana a plus de chances d'émettre ses idées et qu'elles soient discutées que le noob moyen qui n'a que 20 messages à son actif. C'est lié à sa réputation acquise de longue date ici et ailleurs. Ca peut se traduire par une prise en considération de ses écrits, une importance de ses réponses et analyses. C'est une forme de revenu. Il est reconnu, ce n'est pas rien. De même Mankind, de par sa réputation voit ses analyses, son expérience et ses oeuvres prises en compte sur ce site. Il a laissé des traces sur Jamendo, etc...

    Ca ne se traduit pas de suite en argent. Mais est-ce que d'une manière indirecte, ça ne peut pas créer des réseaux basés sur une forme de considération de l'autre qui amène des opportunités de concerts, de conférences, etc... ?

    Peut-être que la tendance récente de l'artiste jeune et jetable va laisser la place à des artistes plus vieux mais ayant une solide réputation de part la qualité de leurs oeuvres et de leur participation à un projet plus global.
  • Comment les gens vont-ils venir sur le site du groupe pas connu pour prendre connaissance de la chasse au trésor ? Qu'est-ce qui va les motiver à y participer ?
    C'est le genre de choses qu'on fait pour assoir sa notoriété pas pour l'acquérir. Il me semble.

    Ben j'en suis pas si sûr. On peut lancer une idée avec un jeu "à la con" pendant un concert, amener les gens à se rendre sur un site à cette occasion (en amenant une machine sur place par exemple) ou mettre en place des idées sympa sur son site, en faisant gagner des entrées gratuites aux concerts ou des cd . Non je pense que ça marcherait aussi pour des petits groupes.
  • Sortez RAdiohead de ce débat, ils ont jamais rien publié en LLD.

    Et perso je pense que ce modèle, marche avec des petits / Moyens groupes, à leur échelle évidemment (on va pas ramasser le million comme Trent la première semaine), mais les axiome de l'équation du gars qui analyse sont bons : donner envie d'acheter, et surprendre impliquer son auditeurs/client/fans/whatever.
    POur que ça "marche vraiment" faut évidemment de la thune à investir, notamment pour les produits dérivés ou simplement le temps qu'on passe a monter des services sympas pour les fans/auditeurs/clients. Mais en se creusant la tête je pense qu'il y a moyen de trouver des trucs sympas à faire "acheter" aux fans, même de petits groupes, tant que ces trucs sont effectivement marrant ou innovants.

    Vocabulaire volontairement cash

    edit : oops j'avions pas vu la réponse de flo

    dF
  • j'ai lu le texte et j'ai l'impression que 'fan' = 'mouton' dans la bouche de l'auteur, non ?
    le mot fan ne m'a jamais beaucoup plu.
  • Bon, j'aurai bien envie de tester alors, pour "l'expérience", j'aime bien expérimenter moi ....
    Il me reste un lot lot de CD moi, alors vais réfléchir a un "concept" pour valider ou non ce raisonnement.. ;)

    Si quelqu'un a une idée .. :roll:
  • mars 2009 modifié
    Oui, un eu sec Eisse sur ce coup là ...

    Bah koko a le don de m'agacer généralement ; Mea culpa pour cette réaction épidermique.

    En plus ce post ne devait pas être mis en ligne ; mauvaise manip ;

    A sa relecture, je l'ai effacé pour aménager quelque chose de moins "sec".

    et le temps que je le fasse il répondait déjà.

    volià
  • Je suis d'accord avec l'analyse de Koko.
    Que le "modèle" établi par NiN soit viable, contrairement à l'idée reçue qui voudrait qu'on ne puisse pas gagner du pognon sous licence ouverte, bon ben, tant mieux pour NiN.
    Le fait est toutefois que NiN gagne du fric en s'appuyant sur une notoriété et un capital déjà acquis au préalable grâce à l'industrie du disque. Cela ne prouve donc pas encore qu'un artiste venu du "libre" puisse parvenir à "vivre de sa musique" sans concession à l'ancien système. Je le dis ainsi car j'imagine que pour beaucoup de gens, un modèle économique n'est viable que s'il permet l'enrichissement ou au moins "d'en vivre".

    Au-delà de ça, je dirais que la question du "modèle économique" me semble plus que secondaire, malgré tout. Ce qui est intéressant, dans la démarche de NiN, c'est l'abandon du copyright classique qui redonne vie à la musique enregistrée en lui permettant d'être autre chose qu'un produit de consommation figé (ce qui ne lui interdit pas, dans l'expérience de NiN de rester aussi un produit de consommation, d'ailleurs).
    Avec DIY-AD(d), nous avons sauté sur l'occasion, non pour capter une part de la notoriété de NiN mais parce qu'il était intéressant de travailler sur un matériau musical ayant bénéficié de moyens inhabituels dans la musique libre (qualité de la production).
    Il est indéniable cependant que nous avions aussi dans l'idée que la notoriété de NiN pouvait donner à notre travail une valeur d'exemple, quant aux possibilités artistiques qu'offrent les licences ouvertes. Autrement dit, il s'agissait bel et bien, à notre humble niveau, de contribuer à promouvoir ces licences (ou plutôt les pratiques qu'elles permettent légalement).
    Pas d'amertume à avoir sur la faible quantité de retours (d'ailleurs, c'est tout relatif : il y a tout de même des retours). Et comme dit Koko, il faut aussi laisser le temps à notre travail de trouver une "réponse dans le réel". Le paquet comprenant toutes les sources sonores a été téléchargé pas mal de fois. Si quelqu'un veut le réutiliser, il ne fera pas ça en 30 secondes. On verra bien dans les mois ou années qui viennent si la dissémination se fait.
    L'essentiel est déjà que nous ayons pu faire joujou avec le matériau mis à disposition par NiN.

    Pour ce qui est de "s'entreprendre", comme dit Eisse, je comprends l'idée, mais personnellement, je ne me vois absolument pas comme un entrepreneur. Pour revenir à l'exemple du travail de DIY-AD(d) à partir des morceaux de NiN, il s'agit d'un projet artistique qui a été mené à bien sans s'inscrire aucunement dans un modèle économique. Le morceau existe et vit sa vie propre : c'était là tout le "résultat attendu" de cette "entreprise".
  • [Hors sujet]

    Eisse a écrit :
    Bah koko a le don de m'agacer généralement
    Ben tu aurais du commencé par-là :)
    Sinon, c'est partagé :)
    Que ça ne nous empêche pas de continuer à discuter pour autant.

    Cordialement.

    [/Hors sujet]

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