Carrément d'accord avec FreeMusicFactory... Sauf que Reznor, c'est clair qu'il a toujours cherché à s'en sortir en vendant sa musique. L'aurait surement été CC quand il a commencé si ca avait existé (faut se rappeler que Pretty Hate Machine a été composé dans une caravane/taudis). Je dis ca surtout parcequ'il a toujours su envoyer bouler les décisions de merde des cadres commerciaux, et aussi parcequ son approche artistique est basée complètement sur l'unicité de l'artiste. Mais je pense cela dit qu'il aurait cherché à en vivre pleinement (et il a surtout su se faire connaitre grace aux lives, et ca a toujours été ca, son élan)...
Ce qui pose évidemment le quid du tourneur (et les autres je comprend rien à leur fonction, personnellement)... Perso, je crois qu'on arrive bien à former des Ingénieurs son libres (nous en tout cas)... Alors pourquoi pas les tourneurs?
Xcuses-moi : je vais peut-être paraitre horrible ici, mais... Je gagne ma bouffe et le matos qui me sert pour la zik dans le commerce... Et je t'assures : les thunes ne m'interessent pas dans cette branche (c'est pas ça qui me fait lever le matin)... Je dis ca parceque tu as l'air de sous-entendre que commercial = tous corrompus, ou motivés par une seule chose : l'appat du gain...
On arrive meme à interesser des avocats aux licences libres, c'est pour dire...
Je suis sûr que quelqu'un de passionné par la musique et interessé par le fait d'y avoir sa place, et compétent ca se trouve... Quitte à le former sur le tas.
je ne comprends pas bien ce que pourrais être un tourneur libre. Comme l'écrit Incauda, un tourneur est un commerçant, c'est quelqu'un qui a un réseau, des connections, une réputation, qu'il vend. C'est le fameux prestataire de service dont parle Eisse. Le seul dont il est difficile de se passer à un certain niveau. il n'a pas à être libre.
Est-ce que mon boucher est libre ? Non. Il peut avoir une éthique, être sensibiliser à des modes de production plus respectueux de l'environnement, faire du bio. Mais il n'en reste pas moins un commerçant, quelqu'un qui vend une marchandise ou un service.
Maintenant, un tourneur spécialisé dans le libre, quel intérêt ? Les artistes en LLD sont des artistes comme les autres, c'est juste la gestion de leurs droits qui diffère.
Personellement, je déteste voir sur une affiche le mot libre pour qualifier un concert ou un festival dans lequel jouent des artistes en LLD. Comme si ça conférait quoi que ce soit de plus...
Je sais bien pourquoi on le précise; c'est à cause de la Sacem mais on ne devrait pas faire de distinction entre les artistes en fonction de leur choix de gestion de leurs droits d'auteurs, du moins pour ce qui concerne le spectacle vivant.
On ne forme pas un tourneur, il n'y a a pas de diplôme pour ce genre d'activité.Il faut juste une licence et un réseau.
Je suis d'accord avec toi koko, mais il faut nuancer.
Je me rend compte avec mon humble expérience, que d'annoncer qu'on est un artiste "libre", ne favorise pas forcement pour trouver des concerts, bien au contraire parfois, et ce, a cause d'un tas de raison.
Mais dans certain cas, cela est un atout.
Apres, je suis totalement d'accord sur le fait qu'on ne devrait jamais ne choisir un artiste que par son mode de gestion de droit, mais parfois, cela pèse dans le balance (par exemple, pour jouer à Artischaud etc..)
Donc, un tourneur qui représenterai aussi des artistes libre, devrait avoir ce raisonnement assez complexe et être très pragmatique.
Si chacun a le droit de se spécialiser sur un thème, le tourneur, le distributeur, comme le producteur de phonogramme, l'agent, et que sais je, ne devraient pas avoir de raison de choisir tel ou tel mode de gestion. Cela n'aurait pas de sens. Tout n'est question que de droits d'auteurs ou presque ; la notion d'exclusivité ou pas peut peser aussi dans la balance.
Les autres "acteurs" de la chaine qui pourraient être concernés sont les éditeurs du fait qu'ils peuvent toucher des droits d'auteurs.
Après je ne connais rien sur "comment considérer les droits voisins sous licence de libre diffusion" ; et là ça ne toucherait que les producteurs ou interprètes. Mais a quel titre et sous quelle problématique spécifique? Avez vous des infos la dessus? On l'aborde peu.
Le rôle de tourneur, de producteur, de distributeur engage d'autres notions contractuelles avec l'auteur, le compositeur ou l'éditeur libre qui ne diffèrent pas d'un schéma "classique". Le contrat d'engagement, de distribution restent identiques.
Réponses
Ce qui pose évidemment le quid du tourneur (et les autres je comprend rien à leur fonction, personnellement)... Perso, je crois qu'on arrive bien à former des Ingénieurs son libres (nous en tout cas)... Alors pourquoi pas les tourneurs?
Ben c'est peut-être un boulot plus commercial qu'artistique, en fait ?
On arrive meme à interesser des avocats aux licences libres, c'est pour dire...
Je suis sûr que quelqu'un de passionné par la musique et interessé par le fait d'y avoir sa place, et compétent ca se trouve... Quitte à le former sur le tas.
Est-ce que mon boucher est libre ? Non. Il peut avoir une éthique, être sensibiliser à des modes de production plus respectueux de l'environnement, faire du bio. Mais il n'en reste pas moins un commerçant, quelqu'un qui vend une marchandise ou un service.
Maintenant, un tourneur spécialisé dans le libre, quel intérêt ? Les artistes en LLD sont des artistes comme les autres, c'est juste la gestion de leurs droits qui diffère.
Personellement, je déteste voir sur une affiche le mot libre pour qualifier un concert ou un festival dans lequel jouent des artistes en LLD. Comme si ça conférait quoi que ce soit de plus...
Je sais bien pourquoi on le précise; c'est à cause de la Sacem mais on ne devrait pas faire de distinction entre les artistes en fonction de leur choix de gestion de leurs droits d'auteurs, du moins pour ce qui concerne le spectacle vivant.
On ne forme pas un tourneur, il n'y a a pas de diplôme pour ce genre d'activité.Il faut juste une licence et un réseau.
Je me rend compte avec mon humble expérience, que d'annoncer qu'on est un artiste "libre", ne favorise pas forcement pour trouver des concerts, bien au contraire parfois, et ce, a cause d'un tas de raison.
Mais dans certain cas, cela est un atout.
Apres, je suis totalement d'accord sur le fait qu'on ne devrait jamais ne choisir un artiste que par son mode de gestion de droit, mais parfois, cela pèse dans le balance (par exemple, pour jouer à Artischaud etc..)
Donc, un tourneur qui représenterai aussi des artistes libre, devrait avoir ce raisonnement assez complexe et être très pragmatique.
Si chacun a le droit de se spécialiser sur un thème, le tourneur, le distributeur, comme le producteur de phonogramme, l'agent, et que sais je, ne devraient pas avoir de raison de choisir tel ou tel mode de gestion. Cela n'aurait pas de sens. Tout n'est question que de droits d'auteurs ou presque ; la notion d'exclusivité ou pas peut peser aussi dans la balance.
Les autres "acteurs" de la chaine qui pourraient être concernés sont les éditeurs du fait qu'ils peuvent toucher des droits d'auteurs.
Après je ne connais rien sur "comment considérer les droits voisins sous licence de libre diffusion" ; et là ça ne toucherait que les producteurs ou interprètes. Mais a quel titre et sous quelle problématique spécifique? Avez vous des infos la dessus? On l'aborde peu.
Le rôle de tourneur, de producteur, de distributeur engage d'autres notions contractuelles avec l'auteur, le compositeur ou l'éditeur libre qui ne diffèrent pas d'un schéma "classique". Le contrat d'engagement, de distribution restent identiques.