alors mlo ou dogmazic ou je sais pas qui, va falloir avoir des couilles
oui ou non vous vous engagez dans ce truc ?
arrêtez de faire les louvoyeurs, les anguilles
qu'on soit fixé quoi !
(parce que vu comment c'est parti je vois mal comment les zigs vont pouvoir faire marche arrière le 8 septembre..)
non on s'engage pas dans le truc. on n'a jamais dit autre chose.
ce n'est pas ce que j'ai dit.
j'ai simplement dit qu'en face d'un système de perception obligatoire, basé sur la revendication d'une propriété intellectuelle, devenue alibi d'une exploitation de la pulsion de consommation de contenus, proposer un système de don, fondé sur la liberté de contribuer à la création et dissémination d'oeuvres, c'est un changement. ou pas. ?
autre chose : "c'est ce qu'on fait depuis dix ans".
fort bien. en quoi ce qu'on fait depuis dix ans épuiserait-il le domaine des possibles ? en quoi une initiative autre venant s'ajouter à la somme des initiatives visant à créer un mode renouvelé de diffusion, dissémination, rétribution et reconnaissance des oeuvres, permettant de (tenter de / contribuer à créer les moyens de) se dégager de l'économie de la concentration et de la production par peu pour les masses au profit d'encore moins serait-elle per se une bouse à abattre ?
Le 5 aout
Je proposais a Rico de regarder de près ce projet.
J'avais déjà pris connaissance depuis Mars du mécénat global et je n'y croyais pas déjà.
quand le texte de la sard est arrivé et qu'il a été proposé d'y réfléchir, j'ai proposé que l'on effectue "une analyse des risques" à ce système. Cela m'a pris 3 jours.
Cela a été condensé dans un document d'après le texte original du mécénat globale et de la SARD.
Rico et moi avons fait des propositions toutefois en concluant qu'il ne nous semblait pas que le projet tel que proposé était satisfaisant.
Nous avons attendu de voir les avancées et si nos remarques étaient prises en compte.
Il n'a pas semblé qu'elles le soient et avons signifié que nous ne serions pas signataire.
Pour autant, un certain nombres de gens sont autour de la table et je me refuse de prêter les intentions que je pu lire sur ce post. Beaucoup sont des gens que j'estime personnellement.
Ce que je remarque encore une fois c'est que la critique est de rigueur mais que les propositions sont rares...et je parle pas là d'actions mais bien de réflexions....constructives.
Les artistes publiant sous licence libre donnent (partagent) leur musique et acceptent pour certains des dons.
Où est la révolution SARDAISE ?
Un truc me gène d'ailleurs pas mal dans la SARD. C'est l'aspect de la répartition qui montre bien qu'il ne s'agit pas de dons directs aux artistes. Répartition qui sera réalisée grâce aux votes des internautes, un peu comme à la STARAC ;-)
Et puis il y a les généreux grands donateurs FAI, opérateurs Télécoms, pourquoi pas Total, Framatome ? Pourra t'on refuser cet argent ? Sans doute une option à cocher comme sur Jamendo ;-)
un système de don, fondé sur la liberté de contribuer à la création et dissémination d'oeuvres
"la liberté de contribuer à"
c'est une plaisanterie j'espère ?
jsais pas j'ai l'impression qu'on parle plus la même langue là
qu'est-ce qui empêche le mélomane de contribuer à la création ? En quoi est-il actuellement non-libre de donnner pour dogmazic ou tel ou tel groupe ?
enfin bon la réunion est ce week end, on en recausera après, et là je suis curieux de voir comment ça va tourner et qui va tourner dans tel ou tel sens
Ce que je remarque encore une fois c'est que la critique est de rigueur mais que les propositions sont rares...et je parle pas là d'actions mais bien de réflexions....constructives.
Didier, si ce sujet ne sous intéresse pas, tu l'acceptes ? Pourquoi irions nous développer des idées sur la rémunération par un organisme associatif, fusse t'il basé sur le don ? Quand on a choisi la gestion individuelle.
Ce que je remarque encore une fois c'est que la critique est de rigueur mais que les propositions sont rares...et je parle pas là d'actions mais bien de réflexions....constructives.
mais d'abord des réflexions en vue de qui ?
pourquoi tenez vous absolument à faire quoi que ce soit ?
allez jeter un oeil sur mon blog
il y a des propositions
comme par exemple prendre le temps de demander aux acteurs des licences libres (les auteurs, les mélomanes et pourquoi pas aussi les médiateurs style libre accès) quelles sont leurs pratiques, leurs conceptions, et aussi leurs désirs, leurs besoins
(on avait parlé ici-meme d'un questionnaire détaillé à l'inscription sur le site, pourquoi pas brancher des étudiants en sociologie à la recherche de sujets d'études ?)
imaginons comment on pourrait le leur demander
recueillons les données (c'est un boulot énorme)
puis essayons de produire des synthèses de tout cela en vue de proposer des débats
invitons aux débats non pas stiegler et stallman mais les auteurs de dogmazic
débattons
recueillons les donnnées des débats en vue de produire des positions à peu près consensuelles (le minimum vital)
une plate forme commune en vue d'agir dans le futur
etc etc
bref*
c'est un travail immense, pas très sexy, moins sexy que d'écouer stiegler et antoine moreau
mais si ne le fait pas, à mon avis, on part en live
on fait exactement ce que font les gens qui s'occupent de politiques culturelles
(encore que : il y a un paquet d'experts dont on finance les enquêtes, mais 1° la plupart du tempts, c'est complètement bidon, on se contente de statistiques et d'infos de seconde main, recueillies auprès de médiateurs et non pas auprès des acteurs eux-mêmes et 2° de toutes façons on ne tient pas compte des résultats : les acteurs ne savent pas ce qu'ils pensent, le ministre pensent pour eux)
reprenons tout à zéro
ça c'est une proposition non ?
un système de don, fondé sur la liberté de contribuer à la création et dissémination d'oeuvres
"la liberté de contribuer à"
c'est une plaisanterie j'espère ?
jsais pas j'ai l'impression qu'on parle plus la même langue là
qu'est-ce qui empêche le mélomane de contribuer à la création ? En quoi est-il actuellement non-libre de donnner pour dogmazic ou tel ou tel groupe ?
enfin bon la réunion est ce week end, on en recausera après, et là je suis curieux de voir comment ça va tourner et qui va tourner dans tel ou tel sens
effectivement on a du mal à s'entendre.
rien n'empêche le mélomane de contribuer à la création, effectivement. rien.
mais en quoi l'apparition d'un système de plus offrant lui aussi "la liberté de contribuer à" réduirait ou annulerait-elle cette "liberté de contribuer à" déjà existante, avant la SARD, avant dogmazic, avant tel ou tel groupe ?
je ne conçois pas comment l'un, du seul fait de son existence, viendrait menacer l'autre, lors mème qu'ils ressortissent tous deux du même principe, et m'apparaîtraient plus comme des outils ou biais complémentaires permettant la même opération. il me semble lire ça dans ton propos. je n'arrive pas à suivre.
Un truc me gène d'ailleurs pas mal dans la SARD. C'est l'aspect de la répartition qui montre bien qu'il ne s'agit pas de dons directs aux artistes. Répartition qui sera réalisée grâce aux votes des internautes, un peu comme à la STARAC
ou plus exactement il ne s'agit pas *que* de dons directs aux artistes, expressément affectés à chaque fois par les internautes/mélomanes.
d'après sard-info.org :
"- l'internaute donne directement aux oeuvres de son choix.
- l'internaute verse au pot commun a la SARD selon des clés de répartition transparentes et claires, établies a partir de l'appréciation des internautes.
- les grands donateurs versent au pot commun de la SARD."
première possibilité, là c'est limpide, ce sont des dons directs aux artistes. là je suis d'accord.
deuxième, là hic, oui, quid des clés de répartition ? c'est-à-dire quid de "l'appréciation des internautes" ? dire qu'il s'agit des votes des internautes comme à la starac me semble hâtif et caricatural, faute d'éléments. il peut aussi s'agir des écoutes et téléchargements, et autres mesures de traffic, qui sont quoi qu'on en disent - et plus que le vote - une manière concrète, visible, d'évaluer la fréquence d'appréciation d'une oeuvre. mais, il faut bien constater que c'est du quantitatif, du statistique. quid du qualitatif, tant de l'oeuvre que de sa réception ? ça pose problème.
Et puis il y a les généreux grands donateurs FAI, opérateurs Télécoms, pourquoi pas Total, Framatome ? Pourra t'on refuser cet argent ?
troisième donc, de grands donateurs. bon. là aussi un gros hic potentiel. non pas tant du côté de l'identité des donateurs. bien plus : qu'est-ce que ce pot commun de la SARD et comment est-il distribué à ses destinataires, les auteurs inscrits à la SARD ? si c'est une opération simple : tant d'argent divisé par tant de bénéficiaires égale telle somme par bénéficiaire, bof, pourquoi pas ? supposant acquis certaines normes d'encadrement du truc bien sûr, les dons des gros donateurs sont inconditionnels, leur versement au pot commun en garantit par le fait l'anonymat total, et nul ne sait qui reçoit précisément de qui notamment pour que nul des gros donateurs ne puisse s'en prévaloir auprès des destinataires ni du public.
là il y a des questions en suspens, des doutes, des choses à surveiller, à demander.
"ha non la sard..." : on ne se défausse pas. la SARD émane d'un ensemble de personnes dont trois à ma connaissance sont membres de Libre Accès : Jérémie Nestel, Mathieu Pasquini, et Antoine Moreau. mais participent à la SARD non pas pour Libre Accès. sauf la connerie de communication laissant accroire que LA faisait le truc, parue sur numérama, quel indice eût pu vous donner à penser que la SARD c'était LA ?
est-il absolument impossible à quelqu'un de participer à diverses initiatives, divers projets, sans qu'on dise, "ah le projet A a lancé le projet B et en est partie prenante !" ? c'est sciant, non ?
Tout à fait. Il est absolument impossible à quelqu'un de participer à diverses initiatives si :
- le dit quelqu'un à un mandat de représentation d'une structure
- que la structure dont il a le mandat a pour objet un sujet auquel participe le dit quelqu'un.
C''est pourtant simple.
Jeremie Nestel est président de Libre Accès. C'est vraiment impensable de croire qu'il puisse participer au montage de cette sard sans y impliquer LA. Il y a forcément un rapport entre les deux, qu'il le veuille ou non.
En acceptant son mandat, il a implicitement accepté de ne plus pouvoir parler en son nom propre sur les sujets correspondant aux objets de LA.
J'avais, il y a quelques temps, fait la même remarque à Rico, lui disant que lorsqu'il s'exprimait, en dehors de l'asso, au sujet de la musique libre, ses déclarations étaient forcément associés/attribués à l'asso ML comme étant des déclarations qui représentent une position officielle de l'asso.
Les mandats ôtent aux mandés la possibilité d'agir/s'exprimer en leur nom propre. C'est ainsi non pas parce que les membres de l'asso le souhaitent, mais parce les interlocuteurs qui entendent les déclarations feront toujours l'amalgame entre les déclarations de la personne et de la structure que la personne représente.
Tour ceci montre plusieurs choses:
- L'association Musique Libre ne peut, toute seule être un catalyseur d'initiatives autour des cultures libres, puisque chacun monte "son truc" dans "son coin" depuis trois ans environ.
- Malgré sa présence dans un certain nombre de ces structure, il n'y a pas de ligne, de charte référentielle, tous le monde fait en fonction de ses petits intérêts particuliers (j'y reviens plus bas) et certainement pas pour un intérêt "communautaire" mais peut-on blâmer cette situation, puisqu'il n'y a pas de communauté?
- Par contre, quand il s'agit d'utiliser l'image éthique reconnue de l'association pour l'aura de ces initiatives, là, tout le monde est d'accord...
- Enfin, l'association Musique Libre n'a jamais eu vraiment de soutien de la part de la communauté (qui n'existe pas, normal), de la part de certains acteurs, fort sympathiques au demeurant mais qui, une fois leur petits intérêts en mouvement, délaissent le sérail pour mener ses propres actions, de la part des institutions ou du pouvoir politique (quel que soit le bord).
Non, aucun soutien "public" fort , juste des " c'est formidable ce que vous faites" , c'est gratuit et ça n'engage à rien.
Les petits intérêts:
Nombres d'acteurs autour des cultures libres, ne sont là que par opportunisme, au départ, c'est une démarche de découverte d'un champ culturel, (merci à dogma et dans une certaine mesure jamendo), c'est des discussions fort intéressantes permettant de comprendre les tenants et les aboutissants.
Par la suite, assé rapidement , c'est "comment vais-je m'insérer dans ce truc?", et "quels intérêts perso je peux y trouver".
C'est à partir de là que l'on peut constater les différentes techniques possibles :
(pour ceux qui voudraient aussi faire "leur truc", c'est quelques conseils)
- Promotion de son groupe:
Tout simple, il faut s'impliquer un peu (pas trop sinon ça prend trop de temps) et se "placer" dès qu'il y a une manifestation qui est organisée, du coup on est sur de faire de la scène systématiquement, et on devient "le groupe" de référence des manifestations autour des cultures libres.
- Promotion personnelle:
Quand on a des ambitions politiques (de quartier), là c'est pas pareil, il faut être partout, beaucoup travailler dans différentes structures, être présent à toutes les manifestations et surtout être "pote" avec tout le monde, trouver toutes les idées "super bonnes" et se les approprier bien entendu.
A partir de là , fonder une structure par idée, et entraîner le plus possible de participant (peu importe si ils ont des positions contradictoires) et s'agiter dans les médias.
Au bout d'un moment, ça paye, on ne vois plus que vous et on parle de vous, c'est gagné.
Alors que certains ont une autre technique, c'est écrire des bouquins, se mettre en marge tout en se présentant comme "penseur", "philosophe" du libre et noyauter les structures afin d'y faire sa place honorifique et par là même être présent dans les médias et donc avoir de la "visibilité", refaire un bouquin et recommencer.
(peu importe si les idées de fond sont sérieuses ou pas il existera toujours des gens pour les promouvoir).
- Rémunération des artistes, pour se rémunérer bien entendu:
Là, c'est un peu plus subtil, il faut choisir une structure qui aura les moyens de vous rémunérer.
Une asso, c'est difficile, parce que généralement peu de salariat, très peu de financement, donc très long à obtenir une place payée.
Un entreprise, c'est encore plus dur, rentabilité, taxes , charges, développement d'activité, c'est jamais gagné, puis il faut beaucoup bosser pour un rendement moyen, non, pas un bon plan au final , plus d'enmerdes que de sous.
Un société civile qui perçoit des subventions et des dons, là, ça sent bon.
En fait le truc, c'est de s'imposer comme un intermédiaire incontournable, donc gros travail au départ auprès des institutions et des politiques, en présentant un axe de travail qui "plait" , du genre la "sainte rémunération des artistes".
A partir de là, on peut aussi faire un peu de lobbying avec des grosses structures privées en leur promettant une "exclu" sur l'exploitation des sociétaires en échange de gros financements sous forme de dons, mécénat ou sponsoring.
Donc, pour résumer, on part d'une idée dans l'air du temps: "la rémunération des artistes", on explique que l'on a "LA" solution, on monte un buzz sérieux sur le sujet, et on commence l'activité.
Assé rapidement, les artistes viennent dans le truc espérant tirer une bénéfice de leurs activités artistiques, et quand on atteint la masse critique, avec les pourcentage retenus pour "frais de fonctionnement" on arrive à avoir du pognon sans trop se fouler et donc un bon salaire à la clef.
Dans ce cas spécifique on peut citer la super société civile qu'est la SACEM, qui elle a réussi le tour de force d'être "mandatée par l'état" et donc devenir un intermédiaire incontournable qui dégage pas mal de profits pour son fonctionnement interne, tant mieux pour eux.
Gageons donc que les initiatives type SARD et autres (ce n'est pas forcément un procès d'intention, attendons de voir...) seront bien financées et permettrons à certains instigateurs de trouver un "revenu personnel de création d'intermédiaires" satisfaisant.
On peut in finé se demander si la promotion des cultures libres doit obligatoirement passer par l'acceptation de ce genre de comportements, tout en sachant que plus ces cultures seront reconnues, plus ce genre de comportements se développerons, je faisais un parralèle il y a peu avec les mouvements des radios libres ou du rock alternatif 25 ans auparavant, donc il ne s'agit pas d'une "nouveauté", on pourrait aussi faire la liste des hommes et femmes politiques "sortis" des milieux associatifs ou des "combats" laissant leurs idées au placard quand il s'agit d'intégrer une institution ou un pouvoir politique, de trouver un point de rémunération personnel.
Pour ce dernier point je pense que ceux qui se "placent" aujourd'hui le font trop hâtivement, le "marché" n'est pas "mûr", le chemin est encore long.
On me taxera sans doute de cynisme et autres délires déplacés, ou que sais-je, c'est de bonne guerre (de communication).
Ce n'est pas un jugement, mais un constat, force est de constater que quelque soit les idées, les structures, les combats, les "tartuffes" et imposteurs de tout poils ne manquent pas de s'insérer dans la "boucle" afin d'y trouver un intérêt particulier, c'est comme ça depuis la nuit des temps, cela ne me dérange pas plus que ça.
Ce qui me dérange c'est que cela dénature les idées de fond et par l'exploitation de "fausses bonnes idées" met en péril l'essence même des cultures libres dans leurs aspects alternatifs à l'industrie des loisirs numériques nécessaire à leurs développements plein et entier, à leurs places, leurs reconnaissances auprès des publics.
Doit-on aller réellement vers l'avènement d'une sous-culture gratuite (ou subventionnées) servant de faire valoir aux cultures industrielles?
Doit-on considérer le clivage amateur/professionnel comme seul qualificatif référentiel possible pour un artiste ou un créateur?
Doit-on considérer les artistes comme des abrutis qui ne sont pas capables de gérer eux-mêmes leurs oeuvres et leurs activités en leur imposant des "sociétés" de gestion?
La gestion individuelle n'est pas un jouet avec lequel on peut faire n'importe quoi.
Ce mode de gestion a besoin de "soutien" (juristes, contrats, aide au projets, systèmes de distribution, spectacle vivant, diffusion vers tous les publics) mais certainement pas de système de substitution amenant lentement vers une assimilation forcée à la gestion collective, c'est nul.
Par contre, rien n'empêche, lorsque ce type de comportement est avéré de se faire sa propre opinion et de dénoncer le cas échéant ces dérives, et c'est en ce sens que l'on doit être particulièrement vigilant et critique envers toute cette agitation stérile autour des initiatives de collecte et de répartition, de gestion des dons, de financement "global".
Rien n'empêche d'éviter de se laisser "prendre" au piège du faux débat que nous avons actuellement sur le sujet, nos divisions renforcent l'idée que seul un système comme celui présenté est "sérieux" pendant que d'autres se divisent et se frittent inutilement.
Ce n'est en aucun cas de la défiance mais bien de la vigilance critique, après, chacun est libre de faire ce qu'il veut bien entendu, en son nom propre (bien que j'ai du mal avec cette expression) ou au nom de telle ou telle organisation, mais de grâce sans prendre trop les gens pour des cons, ça finit par se voir...
Dans l'état actuel de la discussion, je suis assez triste de dire que je rejoins plutôt les positions de Dana, globalement. Et son article tout à fait pertinent rappelant l'idée originelle du libre pour une grande partie d'entre nous... Ca m'emmerde vraiment comment tout cela tourne.
Et de près ou de loin, ça ressemble un peut trop au Wampas des années 80 qui deveiennent les Wampas de maintenant, ou à Hadji-Lazaro qui revend le catalogue Boucheries à Universal et part en tournées de merde, ou aux ex-soixante-huitards qui se planquent à tous les coins de rue institutionnels : après avoir eu des idées, puis des convictions, en avoir bavé, avoir frôlé la réussite sans la toucher, etc. Pourquoi on pourrait pas nous aussi abaisser un tout petit peu la garde pour en profiter à notre tour ?
Au passage, c'est vraiment dommage que ce débat ait lieu sur un forum plus que physiquement. Ca aurait sans doute été pas mal de l'instiguer au niveau des RMLL, ou, malheureusement, j'ai mis un peu de temps à comprendre tout ça. Mais dans tous les cas, rétrospectivement, j'ai trouvé que ce sujet revenait quand même de manière quasi-rhétorique, et ça m'a gêné (c'est à peu près le compte-rendu que j'en ai fait aux gens de l'AMMD).
Et effectivement Stiegler (que j'aimais bien jusqu'à sa conf des RMLL) et Stallman (idem) peuvent aller se rhabiller, ils sont à des bornes de l'art libre, et sans doute à des bornes des idées de bon nombre d'entre nous. Ils ne peuvent en rien être les porte-flambeaux de cette cause (à commencer par Stiegler dont le logiciel -dont le principe même est artistiquement discutable, au même titre que son discours- n'est même pas libre ! Beaucoup m'ont fait cette remarque aux RMLL, notamment Antoine Moreau, et tout le monde est conscient qu'il essaye de se placer sur un créneau qu'il juge porteur...). Et d'ailleurs, leurs présences renouvelées me confortent dans l'idée qu'on est dans le placement médiatique et/ou politique plus que dans l'"action" altruiste.
Came fait d'autant plus chier que je connais plusieurs d'entre vous, les membres de Libre Accès, et que j'ai vraiment du mal à envisager ça.
Pour finir, car je pense que je vais finir par lâcher ce fil de discussion, quand j'ai exposé mes griefs au président, on m'a finalement dit que j'étais libre de monter ma propre fédération (que chacun monte sa fédé, et que chacun fédère le plus), ce qui est un non-sens. Après la multiplication des licences, la multiplication des fédérations... C'est formidable....
Tour ceci montre plusieurs choses:
- Enfin, l'association Musique Libre n'a jamais eu vraiment de soutien de la part de la communauté (qui n'existe pas, normal), de la part de certains acteurs, fort sympathiques au demeurant mais qui, une fois leur petits intérêts en mouvement, délaissent le sérail pour mener ses propres actions, de la part des institutions ou du pouvoir politique (quel que soit le bord).
Non, aucun soutien "public" fort , juste des " c'est formidable ce que vous faites" , c'est gratuit et ça n'engage à rien.
C'est sûr, mais en même temps, les passerelles n'étaient pas évdientes, le placement sur l'archive ne demandant pas d'être membre. Il faut bien voir que le principe associatif est éminemment biaisé (ça n'est pas un reproche, je pense que Dogmazic n'en serait pas là sans ça).
Mais, sauf si je me trompe, il me semble que ce genre de choses étaient sur le point de bouger, d'après ce dont j'ai discuté avec Rico.
que la SARD s'inscrive dans la liste des projets rivaux estampillés anti-hadopi
ok
on a eu la licence globale, la contribution créative
on a la trouille que la sacem et le ministère nous ponde une licence globale à leur sauce
ok
ok
ok
que ça occupe les gens je le conçois
alors va pour une sard, à la limie je m'en fiche
sauf que
ce que "je" (mais je suis loin d'être le seul) ne comprend pas, c'est "qu'est-ce que viennent foutre les licences libres là dedans ?"
ce que je demande solennellement aux gens qui seront à la réunion du 8, c'est de s'abstenir de présenter le projet comme un projet émanant du monde des licences libres
un projet politique (PS + écolo contre UMP) ok, pourquoi pas, je m'en fiche
mais pas un truc impliquant les auteurs sous licence libre
ça va pas être facile vu que les porteurs de ce projet si j'ai bien compris sont quand même impliqués dans le libre (et quoiqu'en dise monsieur bituur, certains sont issus de libre accès)
en tous cas je m'engage à combatre ce projet si par malheur il s'estampille licence libre
sinon, je m'en fous
Au passage, c'est vraiment dommage que ce débat ait lieu sur un forum plus que physiquement. Ca aurait sans doute été pas mal de l'instiguer au niveau des RMLL, ou, malheureusement, j'ai mis un peu de temps à comprendre tout ça. Mais dans tous les cas, rétrospectivement, j'ai trouvé que ce sujet revenait quand même de manière quasi-rhétorique, et ça m'a gêné (c'est à peu près le compte-rendu que j'en ai fait aux gens de l'AMMD).
j'ai quand même eu l'impression d'en débattre avec toi pendant une '''conf''' aux RMLL, le mercredi de mon arrivée. et c'est ce même échange d'arguments qu'on a refait ici hier il me semble, non ?
(alors, ce billet troc des prem's dana pour le 8 septembre, tu le prends ou pas ?)
Pour répondre a Bituur briévement sur le problème de la SARD :
En quoi ce projet gêne-t-il les artistes ayant choisi la gestion individuelle ?
C'est pourtant simple, avec une SARD utilisant les LLD et Stiegler/Moreau/Stallman en figure de proue, tout le reste de la production d'art Libre se fera fagocité.
En gros on aura le choix entre Jamendo et la SARD sinon on existera pas.
reproduire ce schéma de superpuissance ne me parait pas être la meilleur chose à faire pour le Libre.
(alors, ce billet troc des prem's dana pour le 8 septembre, tu le prends ou pas ?)
je travaille ce jour là
mais même si ça avait été le week end je ne serais pas venu
je réprouve beaucoup, trop la méthode pour ça
si l'idée d'une SARd avait été présentée tranquillement sur ce forum par exemple, et qu'on nous avait invité à donner nos critiques et nos contre propositions, et qu'ensuite seulement une synthèse avait été faite, en enfin éventuellement, qu'un projet de sard ait été présenté publiquement aux médias, là j'aurais dit ok
mais rien de tout cela n'a été fait
dimanche soir 'synthèse politique' de la semaine :
ceux qui étaient contre la SARD sont toujours contre
ceux qui veulent voir, veulent toujours voir,
certains sont rentrés de vacances, et ont donc pris position (pour l'un ou l'autre des choix sus-mentionnés)
qui compte y aller mardi soir ? qu'on se retrouve ?
(je pense y aller, pour parfaire mes ambitions comme décrites par ChristopheE)
Ahem. Tu n'as pas tout à fait tort, mais en fait je parlais plus du fond de la question, soulevé par Dana dans son billet rappelant l'origine des licences, et par là même et par extension, ce qu'on pourrait attendre d'une fédération (ou groupement, ou je ne sais quoi) des arts libres.
Bon, cela dit, par rapport à aux assises de la musique libre, j'ai d'abord été surpris de rencontrer cette problématique et ce point de vue, mais surtout, je n'ai pas compris à ce moment là à quel point c'était LE point de débat actuel. Je suis donc reparti des assises en ayant exposé un point de vue, en ayant entendu d'autres, relevant notamment certains points d'ombres dans la façon dont j'appréhende les choses, mais ne proposant pas d'alternative(s) claire(s) et complète(s). C'est plus les confs suivantes et des discussions or conf qui m'ont fait prendre conscience de tout ça. Et, au-delà du principe de rémunération au titre des droits d'auteur (contre lequel je m'oppose, mais qui, de toute façon, n'est jamais qu'une extension de divergences existant entre les utilisateurs de diverses licences), c'était surtout le fait que LA s'en fasse le défenseur, voire le semi-instigateur, tout en parlant sans parler mais en représentant sans représenter les bons peuples du monde libre. Finalement, le coût de la SARD, des licences globales quelles que soient leur déclinaison, etc., ça n'est que la formalisation de mon désaccord avec LA.
Et comme Dana, les réponses qui m'ont été fournies depuis étaient un tissu de contradictions, d'incohérences, et de flous, dont je me dis que je ne vois pas pourquoi, une fois présenté à un politique n'y connaissant rien, il y comprendrait plus que moi, voire, bêtement, pourquoi il n'y comprendrait pas que la personne en fasse de lui parle en toute légitimité en la parole des acteurs du libre.
Pas dispo pour le 8, par contre, car déjà sur une autre réu d'éducation populaire (de MJC, quoi !).
Ah tiens, j'y pense, ça m'y fait penser. Je sais que certains ici connaissent CD1D, au moins en tant que site, si ce n'est en tant que personne. Je pense que cette structure pourrait être un très bon exemple si une fédé des arts libres (si tant est qu'elle doive être pluridisciplinaire) devait se monter (ou se réformer !).
Dimanche après midi, alors que je randonnais du côté de Prunières et Apcher (Lozère), je me suis assis au bord de la Truyère et j’ai enregistré cette petite intervention qui résume les arguments que j’opposerai au projet d’une SARD si j’avais la possibilité d’assister à la réunion de création officielle de cette nouvelle société (je m'inspire énormément de remarques qui ont été faites sur le même sujet par un certain nombre d'auteurs et publiées notamment sur le forum de dogmazic et le blog electrons libres). Évidemment, il est bien trop tard : nous sommes le 6 septembre et la réunion a lieu le 8, et là où je vis et travaille, c’est pas la porte à côté (je veux dire, pas la porte à côté de nulle part). Je remercie mon zoom H4 d’avoir bien voulu m’assister dans l’enregistrement de cette conférence totalement improvisée (je n’avais aucune note sous les yeux), et aussi les quelques vaches aubrac et les chevaux qui broutaient non loin, et aussi le héron que j’ai vu s’envolerà qelques mètres du pré où j’étais assis.
les fichiers audio sont disponibles ici : (comme ça ceux qui ont la flemme de lire et je les comprends - moi même je préfère souvent assister à des conférences , c'est moins fatigant) peuvent écouter ces quelques remarques sur SARD
A propos de demain, où je ne serai donc pas (sauf cas de télétransportation, mais ça n'a pas l'air à l'ordre du jour), et pour ceux qui étaient à la conf de Stallman aux RMLL, les questions que j'ai posées ce jour là se sont trouvées sans réponse appropriées, et je suis pas le seul à être resté sur ma faim :
- Quid des arts non numérisables, ou difficilement numérisables, dans le cadre du mécénat global, par exemple le théare ? L'exclusion du théâtre du champ de l'art libre n'est pas une réponse possible, comme j'ai pu le préciser auparavant, le théâtre est -au contraire- la forme la plus facilement libérable.
- Pourquoi octroyer à un artiste ce qu'on octroie pas à un développeur ? Ou, pour poser la question différemment pourquoi un artiste devrait-il profiter pendant 10 ans (durée prônée par Stallman) de ce qu'il a créé il y a 10 ans, quand bien même il n'aurait rien branlé depuis ? Pourquoi garder la notion de succès et ne pas revenir à la notion de popularité (proximité) qui est éminemment plus libre ?
Et pour finir, une allégation qui n'engage que moi : Stallman n'est pas un artiste, et n'a visiblement pas conscience des process d'écriture, et de production du travail écrits. La fermeture des droits pendant 10 ans va complètement à l'encontre d'une dynamique de création, et honnêtement, il n'y a qu'à regarder comment cela se passait avant Beaumarchais (en musique baroque, notamment), pour voir que des choses plus simples sont possibles.
Ah, merde, ça me fait vraiment chier de pas venir, tiens....
Bref....
(@ Dana : j'enlèverais quand même Antoine Moreau du lot, je pense qu'il mélange son engagement envers le libre et envers le revenu universel de vie, mais en revanche, il me semble assez clair et honnête pour le reste).
Réponses
j'ai simplement dit qu'en face d'un système de perception obligatoire, basé sur la revendication d'une propriété intellectuelle, devenue alibi d'une exploitation de la pulsion de consommation de contenus, proposer un système de don, fondé sur la liberté de contribuer à la création et dissémination d'oeuvres, c'est un changement. ou pas. ?
autre chose : "c'est ce qu'on fait depuis dix ans".
fort bien. en quoi ce qu'on fait depuis dix ans épuiserait-il le domaine des possibles ? en quoi une initiative autre venant s'ajouter à la somme des initiatives visant à créer un mode renouvelé de diffusion, dissémination, rétribution et reconnaissance des oeuvres, permettant de (tenter de / contribuer à créer les moyens de) se dégager de l'économie de la concentration et de la production par peu pour les masses au profit d'encore moins serait-elle per se une bouse à abattre ?
Le 5 aout
Je proposais a Rico de regarder de près ce projet.
J'avais déjà pris connaissance depuis Mars du mécénat global et je n'y croyais pas déjà.
quand le texte de la sard est arrivé et qu'il a été proposé d'y réfléchir, j'ai proposé que l'on effectue "une analyse des risques" à ce système. Cela m'a pris 3 jours.
Cela a été condensé dans un document d'après le texte original du mécénat globale et de la SARD.
Rico et moi avons fait des propositions toutefois en concluant qu'il ne nous semblait pas que le projet tel que proposé était satisfaisant.
Nous avons attendu de voir les avancées et si nos remarques étaient prises en compte.
Il n'a pas semblé qu'elles le soient et avons signifié que nous ne serions pas signataire.
Pour autant, un certain nombres de gens sont autour de la table et je me refuse de prêter les intentions que je pu lire sur ce post. Beaucoup sont des gens que j'estime personnellement.
Ce que je remarque encore une fois c'est que la critique est de rigueur mais que les propositions sont rares...et je parle pas là d'actions mais bien de réflexions....constructives.
Où est la révolution SARDAISE ?
Un truc me gène d'ailleurs pas mal dans la SARD. C'est l'aspect de la répartition qui montre bien qu'il ne s'agit pas de dons directs aux artistes. Répartition qui sera réalisée grâce aux votes des internautes, un peu comme à la STARAC ;-)
Et puis il y a les généreux grands donateurs FAI, opérateurs Télécoms, pourquoi pas Total, Framatome ? Pourra t'on refuser cet argent ? Sans doute une option à cocher comme sur Jamendo ;-)
c'est une plaisanterie j'espère ?
jsais pas j'ai l'impression qu'on parle plus la même langue là
qu'est-ce qui empêche le mélomane de contribuer à la création ? En quoi est-il actuellement non-libre de donnner pour dogmazic ou tel ou tel groupe ?
enfin bon la réunion est ce week end, on en recausera après, et là je suis curieux de voir comment ça va tourner et qui va tourner dans tel ou tel sens
mais d'abord des réflexions en vue de qui ?
pourquoi tenez vous absolument à faire quoi que ce soit ?
allez jeter un oeil sur mon blog
il y a des propositions
comme par exemple prendre le temps de demander aux acteurs des licences libres (les auteurs, les mélomanes et pourquoi pas aussi les médiateurs style libre accès) quelles sont leurs pratiques, leurs conceptions, et aussi leurs désirs, leurs besoins
(on avait parlé ici-meme d'un questionnaire détaillé à l'inscription sur le site, pourquoi pas brancher des étudiants en sociologie à la recherche de sujets d'études ?)
imaginons comment on pourrait le leur demander
recueillons les données (c'est un boulot énorme)
puis essayons de produire des synthèses de tout cela en vue de proposer des débats
invitons aux débats non pas stiegler et stallman mais les auteurs de dogmazic
débattons
recueillons les donnnées des débats en vue de produire des positions à peu près consensuelles (le minimum vital)
une plate forme commune en vue d'agir dans le futur
etc etc
bref*
c'est un travail immense, pas très sexy, moins sexy que d'écouer stiegler et antoine moreau
mais si ne le fait pas, à mon avis, on part en live
on fait exactement ce que font les gens qui s'occupent de politiques culturelles
(encore que : il y a un paquet d'experts dont on finance les enquêtes, mais 1° la plupart du tempts, c'est complètement bidon, on se contente de statistiques et d'infos de seconde main, recueillies auprès de médiateurs et non pas auprès des acteurs eux-mêmes et 2° de toutes façons on ne tient pas compte des résultats : les acteurs ne savent pas ce qu'ils pensent, le ministre pensent pour eux)
reprenons tout à zéro
ça c'est une proposition non ?
rien n'empêche le mélomane de contribuer à la création, effectivement. rien.
mais en quoi l'apparition d'un système de plus offrant lui aussi "la liberté de contribuer à" réduirait ou annulerait-elle cette "liberté de contribuer à" déjà existante, avant la SARD, avant dogmazic, avant tel ou tel groupe ?
je ne conçois pas comment l'un, du seul fait de son existence, viendrait menacer l'autre, lors mème qu'ils ressortissent tous deux du même principe, et m'apparaîtraient plus comme des outils ou biais complémentaires permettant la même opération. il me semble lire ça dans ton propos. je n'arrive pas à suivre.
ou plus exactement il ne s'agit pas *que* de dons directs aux artistes, expressément affectés à chaque fois par les internautes/mélomanes.
d'après sard-info.org :
"- l'internaute donne directement aux oeuvres de son choix.
- l'internaute verse au pot commun a la SARD selon des clés de répartition transparentes et claires, établies a partir de l'appréciation des internautes.
- les grands donateurs versent au pot commun de la SARD."
première possibilité, là c'est limpide, ce sont des dons directs aux artistes. là je suis d'accord.
deuxième, là hic, oui, quid des clés de répartition ? c'est-à-dire quid de "l'appréciation des internautes" ? dire qu'il s'agit des votes des internautes comme à la starac me semble hâtif et caricatural, faute d'éléments. il peut aussi s'agir des écoutes et téléchargements, et autres mesures de traffic, qui sont quoi qu'on en disent - et plus que le vote - une manière concrète, visible, d'évaluer la fréquence d'appréciation d'une oeuvre. mais, il faut bien constater que c'est du quantitatif, du statistique. quid du qualitatif, tant de l'oeuvre que de sa réception ? ça pose problème.
troisième donc, de grands donateurs. bon. là aussi un gros hic potentiel. non pas tant du côté de l'identité des donateurs. bien plus : qu'est-ce que ce pot commun de la SARD et comment est-il distribué à ses destinataires, les auteurs inscrits à la SARD ? si c'est une opération simple : tant d'argent divisé par tant de bénéficiaires égale telle somme par bénéficiaire, bof, pourquoi pas ? supposant acquis certaines normes d'encadrement du truc bien sûr, les dons des gros donateurs sont inconditionnels, leur versement au pot commun en garantit par le fait l'anonymat total, et nul ne sait qui reçoit précisément de qui notamment pour que nul des gros donateurs ne puisse s'en prévaloir auprès des destinataires ni du public.
là il y a des questions en suspens, des doutes, des choses à surveiller, à demander.
Tout à fait. Il est absolument impossible à quelqu'un de participer à diverses initiatives si :
- le dit quelqu'un à un mandat de représentation d'une structure
- que la structure dont il a le mandat a pour objet un sujet auquel participe le dit quelqu'un.
C''est pourtant simple.
Jeremie Nestel est président de Libre Accès. C'est vraiment impensable de croire qu'il puisse participer au montage de cette sard sans y impliquer LA. Il y a forcément un rapport entre les deux, qu'il le veuille ou non.
En acceptant son mandat, il a implicitement accepté de ne plus pouvoir parler en son nom propre sur les sujets correspondant aux objets de LA.
J'avais, il y a quelques temps, fait la même remarque à Rico, lui disant que lorsqu'il s'exprimait, en dehors de l'asso, au sujet de la musique libre, ses déclarations étaient forcément associés/attribués à l'asso ML comme étant des déclarations qui représentent une position officielle de l'asso.
Les mandats ôtent aux mandés la possibilité d'agir/s'exprimer en leur nom propre. C'est ainsi non pas parce que les membres de l'asso le souhaitent, mais parce les interlocuteurs qui entendent les déclarations feront toujours l'amalgame entre les déclarations de la personne et de la structure que la personne représente.
- L'association Musique Libre ne peut, toute seule être un catalyseur d'initiatives autour des cultures libres, puisque chacun monte "son truc" dans "son coin" depuis trois ans environ.
- Malgré sa présence dans un certain nombre de ces structure, il n'y a pas de ligne, de charte référentielle, tous le monde fait en fonction de ses petits intérêts particuliers (j'y reviens plus bas) et certainement pas pour un intérêt "communautaire" mais peut-on blâmer cette situation, puisqu'il n'y a pas de communauté?
- Par contre, quand il s'agit d'utiliser l'image éthique reconnue de l'association pour l'aura de ces initiatives, là, tout le monde est d'accord...
- Enfin, l'association Musique Libre n'a jamais eu vraiment de soutien de la part de la communauté (qui n'existe pas, normal), de la part de certains acteurs, fort sympathiques au demeurant mais qui, une fois leur petits intérêts en mouvement, délaissent le sérail pour mener ses propres actions, de la part des institutions ou du pouvoir politique (quel que soit le bord).
Non, aucun soutien "public" fort , juste des " c'est formidable ce que vous faites" , c'est gratuit et ça n'engage à rien.
Les petits intérêts:
Nombres d'acteurs autour des cultures libres, ne sont là que par opportunisme, au départ, c'est une démarche de découverte d'un champ culturel, (merci à dogma et dans une certaine mesure jamendo), c'est des discussions fort intéressantes permettant de comprendre les tenants et les aboutissants.
Par la suite, assé rapidement , c'est "comment vais-je m'insérer dans ce truc?", et "quels intérêts perso je peux y trouver".
C'est à partir de là que l'on peut constater les différentes techniques possibles :
(pour ceux qui voudraient aussi faire "leur truc", c'est quelques conseils)
- Promotion de son groupe:
Tout simple, il faut s'impliquer un peu (pas trop sinon ça prend trop de temps) et se "placer" dès qu'il y a une manifestation qui est organisée, du coup on est sur de faire de la scène systématiquement, et on devient "le groupe" de référence des manifestations autour des cultures libres.
- Promotion personnelle:
Quand on a des ambitions politiques (de quartier), là c'est pas pareil, il faut être partout, beaucoup travailler dans différentes structures, être présent à toutes les manifestations et surtout être "pote" avec tout le monde, trouver toutes les idées "super bonnes" et se les approprier bien entendu.
A partir de là , fonder une structure par idée, et entraîner le plus possible de participant (peu importe si ils ont des positions contradictoires) et s'agiter dans les médias.
Au bout d'un moment, ça paye, on ne vois plus que vous et on parle de vous, c'est gagné.
Alors que certains ont une autre technique, c'est écrire des bouquins, se mettre en marge tout en se présentant comme "penseur", "philosophe" du libre et noyauter les structures afin d'y faire sa place honorifique et par là même être présent dans les médias et donc avoir de la "visibilité", refaire un bouquin et recommencer.
(peu importe si les idées de fond sont sérieuses ou pas il existera toujours des gens pour les promouvoir).
- Rémunération des artistes, pour se rémunérer bien entendu:
Là, c'est un peu plus subtil, il faut choisir une structure qui aura les moyens de vous rémunérer.
Une asso, c'est difficile, parce que généralement peu de salariat, très peu de financement, donc très long à obtenir une place payée.
Un entreprise, c'est encore plus dur, rentabilité, taxes , charges, développement d'activité, c'est jamais gagné, puis il faut beaucoup bosser pour un rendement moyen, non, pas un bon plan au final , plus d'enmerdes que de sous.
Un société civile qui perçoit des subventions et des dons, là, ça sent bon.
En fait le truc, c'est de s'imposer comme un intermédiaire incontournable, donc gros travail au départ auprès des institutions et des politiques, en présentant un axe de travail qui "plait" , du genre la "sainte rémunération des artistes".
A partir de là, on peut aussi faire un peu de lobbying avec des grosses structures privées en leur promettant une "exclu" sur l'exploitation des sociétaires en échange de gros financements sous forme de dons, mécénat ou sponsoring.
Donc, pour résumer, on part d'une idée dans l'air du temps: "la rémunération des artistes", on explique que l'on a "LA" solution, on monte un buzz sérieux sur le sujet, et on commence l'activité.
Assé rapidement, les artistes viennent dans le truc espérant tirer une bénéfice de leurs activités artistiques, et quand on atteint la masse critique, avec les pourcentage retenus pour "frais de fonctionnement" on arrive à avoir du pognon sans trop se fouler et donc un bon salaire à la clef.
Dans ce cas spécifique on peut citer la super société civile qu'est la SACEM, qui elle a réussi le tour de force d'être "mandatée par l'état" et donc devenir un intermédiaire incontournable qui dégage pas mal de profits pour son fonctionnement interne, tant mieux pour eux.
Gageons donc que les initiatives type SARD et autres (ce n'est pas forcément un procès d'intention, attendons de voir...) seront bien financées et permettrons à certains instigateurs de trouver un "revenu personnel de création d'intermédiaires" satisfaisant.
On peut in finé se demander si la promotion des cultures libres doit obligatoirement passer par l'acceptation de ce genre de comportements, tout en sachant que plus ces cultures seront reconnues, plus ce genre de comportements se développerons, je faisais un parralèle il y a peu avec les mouvements des radios libres ou du rock alternatif 25 ans auparavant, donc il ne s'agit pas d'une "nouveauté", on pourrait aussi faire la liste des hommes et femmes politiques "sortis" des milieux associatifs ou des "combats" laissant leurs idées au placard quand il s'agit d'intégrer une institution ou un pouvoir politique, de trouver un point de rémunération personnel.
Pour ce dernier point je pense que ceux qui se "placent" aujourd'hui le font trop hâtivement, le "marché" n'est pas "mûr", le chemin est encore long.
On me taxera sans doute de cynisme et autres délires déplacés, ou que sais-je, c'est de bonne guerre (de communication).
Ce n'est pas un jugement, mais un constat, force est de constater que quelque soit les idées, les structures, les combats, les "tartuffes" et imposteurs de tout poils ne manquent pas de s'insérer dans la "boucle" afin d'y trouver un intérêt particulier, c'est comme ça depuis la nuit des temps, cela ne me dérange pas plus que ça.
Ce qui me dérange c'est que cela dénature les idées de fond et par l'exploitation de "fausses bonnes idées" met en péril l'essence même des cultures libres dans leurs aspects alternatifs à l'industrie des loisirs numériques nécessaire à leurs développements plein et entier, à leurs places, leurs reconnaissances auprès des publics.
Doit-on aller réellement vers l'avènement d'une sous-culture gratuite (ou subventionnées) servant de faire valoir aux cultures industrielles?
Doit-on considérer le clivage amateur/professionnel comme seul qualificatif référentiel possible pour un artiste ou un créateur?
Doit-on considérer les artistes comme des abrutis qui ne sont pas capables de gérer eux-mêmes leurs oeuvres et leurs activités en leur imposant des "sociétés" de gestion?
La gestion individuelle n'est pas un jouet avec lequel on peut faire n'importe quoi.
Ce mode de gestion a besoin de "soutien" (juristes, contrats, aide au projets, systèmes de distribution, spectacle vivant, diffusion vers tous les publics) mais certainement pas de système de substitution amenant lentement vers une assimilation forcée à la gestion collective, c'est nul.
Par contre, rien n'empêche, lorsque ce type de comportement est avéré de se faire sa propre opinion et de dénoncer le cas échéant ces dérives, et c'est en ce sens que l'on doit être particulièrement vigilant et critique envers toute cette agitation stérile autour des initiatives de collecte et de répartition, de gestion des dons, de financement "global".
Rien n'empêche d'éviter de se laisser "prendre" au piège du faux débat que nous avons actuellement sur le sujet, nos divisions renforcent l'idée que seul un système comme celui présenté est "sérieux" pendant que d'autres se divisent et se frittent inutilement.
Ce n'est en aucun cas de la défiance mais bien de la vigilance critique, après, chacun est libre de faire ce qu'il veut bien entendu, en son nom propre (bien que j'ai du mal avec cette expression) ou au nom de telle ou telle organisation, mais de grâce sans prendre trop les gens pour des cons, ça finit par se voir...
Bonne zike à vous
Et de près ou de loin, ça ressemble un peut trop au Wampas des années 80 qui deveiennent les Wampas de maintenant, ou à Hadji-Lazaro qui revend le catalogue Boucheries à Universal et part en tournées de merde, ou aux ex-soixante-huitards qui se planquent à tous les coins de rue institutionnels : après avoir eu des idées, puis des convictions, en avoir bavé, avoir frôlé la réussite sans la toucher, etc. Pourquoi on pourrait pas nous aussi abaisser un tout petit peu la garde pour en profiter à notre tour ?
Au passage, c'est vraiment dommage que ce débat ait lieu sur un forum plus que physiquement. Ca aurait sans doute été pas mal de l'instiguer au niveau des RMLL, ou, malheureusement, j'ai mis un peu de temps à comprendre tout ça. Mais dans tous les cas, rétrospectivement, j'ai trouvé que ce sujet revenait quand même de manière quasi-rhétorique, et ça m'a gêné (c'est à peu près le compte-rendu que j'en ai fait aux gens de l'AMMD).
Et effectivement Stiegler (que j'aimais bien jusqu'à sa conf des RMLL) et Stallman (idem) peuvent aller se rhabiller, ils sont à des bornes de l'art libre, et sans doute à des bornes des idées de bon nombre d'entre nous. Ils ne peuvent en rien être les porte-flambeaux de cette cause (à commencer par Stiegler dont le logiciel -dont le principe même est artistiquement discutable, au même titre que son discours- n'est même pas libre ! Beaucoup m'ont fait cette remarque aux RMLL, notamment Antoine Moreau, et tout le monde est conscient qu'il essaye de se placer sur un créneau qu'il juge porteur...). Et d'ailleurs, leurs présences renouvelées me confortent dans l'idée qu'on est dans le placement médiatique et/ou politique plus que dans l'"action" altruiste.
Came fait d'autant plus chier que je connais plusieurs d'entre vous, les membres de Libre Accès, et que j'ai vraiment du mal à envisager ça.
Pour finir, car je pense que je vais finir par lâcher ce fil de discussion, quand j'ai exposé mes griefs au président, on m'a finalement dit que j'étais libre de monter ma propre fédération (que chacun monte sa fédé, et que chacun fédère le plus), ce qui est un non-sens. Après la multiplication des licences, la multiplication des fédérations... C'est formidable....
C'est sûr, mais en même temps, les passerelles n'étaient pas évdientes, le placement sur l'archive ne demandant pas d'être membre. Il faut bien voir que le principe associatif est éminemment biaisé (ça n'est pas un reproche, je pense que Dogmazic n'en serait pas là sans ça).
Mais, sauf si je me trompe, il me semble que ce genre de choses étaient sur le point de bouger, d'après ce dont j'ai discuté avec Rico.
ok
on a eu la licence globale, la contribution créative
on a la trouille que la sacem et le ministère nous ponde une licence globale à leur sauce
ok
ok
ok
que ça occupe les gens je le conçois
alors va pour une sard, à la limie je m'en fiche
sauf que
ce que "je" (mais je suis loin d'être le seul) ne comprend pas, c'est "qu'est-ce que viennent foutre les licences libres là dedans ?"
ce que je demande solennellement aux gens qui seront à la réunion du 8, c'est de s'abstenir de présenter le projet comme un projet émanant du monde des licences libres
un projet politique (PS + écolo contre UMP) ok, pourquoi pas, je m'en fiche
mais pas un truc impliquant les auteurs sous licence libre
ça va pas être facile vu que les porteurs de ce projet si j'ai bien compris sont quand même impliqués dans le libre (et quoiqu'en dise monsieur bituur, certains sont issus de libre accès)
en tous cas je m'engage à combatre ce projet si par malheur il s'estampille licence libre
sinon, je m'en fous
j'ai quand même eu l'impression d'en débattre avec toi pendant une '''conf''' aux RMLL, le mercredi de mon arrivée. et c'est ce même échange d'arguments qu'on a refait ici hier il me semble, non ?
(alors, ce billet troc des prem's dana pour le 8 septembre, tu le prends ou pas ?)
En quoi ce projet gêne-t-il les artistes ayant choisi la gestion individuelle ?
C'est pourtant simple, avec une SARD utilisant les LLD et Stiegler/Moreau/Stallman en figure de proue, tout le reste de la production d'art Libre se fera fagocité.
En gros on aura le choix entre Jamendo et la SARD sinon on existera pas.
reproduire ce schéma de superpuissance ne me parait pas être la meilleur chose à faire pour le Libre.
...
ps : le mieux est l'ennemi du bien
mais même si ça avait été le week end je ne serais pas venu
je réprouve beaucoup, trop la méthode pour ça
si l'idée d'une SARd avait été présentée tranquillement sur ce forum par exemple, et qu'on nous avait invité à donner nos critiques et nos contre propositions, et qu'ensuite seulement une synthèse avait été faite, en enfin éventuellement, qu'un projet de sard ait été présenté publiquement aux médias, là j'aurais dit ok
mais rien de tout cela n'a été fait
dimanche soir 'synthèse politique' de la semaine :
ceux qui étaient contre la SARD sont toujours contre
ceux qui veulent voir, veulent toujours voir,
certains sont rentrés de vacances, et ont donc pris position (pour l'un ou l'autre des choix sus-mentionnés)
qui compte y aller mardi soir ? qu'on se retrouve ?
(je pense y aller, pour parfaire mes ambitions comme décrites par ChristopheE)
Bon, cela dit, par rapport à aux assises de la musique libre, j'ai d'abord été surpris de rencontrer cette problématique et ce point de vue, mais surtout, je n'ai pas compris à ce moment là à quel point c'était LE point de débat actuel. Je suis donc reparti des assises en ayant exposé un point de vue, en ayant entendu d'autres, relevant notamment certains points d'ombres dans la façon dont j'appréhende les choses, mais ne proposant pas d'alternative(s) claire(s) et complète(s). C'est plus les confs suivantes et des discussions or conf qui m'ont fait prendre conscience de tout ça. Et, au-delà du principe de rémunération au titre des droits d'auteur (contre lequel je m'oppose, mais qui, de toute façon, n'est jamais qu'une extension de divergences existant entre les utilisateurs de diverses licences), c'était surtout le fait que LA s'en fasse le défenseur, voire le semi-instigateur, tout en parlant sans parler mais en représentant sans représenter les bons peuples du monde libre. Finalement, le coût de la SARD, des licences globales quelles que soient leur déclinaison, etc., ça n'est que la formalisation de mon désaccord avec LA.
Et comme Dana, les réponses qui m'ont été fournies depuis étaient un tissu de contradictions, d'incohérences, et de flous, dont je me dis que je ne vois pas pourquoi, une fois présenté à un politique n'y connaissant rien, il y comprendrait plus que moi, voire, bêtement, pourquoi il n'y comprendrait pas que la personne en fasse de lui parle en toute légitimité en la parole des acteurs du libre.
Pas dispo pour le 8, par contre, car déjà sur une autre réu d'éducation populaire (de MJC, quoi !).
Ah tiens, j'y pense, ça m'y fait penser. Je sais que certains ici connaissent CD1D, au moins en tant que site, si ce n'est en tant que personne. Je pense que cette structure pourrait être un très bon exemple si une fédé des arts libres (si tant est qu'elle doive être pluridisciplinaire) devait se monter (ou se réformer !).
Dimanche après midi, alors que je randonnais du côté de Prunières et Apcher (Lozère), je me suis assis au bord de la Truyère et j’ai enregistré cette petite intervention qui résume les arguments que j’opposerai au projet d’une SARD si j’avais la possibilité d’assister à la réunion de création officielle de cette nouvelle société (je m'inspire énormément de remarques qui ont été faites sur le même sujet par un certain nombre d'auteurs et publiées notamment sur le forum de dogmazic et le blog electrons libres). Évidemment, il est bien trop tard : nous sommes le 6 septembre et la réunion a lieu le 8, et là où je vis et travaille, c’est pas la porte à côté (je veux dire, pas la porte à côté de nulle part). Je remercie mon zoom H4 d’avoir bien voulu m’assister dans l’enregistrement de cette conférence totalement improvisée (je n’avais aucune note sous les yeux), et aussi les quelques vaches aubrac et les chevaux qui broutaient non loin, et aussi le héron que j’ai vu s’envolerà qelques mètres du pré où j’étais assis.
les fichiers audio sont disponibles ici : (comme ça ceux qui ont la flemme de lire et je les comprends - moi même je préfère souvent assister à des conférences , c'est moins fatigant) peuvent écouter ces quelques remarques sur SARD
http://outsiderland.com/dissemination/?p=102
- Quid des arts non numérisables, ou difficilement numérisables, dans le cadre du mécénat global, par exemple le théare ? L'exclusion du théâtre du champ de l'art libre n'est pas une réponse possible, comme j'ai pu le préciser auparavant, le théâtre est -au contraire- la forme la plus facilement libérable.
- Pourquoi octroyer à un artiste ce qu'on octroie pas à un développeur ? Ou, pour poser la question différemment pourquoi un artiste devrait-il profiter pendant 10 ans (durée prônée par Stallman) de ce qu'il a créé il y a 10 ans, quand bien même il n'aurait rien branlé depuis ? Pourquoi garder la notion de succès et ne pas revenir à la notion de popularité (proximité) qui est éminemment plus libre ?
Et pour finir, une allégation qui n'engage que moi : Stallman n'est pas un artiste, et n'a visiblement pas conscience des process d'écriture, et de production du travail écrits. La fermeture des droits pendant 10 ans va complètement à l'encontre d'une dynamique de création, et honnêtement, il n'y a qu'à regarder comment cela se passait avant Beaumarchais (en musique baroque, notamment), pour voir que des choses plus simples sont possibles.
Ah, merde, ça me fait vraiment chier de pas venir, tiens....
Bref....
(@ Dana : j'enlèverais quand même Antoine Moreau du lot, je pense qu'il mélange son engagement envers le libre et envers le revenu universel de vie, mais en revanche, il me semble assez clair et honnête pour le reste).