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la musique a-t-elle encore sa place dans les médiathèques

novembre -1 modifié dans Economie de la musique
J'ai posté aujourd'hui dans les articles du site MLO ce texte aui est une première version (alpha :) d'une conférence devant être présentée au congrès du centenaires des Bibiothèques de France (juin 2006)

J'ai essayé d'articuler l'intérêt pour les médiathèques de travailler en plus étroite concertation avec les acteurs de la musique "non commerciale" et sous licence de libre diffusion.

Je vous invite à poster vos commentaires et particulièrement à proposer des idées concernant la manière concrète dont ces collaborations avec les médiathèques pourraient être mises en place (voir pour ceci la fin du texte)

la plupart d'entre vous n'ont pas besoin de lire les deux premières parties du texte (qu'il faudra d'ailleurs que j'affine et que je complète, il reste des "trous", je suis flemmard, et je n'ai mis pour le moment aucun chiffre et aucune référence parce que ça me lourde de répéter tout le temps les mêmes trucs :)

mais par contre : dites moi touit ce qui vous passe par la tête en matièrre d'idées..
on en cause dans les commentaires de l'article..

(trolleurs s'abstenir please....)

une version en open office est accessible ici :
http://www.another-record.com/danahilliot/pdf/
(cliquer sur mediatheque.pdf)
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Réponses

  • heu les gars de mlo, vous avez bien vu passer mon petit texte sur les médiathèques ou est-ce que ??
  • dana écrit:
    heu les gars de mlo, vous avez bien vu passer mon petit texte sur les médiathèques ou est-ce que ??
    Bon ben moi je suis en train de lire le PDF, parce que je sais pas trop où je suis censé le trouver ailleurs…

    En attendant, j'en suis à la moitié et pour l'instant, à chaud, ça m'inspire ça :
    http://files.covertprestige.info/temp/vision_creation_musicale.png
    Mais bon c'est peut-être une bêtise…
  • ouahh excellent !!
  • Bon ben moi je suis en train de lire le PDF, parce que je sais pas trop où je suis censé le trouver ailleurs…

    ben je l'ai posté comme article sur mlo, mais bon..
  • Ce texte est pas mal. L'argumentation y est assez claire, même si – un peu comme dans De la dissémination de la musique – il ne s'agit pas d'une argumentation dont les différents points sont clairement identifiés. Il y a un côté un peu relâché parfois, qui ne conviendrait pas à une production universitaire par exemple, mais qui permet par contre une plus forte personnalisation du discours. Et on sent que le discours se nourrit d'une expérience personnelle (annoncée comme telle, d'ailleurs).

    Bref, ça n'est pas « magistral » comme démonstration. On n'est pas dans la démonstration mathématique, dont on peut saisir, après la lecture, les différents mouvements. Mais comme pour la Dissémination…, il y a un certain nombre de notions et d'idées qui sont posées, et qui seront autant de sources de réflexion pour plus tard.
    Un style qui influence plus qu'il ne convainc.
    Enfin moi c'est comme ça que je le perçois.

    Voilà pour l'argumentation et le style.

    Maintenant, pour continuer la réflexion :
    Je pense qu'il faudrait que les responsables et acteurs des médiathèques soient plus interpelées. Qu'on ne se contente pas de leur dire « Attention la situation pourrait bientôt évoluer avec les DRM » ou « Pourquoi pas de la musique libre dans les bacs des médiathèques », mais que l'on remonte un peu "à la source".
    Question : quel est le rôle d'une médiathèque ?
    Les médiathèques dépendent, si j'ai bien compris, des mairies et du ministère de la culture. Selon la tradition de ce ministère, elles sont censées promouvoir la culture, et la démocratisation de la culture. La facilitation de l'accès à la culture, la possibilité d'un accès non soumis à une transaction commerciale, font il me semble partie de leurs principes.

    Je pense que si la réflexion sur le cadenassage des échanges musicaux par la technique et le juridique (DRM + loi contre le contournement) est importante, elle doit passer en second. En premier, je mettrais la réflexion sur la création musicale. Quelle création musicale les médiathèques doivent-elles prendre en compte ? Celle validée par le marché de la musique comme étant viable commercialement, ou bien quelque chose de plus large ?

    Attention, ne pas tomber dans le fantasme du « toute la création musicale ». De nombreuses formes et niveaux de création et pratiques musicales dépassent les capacités techniques et organisationnelles des médiathèques. Mais s'ouvrir à une partie de la création musicale réalisée dans les marges du marché, c'est je pense un enjeu important.

    Il y a d'ailleurs pour la musique une chance que les textes n'ont pas. Les textes fournis par les bibliothèques transmettent souvent une information. Or, celle-ci est censée être fiable (la "responsabilité" de la bibliothèque étant engagée en quelque sorte, au moins symboliquement)… à mon avis, il serait plus difficile pour une médiathèque d'accorder une certaine "légitimité" à un essai publié en ligne qu'à une musique publiée de la sorte.

    Voilà, pour l'instant c'est tout.
  • en tout cas c'est publicationné sur mlo à l'instant, dans la mesure où nous brevetons sans sourciller et en général les déblatérations souvent "facondes" de notre immodérateur en chef :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
  • Voilà pour l'argumentation et le style.

    ça c'est mon problème :)
    disons que là c'est une conférence pour un public dont j'ignore complètement le niveau de connaissance en matière de pluralité musicale.
    Celle validée par le marché de la musique comme étant viable commercialement, ou bien quelque chose de plus large ?

    ben heu
    j'ai pas du être clair là, mais je crois que mon texte répond à cette question
    Attention, ne pas tomber dans le fantasme du « toute la création musicale ».

    que veux -tu dire ??
    Il y a d'ailleurs pour la musique une chance que les textes n'ont pas. Les textes fournis par les bibliothèques transmettent souvent une information. Or, celle-ci est censée être fiable (la "responsabilité" de la bibliothèque étant engagée en quelque sorte, au moins symboliquement)… à mon avis, il serait plus difficile pour une médiathèque d'accorder une certaine "légitimité" à un essai publié en ligne qu'à une musique publiée de la sorte.

    tout à fait
    je ne sais pas si c'est une chance, mais en tous cas la situation est très différente : on ne saurait comparer un essai de philosophie et un album de rnb*

    quoique
    quoique
    méfions nous de ce genre d'évidence

    prenons le cas de la poésie
    héhé
    comment déterminer quelle oeuvre poétique est fiable ?? héhé
    cela n'a aucun sens
    d'ailleurs j'ai envie de dire du même coup qu'un essai philosophique n'a pas vocation à être fiable non plus
    (de mon point de vue)

    tu poses j'ai l'impression de manière discrète la question de la légitimité pour telle ou telle oeuvre d'être admise dans la catalogue d'uune médiathèque
    tu auras noté j'espère le soin que je prends dans mon exposé à NE PAS recourir à ces problématiques.

    je ne crois pas que ce soit aux institutions ou aux médiathèques de décider ce qui est légitime ou pas, pas plus qu'aux experts, pas plus qu'aux universitaires

    bon mon veux fond anti-institutionnel revient là :)
  • dana écrit:
    tu poses j'ai l'impression de manière discrète la question de la légitimité pour telle ou telle oeuvre d'être admise dans la catalogue d'uune médiathèque
    tu auras noté j'espère le soin que je prends dans mon exposé à NE PAS recourir à ces problématiques.

    je ne crois pas que ce soit aux institutions ou aux médiathèques de décider ce qui est légitime ou pas, pas plus qu'aux experts, pas plus qu'aux universitaires
    Le "problème", c'est qu'il est fort probable que tes interlocuteurs se posent cette question, et finissent par se dire « C'est bien gentil tout ça, mais ça n'est pas très sérieux » (sérieux voulant ici dire légitime). Une médiathèque a un catalogue, et doit dans une certaine mesure opérer une sélection. La question de la légitimité de l'œuvre se pose très fortement. Dans le domaine de la musique, le marché de la musique, de par son caractère sélectif, peut représenter une légitimité minimale.

    Alors bon, soit on se situe en dehors de cette histoire de légitimité (très bien, dans l'absolu je suis plutôt pour), soit on affronte cette problématique.

    Il me semble que la remise en perspective des acteurs du marché de la culture comme des entreprises motivées (bien naturellements) par leur profit, permet sans diabolisation de saper quelque peu cette légitimité de professionnel de la musique triant le bon grain de l'ivraie.

    À partir de là, on pourrait arguer que toute création musicale est légitime et devrait être représentée dans les médiathèques. Sauf que, en pratique, c'est loin d'être évident. À la base, ça demanderait une réflexion très large sur la création musicale et ses formes, y compris celles qui sont mal identifiées. Donc je pense que si l'on part dans l'idée d'ouvrir les médiathèques à une sorte "d'ensemble de la création musicale", on risque de se casser la gueule, faute de pouvoir définir cet ensemble.
    Par contre, la libre diffusion permet de définir un ensemble, même peu uni : on a au moins un critère objectif. Une force à exploiter pour l'argumentation ?
    dana écrit:
    mpop écrit:
    Celle validée par le marché de la musique comme étant viable commercialement, ou bien quelque chose de plus large ?
    ben heu
    j'ai pas du être clair là, mais je crois que mon texte répond à cette question
    Vi vi, il y répond. Je me contentais juste de la reposer, en partant de l'angle des objectifs d'une médiathèque.
    Je propose juste une petite inflexion de perspective, ça ne contredit pas nécessairement ton propos :)
  • À partir de là, on pourrait arguer que toute création musicale est légitime

    ben moi je ne comprends pas ce que ça pourrait bien signifier une telle phrase
    je ne vois même pas ce que les mots légitimes et musique pourraient bien avoir à faire dans la même phrase (à part par exemple sous un gouvernement lepéniste, pour lequel la seule musique légitime serait : le folklore traditionnel français)

    et devrait être représentée dans les médiathèques

    oui
    dans la mesure du possible, les médiathèques devraient réfléchir à cette manière de présenter ces oeuvres : à elle de définir des critères (par exemple privilégier les labels régionaux ce qui se fait déjà, ou un certain type de musique, par exemple le reggae, la musique concrète je sais, pas moi)

    Le problème c'est que la plupart des discours sur la musique se redoublent en quelque sorte, sourdement, d'un autre discours qui met en jeu des concepts flous comme : le" talent", la légitimtié, le mérite etc..
    ça me mènerait trop loin d'expliquer pourquoi je pense que ces conceptualisation sont aujourd'hui synonymes de l'échec social, de l'échec du capitalisme et conduisent bon gré mal gré, à mesure qu'on s'y attache, avec une ténacité qui n'a d'égale qure l'angoisse devant les colères qui montent, conduisent donc à une société qui n'a jamais autanyt exclu, jamais autant privilégié les élites, jamais ausi peu tenu compte du mérite etc..

    mais ceci est une autre histoire


    bref
    tout irait mieux si on arrivait à débarasser une bonne fois pour toutes nos cerveaux fatigués d'idées comme le talent : et si on essayait d'abord de décrire les choses dans leur pluralité. Le talent, le mérite, etc.. sont devenus des armes rhétoriques dans la bouche de l'industrie du divertissement. Il faut s'en passer.
  • dana écrit:
    Le problème c'est que la plupart des discours sur la musique se redoublent en quelque sorte, sourdement, d'un autre discours qui met en jeu des concepts flous comme : le" talent", la légitimtié, le mérite etc.
    Laisser tomber ces concepts, moi je suis plutôt pour. Je n'ai pas la moindre idée de ce qu'est le talent, ou de ce qui est censé être "légitime".

    Le problème, c'est que tu vas t'adresser à des gens qui ne sont pas moi, et qui eux (du moins pour une partie) se posent la question de la "légitimité".

    Et s'il ne s'agit pas de légitimité, il s'agira de sélection. On te dira : « Ah oui mais on ne peut pas tout mettre dans nos bacs ! On doit opérer une sélection ! »
    Je pense que ça sera l'occasion d'utiliser l'argument de la nature de la sélection opérée par les acteurs au centre du marché de la musique : économique avant d'être esthétique (quand bien même elle le serait).

    Sans tomber dans « le marché c'est le mal », on peut proposer : « il serait dommage de se limiter au cœur du marché ».

    Enfin bon, comme tu le sens…
    (Et je répète que tu le fais déjà en bonne partie… j'aurais juste un peu plus insisté là-dessus).
  • en fait vis-à-vis de ce discours je balance entre deux attitudes

    l'attitude compréhensive : ha oui le talent bablablba mais le talent n'a rien à voir avec la notoriété etc.. (ce qui est stupide, parce que si on dit ça ça suppose qu'on a une idée en tête concernant ce que serait le talent, or moi je n'en ai pas)

    l'attitude crétiniste : ha moi je sais pas ce que vous voulez dire par ce mot talent.. que voulez-vous dire exactement.. et là attendre tranquillement que le crétin d'en face vous baragouine deux trois banalistés, et lui envoyer un gros vent dans la tronche

    c'est ce qu'on appelle : la conversation

    pas facile tous les jours :)

    le talent etc.. c'est juste une construction intellectuelle qui se fait passer pour un sentiment naturel
    le plus drôle est qu'il existe des tas de mecs dans ce putain de pays qui touchen t un salaire en raison de leur supposée capacité à repérer ou à faire naître ou à parler du talent
    ça me fait hurler de rire

    les grecs l'avaient bien compris eux : un talent ça vaut 6000 drachmes.
  • dana écrit:
    le talent etc.. c'est juste une construction intellectuelle qui se fait passer pour un sentiment naturel
    Hmm, faut que je note ça ;)

    Sinon, je suis plutôt pour l'attitude crétiniste, à la huronne.
  • :)
    ben c'est celle que je préfère
    mais bon
    je sais pas si c'est efficace
    en fait je crois pas que ni l:'une ni l'autre soit efficace
    parce que la plupart des gens .. heu;.
    stop !
    dana !
    chut !
    j'attends tout de même de savoir quelles vont être les arguments et la position d'un autre invité à cette conférence :
    Julien Ulrich (rien à voir avec Jan je le crains, Jan sera très occupé à ce moment là vu que le départ du tour sera dans deux semaines), donc :
    jullien Ulrich , directeur général (sic !) de VirginMega France (sic)

    qu'est-ce qu'il peut avoir à dire aux médiathèques ??
    this is the question

    va y avoir du sport

    mon idée est justemebnt que nous autres , gens du libre mahcin, on arrive avec des propositions


    lesquelles d'ailleurs j'attends..
    ou alors je vais me pointer avec mes petites idées à moi
    ce serait dommage
    j'aimerai bien justement leur donner des idées concrètes issues de l'aimagination fertile (??) des gens de mlo

    là pour l'instant c'est sympa de causer avec mpop
    on fait de la théorie machin
    mais bon

    après on va se plaindre qu'on ait que théoriser sur mlo
    moi j'attends des propositions concrètes de collaboration avec les médiathèques
    c'est pas tous les jours qu'on est invité au centenaire des bibiliothèques de france quand même !!
  • allez je donne un exemple :

    à votre avis, il vaudrait mieux des bacs spéciaux de scuds sous licence de libre diffusion dans les médiathèques

    ou garder les classifications habituelles et utiliser des stickers sur les disques en licence de libre diffusion (ou pourquoi pas d'ailleurs des stickers sur les disques drmisés, avec un grand panneau explicatif à ce sujet : style ces scuds là vous avez le droit de les copier, ceux là non etc.. )

    alors ?
    vos réponses
  • on avait aussi évoqué, je sais plus omù, l'idée de mettre des musiques à disposition en écoute sur des gros lecteurs fixes.

    (les gars de mlo, c'était pas en projet avec la médiathèque de bordeaux ça ?)


    au niveau du soutien à la création, je sais que la médiathèque de toulouse serait intéressée pour offrir un espace lors du festival "forum des alternatives pur la musique" (l'info est pas sure sure mais c'était en causerie)
    par exemple : faire des show case dans ce lieu magnifique qu'est la médiathèque de toulouse, mettre en avant les disques des artistes qui passent à ce moment là (ce qu'il sont fait l'année dernière) etc..
  • [edit : forcément le temps de rédiger ça, ça vire de bord, on veut du concret maintenant... ! v'là d'la théorie pour l'instant, du concret en v'làra demain]

    la légitimité elle est toute simple à dire :
    ___
    (je cite en inversant une phrase dans le fil pour éclairer mon propos)
    "c'est je pense un enjeu important : s'ouvrir à une partie de la création musicale réalisée dans les marges du marché."
    ¨¨¨¨
    la légitimité est la même pour les médiathèques, pour les musiques sous licences libres.
    strictement.
    lieux, modes, espaces, arts, de création d'échange partage & enrichissement culturel.
    médiathèques et musiques sous licences libres sont des médias de la culture d'un type précieux, menacé par certains, chéri par beaucoup,
    culture "non-marchande" : attention : non pas au sens d'absence de tout coût, frais, transaction, paiement,
    mais au sens de refus du fétichisme de la marchandise, de l'absolu totalisant et exclusif de l'économie, de l'addiction déprimante à la consommation (déprimante au sens fort, propre et global : destructrice pour la sensibilité et le désir, au fondement de tout, suicidaire donc pour l'individu et pour la société qui est la communauté des individus ou n'est rien).

    la même légitimité qui fit à Bach écrire les Variations Diabelli, qui fit à certains fonder la bibliothèque d'Alexandrie, qui fit à l'OULIPO semer jusque sur les colonnes-morris du tram strasbourgeois les pépites belles plus que pépètes du langage jouissieusement "plumé", qui l'idéal de l'honnête homme, qui dicta les lois fondatrices du droit d'auteur en tous pays, "promouvoir le progrès de la science et des arts" (art.I, sectº 8, § 8, Constitution américaine), car "un ouvrage publié est de sa nature une propriété publique" (Le Chapelier).
    les perles qui font que nous ne sommes pas encore des porcs.



    & 3 notes liens en vrac :

    http://revel.unice.fr/reco/document.html?id=4 :
    "Dès 1909, le rapport du House Committee considérait que « Le copyright est accordé au premier chef non pas au bénéfice de l’auteur, mais au bénéfice du public (…). En promulguant la loi sur le copyright, le Congrès doit envisager deux questions : premièrement dans quelle mesure la loi stimulera-t-elle le producteur (producer) et quel en sera le bénéfice pour le public ; et, deuxièmement, en quoi le monopole conféré à l’auteur pénalisera-t-il le public ? »7. "

    http://www.freescape.eu.org/biblio/article.php3?id_article=226 :
    "Pétition des fabricants de galettes, intermédiaires de la musique, du cinéma...
    Les professionnels de l’immatériel s’insurgent contre la concurrence des bénévoles et du numérique"
    (Une adaptation de la "Pétition des fabricants de chandelles..." contre la concurrence déloyale du soleil, de l’économiste Frédéric Bastiat.)

    http://www.ces.fr/rapport/doclon/04071521.pdf
    « Ni le salut ni la perdition ne résident dans la technique. Toujours ambivalentes, les techniques projettent dans le monde matériel nos émotions, nos intentions, nos projets. Les instruments que nous avons construits nous offrent des pouvoirs, mais, collectivement responsables, nous tenons le choix entre nos mains. »
    citation en page 5 du pdf, exergue du document.


    bon, ce que je dis ici et le ton parfois, ça aide pas forcément à argumenter un discours, mais comme captatio benevolentiae c'est l'effet boeuf #8^Ç (je blague pas en fait, là)


    l y a celui-là, tiens, qui n'a pas forcément, voire rien, à voir, et qu'il faudrait tâcher moyen vérifier aujourd'hui, mais je ne veux pas l'oublier, et puis le signaler.. : <a href="http://www.gitton.net/zedition/z1.htm"; target="_blank">http://www.gitton.net/zedition/z1.htm</a>.
  • je sens qu'il va falloir que j'ouvre une autre post, parce que mon idée de demander des idées là.. humm
    j'ai bien peur qu'on ait fait peur à pas mal de mloistes susceptibles de proposer des choses au sujet de ce sujet hautement crucial qu'est la collaboration possible des médiathèques avec les keums sous licence de libre diffusion
    (ou alors : j'ai du mal m'y prendre)

    cela dit :

    oui alors je veux bien bituur qu'on puisse coller dans la même phrase les mots "légitimité" et "musique" mais bon..
    dans toutes les chose que tu dis, est-ce que le mot légitimité dit vraiment quelque chose de ... définissable
    enfin je vois pas bien
    j'ai beau relire

    après j'ai une position un peu radicale sur ce point : je considère que la diversité vaut mieux que l'uniformité, et je n'ai aucune justification véritablement rationnelle à ce sujet. (je suis décidément un fieffé libéral). La seule chose qu'il me semble utile de défendre c'est la préservation de cette diversité, et sa dissémination (c'est-à-dire : que ça fasse des petits). Est-ce qu'il est légitime que des gens comme nous agissions comme nous le faisons ?

    la chose légitime c'est la chose qui est conforme au droit, à la loi, et plus généralement, conforme au modèle d'où elle tire un peu plus que son existence : une sorte de valeur (de vérité, de morale etc..)
    je ne crois pas que des choses comme la musique aient besoin d'une telle référence à quelque chose qui les légitimeraient. Elles existent fort bien d'elle-même (la rose est une rose et n'a pas de pourquoi etc..)

    Quand nous cherchons à légitimer quelque chose, c'est que nous avons peur de la laisser être simplement ce qu'elle est. Nous avons besoin de soutenir son existence par un détour vers une autorité (à laquelle elle pourrait être conforme)

    ça a l'air très abstrait cette histoire dit comme ça, mais en fait non : un des maux dont souffre bien des gens c'est de ne s'autoriser à exister (je veux dire : causer, discourir, créer, aimer, apprécier) que dans un cadre régi par une autorité (on attend la permission).


    Les artistes non reconnus par les experts ne devraient pas attendre qu'une autorité les légitime. Ils se débrouillent déjà très bien comme ça. Qu'on les y autorise, qu'on les légitime, qu'on leur dise qu'ils ont du talent (et donc qu'il sont désormais le droit de voir leur disque chronickés dans les inrocks), ça n'apporte rien à leur musique (je sais de quoi je parle). ça fait éventuellement vendre des disques, mais ça n'a aucun rapport avec la musique.

    Un artiste devrait d'abord s'occuper de ses oeuvres, plutôt que d'attendre une quelconque légitimité.

    Je songe au facteur cheval (qui n'a rien demandé)



    (heu les variations diabelli c'est pas bethoveen plutôt ? qui a repris des motifs de bach ? enfin.. à vérifier)
  • __quote: (ou alors : j'ai du mal m'y prendre)
    bon, c'est pour ça que j'ai mis un [edit] introductif, hein ..


    __quote:les variations diabelli c'est pas bethoveen plutôt
    ben évidemment oui, Bach c'est les variations Goldberg
    (houlaa, l'erreur... je peux éditer ton message pour virer ça ? :? , eh ehe)
  • Ben la musique libre étant avant tout de la musique, au même titre que la musique alliénée (héhé), je ne vois pas pourquoi on devrait lui faire un bac à part !

    Certes, le critère libre est un critère comme le style (sans revenir sur cesujet) , le label ou la région. Mais je ne crois pas qu'au près du public la séparation soit le meilleur moyen pour se faire reconnaître à niveau égal avec les musiques sacemisés.

    Donc personnellement, je trouve que les albums sous licence libre devrait figurer au milieu des autres, simplement avec un petit auto-collant spécifiant la licence utilisée.
  • Au fait, il me semble que la médiathèque de Toulouse va fermer.
    A confirmer...

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