On retombe toujours sur le meme débat.
Mais il n'y a pas de débat sur ce qui serait bien ou pas bien.
Chaque artiste fait ce qu'il veut de ce qu'il produit et a mon sens rien n'est critiquable.
Tu décides de libérer à 100% et ne pas vouloir de remuneration ; soit. D'autres pensent que la rénumération peut rester possible (et pas obligatoire) suivant le projet dérivé à l'oeuvre.
C'est tout.
Ce qui est sure c'est que monter une férération c'est répondre a toutesl es spécficités et tous les tempéramments ; chacun aura a lors sa place et exprimera les permissions qu'il donne comme il l'entend. Ainsi tous les outils nécessaires seront mis a disposition.
si effectivement libérez sa musique a 100% avait, en terme de promotion, plus de portance que libération partielle, l'artiste saura ce qu'il doit faire.
Offrons tous les outils déjà et laissons les gens en faire usage.
C'est la force de la gestion individuelle et celle du code actuel sur les droits d'auteurs.
Faudrait il rayer du CPI les notions de droits patrimoniaux d'après ton avis?
Car c'est cela que tu décris.
Ne serait ce pas alors a ton tour d'etre celui qui imposerait un systeme?
Nous avons le choix ; une alternaive ; conservons cet etat d'esprit ; enfin c'est ce que je crois pour ma part.
Il est vrai que créer une fédé indépendante qui ne serait pas une SPRD aurait l'avantage de coller aux plus près de la logique des licences ouvertes.
En effet les SPRD distinguent les différents droits (ce qui permet des apports partiels) en fonction des modes de diffusion : reproduciton mécanique (cd...) TV, radio, internet, satellite... comme si aucun de ces flux ne pouvaient être copier pour aller sur l'autre : ce qui aujourd'hui est possible grâce à la numérisation des fichiers.
Ce qui rend le principe de fonctionnement des SPRD complexe, obscur et pour moi obsolète.
Alors que les licences ouvertes considèrent les droits non pas en fonction du mode de diffusion mais en fonction des usages que l'on peut en faire : non commercial / commercial, modifiable / non modifiable.
Il est donc très difficille de faire fonctionner l'un avec l'autre et c'est pourquoi il y a des restrictions importantes dans les SPRD qui s'ouvrent aux CC-nc. La clause nc sera toujours interprétée à l'identique alors qu'à la base le choix est possible au cas par cas.
Mais ce n'est pas focément une mauvaise chose de voir des sociétés s'ouvir aux CC-nc cela permettra c'est un début d'ajustement du système qui finira par trouver son équilibre. Qui sait peut-être que les SPRD finiront par aller vers la distinction en terme d'usages... à force de pédaler dans la choucroute et tenter désespérément de rendre leurs flux étanches pour conserver leur système actuel.
C'est pas facile , parce que la technologie arrive et emporte tout sur son passage. On est dans un changement de paradigme (= de comment on conçois les choix dans nos têtes) et c'est dur de capter la tendance.
A mon avis didier, tu te trompe sur un point : le choix. Les choses changent, et yza explique très bien comment réagissent les anciens acteurs :
pédaler dans la choucroute et tenter désespérément de rendre leurs flux étanches pour conserver leur système actuel.
Je pense que c'est un changement radical, qui s'opère certes doucement, avec certains qui freinent des 4 fers pour conserver leurs avantages, et d'autres qui arrive à trouver le sens du courant. Mais ce changement , même si on y prend part, il arrivera de toute facon, il est en marche.
Ca, c'est pour mon analyse du changement, et j'en suis persuadé.
Maintenant, la tendance c'est plus chaud de faire des prévisions.
A titre perso, je suis totalement d'accord avec kokonotsurecords.
C'est peut être dommage pour certain, même des musiciens, surtout ceux qui ne jouent pas en live, mais peu importe, c'est si ca sera comme ca, ca sera comme ca.
Je serais juste un peu moins alarmiste concernant la SACEM, il faut s'en méfier, certes, mais tout ce qu'il peuvent faire des donner des coups de pieds dans l'eau.
De mon côté je reste persuadé que si 45% des personnes en france n'ont pas internet, c'est que beaucoup de ces gens n'ont pas accès aux possibilités de copies... et à la "révolution" que l'on vit ici. De même, parmi les 55% de gens qui ont le net, ils ne sont pas tous dans un esprit de découverte culturelle, parfois consummériste, surtout beaucoup de personnes utilisent internet comme un outil du quotidien (mails, recherches) pas encore comme un média.
Alors je reste dans cette posture là. J'essaie quand même de limiter cet enthousiasme post "bulle2000" qui voudrait que tout le monde soit connecté, en me disant que la réalité d'un outil informatique, c'est que c'est un apprentissage, plus important qu'une tv, radio ou autre et qu'il n'est pas accessible à tout le monde (ou que tout le monde n'y voit pas encore son utilité).
Et à mon sens, si la fédération des acteurs libres ne prend pas en compte ces réalités, on passerai à côté de justement... la réalité quotidienne des personnes qui découvrent encore des musiques grâce au concert de la fête du village, à la bibliothèque du coin... bref des réalités que nous, urbains, nous ne connaissons pas du tout, mais qui valent la peine d'être prises en considération.
ce que vous dites sur la technologie ça m'intéresse d'autant plus que je suis justement en train d'écrire un truc là dessus (en vue d'artichaud et concombres justement)
bon, sans entrer dans les détails, je voulais juste faire remarquer une chose qui concerne aussi bien l'invention du droit d'auteur (XVIIè-XVIIIè) que la création de la sacem (au XIXè) : il ne faudrait pas oublier que ces deux moments cruciaux dans l'histoire de la circulation de la musique se produisent à une époque où il n'existe aucun moyen d'enregistrement (faudrait détailler ce que j'entends par enregistrement, mais ce sera l'objet de mon éventuel laius à Lyon)
Deux points sont donc à relever : 1° la musique repose encore à cette époque sur la présence d'un musicien et d'un instrument, donc il y a là une nécessaire promiscuité physique. Contrôler le flux musical, c'est suivre les musiciens 2° ET, suite à l'invention de l'imprimerie, on dispose désormais de ce qu'on appelle une partition. Certes,; l'écriture de la musique existe bien avant l'invention de l'imprimerie, mais cette représentation (car il s'agit bien là d'un représentant de l'oeuvre et de l'auteur, ce bout de papier avec des symboles desssus), devient reproductible à l'infini, comercialisable. le droit d'auteur, et par suite le contrôle des flux par la sacem, n'aurait pas été possible sans la partition reproductible. Les premières maisons de "musique" (et non pas de disques) sont des maisons d'édition. Cela permet à la jeune fille de jouer sur son épinette de salon des sonates de Scarlatti adaptée au clavecin (on trouve d'ailleurs dès le XVIIè des versions pour instrument de salon des grandes oeuvres du repertoire). Évidemment, il faut encore un interprète pour que la musique puisse être entendue : un bout de papier ne suffit pas.
Avec l'enregistrement, tout change. Y compris notre rapport à la musique. Et la possibilité d'un commerce et d'un capitalisme de la musique si je puis dire maladroitement. Je crois qu'en fait, nous n'avons pas encore pris la mesure de cette révolution
Est-ce que les fichiers numériques constituent une autre révolution ? Je ne crois pas. je crois que la dernière révolution importante dans l'histoire de la circulation de la musique, c'est l'invention de l'enregistrement, http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Edison
Ce ne sont pas les fichiers numériques mais la possibilité de les dupliquer donnée à chacun d'entre nous par des moyens de plus en plus nombreux ...
Personnellement je ne cherche pas à relever ce qui est révolutionnaire ou pas, je constate juste que la gestion des droits d'une SPRD est bien moins adaptée à la circulation des oeuvres que les licences ouvertes.
Dans le fond distinguer les types de flux comme ils le font est-il adapté à la nature même de la musique ?
En réalité on a pu faire beaucoup d'argent sur la musique en la "matérialisant" ... aujourd'hui cette "materialisation" perd de sa valeur par la multiplication des copies, la facilité à les accomplir (internet est un duplicateur exponnentiel, mais avant il y avait la cassette). Il me semble que cela aurait tendance à remettre les choses dans l'ordre car par nature la musique est immatérielle...
Les licences ouvertes considèrent les usages et pour moi c'est vraiment beaucoup plus en adéquation avec la nature de la musique.
Sur ces hautes considéradions , je m'envais prendre un kawa ! :arrow:
qui saurait faire une synthèse dès la fin de ce post que je trouve pationnant.
je n'en ai pas le temps ArtIsChaud oblige mais ca vaudrait vraiment le coup ; on y décelle les différentes perspectives de vues, ce que cela touche, bouscule ou donne à réfléchir.
Mais pour qu'il y est synthèse il faudrait que quelqu'un écrive FIN
Il s'est pasé un truc bizarre dans les années 80 du siècle passé, la musique alors analogique est devenue progressivement numérique. Le compact disc a été adopté par l'ensemble de l'industrie musicale. A l'époque cette révolution technologique n'a pas été imposée et les Majors étaient beaucoup moins grosses qu'aujourd'hui. Certaines sous-marques de l'Universal d'aujourd'hui étaient des labels puissants qui auraient pu dire non. Mais l'appât du gain, la perspective de voir le consommateur être obliger de changer son matériel d'écoute sous prétexte de performance de science-fiction et donc de gagner à nouveau de l'argent en re-édiatnt les catalogue et fonds de catalogue nous ont mené à aujourd'hui : uniformisation et absorbtion de structures qui faisaient encore du développement d'artistes par des monstres qui sont devenues des multinationales du divertissement.
A l'époque personne n'a prit la mesure des problèmes que poseraient la technologie numérique parce que le fichier-son-clône n'était pas encore affranchit de son support qui ressembait encore à un disque ( objet familier ). Pour la Sacem, le contrôle était encore possible car la musique était dépendante du disque. Seulement, les mêmes qui avaient créer la technologie du disque numérique se sont mis à commercialiser le disque numérique à graver soi-même... Et là tout a commencer à partir en bavure.
Car comment contrôler les déplacements des disques-clônes copiables facilement, et non plus en temps réel comme une bonne vieille K7, sans que rien ne distingue la copie de l'originale. Dans une famille une personne achetait l'originale et faisait x copies pour les autres membres. La technologie est devenue de moins en moins chère, les ordinateurs plus puissants, certains graveurs se passaient de la complexité de l'informatique et étaient juste des platines de salon, la Sacem n'a pas prit l'ampleur du problème, les Majors non plus, la caisse enregistreuse fonctionnait à plein régime !
Parallèlement, le Réseau est devenu incontournable. Plein de serveurs offrant de l'espace disque pour héberger des fichiers, le P2P facile à utiliser a permis l' échange massif de fichiers de toutes sortes. La Sacem et les majors, là encore n'ont pas prit l'ampleur des problèmes ( pour eux ) à venir. C'est ça de confier le pouvoir à la même génération depuis 50 ans.
Pour faire du commerce et s'enrichir, il faut établir un contrôle, c'est le b.ab.a. Autrefois, c'était les comptoirs et les routes maritimes, avant les caravanes. De tout temps, c'est celui qui avait le contrôle grâce notamment à la technologie ( bateaux, animaux, puissance militaire... ) qui s'enrichissait; Ca s'est d'abord pratiqué au niveau de l'Etat puis au niveau de structures trés puissantes, les multinationales, jamais au niveau du simple mortel.
Jusqu'à présent c'était ainsi. Pour une raison que je ne comprends pas moi-même, un jour, tel le feu donné par Prométhée aux Humains, ces multinationales nous ont donné le pouvoir de rendre leurs produits et les nôtres volatiles et copiables à l'infini, semblables à des virus se répandant dans un espace virtuel à la vitesse de l'électron. Nôtre musique, nos films, nos photos sont littéralements "in the air", libres comme... l'air.
C'est une sorte de retour aux sources, à une époque lointaine, où dans la caverne familiale, on se racontait des histoires d'Atlantide transmises de générations en génération sans personne pour dire : " bonjour c'est la Sacem, vous nous devez un peu de thune pour avoir raconter cette histoire".
Je ne suis pas d'accord avec Aisyk lorqu'il écrit que pour un grand nombre de Français l'informatique reste un truc complexe et qu'ils n'y ont pas accés. Si quelqu'un n'a pas encore accés à la technologie, un autre dans son entourage fait le boulot à sa place.
Le truc qu'il faut comprendre avec la technologie de masse à bas prix, c'est que les gens mutualisent facilement leurs moyens et distribuent aussi plus facilement autour d'eux. Le wifi est un bon exemple. Ca coûte peu cher, on n'hésite pas à arroser ceux qui ne peuvent pas se le payer. A côté de chez moi, il y a un Lavomatique qui propose le wifi en accés libre, il est toujours blindé et pas que par les gens qui lavent leur linge, beaucop d'étudiants n'ont que cette connection au réseau.
Le problème que rencontre toute la chaîne de l'industrie du divertissement n'est pas lié à la curiosité culturelle des internautes, sinon, nous serions beaucoup plus des méga-rock-stars. Non, le problème vient du fait que les internautes ont la possibilité d'avoir gratuitement quelque chose dont on fait massivement la pub à la télé. L'entertainment fait, sans le savoir de la pub massive pour ce qu'ils appellent le "piratage".
Et ça va s'aggraver car contrairement à ce que dit Aisyk ( -.o ), on présente de plus en plus internet comme un média traditionel. L'écran plat reçoit maintenant directement la Box qui devient un centre multimedia et internet devient télévision, plus facile d'accés pour la majorité des Français qui n'ont pas suivit le train technologique depuis les années 90. La télévision via internet est devenu l'argument de vente de la plupart des quatre FAI encore en activité en France ( >.<). Seulement ce qui passe dans la boîte ce n'est plus la télé, ce sont des fichiers numériques qu'on appelle soi-même, mélangés à nos photos de vacances, nos films vidéos, les films qu'on a copié ou qu'on nous a copié via le P2P ou un graveur etc, etc... Il y a confusion des genres, personne n'a la présence d'esprit de dire au public : "Hé, ho ! il y a des règles !"
Eduquer un consommateur c'est lui donner la possibilité d'avoir un avis sur ce qu'on veut lui vendre, c'est pas du tout bon pour le commerce de masse. Donc la Sacem et les Majors vont continuer à voir s'aggraver leurs problèmes et nous à bien nous taper sur les cuisses.
Et comme les scientistes qui pensent qu'on peut continuer à polluer la planète puisque la science va un jour tout résoudre, la Sacem et les Majors pensent qu'ils vont pouvoir enrayer l'hémorragie de leurs capitaux grâce à une solution légale et technique de filtrage du Réseau.
Vraiment ?
C'est ça d'être issu d'une génération qui prône des valeurs du 19eme siècle et qui prétend être libérale là où je ne vois que du conservatisme.
- Créer une interface entre l'utilisateur et l'artistes
ah ! une interface... héhé, c'était une des fonctionnalités de mon mort-né mondogmazicv3 avec en plus une gestion complète de la "généalogie des dérivations"... bon, j'avais une fois évoqué ailleurs une approche syndicalisante pour répondre aux requins du commerce qui viennent se servir dans le libre, la conclusion fut que c'est chacun sa merde et que même on peut vendre sa musique au prix qu'on veut. bon...
alors fédé ou syndicat, pour tout vous dire, moi, je n'y crois pas (au jour d'aujourd'hui). a fortiori si la démarche est proactive. car c'est créer une nouvelle structure sur du vide. sur du "ah ! ça serait trop cool si...". surtout s'agissant de commerce : c'est le marché, la compétition. la survie y est extrêmement difficile, surtout en ces temps où tout est nivellé par le bas... alors les discours irréalistes du genre "tu peux vendre la musique 65416543548614 € si tu veux car tu es en gestion individuelle", c'est juste n'importe quoi. bon, je ressors mon blabla sur l'importance politique de la fixation d'un prix de vente etc. bon mais peu importe, je vous le demande, combien ici ont, depuis qu'on en a parlé, monté sa micro-entreprise pour aller quotidiennement essayer de vendre sa musique et avoir peu ou proue des revenus ?...
c'est seulement quand plusieurs personnes seront dans cette démarche proactive qu'iil deviendra alors important que ces quelques-uns se regroupent pour mutualiser leurs efforts etc. et après, alors, d'autres pourront venir s'y rattacher et alors après la structure pourra éventuellement grandir etc. en fait il faut plusieurs djefffouille, mais qui au lieu d'aller vendre de la visibilité vendra des artsites libres à un forfait 20% moins cher que celui de la sacem etc. etc. (avec toutes les dérives que ça peut supposer en plus ... bon...)
mais soyons pragmatique, stratégiquement, il me semble beaucoup plus primordial, sur ce sujet, de s'occuper de la plate-forme existante (dogmazic), et donc de son système de don qui ne marche pas bien du tout. c'est uniquement quand dogmazic tournera à 2000-3000 € de don mensuel qu'elle aura les moyens de faire ce qu'elle est censée faire. par exemple organiser chaque mois des concerts dans plusieurs villes, et quand ces événements tourneront régulièrement et que ça fera tourner certains artistes libres talentueux qui rempliront effectivement les salles, on pourra les payer décemment etc. etc. ne mettons pas la charrue avant les boeufs.
quant à la scène comme solution pour tous pour avoir des revenus subtantiels de sa musique, je n'y crois pas du tout. déjà tout le monde n'est pas bon. et puis il n"y a pas assez de scène pour tout le monde. et on est déjà payé au lance pierre quand on joue dans les troquet etc alors bon. et puis la scnèe, c'est pour les interprètes. on peut être bon compositeur et très mauvais interprète. et quoiqu'on dise, le public est de moins en moins sensible à l'idée de payer pour assister un à live. etc. il y a aussi le fait que la france est culturellement très en retard. au japon, la moindre petiite ville moyenne a sa salle pour la musique acoustique. ici, on a des salles polyvalentes ! et on en est encore à la flûte à bec dans les cours de musique (quand il y a des pays où c'est normal qu'un lycée ait son harmonie) etc. c'est dire le fossé !
tiens un point qui me semble essentiel, c'est que la gestion individuelle, c'est de la gestion à échelle humaine. on est dans le local... la gestion collective correspond à l'échelle de masse. elle se fait au niveau mondial. la gestion individuelle au niveau global, c'est irréalisable. c'est donc une erreur de fond d'envisager une sprd du libre. ça n'empêche pas une mutualisation des efforts bien sûr (je suis tout à fait opposé au discours disant que c'est chacun sa merde). la gestion individuelle, ce n'est pas une histoire de garder l'indépendance etc., c'est avant tout cette histoire de local / global... conformation d'un réseau particulier à taille humaine vs. le réseau global de masse. mais bon, c'est une autre histoire encore...
En effet les SPRD distinguent les différents droits (ce qui permet des apports partiels) en fonction des modes de diffusion : reproduciton mécanique (cd...) TV, radio, internet, satellite... comme si aucun de ces flux ne pouvaient être copier pour aller sur l'autre : ce qui aujourd'hui est possible grâce à la numérisation des fichiers.
Ce qui rend le principe de fonctionnement des SPRD complexe, obscur et pour moi obsolète.
Alors que les licences ouvertes considèrent les droits non pas en fonction du mode de diffusion mais en fonction des usages que l'on peut en faire : non commercial / commercial, modifiable / non modifiable.
dans le cas d'une levée de clause nc, ça peut être très restrictif : tu autorises tel usage (ex : musique de pub tv) pour telle durée (ex : le temps de la campagne publicitaire), pour tel montant proportionnel... à la fin de la campagne, si l'entreprise veut encore utiliser la musique, ça sera un nouveau contrat etc. ou si l'entreprise veut l'utiliser pour la durée qu'elle veut, ça sera plus cher... si elle veut l'exclusivité, ça sera encore plus cher etc.
mais une question à tsunam : pourquoi caresses-tu l'idée d''entrer dans une sprd ? pour tes passages radio ? quel est exactement ton manque à gagner actuel ? http://saceml.deepsound.net/baremes_radio.html
sur la question de la technologie, la révolution est qu'avec les réseaux, on n'est plus du tout dans la copie à volonté (c'est une idée dépassée ça les mecs !) mais que tout est là, présent, immédiatement sur tous les disques durs connectés au réseau. on ne copie plus un fichier, le fchier est déjà partout. la limite n'est plus que le temps d'accès. ce qui caractérise un fichier immatériel, cen 'est donc pas sa duplicabilité (car le "fichier" est alors pensé comme quelque chose de matériel mais que ce serait plus facile à copier parce qu'immatériel... ) mais son caractère hologrammatique... tout est là, partout, immédiatement accessible. mais la limite sera toujours le temps (d'accès) et le matériel (aux deux sens du terme - incluant par là aussi, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le logiciel, mais bon c'est une autre histoire...).
la rareté (spécificité du temps et de la matière à être unique et non hologrammatique) provient donc du temps d'accès et du matériel. onpeut y couper à cette rareté là. je prédis donc l'extension de la redevance sur la copie privée à toute interface matérielle permettant d'accéder à un contenu soumis au droit d'auteur (a fortiori quand à terme tout sera connecté au réseau (pc, téléphones, frigo, vêtements...). ce ne sera plus celui qui possède un poste de tv qui paiera la redevance sur l'audiovisuel mais celui qui regarde ce poste de tv. ce ne sera pas la carte flash du lecteur mp3 qui sera taxé mais le convertisseur NA, l'ampli casque et les écouteurs.
l'hologramme permet de remettre en perspective la notion de rareté. la rareté est nécessaire. tout est là partout, mais je ne peux pas pour autant écouter 3571168735445546574 disques, voir 956468735453 films, je ne peux pas avoir 35452725168767 amis, je n'ai pas 62655265678785651 heures à vivre. et quand bien même je pouvais écouter autant de disques que je veux, avoir autant d'amis que je veux, ce qui compte, c'est ma capacité à apprécier pleinement le disque, c'est ma capacité à entretenir de vraies relations humaines et profondes avec mes amis etc. bref ce qui devient précieux pour moi, c'est donc la possibilité d'accéder à la musique qui me parle ou qui va me parler. caricaturons : je n'ai que faire de pouvoir accéder aux 24190 morceaux de l'archive (masse), je veux pouvoir accéder aux quelques morceaux qui marqueront ma vie. si ce sont 10 morceaux, alors 24190 - 10 = 24180, il y a 24180 morceaux qui polluent mon paysage musical.
défions-nous de faire de la musique au kilomètre. seule la rareté nous sauvera du chaos et de la musique d'ascenseur.
8) 8) 8) 8)
voilà, c'était mon tour de participer au concours de tartine
combien ici ont, depuis qu'on en a parlé, monté sa micro-entreprise pour aller quotidiennement essayer de vendre sa musique et avoir peu ou proue des revenus ?...
Nous chez aldente, on a pas monté d'entreprise, mais ca non empeche pas de vendre notre zic, surtout en mp3 et wav, un peu en cd, et bientot on va envahir tout le reseau par le biais d'un agregateur de contenue numerique...certe on gagne pas des lilions, mais ca paye les serveur et autres frais...apres, c'est sur que de là a vivre de notre zic
Mais c'est quand je vois que par exemple un site de vente en ligne comme juno preleve un taxe pour les droit de diff automatiquement, et ce malgé le fait qu'on lui est dit qu'on était en cc, que je trouve urgent de se relier a une structure pour faire valoir la specificité des CC
mais une question à tsunam : pourquoi caresses-tu l'idée d''entrer dans une sprd ? pour tes passages radio ? quel est exactement ton manque à gagner actuel ?
Ce n'est pas tellement le manque à gagner..mais plutot le fait...par exemple quand je passe plusieurs fois sur la RTBF (equivalent radio france en Belgique, qu'il me mail pour me demander mon n° d'inscrit a une SRPD, et que je leur dit: "j'en ai pas, je suis sous CC, donc, le mieux serait un petit quelque chose directement de vous a moi"...tu crois qu'ils me reponde quoi franchement ... alors que si j'avais été par exemple a un SRPD comme veut le faire la Buma, et bien j'aurai donné mon numero, et j'aurai eu direct ma petite prime, sans rien demander. Et sans parlé des radio qui diffuse en envoyant leur playlist sacem sans meme me prevenir...
Edit: et quand je vois dans la feuille de calcule http://saceml.deepsound.net/baremes_radio.html
que 6 min sur France-inter (equivalent RTBF) vaut 434.77 (ce qui me parait enorme) et bien le manque à gagner je le vois !!!!
tiens un point qui me semble essentiel, c'est que la gestion individuelle, c'est de la gestion à échelle humaine. on est dans le local... la gestion collective correspond à l'échelle de masse. elle se fait au niveau mondial. la gestion individuelle au niveau global, c'est irréalisable. c'est donc une erreur de fond d'envisager une sprd du libre. ça n'empêche pas une mutualisation des efforts bien sûr (je suis tout à fait opposé au discours disant que c'est chacun sa merde). la gestion individuelle, ce n'est pas une histoire de garder l'indépendance etc., c'est avant tout cette histoire de local / global... conformation d'un réseau particulier à taille humaine vs. le réseau global de masse. mais bon, c'est une autre histoire encore...
Je ne suis pas d'accord avec cela du moins pas en ce qui concerne la circulation de la musique via "ton réseau étendu" comme ils disent chez myspace (moaurf !!! j'adore - bravo les admins). Preuve en est : le succès de Creative Commons au niveau mondial.
Et puis dans le libre le principe de communauté est indissociable du mouvement, il y a donc possibilité de créer une fédération internationale, basée sur des représentations locales et la mutualisation des moyens est liée à la pauvreté (en sousous je veux dire) du mouvement "musique libre".
Ne pas oublier non plus le point fort du mouvement : la dissémination : qui ne connait pas vraiment les barrières nationales.
Pour moi le résau peut être à la fois à taille humaine et à la fois global : c'est ce qui se passe avec les logiciels libres...on en n'est pas au même pount et ça va pas se faire en 2 mois. Wait and see ...Les petits russeaux font les grandes rivières (il parait) !
je n'ai que faire de pouvoir accéder aux 24190 morceaux de l'archive (masse), je veux pouvoir accéder aux quelques morceaux qui marqueront ma vie. si ce sont 10 morceaux, alors 24190 - 10 = 24180, il y a 24180 morceaux qui polluent mon paysage musical.
... Oui mais, ces 24180 morceaux qui polluent ton paysage musical, ne seront pas les même chez ton voisin dogmazicien...
De quelle rareté parle-ton ?
Celle du support (le fichier et tous ses clones) ou de l'oeuvre elle-même, de sa singularité en tant qu'oeuvre...dans ce cas elles le sont toutes (exception faite des plagiats, reprises et autres sampleries)...
Il parait que ce qui est rare est cher... vous connaissez la suite...
Mais la musique est-elle un produit ou pas ?
La CE n'en déplaise à Mr Myet, a mis le doigt là où ça fait mal. On veut vendre de la musique, faire des sous avec, en taxant un max tous les usages, pour qu'il en reste un petit quelquechose à la fin pour ces pôôôôvres auteurs... et donc c'est un produit à oui mais non... ce n'est pas un produit mais une oeuvre de l'esprit : on protège les auteurs on fixe les prix sans rapport avec le marché, on verrouille les accords internationaux...pour le bien des auteurs.
La CE a décidé d'ouvrir le marché à la concurrence...considérant au vu de leur comportements récents que les SPRD gèrent des produits ! Ce qui fait enrager Miyet. Le problème d'une SPRD comme la SACEM c'est qu'elle veut le beurre, l'argent du beurre et la crémière avec. Mais voilà la CE en a décidé autrement : terminé les chateaux forts, terminé les ponts-levis... bonjour la libre circulation (et la buma a été ultra rapide sur ce coup là !)... enfin en partie.
Si je devais faire une comparaison entre l'industrie musicale et la musique libre, je dirais que l'un est comme son nom l'indique industriel et l'autre est équitable * (ce qui ne veut pas dire bio) ...me semble que je ne suis pas la première à faire cette comparaison.
Conclusion, même si la musique n'est pas un produit comme les autres, à force de vouloir en tirer le plus haut rendement, les SPRD comme la SACEM ont bien mérité ce qui leur arrive !
*où l'on retrouve un réseau à taille humaine ET global (mutualisation + fédération)
sinon oui, pour une gestion collective de morceaux publiés en CC
Je crois que les deux ne vont pas avec.
C'est comme Michèle ma belle, ça va très bien ensemble, très bien ensemble.
Lorsque l'utilisation est non-commerciale, la SPRD n'intervient pas.
Lorsque l'utilisation est comerciale, la SPRD récolte. Ça va faire tout drôle si tu cherches toutes les utilisations commerciales et que tu leurs envoie les liens pour qu'ils s'en occuppent, à ceux qui croient qu'ils ne payeront rien en s'en mettant plein les fouilles.
Normalement: Un individu lambda qui met une vidéo sur Youtube, ce n'est pas une utilisation comerciale, parce que celui-ci ne perçoit pas les revenus publicitaires, et on considère que cette publicité sert à couvrir les frais d'hébergement et de trafic. Par contre, si Youtube eux-même prennent l'initiative de mettre en ligne, et non pas un utilisateur, c'est commercial, parce qu'ils touchent les revenus de la publicité. À vérifier quand-même pour différents cas de figures en interrogeant la SPRD pour savoir sur quels critères ils mettent la limite entre commercial et pas commercial, et d'autre part, s'ils peuvent stopper la Sachem qui déciderait de passer outre la licence CC, ce qui me semble bon à savoir aussi, vu le discours extrème ou ambigu selon les circonstances.
quant à la scène comme solution pour tous pour avoir des revenus subtantiels de sa musique, je n'y crois pas du tout. déjà tout le monde n'est pas bon. et puis il n"y a pas assez de scène pour tout le monde. et on est déjà payé au lance pierre quand on joue dans les troquet etc alors bon. et puis la scnèe, c'est pour les interprètes. on peut être bon compositeur et très mauvais interprète. et quoiqu'on dise, le public est de moins en moins sensible à l'idée de payer pour assister un à live. etc. il y a aussi le fait que la france est culturellement très en retard. au japon, la moindre petiite ville moyenne a sa salle pour la musique acoustique. ici, on a des salles polyvalentes ! et on en est encore à la flûte à bec dans les cours de musique (quand il y a des pays où c'est normal qu'un lycée ait son harmonie) etc. c'est dire le fossé !
Justement je voulais dire le contraire
(Soit dit en passant je suis d'accord avec tout le reste, y'a floraison de posts intéressants)
J'ai lu dans Volume n°1 (Volume étant un nouveau magazine musicale, par les gens des inrocks il me semble, me souvient plus. Une spécificité de ce magazine est qu'il consacre 4 pages à parler de musique sur internet) dans un dossier sur l'industrie musicale que effectivement le revenu du disque continue a diminuer, mais, ce que je ne savais pas, que le revenu de la scène augmente, et qu'il rapporte maintenant autant d'argent que el disque. Le 3 e a rapporter de l'argent étant l'édition musicale, je suppose qu'il parlent de bouquins.
Et donc en France le chiffre d'affaire a augmenté de 10% en un an.
Alors certes le prix des billets augmente, mais aussi le public.
Aux état unis qui sont (pour l'instant) toujours en avance sur ces trucs la voit vraiment un engouement pour le spectacle.
Et d'ailleurs les maisons de disque achètent des tourneur ce qui est plus qu'un signe.
Je rajoute à cette liste :
- les concerts pour très jeunes qui se développe bcp aux UK et qui vient en france, au primtemps de bourges par exemple il me semble, et qui a ses groupes dédiés qd même. J'ai lu ca dans un autre article de Volume maintenant q j'y pense.
- les artistes qui quittent les maisons de disque et vont chez des tourneurs
Donc on peut espérer un développement du live en France, mais la il faut faire confiance aux tourneurs pour faire pression sur nos dirigeant (qui ne dirigent pas vraiment comme je viens de le démontrer ). Certes les infrastructures sont en retard, mais c'est la demande qui peux déclencher une offre.
Volume conclue par dire, et ca se rapproche de ce que tu dis Taro, que cela ne suffira pas pour subventionner le disque.
Cependant, ca c'est un calcul valable si l'on veut subventionner le disque.
Si l'on considère, en extrapolant un peu pour le plaisir, non plus la scène comme promotion pour le disque, mais l'enregistrement comme promotion pour la scène, on renverse tout, et on dépensera bcp moins dans la promotion de l'enregistrement (comme on a pu le voir récemment avec Thomas Fersen, les chiffres qui nous ont fait halluciner)
Bon après y'a plein de gens qui vont être bien emmerdés, (les mauvais interprêtes mais bon l'interprétation ca se travail aussi, on verra peut être arriver des stage IRMA d'intéprétation, il faut avoir la gniak . Les musicien electro, mais encore ils se démerdent bien en live) mais en même temps, personne n'a dit le contraire.
La scène ne résoudra pas tout, c'est évident, surtout si dans le TOUT, on laisse ce qui s'est développé depuis que le droit d'auteur est un moyen d'être juste un auteur et d'avoir une rente. Moi ce concept me dépasse et me révolte. Mais bon, il semble être normal pour un grand nombre de gens alors, je préfère ne pas entrer dans ce débat.
La scène inclue toute représentation du spectacle vivant. Si... je me lève... et je te bouscule, tu ne te réveille pas, comme d'habit... ( Sort de moi Claude François, Arghhh!!! )
Je suis à la terrasse d'un café et tout d'un coup, je me sens l'âme d'un Marriachi et voilà ti pas que je me mets à chanter... C'est du spectacle vivant, je peux faire tourner le chapeau si j'ai remporté un succés et payer mes consos avec.
Jouer dans la rue, dans un bar, une salle de cinéma avant un film ( déja fait ), en représentation privée, dans le tramway ( à bordeaux on en a un pas du tout adapté, mais bon ), etc... C'est du spectacle vivant.
La SCENE ce n'est ps que le truc frontal où l'artiste est toujours plus haut que le public et où le jeu consiste à le faire brailler pour se prouver qu'on est vivant et qu'on est bien une rock star comme à la télé.
Ca ne concerne que les interprète, certe, mais ces interprètes sont aussi souvent auteurs et compositeurs. Ensuite, je ne vois pas ce qui empêche un auteur qui ne veut pas faire de scène de trouver un deal avec son interprète ou plusieurs interprètes.
Oui mais et les autres arts ?
Ben le monde ne tournera pas toujours dans le même sens, il y avait une vie avant le 20 eme siècle et la tehnologie de capture et de reproduction. Il y avait des conteurs ( slammmeurs ), des montreurs d'images itinérants ( cinéma ), des troubadours ( musiciens, chanteurs ).
Les artistes étaient souvent regroupés en "familles", en troupes et ils passaient leur temps sur la route pour se produire. Qu'est-ce qui empêche un collectif d'avoir des auteurs et des interprètes, un chauffeur / mécano, quelqu'un qui ne s'occupe que de la logistique, un autre des éclairages, etc... ( on dirait l'Agence tous risques ) Bref, une mutualité de moyens et de talents qui partagent le fruit de leurs spectacles. Le cirque fonctionne ainsi depuis toujours. Même le cinéma a commencé comme ça et vu les possibilités de la technologie portative aujourd'hui, je ne vois pas ce qui empêche un réalisateur et son équipe de faire des films et de les montrer n'importe où en faisant payer l'entrée. On peut faire des films avec peu d'argent et une équipe trés réduite et le projeter sur un drap à l'aide d'un vidéo projecteur dans une mjc ou une salle polyvalente de village qui n'a pas de salle de cinéma.
Et pourquoi pas retourner à la bougie aussi ?!!!
Ah bon ? permettre aux gens de faire ce qu'ils veulent, de retrouver ce qui fait la dignité de l'être humain, non pas le travail mais la liberté, le contrôle de sa vie, c'est un retour en arrière ?
Se déplacer va devenir de plus en plus cher et difficile par le biais du moteur à explosion,il va falloir faire avec un rapport distances / temps pour les parcourir, plus proche de celui de nos arrière, arrière grand-parents, ce qui va favoriser le spectacle vivant dans sa région. Les méga spectacle à base de semi-remorques, d'avions cargos et de bâteaux porte-containers vont devenir moins courants. Good bye Johnny !
Notre Juppé local veut nous construire un Zenith ?
C'est comme ça qu'il voit la culture...
Il va le remplir comment dans 5 ou 10 ans quand le baril de pétrole frisera les 400 dollars ?
Internet sera Le moyen pour les peuples de communiquer et d'échanger rapidement et efficacement sans se déplacer.
Quand on voudra voir un artiste en vrai, ce sera en local ou péri-local, ce sera un évènement à taille humaine, rettribué de façon raisonnable et ça sentira le sexe et la sueur, qu'on joue de la guitare sèche ou électrique ou qu'on manipule de la lumière pour faires des sons ou projeter des images. Les gens retrouveront l'aspect mystique du spectacle vivant qui ne sera plus un moyen de consommer de plus mais de communier dans une expérience importante pour leur vie.
moi mon trip depuis 2-3 ans, c'est de grimper en montagne (je suis à quelques minutes des hauteurs) avec la guitare au dos, et là, dans des coins que je connais bien (et que pas grand monde connait, de jouer quelques airs de mon cru (vu que je sais pas faire de reprise) pour les bêtes environnantes (au rang desquelles par ailleurs je me compte)
alors c'est vrai que.. la bougie, les pygmées, le flutiau pastoral à la bouche suave du berger, ça me cause oui
le reste, de moins en moins
(le pire : ça me satisfait tellement au fond, que j'ai pas la force d'aller plus loin, enregistrer des trucs, les faire circuler ailleurs que dans l'air autour de mon ptit rocher, les écrire même, encore moins trouver un public de pipèdes causants, bref.. et pourtant je continue de causer avec vous sur dogma.. bizarre)
(et en même temps, c'est pas pour fonder une secte, mais bon, j'ai quand même le sentiment qu'on revient dans ces prairies, ces trucs de pâtre grec, à quelque chose d'assez fondamental, le reste n'étant que littérature et voué aux cendres comme chaque corps ici-bas)
(et en même temps j'écoute des sonates de Scarlati là, dans l'interprétation de miss mc gregor, et je me dis que c'est important aussi.. )
Concernant Buma et Koda l'accord passé avec Creative Commons devrait peut-être nous éclairer (si on arrive à le trouver et à le comprendre).
Comme je l'ai dit plus au, il me semble avoir lu que la Buma choisissait si l'usage etait commercial ou pas en fonction du diffuseur: Individu/asso, institution non lucratif...contre, entreprise a but lucratif
Cette discussion sur la technologie me rappelle une lecture que je trouve importante, "Bruits" d'Attali (édition de 1977, important, la dernière édition il tente de mettre à jour un propos qui se suffit à lui même). Toute l'évolution sur al manière de représenter, la venue de la copie de masse avec les enregistrements, d'abord pour les pros (les musiciens qui faisaient des djingles à la radios qui ont été remplacés par des bandes enregistrées dans les années 20), puis pour les publics... Puis cette possibilité grandissante d'enregistrer à bas coût, cette sorte de "démocratisation" (NB : je n'aime pas ce mot utilisé dans ce contexte, il perd de sa valeur) de l'enregistrement qui produit les effets les plus destructeurs pour des diktäts culturels...
Permettre à tout un chacun de choisir ce qu'il apprécie, c'est un progrès. Lui en persuader c'est une régression. En gros on libéralise l'appropriation culturelle, mais on la cadenasse dans un carcan de communication. Tout est possible, mais tout ne se réalise pas parce que tout n'est aps visible. On en revient aux discssions sur la visibilité et sur ce qu'elle engendre.
Casser ce besoin de visibilité, c'est en quelque sorte casser ce système qui "persuade" les gens qu'ils ont le choix. Bourdieu dans un autre contexte appelait ces phénomènes auprès des journalistes comme des "auto-censures" dont les critères variaient de la non-vexation de financeurs ou de pouvoirs importants à des censures plus personnelles basées sur des idées politiques (qu'est-ce qui "mérite" une information ? comment et où et pourquoi on place une information ici ou là ?)...
Petite dédicace à ma professeure de Sciences Économiques et Sociales de lycée qui nous faisait des cours sur le 20h de tf1 et f2 en nous demandant les différences entre les deux discours (quand on en trouvait), en nous faisant travailler sur le montage des images, le montage des sujets et comment et pourquoi ils passaient au début ou en fin de journal... Et son cours où elle nous demandait la différence entre Boudon et Bourdieu... Je devais être amoureux inconsciemment pour repiquer ma 1ère et la ravoir en cours. :roll:
Bref, je m'éloigne là.
Si on sacage la "visibilité" que doit-on aussi valoriser à la place ? Le vivant. Le spectacle vivant, pas parce qu'il rapporte plus en termes financiers mais parce qu'il est la base même du "métier d'artiste", et que ce sont peut-être eux les véritables "professionnels", plutôt que ces rentiers du droit d'auteur...
D'ailleurs parfois on est reçus par des politiques après ce genre d'actions sauvages devant la mairie et l'opéra : http://video.google.fr/videoplay?docid=-5551190742055336694&q=&hl=fr
Donc ça sert de se bouger le fion, même si on est 5 sur place pendant une semaine tous les soirs !
Tiens donc... (bon le traducteur google c'est pas la joie non plus)
En gros, d'après ce que j'ai compris :
Prolongation du projet jusqu'en 2009, mais pas contents du faible nombre de sociétaires Buma/Stemra qui ont publié en CC et clauses du projet pas encore définies (les conditions devraient changer apparemment).
Après ils parlent de réseaux sociaux...
Réponses
On retombe toujours sur le meme débat.
Mais il n'y a pas de débat sur ce qui serait bien ou pas bien.
Chaque artiste fait ce qu'il veut de ce qu'il produit et a mon sens rien n'est critiquable.
Tu décides de libérer à 100% et ne pas vouloir de remuneration ; soit. D'autres pensent que la rénumération peut rester possible (et pas obligatoire) suivant le projet dérivé à l'oeuvre.
C'est tout.
Ce qui est sure c'est que monter une férération c'est répondre a toutesl es spécficités et tous les tempéramments ; chacun aura a lors sa place et exprimera les permissions qu'il donne comme il l'entend. Ainsi tous les outils nécessaires seront mis a disposition.
si effectivement libérez sa musique a 100% avait, en terme de promotion, plus de portance que libération partielle, l'artiste saura ce qu'il doit faire.
Offrons tous les outils déjà et laissons les gens en faire usage.
C'est la force de la gestion individuelle et celle du code actuel sur les droits d'auteurs.
Faudrait il rayer du CPI les notions de droits patrimoniaux d'après ton avis?
Car c'est cela que tu décris.
Ne serait ce pas alors a ton tour d'etre celui qui imposerait un systeme?
Nous avons le choix ; une alternaive ; conservons cet etat d'esprit ; enfin c'est ce que je crois pour ma part.
Je respecte bien sure ton avis kokono.
didier
En effet les SPRD distinguent les différents droits (ce qui permet des apports partiels) en fonction des modes de diffusion : reproduciton mécanique (cd...) TV, radio, internet, satellite... comme si aucun de ces flux ne pouvaient être copier pour aller sur l'autre : ce qui aujourd'hui est possible grâce à la numérisation des fichiers.
Ce qui rend le principe de fonctionnement des SPRD complexe, obscur et pour moi obsolète.
Alors que les licences ouvertes considèrent les droits non pas en fonction du mode de diffusion mais en fonction des usages que l'on peut en faire : non commercial / commercial, modifiable / non modifiable.
Il est donc très difficille de faire fonctionner l'un avec l'autre et c'est pourquoi il y a des restrictions importantes dans les SPRD qui s'ouvrent aux CC-nc. La clause nc sera toujours interprétée à l'identique alors qu'à la base le choix est possible au cas par cas.
Mais ce n'est pas focément une mauvaise chose de voir des sociétés s'ouvir aux CC-nc cela permettra c'est un début d'ajustement du système qui finira par trouver son équilibre. Qui sait peut-être que les SPRD finiront par aller vers la distinction en terme d'usages... à force de pédaler dans la choucroute et tenter désespérément de rendre leurs flux étanches pour conserver leur système actuel.
A mon avis didier, tu te trompe sur un point : le choix. Les choses changent, et yza explique très bien comment réagissent les anciens acteurs :
Je pense que c'est un changement radical, qui s'opère certes doucement, avec certains qui freinent des 4 fers pour conserver leurs avantages, et d'autres qui arrive à trouver le sens du courant. Mais ce changement , même si on y prend part, il arrivera de toute facon, il est en marche.
Ca, c'est pour mon analyse du changement, et j'en suis persuadé.
Maintenant, la tendance c'est plus chaud de faire des prévisions.
A titre perso, je suis totalement d'accord avec kokonotsurecords.
C'est peut être dommage pour certain, même des musiciens, surtout ceux qui ne jouent pas en live, mais peu importe, c'est si ca sera comme ca, ca sera comme ca.
Je serais juste un peu moins alarmiste concernant la SACEM, il faut s'en méfier, certes, mais tout ce qu'il peuvent faire des donner des coups de pieds dans l'eau.
Nous vivons dans une époque passionnante, non ?
Alors je reste dans cette posture là. J'essaie quand même de limiter cet enthousiasme post "bulle2000" qui voudrait que tout le monde soit connecté, en me disant que la réalité d'un outil informatique, c'est que c'est un apprentissage, plus important qu'une tv, radio ou autre et qu'il n'est pas accessible à tout le monde (ou que tout le monde n'y voit pas encore son utilité).
Et à mon sens, si la fédération des acteurs libres ne prend pas en compte ces réalités, on passerai à côté de justement... la réalité quotidienne des personnes qui découvrent encore des musiques grâce au concert de la fête du village, à la bibliothèque du coin... bref des réalités que nous, urbains, nous ne connaissons pas du tout, mais qui valent la peine d'être prises en considération.
bon, sans entrer dans les détails, je voulais juste faire remarquer une chose qui concerne aussi bien l'invention du droit d'auteur (XVIIè-XVIIIè) que la création de la sacem (au XIXè) : il ne faudrait pas oublier que ces deux moments cruciaux dans l'histoire de la circulation de la musique se produisent à une époque où il n'existe aucun moyen d'enregistrement (faudrait détailler ce que j'entends par enregistrement, mais ce sera l'objet de mon éventuel laius à Lyon)
Deux points sont donc à relever : 1° la musique repose encore à cette époque sur la présence d'un musicien et d'un instrument, donc il y a là une nécessaire promiscuité physique. Contrôler le flux musical, c'est suivre les musiciens 2° ET, suite à l'invention de l'imprimerie, on dispose désormais de ce qu'on appelle une partition. Certes,; l'écriture de la musique existe bien avant l'invention de l'imprimerie, mais cette représentation (car il s'agit bien là d'un représentant de l'oeuvre et de l'auteur, ce bout de papier avec des symboles desssus), devient reproductible à l'infini, comercialisable. le droit d'auteur, et par suite le contrôle des flux par la sacem, n'aurait pas été possible sans la partition reproductible. Les premières maisons de "musique" (et non pas de disques) sont des maisons d'édition. Cela permet à la jeune fille de jouer sur son épinette de salon des sonates de Scarlatti adaptée au clavecin (on trouve d'ailleurs dès le XVIIè des versions pour instrument de salon des grandes oeuvres du repertoire). Évidemment, il faut encore un interprète pour que la musique puisse être entendue : un bout de papier ne suffit pas.
Avec l'enregistrement, tout change. Y compris notre rapport à la musique. Et la possibilité d'un commerce et d'un capitalisme de la musique si je puis dire maladroitement. Je crois qu'en fait, nous n'avons pas encore pris la mesure de cette révolution
Est-ce que les fichiers numériques constituent une autre révolution ? Je ne crois pas. je crois que la dernière révolution importante dans l'histoire de la circulation de la musique, c'est l'invention de l'enregistrement,
http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Edison
to be continued
Personnellement je ne cherche pas à relever ce qui est révolutionnaire ou pas, je constate juste que la gestion des droits d'une SPRD est bien moins adaptée à la circulation des oeuvres que les licences ouvertes.
Dans le fond distinguer les types de flux comme ils le font est-il adapté à la nature même de la musique ?
En réalité on a pu faire beaucoup d'argent sur la musique en la "matérialisant" ... aujourd'hui cette "materialisation" perd de sa valeur par la multiplication des copies, la facilité à les accomplir (internet est un duplicateur exponnentiel, mais avant il y avait la cassette). Il me semble que cela aurait tendance à remettre les choses dans l'ordre car par nature la musique est immatérielle...
Les licences ouvertes considèrent les usages et pour moi c'est vraiment beaucoup plus en adéquation avec la nature de la musique.
Sur ces hautes considéradions , je m'envais prendre un kawa ! :arrow:
je n'en ai pas le temps ArtIsChaud oblige mais ca vaudrait vraiment le coup ; on y décelle les différentes perspectives de vues, ce que cela touche, bouscule ou donne à réfléchir.
didier
Il s'est pasé un truc bizarre dans les années 80 du siècle passé, la musique alors analogique est devenue progressivement numérique. Le compact disc a été adopté par l'ensemble de l'industrie musicale. A l'époque cette révolution technologique n'a pas été imposée et les Majors étaient beaucoup moins grosses qu'aujourd'hui. Certaines sous-marques de l'Universal d'aujourd'hui étaient des labels puissants qui auraient pu dire non. Mais l'appât du gain, la perspective de voir le consommateur être obliger de changer son matériel d'écoute sous prétexte de performance de science-fiction et donc de gagner à nouveau de l'argent en re-édiatnt les catalogue et fonds de catalogue nous ont mené à aujourd'hui : uniformisation et absorbtion de structures qui faisaient encore du développement d'artistes par des monstres qui sont devenues des multinationales du divertissement.
A l'époque personne n'a prit la mesure des problèmes que poseraient la technologie numérique parce que le fichier-son-clône n'était pas encore affranchit de son support qui ressembait encore à un disque ( objet familier ). Pour la Sacem, le contrôle était encore possible car la musique était dépendante du disque. Seulement, les mêmes qui avaient créer la technologie du disque numérique se sont mis à commercialiser le disque numérique à graver soi-même... Et là tout a commencer à partir en bavure.
Car comment contrôler les déplacements des disques-clônes copiables facilement, et non plus en temps réel comme une bonne vieille K7, sans que rien ne distingue la copie de l'originale. Dans une famille une personne achetait l'originale et faisait x copies pour les autres membres. La technologie est devenue de moins en moins chère, les ordinateurs plus puissants, certains graveurs se passaient de la complexité de l'informatique et étaient juste des platines de salon, la Sacem n'a pas prit l'ampleur du problème, les Majors non plus, la caisse enregistreuse fonctionnait à plein régime !
Parallèlement, le Réseau est devenu incontournable. Plein de serveurs offrant de l'espace disque pour héberger des fichiers, le P2P facile à utiliser a permis l' échange massif de fichiers de toutes sortes. La Sacem et les majors, là encore n'ont pas prit l'ampleur des problèmes ( pour eux ) à venir. C'est ça de confier le pouvoir à la même génération depuis 50 ans.
Pour faire du commerce et s'enrichir, il faut établir un contrôle, c'est le b.ab.a. Autrefois, c'était les comptoirs et les routes maritimes, avant les caravanes. De tout temps, c'est celui qui avait le contrôle grâce notamment à la technologie ( bateaux, animaux, puissance militaire... ) qui s'enrichissait; Ca s'est d'abord pratiqué au niveau de l'Etat puis au niveau de structures trés puissantes, les multinationales, jamais au niveau du simple mortel.
Jusqu'à présent c'était ainsi. Pour une raison que je ne comprends pas moi-même, un jour, tel le feu donné par Prométhée aux Humains, ces multinationales nous ont donné le pouvoir de rendre leurs produits et les nôtres volatiles et copiables à l'infini, semblables à des virus se répandant dans un espace virtuel à la vitesse de l'électron. Nôtre musique, nos films, nos photos sont littéralements "in the air", libres comme... l'air.
C'est une sorte de retour aux sources, à une époque lointaine, où dans la caverne familiale, on se racontait des histoires d'Atlantide transmises de générations en génération sans personne pour dire : " bonjour c'est la Sacem, vous nous devez un peu de thune pour avoir raconter cette histoire".
Je ne suis pas d'accord avec Aisyk lorqu'il écrit que pour un grand nombre de Français l'informatique reste un truc complexe et qu'ils n'y ont pas accés. Si quelqu'un n'a pas encore accés à la technologie, un autre dans son entourage fait le boulot à sa place.
Le truc qu'il faut comprendre avec la technologie de masse à bas prix, c'est que les gens mutualisent facilement leurs moyens et distribuent aussi plus facilement autour d'eux. Le wifi est un bon exemple. Ca coûte peu cher, on n'hésite pas à arroser ceux qui ne peuvent pas se le payer. A côté de chez moi, il y a un Lavomatique qui propose le wifi en accés libre, il est toujours blindé et pas que par les gens qui lavent leur linge, beaucop d'étudiants n'ont que cette connection au réseau.
Le problème que rencontre toute la chaîne de l'industrie du divertissement n'est pas lié à la curiosité culturelle des internautes, sinon, nous serions beaucoup plus des méga-rock-stars. Non, le problème vient du fait que les internautes ont la possibilité d'avoir gratuitement quelque chose dont on fait massivement la pub à la télé. L'entertainment fait, sans le savoir de la pub massive pour ce qu'ils appellent le "piratage".
Et ça va s'aggraver car contrairement à ce que dit Aisyk ( -.o ), on présente de plus en plus internet comme un média traditionel. L'écran plat reçoit maintenant directement la Box qui devient un centre multimedia et internet devient télévision, plus facile d'accés pour la majorité des Français qui n'ont pas suivit le train technologique depuis les années 90. La télévision via internet est devenu l'argument de vente de la plupart des quatre FAI encore en activité en France ( >.<). Seulement ce qui passe dans la boîte ce n'est plus la télé, ce sont des fichiers numériques qu'on appelle soi-même, mélangés à nos photos de vacances, nos films vidéos, les films qu'on a copié ou qu'on nous a copié via le P2P ou un graveur etc, etc... Il y a confusion des genres, personne n'a la présence d'esprit de dire au public : "Hé, ho ! il y a des règles !"
Eduquer un consommateur c'est lui donner la possibilité d'avoir un avis sur ce qu'on veut lui vendre, c'est pas du tout bon pour le commerce de masse. Donc la Sacem et les Majors vont continuer à voir s'aggraver leurs problèmes et nous à bien nous taper sur les cuisses.
Et comme les scientistes qui pensent qu'on peut continuer à polluer la planète puisque la science va un jour tout résoudre, la Sacem et les Majors pensent qu'ils vont pouvoir enrayer l'hémorragie de leurs capitaux grâce à une solution légale et technique de filtrage du Réseau.
Vraiment ?
C'est ça d'être issu d'une génération qui prône des valeurs du 19eme siècle et qui prétend être libérale là où je ne vois que du conservatisme.
Désolé pour la tartine
alors fédé ou syndicat, pour tout vous dire, moi, je n'y crois pas (au jour d'aujourd'hui). a fortiori si la démarche est proactive. car c'est créer une nouvelle structure sur du vide. sur du "ah ! ça serait trop cool si...". surtout s'agissant de commerce : c'est le marché, la compétition. la survie y est extrêmement difficile, surtout en ces temps où tout est nivellé par le bas... alors les discours irréalistes du genre "tu peux vendre la musique 65416543548614 € si tu veux car tu es en gestion individuelle", c'est juste n'importe quoi. bon, je ressors mon blabla sur l'importance politique de la fixation d'un prix de vente etc. bon mais peu importe, je vous le demande, combien ici ont, depuis qu'on en a parlé, monté sa micro-entreprise pour aller quotidiennement essayer de vendre sa musique et avoir peu ou proue des revenus ?...
c'est seulement quand plusieurs personnes seront dans cette démarche proactive qu'iil deviendra alors important que ces quelques-uns se regroupent pour mutualiser leurs efforts etc. et après, alors, d'autres pourront venir s'y rattacher et alors après la structure pourra éventuellement grandir etc. en fait il faut plusieurs djefffouille, mais qui au lieu d'aller vendre de la visibilité vendra des artsites libres à un forfait 20% moins cher que celui de la sacem etc. etc. (avec toutes les dérives que ça peut supposer en plus ... bon...)
mais soyons pragmatique, stratégiquement, il me semble beaucoup plus primordial, sur ce sujet, de s'occuper de la plate-forme existante (dogmazic), et donc de son système de don qui ne marche pas bien du tout. c'est uniquement quand dogmazic tournera à 2000-3000 € de don mensuel qu'elle aura les moyens de faire ce qu'elle est censée faire. par exemple organiser chaque mois des concerts dans plusieurs villes, et quand ces événements tourneront régulièrement et que ça fera tourner certains artistes libres talentueux qui rempliront effectivement les salles, on pourra les payer décemment etc. etc. ne mettons pas la charrue avant les boeufs.
quant à la scène comme solution pour tous pour avoir des revenus subtantiels de sa musique, je n'y crois pas du tout. déjà tout le monde n'est pas bon. et puis il n"y a pas assez de scène pour tout le monde. et on est déjà payé au lance pierre quand on joue dans les troquet etc alors bon. et puis la scnèe, c'est pour les interprètes. on peut être bon compositeur et très mauvais interprète. et quoiqu'on dise, le public est de moins en moins sensible à l'idée de payer pour assister un à live. etc. il y a aussi le fait que la france est culturellement très en retard. au japon, la moindre petiite ville moyenne a sa salle pour la musique acoustique. ici, on a des salles polyvalentes ! et on en est encore à la flûte à bec dans les cours de musique (quand il y a des pays où c'est normal qu'un lycée ait son harmonie) etc. c'est dire le fossé !
tiens un point qui me semble essentiel, c'est que la gestion individuelle, c'est de la gestion à échelle humaine. on est dans le local... la gestion collective correspond à l'échelle de masse. elle se fait au niveau mondial. la gestion individuelle au niveau global, c'est irréalisable. c'est donc une erreur de fond d'envisager une sprd du libre. ça n'empêche pas une mutualisation des efforts bien sûr (je suis tout à fait opposé au discours disant que c'est chacun sa merde). la gestion individuelle, ce n'est pas une histoire de garder l'indépendance etc., c'est avant tout cette histoire de local / global... conformation d'un réseau particulier à taille humaine vs. le réseau global de masse. mais bon, c'est une autre histoire encore...
dans le cas d'une levée de clause nc, ça peut être très restrictif : tu autorises tel usage (ex : musique de pub tv) pour telle durée (ex : le temps de la campagne publicitaire), pour tel montant proportionnel... à la fin de la campagne, si l'entreprise veut encore utiliser la musique, ça sera un nouveau contrat etc. ou si l'entreprise veut l'utiliser pour la durée qu'elle veut, ça sera plus cher... si elle veut l'exclusivité, ça sera encore plus cher etc.
mais une question à tsunam : pourquoi caresses-tu l'idée d''entrer dans une sprd ? pour tes passages radio ? quel est exactement ton manque à gagner actuel ?
http://saceml.deepsound.net/baremes_radio.html
sur la question de la technologie, la révolution est qu'avec les réseaux, on n'est plus du tout dans la copie à volonté (c'est une idée dépassée ça les mecs !) mais que tout est là, présent, immédiatement sur tous les disques durs connectés au réseau. on ne copie plus un fichier, le fchier est déjà partout. la limite n'est plus que le temps d'accès. ce qui caractérise un fichier immatériel, cen 'est donc pas sa duplicabilité (car le "fichier" est alors pensé comme quelque chose de matériel mais que ce serait plus facile à copier parce qu'immatériel... ) mais son caractère hologrammatique... tout est là, partout, immédiatement accessible. mais la limite sera toujours le temps (d'accès) et le matériel (aux deux sens du terme - incluant par là aussi, aussi contradictoire que cela puisse paraître, le logiciel, mais bon c'est une autre histoire...).
la rareté (spécificité du temps et de la matière à être unique et non hologrammatique) provient donc du temps d'accès et du matériel. onpeut y couper à cette rareté là. je prédis donc l'extension de la redevance sur la copie privée à toute interface matérielle permettant d'accéder à un contenu soumis au droit d'auteur (a fortiori quand à terme tout sera connecté au réseau (pc, téléphones, frigo, vêtements...). ce ne sera plus celui qui possède un poste de tv qui paiera la redevance sur l'audiovisuel mais celui qui regarde ce poste de tv. ce ne sera pas la carte flash du lecteur mp3 qui sera taxé mais le convertisseur NA, l'ampli casque et les écouteurs.
l'hologramme permet de remettre en perspective la notion de rareté. la rareté est nécessaire. tout est là partout, mais je ne peux pas pour autant écouter 3571168735445546574 disques, voir 956468735453 films, je ne peux pas avoir 35452725168767 amis, je n'ai pas 62655265678785651 heures à vivre. et quand bien même je pouvais écouter autant de disques que je veux, avoir autant d'amis que je veux, ce qui compte, c'est ma capacité à apprécier pleinement le disque, c'est ma capacité à entretenir de vraies relations humaines et profondes avec mes amis etc. bref ce qui devient précieux pour moi, c'est donc la possibilité d'accéder à la musique qui me parle ou qui va me parler. caricaturons : je n'ai que faire de pouvoir accéder aux 24190 morceaux de l'archive (masse), je veux pouvoir accéder aux quelques morceaux qui marqueront ma vie. si ce sont 10 morceaux, alors 24190 - 10 = 24180, il y a 24180 morceaux qui polluent mon paysage musical.
défions-nous de faire de la musique au kilomètre. seule la rareté nous sauvera du chaos et de la musique d'ascenseur.
8) 8) 8) 8)
voilà, c'était mon tour de participer au concours de tartine
Nous chez aldente, on a pas monté d'entreprise, mais ca non empeche pas de vendre notre zic, surtout en mp3 et wav, un peu en cd, et bientot on va envahir tout le reseau par le biais d'un agregateur de contenue numerique...certe on gagne pas des lilions, mais ca paye les serveur et autres frais...apres, c'est sur que de là a vivre de notre zic
Mais c'est quand je vois que par exemple un site de vente en ligne comme juno preleve un taxe pour les droit de diff automatiquement, et ce malgé le fait qu'on lui est dit qu'on était en cc, que je trouve urgent de se relier a une structure pour faire valoir la specificité des CC
Ce n'est pas tellement le manque à gagner..mais plutot le fait...par exemple quand je passe plusieurs fois sur la RTBF (equivalent radio france en Belgique, qu'il me mail pour me demander mon n° d'inscrit a une SRPD, et que je leur dit: "j'en ai pas, je suis sous CC, donc, le mieux serait un petit quelque chose directement de vous a moi"...tu crois qu'ils me reponde quoi franchement ... alors que si j'avais été par exemple a un SRPD comme veut le faire la Buma, et bien j'aurai donné mon numero, et j'aurai eu direct ma petite prime, sans rien demander. Et sans parlé des radio qui diffuse en envoyant leur playlist sacem sans meme me prevenir...
Edit: et quand je vois dans la feuille de calcule http://saceml.deepsound.net/baremes_radio.html
que 6 min sur France-inter (equivalent RTBF) vaut 434.77 (ce qui me parait enorme) et bien le manque à gagner je le vois !!!!
Je ne suis pas d'accord avec cela du moins pas en ce qui concerne la circulation de la musique via "ton réseau étendu" comme ils disent chez myspace (moaurf !!! j'adore - bravo les admins). Preuve en est : le succès de Creative Commons au niveau mondial.
Et puis dans le libre le principe de communauté est indissociable du mouvement, il y a donc possibilité de créer une fédération internationale, basée sur des représentations locales et la mutualisation des moyens est liée à la pauvreté (en sousous je veux dire) du mouvement "musique libre".
Ne pas oublier non plus le point fort du mouvement : la dissémination : qui ne connait pas vraiment les barrières nationales.
Pour moi le résau peut être à la fois à taille humaine et à la fois global : c'est ce qui se passe avec les logiciels libres...on en n'est pas au même pount et ça va pas se faire en 2 mois. Wait and see ...Les petits russeaux font les grandes rivières (il parait) !
... Oui mais, ces 24180 morceaux qui polluent ton paysage musical, ne seront pas les même chez ton voisin dogmazicien...
De quelle rareté parle-ton ?
Celle du support (le fichier et tous ses clones) ou de l'oeuvre elle-même, de sa singularité en tant qu'oeuvre...dans ce cas elles le sont toutes (exception faite des plagiats, reprises et autres sampleries)...
Il parait que ce qui est rare est cher... vous connaissez la suite...
Mais la musique est-elle un produit ou pas ?
La CE n'en déplaise à Mr Myet, a mis le doigt là où ça fait mal. On veut vendre de la musique, faire des sous avec, en taxant un max tous les usages, pour qu'il en reste un petit quelquechose à la fin pour ces pôôôôvres auteurs... et donc c'est un produit à oui mais non... ce n'est pas un produit mais une oeuvre de l'esprit : on protège les auteurs on fixe les prix sans rapport avec le marché, on verrouille les accords internationaux...pour le bien des auteurs.
La CE a décidé d'ouvrir le marché à la concurrence...considérant au vu de leur comportements récents que les SPRD gèrent des produits ! Ce qui fait enrager Miyet. Le problème d'une SPRD comme la SACEM c'est qu'elle veut le beurre, l'argent du beurre et la crémière avec. Mais voilà la CE en a décidé autrement : terminé les chateaux forts, terminé les ponts-levis... bonjour la libre circulation (et la buma a été ultra rapide sur ce coup là !)... enfin en partie.
Si je devais faire une comparaison entre l'industrie musicale et la musique libre, je dirais que l'un est comme son nom l'indique industriel et l'autre est équitable * (ce qui ne veut pas dire bio) ...me semble que je ne suis pas la première à faire cette comparaison.
Conclusion, même si la musique n'est pas un produit comme les autres, à force de vouloir en tirer le plus haut rendement, les SPRD comme la SACEM ont bien mérité ce qui leur arrive !
*où l'on retrouve un réseau à taille humaine ET global (mutualisation + fédération)
Lorsque l'utilisation est non-commerciale, la SPRD n'intervient pas.
Lorsque l'utilisation est comerciale, la SPRD récolte. Ça va faire tout drôle si tu cherches toutes les utilisations commerciales et que tu leurs envoie les liens pour qu'ils s'en occuppent, à ceux qui croient qu'ils ne payeront rien en s'en mettant plein les fouilles.
Normalement: Un individu lambda qui met une vidéo sur Youtube, ce n'est pas une utilisation comerciale, parce que celui-ci ne perçoit pas les revenus publicitaires, et on considère que cette publicité sert à couvrir les frais d'hébergement et de trafic. Par contre, si Youtube eux-même prennent l'initiative de mettre en ligne, et non pas un utilisateur, c'est commercial, parce qu'ils touchent les revenus de la publicité. À vérifier quand-même pour différents cas de figures en interrogeant la SPRD pour savoir sur quels critères ils mettent la limite entre commercial et pas commercial, et d'autre part, s'ils peuvent stopper la Sachem qui déciderait de passer outre la licence CC, ce qui me semble bon à savoir aussi, vu le discours extrème ou ambigu selon les circonstances.
Concernant Buma et Koda l'accord passé avec Creative Commons devrait peut-être nous éclairer (si on arrive à le trouver et à le comprendre).
Justement je voulais dire le contraire
(Soit dit en passant je suis d'accord avec tout le reste, y'a floraison de posts intéressants)
J'ai lu dans Volume n°1 (Volume étant un nouveau magazine musicale, par les gens des inrocks il me semble, me souvient plus. Une spécificité de ce magazine est qu'il consacre 4 pages à parler de musique sur internet) dans un dossier sur l'industrie musicale que effectivement le revenu du disque continue a diminuer, mais, ce que je ne savais pas, que le revenu de la scène augmente, et qu'il rapporte maintenant autant d'argent que el disque. Le 3 e a rapporter de l'argent étant l'édition musicale, je suppose qu'il parlent de bouquins.
Et donc en France le chiffre d'affaire a augmenté de 10% en un an.
Alors certes le prix des billets augmente, mais aussi le public.
Aux état unis qui sont (pour l'instant) toujours en avance sur ces trucs la voit vraiment un engouement pour le spectacle.
Et d'ailleurs les maisons de disque achètent des tourneur ce qui est plus qu'un signe.
Je rajoute à cette liste :
- les concerts pour très jeunes qui se développe bcp aux UK et qui vient en france, au primtemps de bourges par exemple il me semble, et qui a ses groupes dédiés qd même. J'ai lu ca dans un autre article de Volume maintenant q j'y pense.
- les artistes qui quittent les maisons de disque et vont chez des tourneurs
Donc on peut espérer un développement du live en France, mais la il faut faire confiance aux tourneurs pour faire pression sur nos dirigeant (qui ne dirigent pas vraiment comme je viens de le démontrer ). Certes les infrastructures sont en retard, mais c'est la demande qui peux déclencher une offre.
Volume conclue par dire, et ca se rapproche de ce que tu dis Taro, que cela ne suffira pas pour subventionner le disque.
Cependant, ca c'est un calcul valable si l'on veut subventionner le disque.
Si l'on considère, en extrapolant un peu pour le plaisir, non plus la scène comme promotion pour le disque, mais l'enregistrement comme promotion pour la scène, on renverse tout, et on dépensera bcp moins dans la promotion de l'enregistrement (comme on a pu le voir récemment avec Thomas Fersen, les chiffres qui nous ont fait halluciner)
Bon après y'a plein de gens qui vont être bien emmerdés, (les mauvais interprêtes mais bon l'interprétation ca se travail aussi, on verra peut être arriver des stage IRMA d'intéprétation, il faut avoir la gniak . Les musicien electro, mais encore ils se démerdent bien en live) mais en même temps, personne n'a dit le contraire.
La scène inclue toute représentation du spectacle vivant. Si... je me lève... et je te bouscule, tu ne te réveille pas, comme d'habit... ( Sort de moi Claude François, Arghhh!!! )
Je suis à la terrasse d'un café et tout d'un coup, je me sens l'âme d'un Marriachi et voilà ti pas que je me mets à chanter... C'est du spectacle vivant, je peux faire tourner le chapeau si j'ai remporté un succés et payer mes consos avec.
Jouer dans la rue, dans un bar, une salle de cinéma avant un film ( déja fait ), en représentation privée, dans le tramway ( à bordeaux on en a un pas du tout adapté, mais bon ), etc... C'est du spectacle vivant.
La SCENE ce n'est ps que le truc frontal où l'artiste est toujours plus haut que le public et où le jeu consiste à le faire brailler pour se prouver qu'on est vivant et qu'on est bien une rock star comme à la télé.
Ca ne concerne que les interprète, certe, mais ces interprètes sont aussi souvent auteurs et compositeurs. Ensuite, je ne vois pas ce qui empêche un auteur qui ne veut pas faire de scène de trouver un deal avec son interprète ou plusieurs interprètes.
Oui mais et les autres arts ?
Ben le monde ne tournera pas toujours dans le même sens, il y avait une vie avant le 20 eme siècle et la tehnologie de capture et de reproduction. Il y avait des conteurs ( slammmeurs ), des montreurs d'images itinérants ( cinéma ), des troubadours ( musiciens, chanteurs ).
Les artistes étaient souvent regroupés en "familles", en troupes et ils passaient leur temps sur la route pour se produire. Qu'est-ce qui empêche un collectif d'avoir des auteurs et des interprètes, un chauffeur / mécano, quelqu'un qui ne s'occupe que de la logistique, un autre des éclairages, etc... ( on dirait l'Agence tous risques ) Bref, une mutualité de moyens et de talents qui partagent le fruit de leurs spectacles. Le cirque fonctionne ainsi depuis toujours. Même le cinéma a commencé comme ça et vu les possibilités de la technologie portative aujourd'hui, je ne vois pas ce qui empêche un réalisateur et son équipe de faire des films et de les montrer n'importe où en faisant payer l'entrée. On peut faire des films avec peu d'argent et une équipe trés réduite et le projeter sur un drap à l'aide d'un vidéo projecteur dans une mjc ou une salle polyvalente de village qui n'a pas de salle de cinéma.
Et pourquoi pas retourner à la bougie aussi ?!!!
Ah bon ? permettre aux gens de faire ce qu'ils veulent, de retrouver ce qui fait la dignité de l'être humain, non pas le travail mais la liberté, le contrôle de sa vie, c'est un retour en arrière ?
Se déplacer va devenir de plus en plus cher et difficile par le biais du moteur à explosion,il va falloir faire avec un rapport distances / temps pour les parcourir, plus proche de celui de nos arrière, arrière grand-parents, ce qui va favoriser le spectacle vivant dans sa région. Les méga spectacle à base de semi-remorques, d'avions cargos et de bâteaux porte-containers vont devenir moins courants. Good bye Johnny !
Notre Juppé local veut nous construire un Zenith ?
C'est comme ça qu'il voit la culture...
Il va le remplir comment dans 5 ou 10 ans quand le baril de pétrole frisera les 400 dollars ?
Internet sera Le moyen pour les peuples de communiquer et d'échanger rapidement et efficacement sans se déplacer.
Quand on voudra voir un artiste en vrai, ce sera en local ou péri-local, ce sera un évènement à taille humaine, rettribué de façon raisonnable et ça sentira le sexe et la sueur, qu'on joue de la guitare sèche ou électrique ou qu'on manipule de la lumière pour faires des sons ou projeter des images. Les gens retrouveront l'aspect mystique du spectacle vivant qui ne sera plus un moyen de consommer de plus mais de communier dans une expérience importante pour leur vie.
Moi j'y crois vraiment.
moi mon trip depuis 2-3 ans, c'est de grimper en montagne (je suis à quelques minutes des hauteurs) avec la guitare au dos, et là, dans des coins que je connais bien (et que pas grand monde connait, de jouer quelques airs de mon cru (vu que je sais pas faire de reprise) pour les bêtes environnantes (au rang desquelles par ailleurs je me compte)
alors c'est vrai que.. la bougie, les pygmées, le flutiau pastoral à la bouche suave du berger, ça me cause oui
le reste, de moins en moins
(le pire : ça me satisfait tellement au fond, que j'ai pas la force d'aller plus loin, enregistrer des trucs, les faire circuler ailleurs que dans l'air autour de mon ptit rocher, les écrire même, encore moins trouver un public de pipèdes causants, bref.. et pourtant je continue de causer avec vous sur dogma.. bizarre)
(et en même temps, c'est pas pour fonder une secte, mais bon, j'ai quand même le sentiment qu'on revient dans ces prairies, ces trucs de pâtre grec, à quelque chose d'assez fondamental, le reste n'étant que littérature et voué aux cendres comme chaque corps ici-bas)
(et en même temps j'écoute des sonates de Scarlati là, dans l'interprétation de miss mc gregor, et je me dis que c'est important aussi.. )
Comme je l'ai dit plus au, il me semble avoir lu que la Buma choisissait si l'usage etait commercial ou pas en fonction du diffuseur: Individu/asso, institution non lucratif...contre, entreprise a but lucratif
Permettre à tout un chacun de choisir ce qu'il apprécie, c'est un progrès. Lui en persuader c'est une régression. En gros on libéralise l'appropriation culturelle, mais on la cadenasse dans un carcan de communication. Tout est possible, mais tout ne se réalise pas parce que tout n'est aps visible. On en revient aux discssions sur la visibilité et sur ce qu'elle engendre.
Casser ce besoin de visibilité, c'est en quelque sorte casser ce système qui "persuade" les gens qu'ils ont le choix. Bourdieu dans un autre contexte appelait ces phénomènes auprès des journalistes comme des "auto-censures" dont les critères variaient de la non-vexation de financeurs ou de pouvoirs importants à des censures plus personnelles basées sur des idées politiques (qu'est-ce qui "mérite" une information ? comment et où et pourquoi on place une information ici ou là ?)...
Petite dédicace à ma professeure de Sciences Économiques et Sociales de lycée qui nous faisait des cours sur le 20h de tf1 et f2 en nous demandant les différences entre les deux discours (quand on en trouvait), en nous faisant travailler sur le montage des images, le montage des sujets et comment et pourquoi ils passaient au début ou en fin de journal... Et son cours où elle nous demandait la différence entre Boudon et Bourdieu... Je devais être amoureux inconsciemment pour repiquer ma 1ère et la ravoir en cours. :roll:
Bref, je m'éloigne là.
Si on sacage la "visibilité" que doit-on aussi valoriser à la place ? Le vivant. Le spectacle vivant, pas parce qu'il rapporte plus en termes financiers mais parce qu'il est la base même du "métier d'artiste", et que ce sont peut-être eux les véritables "professionnels", plutôt que ces rentiers du droit d'auteur...
D'ailleurs parfois on est reçus par des politiques après ce genre d'actions sauvages devant la mairie et l'opéra : http://video.google.fr/videoplay?docid=-5551190742055336694&q=&hl=fr
Donc ça sert de se bouger le fion, même si on est 5 sur place pendant une semaine tous les soirs !
http://www.bumastemra.nl/nl-NL/OverBumaStemra/Actueel/CreativeCommonsAug08.htm
Merci
En gros, d'après ce que j'ai compris :
Prolongation du projet jusqu'en 2009, mais pas contents du faible nombre de sociétaires Buma/Stemra qui ont publié en CC et clauses du projet pas encore définies (les conditions devraient changer apparemment).
Après ils parlent de réseaux sociaux...