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Notre Documentation
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Creative Commons France et le Web 2.0
bonjour
Creative Commons France investit le Web 2.0
--->>> http://identi.ca/ccfr
---->>> http://twitter.com/cc_fr
>>>> http://www.myspace.com/cc_fr
Creative Commons France investit le Web 2.0
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Réponses
Hein.. non parce que quand il est question des usages de Licences ouvertes telles que les CC, on relève un grand n'importe quoi en ce moment dans le web 2.0 justement et on se sent un peu seul (ici sur ce site et ce forum en particulier) à relever les âneries (et plus si affinités) que certains joyeux drilles se plaisent à accomplir avec.
Enfin bon vous faîtes comme vous le sentez après tout, z'êtes pas obligés hein !
C'est bien, c'est facile à mettre en oeuvre. Mais vous avez oublier Fesse de bouc. J'ai envie de dire : "Et alors ?".
...verte la pomme....
Et alors?
C'est qui, d'abord, ce monsieur ccfr ?
Rien que ça, ça me donnerait envie de boycotter les CC, moi (ah oui, mais y a quoi d'autre, avec clause nc ?).
Monsieur Creative Commons France, là, il serait bien aimable de venir causer un peu avec nous au lieu d'investir le web 2.0, qui n'en a rien à caguer, des licences ouvertes.
Open Music yellow ? http://openmusic.linuxtag.org/yellow.html :-°
Le CCFR a publié ce type de message en copier/coller un peu partout sur le web.
Ce qui me fait marrer c'est :"Creative Commons France investit le Web."
Je croyais que c'était fait depuis longtemps moi. Je veux dire qu'il y a des centaines de milliers d'oeuvres sous cc en France. Voud saviez, vous, que CC France était autre chose qu'une page Web ?
Visiblement, je me trompais. Ce que je ne comprends pas c'est pourquoi, tout d'un coup, maintenant, CC France investit le Web, ça veut dire quoi ?
C'est un avertissement, une menace, un ultimatum, ça va péter, Jamendo va en prendre plein la chetron, c'est quoi leprojet ?
Et puis pourquoi investir le pire du web 2.0 ?
C'est la confirmation que les CC c'est à peu prés n'importe quoi ?
Un encouragement pour ceux qui veulent en faire un instrument de promo ?
C'est quoi ce troll, hein ?
Qu'est-ce qu'on en a à secouer de ces gens qui n'interviennent jamais dans aucun débat ?
Rien, rien de rien...
C Reaction :
J'ai de la sympathie pour la démarche. Mais je tique sur l'aspect non-légal de cette licence (qui est en fait plus un manifeste qu'une licence). Je ne suis pourtant pas un fervent adepte de la légalité, mais l'intérêt des licences ouvertes est justement d'offrir un cadre légal au partage non-mercantile des connaissances et de la culture, à l'heure précisément où les pouvoirs politiques et économiques veulent limiter et contrôler, voire empêcher tout partage.
Je tique aussi sur ça : "Nous affirmons que la propriété intellectuelle est une aberration, de même qu'on ne peut décemment planter un drapeau sur la vie, on ne peut le faire sur son essence".
C'est la propriété tout court qui est une aberration. S'attaquer en particulier à la propriété intellectuelle me semble une erreur stratégique. La propriété du capital me semble une cible plus urgente. Et puis "l'essence" de la vie, moi, ça ne me parle pas trop...
Et ne confondons pas "propriété" et "paternité". Le CPI ne parle que de "propriété", droit qui découle évidemment de la paternité avérée de l'auteur sur son oeuvre, mais il me semble que le terme de "paternité" n'apparaît pas dans la loi (qu'on me corrige si je me goure).
En revanche, c'est bien le terme de "paternité" qui figure dans les licences ouvertes (du moins dans le "by" des CC). Et là, personnellement, je n'ai rien à y redire.
Lorsque les auteurs de la "C Reaction" affirment que l'oeuvre "s'appartient de fait", je vois là une manière assez artificielle de couper l'oeuvre de son contexte. Il n'y a pas d'oeuvre en soi, existant de toute éternité. Le fait que le droit oblige à une certaine contextualisation ne me choque pas.
Au contraire, lorsque le texte de "C Reaction" affirme que "les créateurs ne sont que des médiums qui récoltent les fruits de l'imaginaire et ne peuvent donc pas prétendre à la paternité", je tique sur les implications mystico-jungiennes. Ce n'est pas un "imaginaire" collectif, ni une transcendance absolue (Allah, Vishnu, Raël, le Grand Horloger ou la Cacahuète Sacrée) qui s'incarne dans une oeuvre par l'intermédiaire d'un "medium" humain. C'est au contraire un ou des individus, en interaction avec le contexte dans lequel ils évoluent (contexte nourri aussi par l'histoire) qui sont bien les créateurs (les pères) des oeuvres auxquels leur esprit, leur habileté (d'homo habilis), leur perception du monde, donnent naissance.
Le CPI, lui, stipule que "l'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif et opposable à tous", même s'il est anonyme. Dans ce dernier cas, "les auteurs anonymes sont représentés dans l'exercice de ces droits par l'éditeur ou le publicateur originaire, tant qu'ils n'ont pas fait connaître leur identité civile et justifié de leur qualité". Ajoutons que "l'oeuvre collective est, sauf preuve contraire, la propriété de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle elle est divulguée". Ainsi, sauf preuve et manifestation du contraire, MEUH!!! est bien l'auteur de tout ce qui est réalisé sous ce nom, par exemple.
Même si nous pouvons contester la notion de propriété, jouer sur la loi en vertu de la notion implicite de paternité (explicitée par les CC) ne nous empêche donc même pas de produire des oeuvres anonymes ou en nom collectif.
Je dis ça pour ceux qui mettraient vraiment un point d'honneur à refuser toute gloriole découlant de la paternité.
Un autre point sur lequel je tique dans le manifeste de la "C Reaction" : "chaque fois qu'un auditeur découvre ce qu'est la création authentique, il abandonne pour toujours le mainstream, pour rejoindre l'univers hors norme".
Je ne sais pas, personnellement, ce qu'est la "création authentique". Je me reconnais évidemment dans le combat contre le totalitarisme de la marchandise, mais je ne pense pas qu'une oeuvre soit forcément "authentique" si elle est produite et diffusée en dehors de la sphère marchande, ou qu'a contrario, elle soit condamnée à l'inauthenticité du moment qu'elle existe dans le circuit commercial. Cela me semble bien réducteur. Lorsque je prône moi-même l'utilisation de la clause "nc" pour faire exister une sphère culturelle qui soit autonome par rapport au marché, je ne me place pas sur un terrain esthétique. Je trouverais en tout cas très abusif de prétendre que ma musique est "authentique", ou a davantage de valeur artistique, du seul fait qu'elle ne suit pas les canaux de diffusion "mainstream". Il serait également bien présomptueux de ma part de penser que l'auditeur qui aurait le bonheur de découvrir ma musique renoncerait pour toujours à écouter des productions commerciales. Mais peut-être dis-je cela car je suis moi-même un auditeur qui n'a pas renoncé à écouter certaines oeuvres "mainstream", et un auteur qui ne répugne pas à jouer de certains des codes de la musique "populaire" (pop music).
Le spectacle a d'ailleurs maintes fois prouvé qu'il était capable de récupérer et d'intégrer sa propre contestation, et de digérer ce qui semblait "hors norme" pour créer de nouvelles modes "mainstream".
Méfions-nous tout de même un peu des postures radicales lorsqu'elles érigent la radicalité comme obligation là où il n'y a en réalité guère d'enjeu à le faire.
Open music yellow :
Je me souviens que cette licence était vantée par Dana.
Le problème, pour moi, c'est que le baragouin est exclusivement in english et ça me rebute un peu, pour me faire une idée. Cette licence est-elle d'ailleurs compatible comme les CC avec le droit français ?
Bref, j'avais trouvé avec les CC et la clause "nc" un bon outil pratique pour mes propres objectifs : diffuser ma musique en dehors de la sphère marchande, sur la base d'une licence connue et relativement compréhensible, qui permette une certaine pédagogie du partage tout en protégeant l'auditeur de l'inquisition de la loi, et me lie à un mouvement collectif (peut-être flou et informe, mais se retrouvant sur certaines bases).
Mais j'enrage que cet outil devienne un gadget 2.0, du fait de son détournement par des tartuffes luxembourgeois ou même à cause des paroles et des actes de ses promoteurs officiels. Le discours de la fondation CC nous emmenait déjà sur une pente savonneuse. Quel est le statut de "Creative Commons France", et quel lien existe avec la fondation "Creative Commons" ? Au nom de qui parle notre ami(e) ccfr ? Qui sont ces gens qui ne sont jamais venus discuter avec nous ? D'où sortent-ils ? Que veulent-ils ? Quels sont leurs projets ?
Si vraiment, pour le "public", la musique libre diffusée sous licences ouvertes doit être associée à ça, alors il est clair que je ne pourrai plus utiliser un outil ayant perdu toute dimension pédagogique et servant à toutes les turpitudes des start-ups 2.0. Est-il encore temps pour nous de reconquérir ce territoire, ou faut-il d'ores et déjà le déserter et passer à autre chose ?
On avait parlé ici-même d'une licence "Jihad". Je commence à me demander sérieusement si je n'aurais pas intérêt à plagier intégralement le texte de la CC by-nc-sa, licence qui convenait à mes objectifs, en citant uniquement CC comme source, mais en précisant que la licence que j'utilise se démarque totalement des pratiques de Creative Commons. Si ce nom devient vraiment infâmant, il va falloir s'en détacher.
admirez le lien myspace sur framagora :
http://forum.framasoft.org/viewtopic.php?f=32226&p=261511
incaudavenenum se demande : je me joint à ces interrogations.
... pourrais-tu nous en dire plus ?
edit : j'adore. ccfr, à peine il(le) poste un message sur Dogmazic que ça en fait déjà un(e) militant(e) sans s'en appercevoir (trop fort, ce site)
CERSA CNRS-Université Paris II
10 rue Thénard
75005 Paris
http://www.cersa.org/
courrier électronique : ccfr AT ibiblio.org (en remplaçant AT par @)
responsable scientifique : Danièle Bourcier, directrice de recherche au CERSA-CNRS, responsable de l'équipe IDL (Informatique, Droit et Linguistique)
responsable technique : François Déchelle
responsable juridique : Melanie Dulong de Rosnay
responsable veille législative : Christophe Espern
source : http://fr.creativecommons.org/institution.htm
Bon. L'un(e) de ces éminent(e)s universitaires est-il la tanche qui vient déposer son caca 2.0 ici sans autre forme d'explication ?
sinon myspace raconte :
Sexe : Female
Statut : Célibataire
Age : 38
Zodiaque: Balance
Région : Pays de la Loire
Pays: FR
et je serais vraiment interessé pour avoir plus de précisions
sincèrement
Creative Commons France est affilié au laboratoire Le CERSA, Centre d'Etudes et de Recherches de Science Administrative, c'est l'institution chargé de la traduction et l'adaptation des contrats Creative Commons en France.
La suite ici
http://fr.creativecommons.org/institution.htm
Qui sont ces gens qui ne sont jamais venus discuter avec nous ?
Ce dialogue allant sur des mauvaises bases, je vous propose d'en rester la.
En cas de problème, il est possible de nous contacter aussi par l'intermédiaire du mail
ccfr AT ibiblio.org
et d'intervenir sur la mailing liste
http://lists.ibiblio.org/mailman/listinfo/cc-fr/
J'espère que que cela n'est qu'une mauvaise sensation dus à un problème de communication et cette sensation changera vite..ou bien que ce n'est qu'un courant temporaire ou localisé a la France.
C'est tout de même dommage d'en rester là, car le "dialogue" n'avait même pas commencé.
Poster un message comportant uniquement 3 liens vers des arnaques 2.0, c'est au mieux un manque de savoir-vivre, au pire de la provocation, et certainement pas un début de dialogue.
Mais il n'est pas trop tard pour se rattraper.
C'est gentil de nous donner le lien vers le site de CC France (que j'avais déjà mentionné plus haut). Car, sur ce site, il y a un blog, qui permet de voir l'actualité de CC France.
C'est intéressant : des articles de janvier 2005 à août 2006 (sauf janvier et juin 2006), puis on passe directement à janvier 2007, septembre 2008, janvier 2009, juin 2009. C'est donc précisément au moment où des questions éthiques commençaient à se poser au sujet de l'utilisation des licences ouvertes (départ de nombreux artistes de Jamendo) que CC France a commencé à lever le pied. Dommage. Mais je suppose qu'avec la découverte (tardive) du web 2.0, tout ça va redémarrer...
Alors, comme nous, on a un peu regardé ça de près depuis 2006, on peut vous le dire : le web 2.0, très très souvent, c'est le paradis des entreprises malhonnêtes qui s'appuient sur le travail de bénévoles (la "communauté") pour faire leur business.
Effectivement, l'accueil de votre annonce d'investissement du ouaibe.zero est quelque peu rude et difficile.
Toutefois, normalement, on se présente, on dit bonjour, on spamme pas le forum, auquel cas, on s'expose effectivement à quelques réponses adaptées au marketing.zéro, c'est un peu la marque de fabrique de dogmazic.net...
Ceci étant dit, sur Dogmazic.net, haut lieu de réflexion sur les licences libres et ouvertes, sur les différentes approches artistiques et usages faisant appel à cet outil juridique, sur les perspectives de développement stable et pérenne d'un champ culturel alternatif à l'industrie, ect, ect, nous sommes tout à fait ouverts au dialogue constructif, dans un esprit de respect mutuel bien évidemment.
Toutefois, il se trouve qu'à titre personnel, étant inscrit sur la liste ccfr depuis quelques années (2005 je crois..), ayant souvent par le passé sollicité un peu plus "d'investissement" justement de ccfr dans nos actions, je reste étonné de ce revirement soudain et fort étonné du manque d'analyse sur la nature des différents acteurs que vous contactez par le biais des forums.
En effet, il se trouve que l'évolution des usages autour des licences libres et ouvertes , notamment de la par de certaines plateformes internet ne s'est pas orientée vers ce que l'on pourrait nommer de "bonnes pratiques".
Et je m'étonnes une fois de plus que CCFR ne s'inscrive pas dans une certaine ethique par rapport au choix des lieux de communication et d'investissement.
Cela traduit, quelque part, soit un manque de recul vis à vis des différents modes d'exploitation de ces outils juridiques, que l'on peut en faire, ou bien, d'une volonté d'investir tous les "rateliers", jouer le nombre, peu importe l'éthique de ces plateformes, du moment que cela sert la com'.
Simplement, à l'époque, quand je me suis inscrit sur la liste ccfr, je n'ai pas débarqué en disant: "Salut les clous, Christophe-E investi le CERSA.", c'est avant tout une question de respect mutuel et de politesse.
Bien à vous,
Christophe-E.
mais juste pour rire regardons qui sont tous les amis de http://www.myspace.com/cc_fr
amicalement
je vais vous donner mon impression ccfr
le dialogue ne part pas sur de mauvaises bases
vous n'avez tout simplement pas entamé le dit dialogue
balancer ce genre de message sur un forum comme le nôtre et basta ce n'est pas un dialogue
ça ressemble beaucoup trop aux méthodes marketing qu'on voit polluer internet
d'autre part
je crois sincèrement que les gens de dogmazic ont fait plus pour la popularité et le succès des creative commons que bien des juristes
ce n'est pas une croyance c'est une certitude.
non seulement en tant qu'utilisateurs mais en tant que "théoriciens" et "militants"
(et je ne suis pas le dernier, ayant publié quelques textes pour défendre les dites licences contre des attaques venues ou bien des défenseurs du copyright classique ou bien de l'intérieur du mouvement du libre)
j'ignore quelle fonction vous occupez au sen de CC france, mais le mépris dont vous faites preuve à notre égard ne donne pas une image très sympathique de cette association
ça me renvoie à ce que j'ai noté plus, d'une fois : l'absence criante des juristes spécialisés dans le droit d'auteur sur ce forum
or, c'est en partie là que ça se passe, le fourmillement des idées, la mise en problème des textes, la confrontation du droit avec le réel
c'est là que ça se passe
il y a des gens ici qui réflechissaient aux licences copyleft avant que les CC soient inventées
qui ont même travaillé directement avec Lawrence Lessig
alors je ne sais pas qui vous êtes ou qui vous représentez, mais ce serait la moindre des choses de faire un léger effort pour nourrir ce dialogue que vous avez avorté
prendre les utilisateurs et les militants pour des quiches ça risque de mener tout simplement à quelque chose qui se dessine ici depuis quelques mois : l'abandon par les militants de la première heure (dont je fais partie) des licence creative commons (de mon côté par exemple je publie désormais sous licence free music licence)
(et jamendo prendra le relais
bien à vous