alors qu'on devrait œuvrer en faveur des véritables rémunérations des auteurs (représentation scénique notamment)
auteur / interprètes ? peut être voulais tu dire plutôt interprètes ?
Auteurs au sens large, metteurs en scène, interprètes... Je déteste parler "d'artistes". Mais sinon pour le "juste auteur" la solution Inlibroveritas me semble bien intéressante aussi, les lectures dans les lieux culturels aussi... Bref inventons, inspirons-nous de ce qui existe déjà comme formes de représentation et de diffusion des œuvres.
La question de "Commercial / Pas Commercial" ne dépend pas tellement de la Sacem en fait.
bah, si. c'est à nous (nous qui voulons plein plein plein d'argent et de pouvoir, de reconnaissance) de discuter avec elle de ce qui est commercial et ce qui ne l'est pas. pour te répondre sur ton exemple : si auchan pas de la musique, auchan paye pour la musique. après les embrouille 'je passe par une association écran', c'est à la justice de s'en emparer. (le monde tourne avec beaucoup de structures qui défendent les personnes et il ne s'agit pas de tout réinventer).
Oui, à la justice de s'en emparer, plutôt à la Sacem de convoquer la justice dans ces cas là. D'où le basculement dans la "surveillance des pratiques pour éviter qu'elles dérivent" et dont je ne pense pas que la Sacem veuille se lancer pour notamment ces secteurs là où les forfaits omniprésents lui rapportent in fine beaucoup plus même si inégalitaires, même si inéquitables, même si difficilement répartissables... La part des auteurs se sentant floués par de telles pratiques et voulant porter au créneau cela (encore fussent-ils tous au courant de ces pratiques et veuillent par la suite s'organiser pour demander des comptes...) est tellement faible que je ne trouve même pas qu'il s'agisse d'un rêve, voire d'une utopie, mais d'une cécité.
Un accord avec la Sacem n'aurait de sens que si on serait d'accord avec son système de perception
. je suis encore un doux rêveur, mais je crois sincèrement qu'il doit y a moyen de faire changer les choses qui nous dérangent. imagine, au hasard : 'un bouclier fiscal' inversé sur les droits, etc. c'est pas gagné, je vous l'accorde,
Oui on peut et on doit croire en nos rêves pour changer les choses, encore faut-il que les rêves aient un pied, voire les deux pieds dans une réalité... Je préfère me dire, on crée les conditions pour, on favorise ET l'information, ET les initiatives, ET l'éducation des politiques sur les questions des revenus des auteurs (qui ne passent pas essentiellement pas les ventes de disque et les droits d'auteurs comme beaucoup trop de personnes le croient). Et là pour le coup, on rêve que cette prise de conscience puisse aboutir à des décisions en faveur de ces circuits là, à une meilleure "moralisation" des pratiques (parce que je ne fais pas non plus d'angélisme là dessus, je sais très bien que très souvent quand on joue dans un bar, se faire payer relève parfois de la gageure)...
Essayer de réinventer un système en en reprenant exactement les mêmes dérives me semble faible comme utopie à réaliser, tu ne trouves pas ?
Essayer de réinventer un système en en reprenant exactement les mêmes dérives me semble faible comme utopie à réaliser, tu ne trouves pas ?
tu m'as mal lu, (ou je me suis mal exprimé, c'est selon sa convenance)
je dis le contraire, puisque pour moi, il s'agit d'expliquer à la sacem ce qu'on veut (ce que j'ai fait dans cette lettre sans réponse public/privé SACEM - commercial/non commercial LLD avec NC, mais ça finira par aboutir), et dans la discussion, pointer ce qui nous dérange à savoir, à priori, inégalité de répartition, du en partie à l'inégalité sur les diffusions des musiques.
Essayer de réinventer un système en en reprenant exactement les mêmes dérives me semble faible comme utopie à réaliser, tu ne trouves pas ?
tu m'as mal lu, (ou je me suis mal exprimé, c'est selon sa convenance)
je dis le contraire, puisque pour moi, il s'agit d'expliquer à la sacem ce qu'on veut (ce que j'ai fait dans cette lettre sans réponse public/privé SACEM - commercial/non commercial LLD avec NC, mais ça finira par aboutir), et dans la discussion, pointer ce qui nous dérange à savoir, à priori, inégalité de répartition, du en partie à l'inégalité sur les diffusions des musiques.
Je parle de la SARD surtout et de sa façon de recréer un système de gestion collective... Sur ce qui nous dérange par rapport à la Sacem, j'allais te dire que ce sont aux auteurs inscris à cette société de faire cela, quelle est notre légitimité pour aller dire à la Sacem "ce que vous faites est critiquable" ?
J'aurais bien des choses à dire sur cette question de notre légitimité à dire ou pas des choses à la SACEM, sur la notion commercial/non commercial, et même sur l'essence de ce que nous appelons "musique libre" (et je me demande même s'il ne faudrait pas dire autre chose que "libre" - autonome, par exemple - parce que ce mot commence à me sortir par les yeux), mais pas le temps aujourd'hui...
Finalement, je ne vais pas pouvoir me libérer pour le pince-fesses de ce soir. Je donne donc mandat à sam pour toute question intempestive, tout lancer d'oeufs pourris, tout tapage et tout attentat à la pudeur qui pourraient contribuer utilement à imposer le débat.
ce que je comprend pas, c'est le rapport entre cette SARD et les LO.
avec la SACEM, par contre, ça pourrait coller
sur la gestion collective
la SACEM pourrait trés bien intégrer un système de don à son fonctionnement.
Mais quel rapport avec les LO ?
Y'a une contradiction depuis le début entre gestion individuelle / collective.
Je dis pas que la gestion individuelle doit obliger les gens à tout faire tout seul. faut pas non plus déconner. on parle de gestion de droits, là. pour le reste on peut trés bien faire des collectifs, des assos (...) qui s'interessent au contexte (orga de festival, site web pour présenter, communiquer...) mais qui laisse la gestion des droits aux individus. rien n'empèche les gens qui font de la gestion individuelle de droits à s'associer sur d'autres domaines.
ensuite
je rejoint Xulops sur les dangers potentiels d'une SARD financée par des "grand contributeurs". c'est clairement trop un coup à voir le "don" se répercuter sur le prix de leurs services.
Un truc que je verrais mieux, question "gestion collective pour la gestion individuelle" ce serait A LA LIMITE, pour un collectif ou une asso qui regroupent des gens qui sont dans cette approche, mais de façon locale. je sais pas, moi, le groupement des artistes astronomes de poitier par exemple
mais surtout pas un truc au niveau national
trop de risques de dérive
Je donne donc mandat à sam pour toute question intempestive, tout lancer d'oeufs pourris, tout tapage et tout attentat à la pudeur qui pourraient contribuer utilement à imposer le débat.
incaudavenenum a écrit:
Je donne donc mandat à sam pour toute question intempestive, tout lancer d'oeufs pourris, tout tapage et tout attentat à la pudeur qui pourraient contribuer utilement à imposer le débat.
Aller, ziva sam !!!
attention à la mésentente : je suis pour l'instant 'ni pour ni contre bien au contraire' sur la sard.
sinon, pour répondre à Aisyk : oui, on peut critiquer la sacem sans en etre membre, à partir du moment ou la sacem dit a qui veut l'entendre qu'elle défend tous les auteurs et que c'est un monopole de fait sur la gestion des droits des auteurs/compositeurs/((editeurs))
incaudavenenum a écrit:
Je donne donc mandat à sam pour toute question intempestive, tout lancer d'oeufs pourris, tout tapage et tout attentat à la pudeur qui pourraient contribuer utilement à imposer le débat.
Aller, ziva sam !!!
attention à la mésentente : je suis pour l'instant 'ni pour ni contre bien au contraire' sur la sard.
sinon, pour répondre à Aisyk : oui, on peut critiquer la sacem sans en etre membre, à partir du moment ou la sacem dit a qui veut l'entendre qu'elle défend tous les auteurs et que c'est un monopole de fait sur la gestion des droits des auteurs/compositeurs/((editeurs))
oui tu as raison, j'ai mal formulé en fait, je voulais dire quelle est notre légitimité à vouloir orienter la politique de la Sacem vers notre alternative ?
(de passage rarement ici, outre mes salutations et mon admiration à rico, je me permet de copier/mâcher/coller ce que j'ai posté à côté)
N'ayant strictement rien à voir avec la SARD mais membre fondateur de Libre Acces (et co-président de l'asso jusqu'au mois dernier), l'idée de LA est la suivante : On a aucune prétention à représenter qui que ce soit, juste à se rassembler pour tenter d'avancer sur le libre. Et sommes disposés à aider toute autre asso qui voudrait se lancer dans ce type d'aventure, surtout si elle estime être moralement supérieure à LA (ce qui serait chouette pour notre karma)
moi aussi j'ai une question
est ce qu'Alexandre Grauer le président fondateur de Quartz fait partie de Libre Accés et a t il des responsabilités au sein de LA?
moi j'ai une question pour ccfr : quel est l'objectif de la question ?
(sinon, il est vrai que j'avais oublié de mentionner CC france dans l'ensemble des acteurs parmi lesquels la quadrature du net, libre accès, dogmazic, mais bon, etc. quoi )
moi aussi j'ai une question
est ce qu'Alexandre Grauer le président fondateur de Quartz fait partie de Libre Accés et a t il des responsabilités au sein de LA?
Au lieu de te répondre tout simplement, commence d'abord par nous parler de tes motivations cachées, espèce de suspect !
Réponses
Auteurs au sens large, metteurs en scène, interprètes... Je déteste parler "d'artistes". Mais sinon pour le "juste auteur" la solution Inlibroveritas me semble bien intéressante aussi, les lectures dans les lieux culturels aussi... Bref inventons, inspirons-nous de ce qui existe déjà comme formes de représentation et de diffusion des œuvres.
Oui, à la justice de s'en emparer, plutôt à la Sacem de convoquer la justice dans ces cas là. D'où le basculement dans la "surveillance des pratiques pour éviter qu'elles dérivent" et dont je ne pense pas que la Sacem veuille se lancer pour notamment ces secteurs là où les forfaits omniprésents lui rapportent in fine beaucoup plus même si inégalitaires, même si inéquitables, même si difficilement répartissables... La part des auteurs se sentant floués par de telles pratiques et voulant porter au créneau cela (encore fussent-ils tous au courant de ces pratiques et veuillent par la suite s'organiser pour demander des comptes...) est tellement faible que je ne trouve même pas qu'il s'agisse d'un rêve, voire d'une utopie, mais d'une cécité.
Oui on peut et on doit croire en nos rêves pour changer les choses, encore faut-il que les rêves aient un pied, voire les deux pieds dans une réalité... Je préfère me dire, on crée les conditions pour, on favorise ET l'information, ET les initiatives, ET l'éducation des politiques sur les questions des revenus des auteurs (qui ne passent pas essentiellement pas les ventes de disque et les droits d'auteurs comme beaucoup trop de personnes le croient). Et là pour le coup, on rêve que cette prise de conscience puisse aboutir à des décisions en faveur de ces circuits là, à une meilleure "moralisation" des pratiques (parce que je ne fais pas non plus d'angélisme là dessus, je sais très bien que très souvent quand on joue dans un bar, se faire payer relève parfois de la gageure)...
Essayer de réinventer un système en en reprenant exactement les mêmes dérives me semble faible comme utopie à réaliser, tu ne trouves pas ?
je dis le contraire, puisque pour moi, il s'agit d'expliquer à la sacem ce qu'on veut (ce que j'ai fait dans cette lettre sans réponse public/privé SACEM - commercial/non commercial LLD avec NC, mais ça finira par aboutir), et dans la discussion, pointer ce qui nous dérange à savoir, à priori, inégalité de répartition, du en partie à l'inégalité sur les diffusions des musiques.
Finalement, je ne vais pas pouvoir me libérer pour le pince-fesses de ce soir. Je donne donc mandat à sam pour toute question intempestive, tout lancer d'oeufs pourris, tout tapage et tout attentat à la pudeur qui pourraient contribuer utilement à imposer le débat.
avec la SACEM, par contre, ça pourrait coller
sur la gestion collective
la SACEM pourrait trés bien intégrer un système de don à son fonctionnement.
Mais quel rapport avec les LO ?
Y'a une contradiction depuis le début entre gestion individuelle / collective.
Je dis pas que la gestion individuelle doit obliger les gens à tout faire tout seul. faut pas non plus déconner. on parle de gestion de droits, là. pour le reste on peut trés bien faire des collectifs, des assos (...) qui s'interessent au contexte (orga de festival, site web pour présenter, communiquer...) mais qui laisse la gestion des droits aux individus. rien n'empèche les gens qui font de la gestion individuelle de droits à s'associer sur d'autres domaines.
ensuite
je rejoint Xulops sur les dangers potentiels d'une SARD financée par des "grand contributeurs". c'est clairement trop un coup à voir le "don" se répercuter sur le prix de leurs services.
Un truc que je verrais mieux, question "gestion collective pour la gestion individuelle" ce serait A LA LIMITE, pour un collectif ou une asso qui regroupent des gens qui sont dans cette approche, mais de façon locale. je sais pas, moi, le groupement des artistes astronomes de poitier par exemple
mais surtout pas un truc au niveau national
trop de risques de dérive
attention à la mésentente : je suis pour l'instant 'ni pour ni contre bien au contraire' sur la sard.
sinon, pour répondre à Aisyk : oui, on peut critiquer la sacem sans en etre membre, à partir du moment ou la sacem dit a qui veut l'entendre qu'elle défend tous les auteurs et que c'est un monopole de fait sur la gestion des droits des auteurs/compositeurs/((editeurs))
Le "libre" est diverse...
oui tu as raison, j'ai mal formulé en fait, je voulais dire quelle est notre légitimité à vouloir orienter la politique de la Sacem vers notre alternative ?
(de passage rarement ici, outre mes salutations et mon admiration à rico, je me permet de copier/mâcher/coller ce que j'ai posté à côté)
N'ayant strictement rien à voir avec la SARD mais membre fondateur de Libre Acces (et co-président de l'asso jusqu'au mois dernier), l'idée de LA est la suivante : On a aucune prétention à représenter qui que ce soit, juste à se rassembler pour tenter d'avancer sur le libre. Et sommes disposés à aider toute autre asso qui voudrait se lancer dans ce type d'aventure, surtout si elle estime être moralement supérieure à LA (ce qui serait chouette pour notre karma)
bisous.
est ce qu'Alexandre Grauer le président fondateur de Quartz fait partie de Libre Accés et a t il des responsabilités au sein de LA?
(sinon, il est vrai que j'avais oublié de mentionner CC france dans l'ensemble des acteurs parmi lesquels la quadrature du net, libre accès, dogmazic, mais bon, etc. quoi )
Au lieu de te répondre tout simplement, commence d'abord par nous parler de tes motivations cachées, espèce de suspect !
Ce n'est pas vraiment difficile à trouver sur le oueb...
A part poster des liens pour des réseaux sociaux et poser des questions débiles, que fait ccfr ?