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Se professionnaliser sous LLD ( comment ? )

La préoccupation de l'artiste moyen sous LLD ou pas semble être toujours la même : Gagner de la thune avec SONART.
Apparemment, les artistes pensent qu'il y a une forme de légitimité à récupérer le fruit de son travail sous la forme d'une réttribution en euros. Pourquoi pas.

Mais fonder sa vie d'artiste sur cet espoir, c'est finir par faire autre chose à terme. un peu comme la moto :D

Comment pratiquement gagner de l'argent avec l'art ?

La recette est simple et éprouvée. Un artiste pour vendre le produit de son travail va devoir le vendre. :)
Pour ça, c'est comme pour n'importe quoi d'autre, il faut déja savoir si il existe un créneau dans lequel ce qu'on fait s'inscrit ( un marché ). De deux choses l'une, soit, le créneau existe et alors il va falloir trouver un biais pour que le client vienne acheter ma musique et pas celle du voisin, soit le créneau n'existe pas et là on va se retrouver à faire du développement; c'est risqué, long et surtout coûteux en temps et en argent. ( l'artiste prudent qui n'en veut des sous évitera )

Conclusion : L'art est un produit comme les autres, on le vend de la même façon, en communicant.

Je ne vais pas vous donner les recettes pour être un bon communicant.
Il y a cependant au moins deux choses à savoir :
Prendre les gens pour des gens intelligents est payant,
leur vendre un produit proche de l'unique est une bonne manière d'arriver à ses fins.

Conclusion : Là comme ailleurs, la médiocrité et la facilité ne marchent qu'un temps. Il faut être patient et savoir que là comme ailleurs personne ne nous attend et que nous ne méritons rien.

Pour vendre en France, il faut être en règle avec la loi. On doit donc créer une entité dîte morale.
La plus simple, notamment pour exister auprés des institutions, intervenants techniques, mairies, Consiel Généraux, salles, etc, est l'association loi 1901. Facile à monter, ne coûte pas cher ( 36 euros ), permet d'ouvrir un compte en banque et de percevoir des subventions. C'est une bonne structure juridique pour un label. Coûts de gestion trés faible, pas besoin de local.

Ensuite vient tout le panel des structures commerciales allant de l'entreprise individuelle, en passant par l'EURL, la SARL, voir la coopérative. Dernièrement est arrivé le statut de l'auto-entrepreneur.

Dans le cas où vous voudriez vendre votre musique sous la forme de fichiers ou de supports divers et variés, vous êtes obligés de passer par une telle structure.

Pour ce qui est de vivre de la scène, soit on passe par une structure juridique comme pré-citée, soit par un prestataire.
Deux possibilités :
L'intermittence,
la note d'auteur.

Dans les deux cas, il faudra passer par une structure tiers.
Pour l'intermittence, il s'agit d'un contrat à durée déterminée passé avec une entreprise agrée disposant d'une licence d'entrepreneur du spectacle. Cet entreprise vous salarie et prend une commission au passage. Vous avez tous les avantages sociaux des salariés et cela ouvre des droits aux assedics, si bien sûr vous cumulez suffisamment d'heures dans l'année. La note d'auteur quant à elle est une facture émise par un artiste / auteur affilié à l'AGESSA.

Une troisième possibilité est le portage salarial. Des structures de portage salarial pour les artistes commencent à voir le jour. Vous êtes alors salariés par une entreprise de portage.

En dehors de ces possibilités, tout travail est au noir. Outre le fait que c'est risqué légalement, ça n'est surtout pas concevable pour une activité sur le long terme.

Conclusion : Pour vivre de sa musique, il faut un statut juridique, ça demande à se documenter, à comprendre comment fonctionne les lois de son pays et du temps.

NOTE : Il faut savoir une chose importante pour ceux qui font de la musique sur ordinateur. Dans le cas où vous vous déclarez sous une forme ou une autre, vous devez posséder toutes les licences des logiciels que vous utilisez en studio et sur scène. Vous pouvez être contrôlé et ça coûte assez cher. Donc l'achat des licences est à prendre en compte. Sinon, Linux est votre ami, mais ça demandera encore un peu plus de travail :D

Enfin, la dernière solution :
Signer sur un label. Le rêve pour la plupart des artistes. La voiture de fonction, le salaire mensuel, les droits qui pleuvent, les tournées avec les putes et la coke, le prestige, l'érection permanente, Josiane la secrétaire, le look de l'artiste dans la rue ( oulah, lui c'est un artiste... ), les notes de frais.

BLAM !!!

Certainement la moins bonne des solutions. Pourquoi ?
Parce qu'on entre en concurrence avec d'autres artistes qui, peut-être, auront de plus nombreux et meilleurs contacts, donc une oreille plus attentive auprés d'un label manager remisant votre cd au fond de la pile, celle qui prend la poussière depuis trois ans. :D
parce qu'on passe sa vie à se faire un carnet d'adresse et à rencontrer plein de cons et ça use prématurément,
parce qu'il y a une crise du disque et que les labels n'ont plus les moyens de faire du développement d'artistes, vu qu'ils tirent leur / votre revenu de la vente des disques,
parce que les labels accèdent de plus en plus difficilement aux scènes importantes,
parce les labels cherchent des produits prêts à l'emploi capables de se positionner rapidement sur un marché de niche.
parce que s'en est fini de l'indépendance artistique.
parce que souvent ils obligent à s'inscrire à la Sacem, on ne sait pas trop bien pourquoi.

Conclusion :

Aujourd'hui, un artiste a tous les outils pour composer, produire, diffuser et promouvoir ses oeuvres lui-même.
Si il n'est pas compétent, il peut monter un collectif pour mettre en commun des compétences de graphistes, ingé-son, commerciaux, logisticiens, secrétaires, webmestre, etc...
Chacun devient spécialisé, le temps est multiplié par le nombre d'individus, l'artiste reste dans sa partie et il a l'impression de faire ce pour quoi il est né, son égo ne se sent pas diminué, ses crises de diva seront moins fortes :)

Maintenant, on peut voir les choses différemment. Ne pas se mettre la pression, composer et diffuser facilement via Dogmazic, par exemple, se faire connaître sur le trés long terme, comprendre qu'être connu vite, c'est aussi retourner à l'anonymat rapidement et durablement. Un artiste ne développe pas qu'un art, ni une oeuvre mais surtout lui-même. C'est lui l'instrument. Sa technique n'est qu'une conséquence de son expérimentation de la vie. Concevoir la musique comme une activité entre 8 heures et 19 heures, c'est se gourrer. La création n'a pas d'heures, pas de frontières d'activités, ne connaît pas les week-end ou les vacances.
Bien sûr on peut pondre un truc génial pendant son temps libre, ce n'est pas la question, mais un artiste est un malade mental qui a eu un problème avec sa mère et qui recherche une route que jamais il ne trouvera. Puis il les verra... Les Envahisseurs....... :shock: Oups, j'ai digressé :D

Je ne crois pas au mythe de l'artiste qui est un artiste parce qu'il est soumis à 100% à l'exercice de son art. ce sont des conneries de marketeux, de l'image pour vendre des céréales. Il y a plein d'exemples dans l'histoire de l'art qui montre des écrivains qui écrivent de telle à telle heure chaque jour, ou de compositeurs qui travaillaient à côté ou de solistes géniaux qui passaient plus de temps le nez dans la coke que le bec collé à leur instrument.

Bref. les solutions existent pour gagner sa vie avec l'art mais ça demande des connaissances, de savoir ce que l'on veut, d'avoir confiance en soi, de ne compter que sur soi, de ne pas tenir compte de l'avis des autres, de persévérer, de passer du temps à se vendre sans faire la pute ( au choix ), de comprendre que vendre est un métier qui demande un certain engagement, d'être ingénieux, curieux, à l'écoute, de connaître son marché, etc...

Alors plutôt que de geindre et de réclamer un statut qui permettrait de palper de la thune parce qu'on a sa carte d'artiste, ben... REMUEZ-VOUS LE CUL !
Et qu'on ne vous entende plus :)

Quelques piste :
Dogmazic, bien sûr,
les licences libres et ouvertes parce que quit à être copier autant que ce soit légal,
Pragmazic, un distributeur qui ne fait que dans le libre, il suffit de monter son asso 1901 et de passer la sélection.
Etre humble et patient,

Cordialement.
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Réponses

  • koko, la suite de la discussion que tu mènes devrait être ici http://www.dogmazic.net/modules.php?ModPath=phpBB2&ModStart=viewtopic&t=5092&postdays=0&postorder=asc&start=90&t=5092&postdays=0&postorder=asc&start=90&sid=fde690ee376d343e2921e01e90040753&npds=0
    ou alors ici
    http://www.dogmazic.net/modules.php?ModPath=phpBB2&ModStart=viewtopic&p=44338#44339
    mais si tu veux vraiment créer un autre fil.

    sans ça, je trouve que ton post est un assez bon récapitulatif. le seul (petit) problème étant le mythe de la création que tu entretiens, et le mythe de l'artiste qui va avec, et par conséquence, le cliché sur la vie d'artiste. c'est ce sur quoi je finissais sur le thread précédemment cité. il ne faut pas voir dans "l'industrie musicale" que les 10 vendeurs de disques, mais aussi et toute une population de 'travailleur plutôt pauvre'. ça permettrait d'aérer le débat et d'y mettre la demi mesure.
  • août 2009 modifié
    Sam, tu me fatigues. J'ouvre les fils que je veux et tout les sujets concernant la façon de gagner de l'argent avec la musique ne tournent pas autour de ta petite personne. Si tu pouvais aussi éviter de troller, ce serait sympathique. En te remerciant. :)
    Pour ce qui est du mythe que j'entretiens sur la vie d'artiste, je ne sais pas de quoi tu parles. Justement, je casse le mythe, mais bon, tu lis ce que tu veux, hein ?


    Mon expérience personnelle :
    Je ne vis pas de la musique. J'utilise l'intermittence pour le live et la note d'auteur pour le reste mais je n'en tire pas un revenu suffisamment stable et régulier pour en vivre. Actuellement, je bénéficie d'une aide financière du Conseil Général de la Gironde pour mener à bien mon dernier projet qui, bien qu'étant toujours dans la musique, n'est ni du concert ni du disque et encore moins de l'installation.
  • Sam, tu me fatigues. J'ouvre les fils que je veux et tout les sujets concernant la façon de gagner de l'argent avec la musique ne tourne pas autour de ta petite personne. Si tu pouvais aussi éviter de troller, ce serait sympathique. En te remerciant. Sourire
    Pour ce qui est du mythe que j'entretiens sur la vie d'artiste, je ne sais pas de quoi tu parles. Justement, je casse le mythe, mais bon, tu lis ce que tu veux, hein ?

    si participer à un forum sur ce thème qui m'intéresse te dérange, c'est pas en étant insultant bêtement que tu vas m'éviter d'intervenir. il n'y a aucun troll dans ma réponse ; c'est juste important pour moi (comme pour toi d'ailleurs) d'exprimer mon opinion lorsque tu dis quelque chose qui ne me parait trop large ou faux.
    concernant le mythe de l'artiste, c'est pas moi qui l'invente, c'est toi qui l'écrit.

    "Bien à vous"
  • En l'occurence le sujet du débat n'est pas dans ce que tu crois avoir compris dans ce que j'écris sur les artistes, mais dans les solutions qui s'offrent aux artistes qui veulent vivre de leur musique. Je ne fais que rappeler que les solutions existent, et que réclamer un statut ou une réglementation pour rémunérer les artistes n'a pas lieu d'être.

    Je rappelle aussi que si les solutions existent, il n'en existe aucune de miraculeuse. Que ça demande des compétences et beaucoup de travail. Qu'il ne suffit pas de poster bêtement des fichiers et de coller un bouton [PAYPAL] pour se retrouver avec un salaire à la fin du mois ou même un complément de salaire. Je rapelle aussi que l'artiste ne mérite rien par le simple fait qu'il soit un artiste. La société n'a pas à soutenir le poids de la rémunération de la création. La création existe avec ou sans réttribution pécuniaire.

    Ce que les artiste doivent comprendre c'est qu'ils ont fait un choix, celui de mettre leurs oeuvres à disposition, personne ne leur demande rien. Par conséquent, ils n'ont aucune légitimité à demander un statut particulier.

    Mais parle-nous de toi, de ce quetu fais concrètement puisque tu vis de ton art comme tu l'as déja écrit dans un autre fil. Quelles solutions utilises-tu ?
    Ca ce serait une expérience intéressante à partager plutôt que de discourir sans fin sur ta/ma conception de ce qu'est un artiste.
  • parce que souvent ils obligent à s'inscrire à la Sacem, on ne sait pas trop bien pourquoi.
    Si on sait, les labels sont des éditeurs de musique, ils prennent 50% des droits d'auteurs.
  • aisyk écrit:
    parce que souvent ils obligent à s'inscrire à la Sacem, on ne sait pas trop bien pourquoi.
    Si on sait, les labels sont des éditeurs de musique, ils prennent 50% des droits d'auteurs.
    C'était ironique :D
  • koko, à la fois, tu as des posts plein de 'vérité' (comme le début du dernier) et en même temps tu es le premier à obliger les artistes à penser comme toi avec des liens de causes à effets, qui te paraissent évident mais qui sont trop rapide, typiquement :
    Ce que les artiste doivent comprendre c'est qu'ils ont fait un choix, celui de mettre leurs oeuvres à disposition, personne ne leur demande rien. Par conséquent, ils n'ont aucune légitimité à demander un statut particulier.
    il ne s'agit pas de demander un statut particulier et surtout outrageusement avantageux comme tu le sous-entends (ou plutôt je le sous-entend dans ton discours ;) si ça te fait plaisir). il s'agit de faire ne sorte que ça puisse continuer à exister (et pour moi se développer, évoluer).

    je t'ai déjà parlé de moi dans l'autre fil, et comment j'essayai de concilier mes activités artistiques, et c'est à partir de là où nous avons bien convenu que nous n'avions pas la même vision de ce que je disais "l'évoluer". c'est pas la peine que j'y revienne, c'est déjà écrit, et tu l'as lu.
  • Ce fil ne parle pas des aventures de Sam, comment faut-il que je le dise ?
    Mais de façon concrète comment on gagne de la thune avec la musique.


    En tant qu'inititiateur de ce fil et puisqu'il semble difficile à certains de vouloir discuter d'autre choses que d'eux-mêmes, je demande aux modérateurs de bien vouloir fermer ce fil.
    En vous remerciant. :)
  • j'abandonne pour le moment avec toi koko. trop de mépris et de mauvaise foi pour pouvoir discuter normalement ;)
  • Avant que ce fil ne ferme, j'aurais aimé avoir plus de détail sur la "note d'auteur" explications et liens bienvenus. D'avance merci :)
  • Bon, je lu la recap koko...c'est pas mal..mais on apprend pas grand chose...

    Juste un correction sur les licences des soft a avoir absolument: je pense que tu n'imagine pas le nombre de zicos, pas connu ou meme hyper connu qui ont des truc craké sur leurs ordi...et franchement ca n'a l'air de déranger personne..le mythe des contrôleur qui viennent dans les concerts pour vérifier les soft reste un grosse légende urbaine... de mon entourage et des connaissances que j'ai dans le milieu, je n'ai jamais eu bruit d'une telle histoire... apres, c'est sur que je ne suis pas omniscient et que c'est forcement toujours mieux d'avoir les licences
  • La note d'auteur est un contrat signé par deux parties, d'un côté l'auteur, de l'autre le diffuseur (éditeur, exploitant commercial, etc...)

    Cette note peut comporter plusieurs pages car il s'agit de définir précisément l'oeuvre, le mode de diffusion et les rémunérations. Cela établit de fait les droits et les obligations de chacune des parties. C'est à dire :

    - La définition de l'oeuvre garantit le caractère original de l'oeuvre
    - Le détail des obligations de l'auteur énumère par exemple la date de livraison de sa création, le nombres de copies et/ou d'originaux qui sont remis, les corrections éventuelles...
    - Le détail des obligations du diffuseur établit le prix de la vente et le paiement des différents droits d'auteur
    - enfin le détail des droits des deux parties consiste à définir l'étendue de la cession des droits d'auteur (pour une photographie vendue à un magasine, cela peut consister à définir sa taille, sa place dans le magasine, l'exclusivité à un numéro ou pas, les pays de diffusion, etc...)

    Plus on est précis, plus les droits sont protégés, enfin en théorie.

    Voici une note d'auteur type de l'AGESSA : http://www.agessa.org/telechargement/ficTelecharge_1/diffuseurs/ModeleNoteDroitsAuteurs.PDF

    Maintenant il faut savoir que l'affiliation à un organisme tel que l'AGESSA ou la Maison des Artistes n'est pas obligatoire. Seulement, passer par eux permet de bénéficier d'un statut dont les pourcentages des charges sociales sont moins élevés qu'en étant déclaré en tant que profession libérale. Cela dit, il n'est pas nécessaire d'avoir un numéro d'immatriculation chez eux pour pouvoir faire une note d'auteur. Et même un particulier peut en établir. Nous sommes seulement sensés déclarer par la suite le premier centime perçu dans ce cadre là aux organismes concernés.

    Il y a aussi le système de pré-compte, qui désigne une procédure à laquelle les diffuseurs pro sont habitués. Concrètement ils possèdent un compte chez les organismes chargés de collecter les cotisations sociales, donc AGESSA ou Maison des Artistes, et leur reversent directement cette partie que vous déduisez de votre note d'auteur. Mais il est possible pour l'auteur de s'en charger lui-même, surtout s'il vend à un particulier.

    J'ai mis des années à éclaircir tout ça et encore aujourd'hui j'ai des difficultés à l'expliquer de mémoire. Mais c'est bien de soulever la question ici. On pourra peut-être démêler ensemble ce qui n'est pas évident à saisir du premier coup. Et croyez-moi, peu de gens sensés pourtant maîtriser ces concepts (les Impôts, l'URSSAF, l'ANPE Culture-Spectacle) sont à votre disposition. A vrai dire, je n'en ai jamais rencontré de compétents sur le sujet, jamais.

    La seule chose qui m'a aidé à y voir clair, c'est ma pugnacité à vouloir comprendre. Mais j'ai également rencontré récemment Grégory Jérome, de l'association OGACA fortement calée dans le domaine.
    Voici l'adresse de leur site : http://www.ogaca.org/
    Et comme l'Agessa est l'organisme qui concerne les musiciens, voici une page de leur site qui regroupe une liste de pdf utiles et instructifs : http://www.agessa.org/recherche.asp?critereRecherche=Assujetti
  • Par contre je rajouterais qu'une association ne peut établir une note d'auteur, du moins c'est la conclusion que je tire aujourd'hui des infos collectées.
  • août 2009 modifié
    Bon, je lu la recap koko...c'est pas mal..mais on apprend pas grand chose...

    Juste un correction sur les licences des soft a avoir absolument: je pense que tu n'imagine pas le nombre de zicos, pas connu ou meme hyper connu qui ont des truc craké sur leurs ordi...et franchement ca n'a l'air de déranger personne..le mythe des contrôleur qui viennent dans les concerts pour vérifier les soft reste un grosse légende urbaine... de mon entourage et des connaissances que j'ai dans le milieu, je n'ai jamais eu bruit d'une telle histoire... apres, c'est sur que je ne suis pas omniscient et que c'est forcement toujours mieux d'avoir les licences
    Non mais c'est les trucs de base, j'en conviens, l'information est facile à trouver. C'est juste une récap pour les moins avertis. C'est aussi un questionnement quant aux questions que certains se posent sur la façon de gagner de l'argent avec la musique sous licences libres ou ouvertes. LEs solutions existent, elles sont les mêmes que pour n'importe quelle autre profession.
    Pour les softs proprios, on peut effectivement se passer des licences, mais les contrôles existent. Des entreprises de graphismes se font chopper de temps à autre. Chacun fait comme il veut.
  • Merci tEt2clOu pour cette synthèse, j'ai moi-même pas mal de difficultés à expliquer clairement ce qu'est une note d'auteur. Il faut dire que je débute dans le domaine :)
  • A tete2clou
    CPI Article L113-2

    Est dite de collaboration l'oeuvre à la création de laquelle ont concouru plusieurs personnes physiques.

    Est dite composite l'oeuvre nouvelle à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante sans la collaboration de l'auteur de cette dernière.

    Est dite collective l'oeuvre créée sur l'initiative d'une personne physique ou morale qui l'édite, la publie et la divulgue sous sa direction et son nom et dans laquelle la contribution personnelle des divers auteurs participant à son élaboration se fond dans l'ensemble en vue duquel elle est conçue, sans qu'il soit possible d'attribuer à chacun d'eux un droit distinct sur l'ensemble réalisé.

    Si la personne morale qu'est l'association est ayant droit sur l'oeuvre, cela voudrait dire qu'elle ne pourrait pas émettre de note d'auteur?
  • A priori non, l'auteur est une personne physique.
    Mais ce n'est qu'une déduction.
  • Voilà ce qui m'a été dit de la part de personnes chargées d'étudier et de sélectionner les candidats aux 1% au Conseil Général : que les droits revenaient à la personne physique qui initie le projet - l'oeuvre - et qui rémunère de son côté l'équipe avec laquelle elle travaille.
    Cela dit, la définition donnée par la loi est assez évasive, il subsiste peut-être un vide juridique à exploiter. Mais dans la pratique, j'ai cru comprendre que ça ne se faisait pas. C'est un point à éluder plus précisément je pense.
  • C'est de meme quand un organisateur remet les cachets ; par contrat un seul du groupe d'artiste est responsable pour la perception et la répartition du cachet.

    Bon faut fouiller un peu.

    A mon avis y a deux trucs a creser
    - les droits voisins
    - l'agessa et note d'auteur

    ca je maitrise pas bien

    Didier

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