@Gloup: c'est vrai que sur dogma ça marche pas, c'est pour ça que j'ai enregistré mes trucs chez safecreative. On met en ligne sa musique (ou autre) et ils délivrent sur demande un certificat d'antériorité, et c'est gratuit. C'est peut-être un peu plus simple que ta méthode... :P
@Gloup: c'est vrai que sur dogma ça marche pas, c'est pour ça que j'ai enregistré mes trucs chez safecreative. On met en ligne sa musique (ou autre) et ils délivrent sur demande un certificat d'antériorité, et c'est gratuit. C'est peut-être un peu plus simple que ta méthode... :P
Comme le disait gloup faut regarder à la loupe les CGU. En l'occurence j'ai relevé cici chez Safe Creative :
The user transfers to Safe Creative reproduction and communication to the public rights of the title of the work, his/hers identification, synopsis, description and type of work, as well as the established exploitation rights policy over the work. In case of allowing download or the obtaining of a copy of the work, also transfers the rights of reproduction, distribution and communication to the public for Safe Creative through this service. In any case, the assignment of these rights shall be free, non-exclusive, non-transferable and with no scope limitation, and is restricted to the acts that make possible the operation, management and access to Safe Creative and its content. This transfers or assignments will not allow the exploitation of the work in any different ways not established, either by itself or through third parties, whether for profit or for free. The acquisition, transfer or exchange of Safe Creative shares, or its merger or takeover by other entities, will not alter these agreements and parties rights and obligations.
J'ai grassouilé ce qui me gène. En cas de téléchargement ou de la possibilité d'obtenir une copie, cela transfère les droits de reproduction distribution et communication au public par Safe Creative. La suite ne me parait pas très claire...
quid du respect de la licence ? Choix de la licence qui est rappelons le indépendant du dépôt.
Le problème ici d'ailleurs c'est le mélange des genre : dépôt et communication /distribution au public.
Bon je dit pas que c'est à jeter mais bon... comme c'est "gratuit" j'ai un doute.
Au final la solution de gloup me paraît bien meilleure. Dans ce cas aussi, même si je serais tentée de le faire moi-même, je ne suis pas sûre qu'il soit judicieux d'y ajouter la licence (cf mélange des genres).
Ajouter la licence sur copyright depot ou autre, ça vaut mieux, puisqu'à la base, les gens qui déposent là bas, majoritairement, se reservent l'exclusivité de tous les droits. Si le public lit "sous licence CC machin" sur la page du dépôt, c'est un peu plus rassurant, c'est bien sous licence machin, et non pas "tous droits réservés".
En lisant les cgu, j'ai lu qu'un notaire stocke, et qu'en cas de procès, un notaire ressort en évitant le vice de procédure. (ce qui fait un changement de cgu, dans le temps c'était envoyé à l'avocat, je trouve que rester chez le notaire, c'est mieux)
Bon, faut peut-être que je me casse d'ici, je suis hors sujet. Mais je n'arrive pas à m'intéresser à Ouais-le-bec! Désolé...
je reste vraiment sceptique sur le fait que le mouvement du libre ait quoi que ce soit à gagner là dedans
Je préfererai mille fois qu'on parle des LLD parce qu'une grosse star a décidé de mettre toute son oeuvre en licence libre par exemple, ou que tel auteur connu décide de publier ses libres en licence libre, là, je trouve ça plus qu'attristant, ça va induire dans l'esprit des gens que c'est un truc compliqué, mesquin et très éloigné de la philosophie, de la politique et de la création
je suis pris entre ma passion pour la littérature (et je vous prie de croire que houellebecq n'a pas sa place dans mes 100 auteurs favoris au cas où y aurait un malentendu) et la militance pour les LLD..
(heu quand bien même c'est HS, croire que houellebecq est sarkoziste heu.. c'est n'avoir jamais rien compris à son travail, mais bon passons, faut pas croire tout ce que raconte les gens que lit opabordeaux)
Les licences libres, rien, les CC, si. Je ne fais pas la confusion entre les deux. Pour moi CC, c'est une marque, de la communication, un outil pour ceux qui ne veulent pas réfléchir trop loin, qui peuvent comme ça se permettre d'être dans la confusion ou le manque de sincérité. C'est le Libre sans l'esprit, sans le désir d'émancipation, l'attitude sans l'aptitude, la forme sans le fond. Un libriste sérieux, conscient de ce que le Libre doit être devrait se séparer des CC. C'est mon avis.
Le droit d'auteur est un truc simple à la base, c'est la gestion collective qui l'a rendu complexe et les droits patrimoniaux. Je ne suis pas d'accord quand tu sous-entend que les licences risquent d'être perçues comme un truc complexe. Les licences sont complexes. La philosophie du partage est aujourd'hui un truc complexe emmélé dans le gratuit, qui est un concept mercantile. Percevoir le monde aujourd'hui est complexe, tout est régie par des règles qui sont la plupart du temps ignorées par le commun des mortels même en temps de propagande massive.
Comme je l'ai dit au début du fil, les CC sont de plus en plus utilisées parce que justement, le côté "pousse-bouton" de ces licences rend facile leur utilisation par n'importe qui. Donc ce sont les licences majoritaires sous lesquelles sont publiées les oeuvres sur le Web. Hors, ces oeuvres sous licences CC, sont de plus en plus boudées par les radios, les télés, les médias qui font du commerce avec les oeuvres.
Ce que je souhaite, c'est qu'avec cette histoire de plagiat de Wikipedia, c'est que les marchands se détournent des CC en les trouvant piégeuses, parce que eux aussi, il faut pas que ça donne trop à réfléchir, que ça aille vite, et que tous ces kékés d'artistes opportunistes qui prennent le Libre comme un tremplin en attendant mieux ne voient plus aucun intérêt à se mettre sous licence libre, voir que les CC régressent, bref, que le Libre redevienne un peu plus fréquentable.
si Houellebecq peut enfin servir à quelque chose...:)
C'est quand même un mec qui a dit que pour lui Sarko est un type sincère...
Ajouter la licence sur copyright depot ou autre, ça vaut mieux, puisqu'à la base, les gens qui déposent là bas, majoritairement, se reservent l'exclusivité de tous les droits. Si le public lit "sous licence CC machin" sur la page du dépôt, c'est un peu plus rassurant, c'est bien sous licence machin, et non pas "tous droits réservés".
En lisant les cgu, j'ai lu qu'un notaire stocke, et qu'en cas de procès, un notaire ressort en évitant le vice de procédure. (ce qui fait un changement de cgu, dans le temps c'était envoyé à l'avocat, je trouve que rester chez le notaire, c'est mieux)
Bon, faut peut-être que je me casse d'ici, je suis hors sujet. Mais je n'arrive pas à m'intéresser à Ouais-le-bec! Désolé...
Non, non, il y a deux débats, c'est intéressant.
Mais ce truc de copyright, j'ai un peu de mal. Déja, ce n'est pas tout à fait la même chose que le droit d'auteur tel qu'on le pratique en France et je trouve qu'il y a confusion entre la protection de l'oeuvre par le dépôt en ligne sur ce site et l'exploitation de l'oeuvre sous licence ouverte.
En plus, rien ne garanti la pérénité du dépôt si le site ferme du jour au lendemain. Pourquoi ne pas faire un dépôt à la BNF ( Bibliothèque Nationale de France ) plutôt ?
ben moi je pense que Georges W Bush était sincère, sincèrement sérieusement
bon
sinon oui j'essaie de piger ton raisonnement : alors si ce buzz atteint finalement les CC ça servira la cause du libre, entendu comme n'ayant plus grand chose à voir avec les CC, en bousillant la réput des CC
bon
je résume hein
je suis d'accord sur ton diagnostic concernant les CC, je m'en suis moi-même détourné dans mes dernières publications et j'ai invité les libristes à s'en détourner il y a quelques temps déjà (voir mon blog etc)
but : je reste quand même assez perplexe sur l'effet indirect du truc sur le libre. D'un autre côté, ça va pas changer grand chose pour nous effectivement, qui n'utilisons déjà plus les CC depuis quelques temps On restera tranquillos entre happy few, je dis ça sans ironie, j'assume tout à fait
Mais je crains quand même que si les C sont ridiculisées à l'occasion de cette pitoyable histoire (qui témoigne quand même d'une profonde ignorance de ce que c'est que la littérature, j'insiste, une histoire d'enculeur de mouches) comme tu sembles le prophétiser, ça retombe globalement sur le libre dans son entièreté..
J'espère que non et je croise les doigts en considérant que la meilleure défense c'est de faire comme Yza, s'appuyer sur les textes et dire que tout ce baragouinage est fondé sur une lecture erronnée du droit et du texte des licences, ou comme je le propose, de dire que toute cette merdouillasserie repose sur une méconnaissance radicale de ce que c'est que faire de la littérature.
Et comme disait véro (private référence) : on verra bien.
[edit: réponse au message précédent le précédent, après dix minutes de coupure de ma truc-box]
en effet, je pourrais déposer même dans les deux (pour le site que j'utilise, autre avantage, je dépose des scans de mes brouillons, des formules mathématiques utlisées pour générer des sons, et toutes sortes de choses en plus qui démontrent la réalisation effective du travail.
Montrer la page du dépôt est efficace pour faire comprendre qu'il faut respecter la licence ou laisser tomber, j'en ai fait l'expérience.
Quoique pour le Direkt Laïw, à une autre occasion, je n'avais pas de dépôt, mais il était sous Licence Art Libre, et le torrent avait été ramassé par un site internet automatisé pourri de publicité. J'ai écrit et expliqué (de mémpoire, et j'ai écrit en anglais)
Résultat: aucune réponse e-mail, mais la page n'existait plus deux jours après. (moins cher que de faire une page manuellement justepour la licence et risque juridique évident). Résultat obtenu malgré la procédure DMCA que je n'avais pas les moyens d'entamer. Bon, je ne les avais pas considéré comme hébergeurs qu'ils se considéraient eux, mais comme éditeurs, et tourné le truc pour que ce soit considéré comme plagiat plutôt que comme contrefaçon (la procédure DMCA n'ya plus rien à faire, puisqu'ils savent qu'ils ne sont pas les auteurs), et considéré le lieu si pauvre que ça doit être une toute petite boîte qui emploie deux commerciaux et demi.
Ça décourage la copie sans autorisation préalable. Mais vu qu'ils n'interviennent pas dans la gestion des droits, seulement dans la preuve de dépôt, même si à la base ça ne connaît que "tous droits réservés", et "patent pending au nez", et qu'avant de l'uttiliser, ils m'ont confirmé que les LL ou CC n'empêchent pas, ça me convient plus que rien faire du tout. Et sinon, comment vont faire les types qui enregistrent des chansons et "Tous droits réservés" et qui envoient leurs disques à des radios ou leurs partoches à des éditeurs? Ils ne font pas ensuite un procès pour la copie qu'ils ont autorisés ou même demandé.
En fait, ça décourage le non-respect de la licence si un machintruc publicitaire trouve ce que j'ai déposé (s'il s'en rend compte, et qu'il a prios la peine de lire) et en cas de non-respect des clauses, il est probable qu'il ne fanfaronnera pas de trop. L'acte d'avopir déposé et le montrer, ça veut dire que j'y prend garde, et que ça sent mauvais si on cherche à jamendouiller.
D'abord ce site joue sur la confusion et rien que leur déclaration en page d'accueil est mensongère :
Le but premier du copyright c'est de décourager la copie.
Non. Un copyright sert à rappeler que l'oeuvre concernée ne fait pas partie du Public Domain et donc que son exploitation se fait contre paiement de royalties à celui qui détient le copyright. Quand une radio passe du Radiohead, elle sait qu'il y a un copyright sur le morceau et qu'elle va payer des royalties à Universal, Sony, que sais-je.
La radio ne se dit pas : "Ouh la la, un copyright, faut surtout pas passer cette chanson !"
C'est le même principe qu'un cadenas sur une porte.
Le copyright n'empêche pas la copie, le DRM à la rigueur...
Regarde le nombre d'oeuvres en téléchargement illégal sous copyright sur Internet.
Votre copyright doit donc être visible partout dans le monde.
Sauf qu'en France, on n'utilise pas le copyright, mais le droit d'auteur et que ce n'est pas tout à fait la même chose et que mettre un "c" avec "tous droits réservés" n'a aucun sens.
Le copyright concerne les pays de droits Anglosaxons.
Les pays de common law appliquent le droit du copyright, concept équivalent au droit d'auteur. Le copyright s’attache plus à la protection des droits patrimoniaux qu’à celle du droit moral. Toutefois, depuis l’adoption de la Convention de Berne, le droit d’auteur et le copyright sont en partie harmonisés, et l’enregistrement de l’œuvre auprès d’un organisme agréé n’est en général plus nécessaire pour bénéficier d'une protection juridique.
Comme le droit d'auteur, le copyright ne protège pas les simples idées. Son champ est généralement plus large que celui du droit d'auteur, car le copyright protège davantage l’investissement que le caractère créatif. Une seconde différence réside dans l’exigence de fixation matérielle des œuvres, sur un dessin, une partition musicale, une vidéo, un fichier informatique, ou tout autre support. Par exemple, les discours et les chorégraphies ne sont pas protégés par le copyright tant qu’ils n’ont pas été transcrits ou enregistrés sur un support. Sous réserve de cette fixation, la protection du copyright s'applique automatiquement aux œuvres publiées comme non publiées. Un enregistrement volontaire des œuvres auprès d’une administration peut être nécessaire pour apporter la preuve de ses droits devant les tribunaux.
Le titulaire du copyright peut être l’auteur, le producteur, ou l’éditeur de l’œuvre. Si l’œuvre a été créée par un employé dans le cadre de ses fonctions, l’employeur est seul titulaire du copyright. L’auteur n’a donc pas droit à une rémunération spécifique, en plus de son salaire. Il en est de même pour les œuvres de commande (works made for hire), qui appartiennent au commanditaire et non à l’auteur.
Il suffit d'y résumer votre création en quelques mots
Vois pas l'intérêt. La paternité, le nom de l'oeuvre et sa première date de publication suffisent.
Tous les détails restent confidentiels en archives sécurisées
Dans quel but ? L'objet c'est d'avertir les utilisteurs de ce qu'ils peuvent faire ou pas avec l'oeuvre pas de maintenir tout ça sous clef.
Ce site n'a pas plus d'autorité en matière de protection des oeuvres que Dogmazic qui fournirait un certificat aux artistes à chaque fois qu'ils publient une oeuvre comme preuve de cette publication.
Il y a un certain nombre de pratiques légales, reconnues par les tribunaux pour prouver sa paternité sur une oeuvre à posteriori, pourquoi compter sur un site web pour faire un travail qu'ils ne peuvent garantir dans le temps ?
J'ajoute que ce site laisse croire qu'un copyright, une licence libre ou le droit d'auteur protègent les oeuvres, ce qui est faux. Ce qui protège une oeuvre c'est le jugement rendu par un tribunal compétent lorsque la preuve de la paternité doit être faîte en cas de litige. Jusque-là, une oeuvre n'a pas besoin de protection et rien ne peut la protéger à part le respect de la volonté de l'auteur par l'utilisateur final.
Si on fait voter des lois liberticides, si on met des verrous numériques empêchant même celui qui paie pour jouir de jouir, c'est bien qu'on ne peut protéger une oeuvre autrement qu'en ne la diffusant pas. Ce qui n'a aucun sens et va à l'encontre de la nature des oeuvres...
ben moi je pense que Georges W Bush était sincère, sincèrement sérieusement
Effectivement, vu le niveau intellectuel du gars, on peut le croire.
Mais je crains quand même que si les C sont ridiculisées à l'occasion de cette pitoyable histoire (qui témoigne quand même d'une profonde ignorance de ce que c'est que la littérature, j'insiste, une histoire d'enculeur de mouches) comme tu sembles le prophétiser, ça retombe globalement sur le libre dans son entièreté.
Bof, pas bien grave, ça ne remet rien en cause pour la partie inconnue du grand public ni la légalité du copyleft.
.
J'espère que non et je croise les doigts en considérant que la meilleure défense c'est de faire comme Yza, s'appuyer sur les textes et dire que tout ce baragouinage est fondé sur une lecture erronnée du droit et du texte des licences, ou comme je le propose, de dire que toute cette merdouillasserie repose sur une méconnaissance radicale de ce que c'est que faire de la littérature.
Il y a une méconnaissance du droit et de la littérature dans la population dont nous faisons partie. Yza, toi, moi, ne sommes pas juristes, nous nous intéressons à la question puisque les juristes ne s'y intéressent pas, pas plus que les sociologues et les philosophes ( le premier qui dit si Stiegler, qu'il soit maudit ) Ce qui fait que beaucoup de gens chez les Libristes disent beaucoup de conneries sur les licences libres et sur le droit en général. Et puis le droit est une chose mais un jugement par un tribunal en est une autre et souvent ça ne va pas de soi.
Je pense que la méconnaissance est, contrairement à ce qu'on nous explique depuis l'enfance, le fondement de notre société.
C'est pour ça que tout va si bien...
Mais cette polémique sur Houellebecq contrefactant ( je ne sais pas si ça se dit ) Wikipedia a le mérite de provoquer le débat sur la question.
Bon je dit pas que c'est à jeter mais bon... comme c'est "gratuit" j'ai un doute.
[hors sujet très en retard sur la conversation]
A vrai dire la plupart de leurs services sont payants, mais je me contente de leur formule gratuite assez limitative (pas plus d'un auteur pas oeuvre, pas plus de "n" oeuvres, pas accès à certaines fonctionnalités ni à leur service juridique, etc...) mais qui procure quand même un strict minimum.
Mais bon, de toute façon c'est symbolique. C'est pas comme si j'avais de sérieux risques d'être plagié.
Sur france info ce soir,
a propos de cette histoire avec le blog de gagnaire
voici les mots clés que j'ai retenu
de la chronique
"Hors du droit d'auteur"
"logiciel libre"
"libre de droit"
"creative commons"
Une mauvaise chronique qui raconte n'importe quoi
a fait l'effort d'expliquer l'histoire du share alike
mais qui dit que ce qui est libre est hors droit d'auteur ou libre de droit
je comprends pas comment on peut dire cela
d'autant plus que si Ouelbecq était inquiété c'est bien parce qu'il il y a un droit d'auteur
bref
ce genre d'histoire je ne sais pas si c'est bon
car en définitive l'information est traitée a la va vite et dénature ce qu'est cette partie du droit d'auteur que sont les licences libres.
on peut trouver l'audio de cette chronique quelque part ? entuite peut-on laisser un commentaire ou interpeller l'éminent journaliste ayant pondu cette chronique ? Ou bien envoyer un mail à France info, tout simplement.
On devrait peut-être créer une trame de réponse du genre :
Tel article ou tel reportage ou tel interview aborde le sujet [des licences libres/ de la cultures/libre/ etcetc...] et comporte un grand nombre d'incohérences/erreurs/contresens que j'aimerais (ou l'asso, tient...) voir rectifier à savoir:
1.
2.
3.
A l'avenir nous vous suggérons de consulter des sources fiables d'information comme http://doc.dogmazic.net/
Cette documentation provient de l'asso musique libre, dont le but est, entres autres, d'informer sur les différents usages concernant la musique libre. [quand ça concerne la musique...]
on peut trouver l'audio de cette chronique quelque part ? entuite peut-on laisser un commentaire ou interpeller l'éminent journaliste ayant pondu cette chronique ? Ou bien envoyer un mail à France info, tout simplement.
.
Je ne sais pas qui trolle le plus, Florent Gallaire ou ceux qui se foutent de sa gueule à longueur de blog.
Attention, je ne partage pas son étrange obssession à croire ( ou faire croire ) que le dernier Houllebecq doit être sous licence libre parce qu'il contrefait des articles de Wikipedia.
Simplement dans la bio de ce monsieur, il n'est fait mention nulle part qu'il a un quelconque diplôme en droit. Si quelqu'un trouve la source concernant ce diplôme en droit, qu'il la publie. ( rectification plus bas )
Il est fait mention d'un diplôme en informatique, un master, rien de plus.
Après c'est un activiste politique issu du mouvement étudiant et adepte du Libre.
Pourquoi le troll enfle-t-il comme l'écrit Bluettouf sur son blog ? Parce que des gens comme lui/elle, qui dénoncent le troll, ne font que l'amplifier.
Mais en dehors de toute la polémique stérile déclenchée autour d'un garçon en recherche d'une certaine reconnaissance, on pourrait aussi se demander qu'elle est la part de vraie dans son affirmation farfelue.
Est-ce que oui ou non, Houellebecq contrevient à la licence des articles parues dans Wikipedia et recopié au mot près dans son dernier bouquin ?
Si oui, n'est-il pas légitime de demander à Houellebecq de respecter le droit d'auteur tout simplement ?
Si oui ( bis ), n'est-il pas légitime et important de faire du bruit autour de cela ?
Bien sûr en racontant le moins possible de conneries sur le sujet.
Mais est-ce que les medias de masse s'intéressent à l'aridité de la réalité ?
Est-ce que le droit d'auteur les intéresse vraiment ?
On voit bien dans le post de eisse que non.
"Hors du droit d'auteur"
"logiciel libre"
"libre de droit"
"creative commons"
Une mauvaise chronique qui raconte n'importe quoi
a fait l'effort d'expliquer l'histoire du share alike
mais qui dit que ce qui est libre est hors droit d'auteur ou libre de droit
Dans un monde où ceux qui vivent de l'information en l'analysant pour la vulgariser se foutent de savoir ce qui est vrai, pourquoi devrait-on exiger d'un bloggueur, dont la spécialité est l'informatique, qu'il fassent mieux ?
Bluetouff écrit :
J’espère juste que Flammarion et Michel Houellbecq n’assimileront pas la culture libre à ce débordement, et qui sait, que Flammarion, un jour, éditera une oeuvre dont l’auteur aura choisi délibérément une licence copyleft.
Voilà une des préoccupations récurrente du libre, de l'art libre plus exactement. Ne pas être assimilé à, être reconnu par, espérer qu'un artiste issu du "mainstream" reconnaisse les licences libres...
Personnellement, je me cogne que Houllebecq ou Flammarion reconnaissent la culture libre et les licences. Il existe déja des maisons d'édition qui éditent des bouquins sous licences libres et des auteurs qui éditent leurs bouquins dans le circuit traditionnel et sous leur forme électronique en même temps et sous licences libres ou ouvertes.
Par exemple, la bio de Stallman chez Eyrolles et Cory doctorow http://fr.wikipedia.org/wiki/Cory_Doctorow ( ce sont des exemples qui me viennent là tout de suite, je n'ai pas cherché plus )
On n'a pas besoin de vivre dans le regard des autres pour exister, ni d'attendre qu'une vedette vienne nous bénir.
Est-ce que cette culture mainstream se préoccupe de savoir comment les libristes la perçoivent ?
La seule question concernant cette histoire n'est pas de savoir si le Libre héberge des incompétents en droit ( mieux vaut ne pas trop chercher à mon avis... ), mais bien si oui ou non le dernier Houellebecq contrevient au droit d'auteur.
Tout ce qui amène un débat dans la communauté et qui dresse des ponts avec le dehors est bienvenue.
Alors je rectifie, la source sur son master en droit, c'est lui qui la donne sur son autre blog, mais sans préciser toutefois dans quel spécialisation il a eu ( ou prétend avoir eu ) ce diplôme.
Pour Paris I, là où il est censé avoir obtenu son master, il existe trois Master en Droit public (Droit public général, Droit public des affaires, Droit et gestion des collectivités territoriales), deux Master en Droit fiscal (Droit fiscal et Droit et fiscalité du tourisme) et un Master en Droit et gestion des finances publiques.
Rien en rapport avec le droit de la propriété intellectuelle. Autrement dit, son master en droit, n'apporte rien à ses déclarations sur les licences libres et le droit d'auteur. Ce n'est donc pas un élément aggravant puisqu'il n'a pas plus de compétences dans ce domaine que vous et moi.
Réponses
Comme le disait gloup faut regarder à la loupe les CGU. En l'occurence j'ai relevé cici chez Safe Creative :
J'ai grassouilé ce qui me gène. En cas de téléchargement ou de la possibilité d'obtenir une copie, cela transfère les droits de reproduction distribution et communication au public par Safe Creative. La suite ne me parait pas très claire...
quid du respect de la licence ? Choix de la licence qui est rappelons le indépendant du dépôt.
Le problème ici d'ailleurs c'est le mélange des genre : dépôt et communication /distribution au public.
Bon je dit pas que c'est à jeter mais bon... comme c'est "gratuit" j'ai un doute.
Au final la solution de gloup me paraît bien meilleure. Dans ce cas aussi, même si je serais tentée de le faire moi-même, je ne suis pas sûre qu'il soit judicieux d'y ajouter la licence (cf mélange des genres).
En lisant les cgu, j'ai lu qu'un notaire stocke, et qu'en cas de procès, un notaire ressort en évitant le vice de procédure. (ce qui fait un changement de cgu, dans le temps c'était envoyé à l'avocat, je trouve que rester chez le notaire, c'est mieux)
Bon, faut peut-être que je me casse d'ici, je suis hors sujet. Mais je n'arrive pas à m'intéresser à Ouais-le-bec! Désolé...
Les licences libres, rien, les CC, si. Je ne fais pas la confusion entre les deux. Pour moi CC, c'est une marque, de la communication, un outil pour ceux qui ne veulent pas réfléchir trop loin, qui peuvent comme ça se permettre d'être dans la confusion ou le manque de sincérité. C'est le Libre sans l'esprit, sans le désir d'émancipation, l'attitude sans l'aptitude, la forme sans le fond. Un libriste sérieux, conscient de ce que le Libre doit être devrait se séparer des CC. C'est mon avis.
Le droit d'auteur est un truc simple à la base, c'est la gestion collective qui l'a rendu complexe et les droits patrimoniaux. Je ne suis pas d'accord quand tu sous-entend que les licences risquent d'être perçues comme un truc complexe. Les licences sont complexes. La philosophie du partage est aujourd'hui un truc complexe emmélé dans le gratuit, qui est un concept mercantile. Percevoir le monde aujourd'hui est complexe, tout est régie par des règles qui sont la plupart du temps ignorées par le commun des mortels même en temps de propagande massive.
Comme je l'ai dit au début du fil, les CC sont de plus en plus utilisées parce que justement, le côté "pousse-bouton" de ces licences rend facile leur utilisation par n'importe qui. Donc ce sont les licences majoritaires sous lesquelles sont publiées les oeuvres sur le Web. Hors, ces oeuvres sous licences CC, sont de plus en plus boudées par les radios, les télés, les médias qui font du commerce avec les oeuvres.
Ce que je souhaite, c'est qu'avec cette histoire de plagiat de Wikipedia, c'est que les marchands se détournent des CC en les trouvant piégeuses, parce que eux aussi, il faut pas que ça donne trop à réfléchir, que ça aille vite, et que tous ces kékés d'artistes opportunistes qui prennent le Libre comme un tremplin en attendant mieux ne voient plus aucun intérêt à se mettre sous licence libre, voir que les CC régressent, bref, que le Libre redevienne un peu plus fréquentable.
si Houellebecq peut enfin servir à quelque chose...:)
C'est quand même un mec qui a dit que pour lui Sarko est un type sincère...
Non, non, il y a deux débats, c'est intéressant.
Mais ce truc de copyright, j'ai un peu de mal. Déja, ce n'est pas tout à fait la même chose que le droit d'auteur tel qu'on le pratique en France et je trouve qu'il y a confusion entre la protection de l'oeuvre par le dépôt en ligne sur ce site et l'exploitation de l'oeuvre sous licence ouverte.
En plus, rien ne garanti la pérénité du dépôt si le site ferme du jour au lendemain. Pourquoi ne pas faire un dépôt à la BNF ( Bibliothèque Nationale de France ) plutôt ?
http://www.bnf.fr/fr/professionnels/depot_legal_definition.html
bon
sinon oui j'essaie de piger ton raisonnement : alors si ce buzz atteint finalement les CC ça servira la cause du libre, entendu comme n'ayant plus grand chose à voir avec les CC, en bousillant la réput des CC
bon
je résume hein
je suis d'accord sur ton diagnostic concernant les CC, je m'en suis moi-même détourné dans mes dernières publications et j'ai invité les libristes à s'en détourner il y a quelques temps déjà (voir mon blog etc)
but : je reste quand même assez perplexe sur l'effet indirect du truc sur le libre. D'un autre côté, ça va pas changer grand chose pour nous effectivement, qui n'utilisons déjà plus les CC depuis quelques temps On restera tranquillos entre happy few, je dis ça sans ironie, j'assume tout à fait
Mais je crains quand même que si les C sont ridiculisées à l'occasion de cette pitoyable histoire (qui témoigne quand même d'une profonde ignorance de ce que c'est que la littérature, j'insiste, une histoire d'enculeur de mouches) comme tu sembles le prophétiser, ça retombe globalement sur le libre dans son entièreté..
J'espère que non et je croise les doigts en considérant que la meilleure défense c'est de faire comme Yza, s'appuyer sur les textes et dire que tout ce baragouinage est fondé sur une lecture erronnée du droit et du texte des licences, ou comme je le propose, de dire que toute cette merdouillasserie repose sur une méconnaissance radicale de ce que c'est que faire de la littérature.
Et comme disait véro (private référence) : on verra bien.
en effet, je pourrais déposer même dans les deux (pour le site que j'utilise, autre avantage, je dépose des scans de mes brouillons, des formules mathématiques utlisées pour générer des sons, et toutes sortes de choses en plus qui démontrent la réalisation effective du travail.
Montrer la page du dépôt est efficace pour faire comprendre qu'il faut respecter la licence ou laisser tomber, j'en ai fait l'expérience.
Quoique pour le Direkt Laïw, à une autre occasion, je n'avais pas de dépôt, mais il était sous Licence Art Libre, et le torrent avait été ramassé par un site internet automatisé pourri de publicité. J'ai écrit et expliqué (de mémpoire, et j'ai écrit en anglais) accompagné d'un lien vers la LAL et la CC by 2.0
Résultat: aucune réponse e-mail, mais la page n'existait plus deux jours après. (moins cher que de faire une page manuellement justepour la licence et risque juridique évident). Résultat obtenu malgré la procédure DMCA que je n'avais pas les moyens d'entamer. Bon, je ne les avais pas considéré comme hébergeurs qu'ils se considéraient eux, mais comme éditeurs, et tourné le truc pour que ce soit considéré comme plagiat plutôt que comme contrefaçon (la procédure DMCA n'ya plus rien à faire, puisqu'ils savent qu'ils ne sont pas les auteurs), et considéré le lieu si pauvre que ça doit être une toute petite boîte qui emploie deux commerciaux et demi.
... et tout ce qui suit sur la page d'accueil http://www.copyrightdepot.com/
bah...ça donne pas envie pour rester polie
En fait, ça décourage le non-respect de la licence si un machintruc publicitaire trouve ce que j'ai déposé (s'il s'en rend compte, et qu'il a prios la peine de lire) et en cas de non-respect des clauses, il est probable qu'il ne fanfaronnera pas de trop. L'acte d'avopir déposé et le montrer, ça veut dire que j'y prend garde, et que ça sent mauvais si on cherche à jamendouiller.
D'abord ce site joue sur la confusion et rien que leur déclaration en page d'accueil est mensongère :
Non. Un copyright sert à rappeler que l'oeuvre concernée ne fait pas partie du Public Domain et donc que son exploitation se fait contre paiement de royalties à celui qui détient le copyright. Quand une radio passe du Radiohead, elle sait qu'il y a un copyright sur le morceau et qu'elle va payer des royalties à Universal, Sony, que sais-je.
La radio ne se dit pas : "Ouh la la, un copyright, faut surtout pas passer cette chanson !"
Le copyright n'empêche pas la copie, le DRM à la rigueur...
Regarde le nombre d'oeuvres en téléchargement illégal sous copyright sur Internet.
Sauf qu'en France, on n'utilise pas le copyright, mais le droit d'auteur et que ce n'est pas tout à fait la même chose et que mettre un "c" avec "tous droits réservés" n'a aucun sens.
Le copyright concerne les pays de droits Anglosaxons.
Bon, petite définition Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Droits_d'auteurs#Copyright
Vois pas l'intérêt. La paternité, le nom de l'oeuvre et sa première date de publication suffisent.
Dans quel but ? L'objet c'est d'avertir les utilisteurs de ce qu'ils peuvent faire ou pas avec l'oeuvre pas de maintenir tout ça sous clef.
Ce site n'a pas plus d'autorité en matière de protection des oeuvres que Dogmazic qui fournirait un certificat aux artistes à chaque fois qu'ils publient une oeuvre comme preuve de cette publication.
Il y a un certain nombre de pratiques légales, reconnues par les tribunaux pour prouver sa paternité sur une oeuvre à posteriori, pourquoi compter sur un site web pour faire un travail qu'ils ne peuvent garantir dans le temps ?
J'ajoute que ce site laisse croire qu'un copyright, une licence libre ou le droit d'auteur protègent les oeuvres, ce qui est faux. Ce qui protège une oeuvre c'est le jugement rendu par un tribunal compétent lorsque la preuve de la paternité doit être faîte en cas de litige. Jusque-là, une oeuvre n'a pas besoin de protection et rien ne peut la protéger à part le respect de la volonté de l'auteur par l'utilisateur final.
Si on fait voter des lois liberticides, si on met des verrous numériques empêchant même celui qui paie pour jouir de jouir, c'est bien qu'on ne peut protéger une oeuvre autrement qu'en ne la diffusant pas. Ce qui n'a aucun sens et va à l'encontre de la nature des oeuvres...
Effectivement, vu le niveau intellectuel du gars, on peut le croire.
Bof, pas bien grave, ça ne remet rien en cause pour la partie inconnue du grand public ni la légalité du copyleft.
.
Il y a une méconnaissance du droit et de la littérature dans la population dont nous faisons partie. Yza, toi, moi, ne sommes pas juristes, nous nous intéressons à la question puisque les juristes ne s'y intéressent pas, pas plus que les sociologues et les philosophes ( le premier qui dit si Stiegler, qu'il soit maudit ) Ce qui fait que beaucoup de gens chez les Libristes disent beaucoup de conneries sur les licences libres et sur le droit en général. Et puis le droit est une chose mais un jugement par un tribunal en est une autre et souvent ça ne va pas de soi.
Je pense que la méconnaissance est, contrairement à ce qu'on nous explique depuis l'enfance, le fondement de notre société.
C'est pour ça que tout va si bien...
Mais cette polémique sur Houellebecq contrefactant ( je ne sais pas si ça se dit ) Wikipedia a le mérite de provoquer le débat sur la question.
[hors sujet très en retard sur la conversation]
A vrai dire la plupart de leurs services sont payants, mais je me contente de leur formule gratuite assez limitative (pas plus d'un auteur pas oeuvre, pas plus de "n" oeuvres, pas accès à certaines fonctionnalités ni à leur service juridique, etc...) mais qui procure quand même un strict minimum.
Mais bon, de toute façon c'est symbolique. C'est pas comme si j'avais de sérieux risques d'être plagié.
oui oui
j'aurais préféré que l'auteur incriminé fut Pynchon ou Kofler mais bon ça aurait pas fait autant de buzz sans doute
a propos de cette histoire avec le blog de gagnaire
voici les mots clés que j'ai retenu
de la chronique
"Hors du droit d'auteur"
"logiciel libre"
"libre de droit"
"creative commons"
Une mauvaise chronique qui raconte n'importe quoi
a fait l'effort d'expliquer l'histoire du share alike
mais qui dit que ce qui est libre est hors droit d'auteur ou libre de droit
je comprends pas comment on peut dire cela
d'autant plus que si Ouelbecq était inquiété c'est bien parce qu'il il y a un droit d'auteur
bref
ce genre d'histoire je ne sais pas si c'est bon
car en définitive l'information est traitée a la va vite et dénature ce qu'est cette partie du droit d'auteur que sont les licences libres.
un sentiment
++
On devrait peut-être créer une trame de réponse du genre :
Tel article ou tel reportage ou tel interview aborde le sujet [des licences libres/ de la cultures/libre/ etcetc...] et comporte un grand nombre d'incohérences/erreurs/contresens que j'aimerais (ou l'asso, tient...) voir rectifier à savoir:
1.
2.
3.
A l'avenir nous vous suggérons de consulter des sources fiables d'information comme
http://doc.dogmazic.net/
Cette documentation provient de l'asso musique libre, dont le but est, entres autres, d'informer sur les différents usages concernant la musique libre. [quand ça concerne la musique...]
Bon ... faut voir.
tiens yza j'ai trouvé
http://www.france-info.com/chroniques-nouveau-monde-2010-11-29-houellebecq-face-a-la-logique-creative-commons-500086-81-109.html#
page avec son mail dessus
http://www.france-info.com/chroniques-nouveau-monde-2010-11-29-houellebecq-face-a-la-logique-creative-commons-500086-81-109.html
Jérôme Colombain est l'auteur
Tiens bituur comment va ?
Cet article résume bien la situation.
Non sans déc, le gars a un diplôme de droit ?
Attention, je ne partage pas son étrange obssession à croire ( ou faire croire ) que le dernier Houllebecq doit être sous licence libre parce qu'il contrefait des articles de Wikipedia.
Simplement dans la bio de ce monsieur, il n'est fait mention nulle part qu'il a un quelconque diplôme en droit. Si quelqu'un trouve la source concernant ce diplôme en droit, qu'il la publie. ( rectification plus bas )
http://www.florentgallaire.com/bio
Il est fait mention d'un diplôme en informatique, un master, rien de plus.
Après c'est un activiste politique issu du mouvement étudiant et adepte du Libre.
Pourquoi le troll enfle-t-il comme l'écrit Bluettouf sur son blog ? Parce que des gens comme lui/elle, qui dénoncent le troll, ne font que l'amplifier.
Mais en dehors de toute la polémique stérile déclenchée autour d'un garçon en recherche d'une certaine reconnaissance, on pourrait aussi se demander qu'elle est la part de vraie dans son affirmation farfelue.
Est-ce que oui ou non, Houellebecq contrevient à la licence des articles parues dans Wikipedia et recopié au mot près dans son dernier bouquin ?
Si oui, n'est-il pas légitime de demander à Houellebecq de respecter le droit d'auteur tout simplement ?
Si oui ( bis ), n'est-il pas légitime et important de faire du bruit autour de cela ?
Bien sûr en racontant le moins possible de conneries sur le sujet.
Mais est-ce que les medias de masse s'intéressent à l'aridité de la réalité ?
Est-ce que le droit d'auteur les intéresse vraiment ?
On voit bien dans le post de eisse que non.
Dans un monde où ceux qui vivent de l'information en l'analysant pour la vulgariser se foutent de savoir ce qui est vrai, pourquoi devrait-on exiger d'un bloggueur, dont la spécialité est l'informatique, qu'il fassent mieux ?
Bluetouff écrit :
Voilà une des préoccupations récurrente du libre, de l'art libre plus exactement. Ne pas être assimilé à, être reconnu par, espérer qu'un artiste issu du "mainstream" reconnaisse les licences libres...
Personnellement, je me cogne que Houllebecq ou Flammarion reconnaissent la culture libre et les licences. Il existe déja des maisons d'édition qui éditent des bouquins sous licences libres et des auteurs qui éditent leurs bouquins dans le circuit traditionnel et sous leur forme électronique en même temps et sous licences libres ou ouvertes.
Par exemple, la bio de Stallman chez Eyrolles et Cory doctorow http://fr.wikipedia.org/wiki/Cory_Doctorow ( ce sont des exemples qui me viennent là tout de suite, je n'ai pas cherché plus )
On n'a pas besoin de vivre dans le regard des autres pour exister, ni d'attendre qu'une vedette vienne nous bénir.
Est-ce que cette culture mainstream se préoccupe de savoir comment les libristes la perçoivent ?
La seule question concernant cette histoire n'est pas de savoir si le Libre héberge des incompétents en droit ( mieux vaut ne pas trop chercher à mon avis... ), mais bien si oui ou non le dernier Houellebecq contrevient au droit d'auteur.
Tout ce qui amène un débat dans la communauté et qui dresse des ponts avec le dehors est bienvenue.
http://fgallaire.flext.net/moi/
Pour Paris I, là où il est censé avoir obtenu son master, il existe trois Master en Droit public (Droit public général, Droit public des affaires, Droit et gestion des collectivités territoriales), deux Master en Droit fiscal (Droit fiscal et Droit et fiscalité du tourisme) et un Master en Droit et gestion des finances publiques.
Rien en rapport avec le droit de la propriété intellectuelle. Autrement dit, son master en droit, n'apporte rien à ses déclarations sur les licences libres et le droit d'auteur. Ce n'est donc pas un élément aggravant puisqu'il n'a pas plus de compétences dans ce domaine que vous et moi.