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Réponses

  • Bisous ? Comme sur Jamendo ?
  • La chine et les énergies renouvelables

    http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=4868


    On peut faire confiance aux infos d'agora vox ?
    Faut toujours douter de ce qu'ils disent je pense, même si indicativement ca doit être pas mal.
    Comme je regarde plus la télé, et que je ne lis pas de quotidien, alors je suis toujours à la bourre des grandes infos. Alors je recherchais des sites sérieux de journalisme participatif genre rue89 , mais il parait que ce dernier tombe trop dans le journalisme classique (ce qui n'est pas ce que je recherche tout simplement)
    Tandis qu'agora vox c'est le contraire il me semble, y'a pas de journaliste derrière si ?
  • Pas de journalistes derrière les articles sur Agoravox.

    Par contre.
    N'oublions pas que la Chine est un pays d'1.5 milliards de personnes, ce qui représente l'Europe+Russie+EU... à peu près. Donc tous les projets sont énormes, gigantesques, plus que le grand canyon américain :) (pour reprendre les échelles de gigantisme occidentales).
    Quand la Chine crée un barrage, c'est celui des 3 Gorges (avec 100 millions de personnes évacuées pour le construire), quand la Chine se met à créer une ville nouvelle écologique, c'est une ville de 150 000 habitants. Donc oui, leader, mais pas pour tous les chinois. Leader par rapport au reste du monde parce que les échelles sont très différentes.
    1% du PIB de la Chine pour les énergies renouvelables sera plus important en finances qu'1% du PIB de n'importe quel pays dans l'avenir.
    La Chine produit 33.4 % du charbon au monde, et le charbon représente 64% de sa consommation énergétique (pétrole : 26%). On est dans des échelles tellement énormes que dire la Chine est "leader de" est totalement inapproprié, elle le sera de toutes façons.
  • LaSp écrit:
    On peut faire confiance aux infos d'agora vox ?
    Faut toujours douter de ce qu'ils disent je pense, même si indicativement ca doit être pas mal.
    Comme je regarde plus la télé, et que je ne lis pas de quotidien, alors je suis toujours à la bourre des grandes infos. Alors je recherchais des sites sérieux de journalisme participatif genre rue89 , mais il parait que ce dernier tombe trop dans le journalisme classique (ce qui n'est pas ce que je recherche tout simplement)
    Tandis qu'agora vox c'est le contraire il me semble, y'a pas de journaliste derrière si ?

    Sur Rue89,
    c'est un site des anciens employés de Libération peu en accord avec la nouvelle position de journal qui s'est recentré depuis l'élection de NS.
    Maintenant qu'est-ce que tu appelles le "journalisme classique" ? Le culte du sensationnel ? De l'événement plutôt que de l'information ?
    Perso, je préfère dire que les informations sont de toutes façons dirigées, influencées politiquement et les prendre telles quelles.
    Le figaro va donner le point de vue de personnes de droite(s) (voir "les droites en france" de rené rémond), le nouvel obs plutôt le point de vue d'un ps du centre, marianne un point de vue plutôt républicain(s) de gauche, le monde celui du gouvernement ou du parti au pouvoir...
    La quête du graal de l'objectivité est à mon sens vaine.
    Les sites que j'affectionne pour leur point de vue critique :
    arrêt sur images, acrimed
  • kikoo lol
    mdr
  • Ben dis donc, c’est plus un thread, c’est le Yang-tse Kiang ! :-) Bon j’ajoute ma pierre à l’édifice concernant deux, trois points abordés il y a quelques posts :

    Techniquement, une information, ce sont des données structurées véhiculées par un support. Le reste, le plus important, n’est que points de vue et subjectivités. Dans ce cadre, la publicité est une information. Certes, elle n’est pas neutre car il s’agit de propagande pour une marchandise ou un service. Mais la neutralité d’une information qu’elle soit publicitaire ou non est très souvent parfaitement illusoire. De plus en plus, la publicité se déguise en information pseudo-objective et inversement de sorte qu’on ne sait plus bien aujourd’hui qui est journaliste, politicard, chef d’entreprise, communiquant ou publicitaire etc. Le marketing serait-il devenu le seul art et la publicité la seule information ? En définitive, tout cela tue le débat et donc la démocratie. C’est le débat qui devrait entraîner le besoin de s’informer. Mais aujourd’hui la confrontation de points de vue se résume à une compétition entre différentes stratégies de communication. L’information est partout, elle se voudrait souvent soi-disant neutre, elle ne l’est pas mais en se proclamant telle, elle met un terme aux discussions d’idées.

    Je pense que tout le piège est que la consommation nous amène à un processus d’identification. Nous consommons, non pas uniquement par besoin vital mais par volonté de se procurer une plus-value d’identité, par ce que ça parle. Nous tentons ainsi de nous différencier alors même que la marchandise nous enferme dans une grande équivalence. En fait, le système marchand voudrait nous faire admettre que la démocratie, c’est le marché à travers l’usage de nos droits de consommateurs-citoyens. Depuis longtemps, nous sommes totalement déconnectés de ce qui est produit. Or sans production, il n’y a pas de consommation, c’est évident mais on a tendance, je crois à l’oublier. C’est au niveau de ce que nous « produisons » dans notre travail ou nos loisirs qu’il faudrait agir et récupérer un tant soit peu d’autonomie. Ne raisonner qu’en terme de consommation n’est pas suffisant. Car à quoi cela conduit ? À une culpabilisation de plus en plus poussée, à des comportements de consommateurs éthiques qui souvent sont un luxe. À transformer l’hédonisme marchand en une espèce de puritanisme consumériste avec son lot de contraintes et d’efforts.

    De même, la frontière entre les loisirs et le travail a tendance à s’estomper. Faire de la musique pendant ses loisirs peut aussi être considéré comme un travail. Je ne dis pas que c’est le cas mais le projet hideux que nous concocte le ministère de la Culture visant à « professionnaliser » les artistes amateurs va dans ce sens. Le travail lui même devient une sorte de denrée consommable. Je ne sais plus quelle société d’intérim nomme ces agences « Job store » : magasin de taf ! La civilisation dite post-industrielle produit essentiellement des services. Ce n’est plus guère le savoir-faire qui compte mais le savoir-être - horrible vocable tiré du jargon des services de ressources humaines. Beaucoup de choses sont jugées en terme de présentation et de relationnel - je dérive mais finalement ce n’est pas tellement éloigné du sujet des réseaux sociaux facebook, monpauvrelieu ou zikpouffe.

    Enfin sur la Chine, ce n’est pas uniquement des libertés politiques qu’il faudrait que les chinois conquièrent mais aussi et surtout des libertés syndicales sur leurs lieux de travail.
  • Bonnes déduction Al_z , c'est a peut près la même vision des choses ,dans mon esprit.
    D'ailleurs ,une signature sur un forum,a mon sens est considéré comme une manière de faire de l'auto publicité ,qui amènera éventuellement le lecteur a faire un tour ,sur le profile de l'auteur.
    Je vois que tous les membres on leur signatures,est personnellement moi j'y vois une façon d'attirer l'écoute,est pas de l'information,comme je l'ai lu.
    Pub ou pas pub?
    Comme vous voyez tous , je ne pratique pas ,ça serais pousser l'écoute,est je pourrais retourner le sens de ce qui m'a été dit au tous début du treat, en affirmant que d'après les signature sur le forum ,la chance d'écouter vos musique son plus ouverte que moi,ou dans l'autre sens vous empêchez l'écoute des gens qui n'ont pas attacher leurs signatures.

    Bon je suis loin de penser de la sortes,mai je n'ai pas tort non plus ,'appuyer le fait,qu'en réfléchissant un peut trop,on arrive a un gros n'importe quoi !
    C'est une réponses très tardive au fait que d'êtres sur d'autres sites ,ferais diminué la chance d'écoutes aux autres auteurs.

    Donc ne pas confondre tous, est n'importe quoi,sinon on ne fera plus rien,pour finir.
    même gratuit un produit reste un produit.

    Vous avez raison de mètres vôtres signature,moi j' hésites ,par peur de sombrer dans la publicité pour soi même,est je préfère déposer ma zic sur un sites sans forcer l'écoute,un forum c'est pour la discutions,quand je veux écouter un cd ,je n'ai absolument pas besoin que l'on me donne une direction.
  • août 2008 modifié
    Al_z écrit:
    Ben dis donc, c’est plus un thread, c’est le Yang-tse Kiang ! :-) Bon j’ajoute ma pierre à l’édifice concernant deux, trois points abordés il y a quelques posts :

    Techniquement, une information, ce sont des données structurées véhiculées par un support. Le reste, le plus important, n’est que points de vue et subjectivités. Dans ce cadre, la publicité est une information. Certes, elle n’est pas neutre car il s’agit de propagande pour une marchandise ou un service. Mais la neutralité d’une information qu’elle soit publicitaire ou non est très souvent parfaitement illusoire. De plus en plus, la publicité se déguise en information pseudo-objective et inversement de sorte qu’on ne sait plus bien aujourd’hui qui est journaliste, politicard, chef d’entreprise, communiquant ou publicitaire etc. Le marketing serait-il devenu le seul art et la publicité la seule information ? En définitive, tout cela tue le débat et donc la démocratie. C’est le débat qui devrait entraîner le besoin de s’informer. Mais aujourd’hui la confrontation de points de vue se résume à une compétition entre différentes stratégies de communication. L’information est partout, elle se voudrait souvent soi-disant neutre, elle ne l’est pas mais en se proclamant telle, elle met un terme aux discussions d’idées.

    Je pense que tout le piège est que la consommation nous amène à un processus d’identification. Nous consommons, non pas uniquement par besoin vital mais par volonté de se procurer une plus-value d’identité, par ce que ça parle. Nous tentons ainsi de nous différencier alors même que la marchandise nous enferme dans une grande équivalence. En fait, le système marchand voudrait nous faire admettre que la démocratie, c’est le marché à travers l’usage de nos droits de consommateurs-citoyens. Depuis longtemps, nous sommes totalement déconnectés de ce qui est produit. Or sans production, il n’y a pas de consommation, c’est évident mais on a tendance, je crois à l’oublier. C’est au niveau de ce que nous « produisons » dans notre travail ou nos loisirs qu’il faudrait agir et récupérer un tant soit peu d’autonomie. Ne raisonner qu’en terme de consommation n’est pas suffisant. Car à quoi cela conduit ? À une culpabilisation de plus en plus poussée, à des comportements de consommateurs éthiques qui souvent sont un luxe. À transformer l’hédonisme marchand en une espèce de puritanisme consumériste avec son lot de contraintes et d’efforts.

    De même, la frontière entre les loisirs et le travail a tendance à s’estomper. Faire de la musique pendant ses loisirs peut aussi être considéré comme un travail. Je ne dis pas que c’est le cas mais le projet hideux que nous concocte le ministère de la Culture visant à « professionnaliser » les artistes amateurs va dans ce sens. Le travail lui même devient une sorte de denrée consommable. Je ne sais plus quelle société d’intérim nomme ces agences « Job store » : magasin de taf ! La civilisation dite post-industrielle produit essentiellement des services. Ce n’est plus guère le savoir-faire qui compte mais le savoir-être - horrible vocable tiré du jargon des services de ressources humaines. Beaucoup de choses sont jugées en terme de présentation et de relationnel - je dérive mais finalement ce n’est pas tellement éloigné du sujet des réseaux sociaux facebook, monpauvrelieu ou zikpouffe.

    Enfin sur la Chine, ce n’est pas uniquement des libertés politiques qu’il faudrait que les chinois conquièrent mais aussi et surtout des libertés syndicales sur leurs lieux de travail.

    En fait,
    La publicité n'est qu'une forme de l'information, qui la déforme pour n'en montrer que le point de vue de celui qui crée la publicité. Si l'information n'est pas neutre ou objective, la publicité, elle, a pour but de marteler un message, un point de vue, un jugement.
    C'est la différence de forme entre un lien sur un site qui reprend la forme de tous les liens sur tous les sites internet et un gif animé clignotant dont le but est d'attirer le regard en lieu et place du contenu d'un site.
    Un lien internet est plutôt une information, le but est que les personnes voient une information supplémentaire. Ce n'est pas un jugement sur la qualité a priori du contenu du lien (un peu comme mes exemples et celui de Mankind plus haut), ni une volonté de le mettre en avant au détriment du contenu du site.

    La publicité a pour but de solliciter cette partie du cerveau qui donne les stimuli du plaisir. La répétition d'une information donnée entraîne l'activation de ces stimuli. Pourquoi d'après vous la Suède a interdit les pub lors des dessins animés à la tv ? Parce qu'ils se sont rendus compte qu'à forte dose ces stimuli prenaient le pas sur la formation du cerveau lui-même (dont la plupart des parties finissent leur développement vers 5-6 ans chez les enfants, ce qui explique le côté "capricieux" d'un enfant en bas âge, c'est le fait qu'il ne peut pas encore contrôler ses envies). Une autre étude a montré que l'attention des enfants a diminué de plus de 20 minutes en 50 ans parce qu'ils sont habitués à être stimulés sur des images rapides qui demandent peu d'attention.

    C'est cela la différence entre une information et une publicité.
  • alone a écrit :
    je préfère déposer ma zic sur un sites sans forcer l'écoute,un forum c'est pour la discutions,quand je veux écouter un cd ,je n'ai absolument pas besoin que l'on me donne une direction.

    Dis donc Alone, tu ne crois pas que tu exagères ?
    Et le bouton [www] en bas de chacun de tes posts, c'est là pour faire joli ?
    nous envoyer sur ta page jamendo en plus. :D
  • aisyk écrit:
    En fait,
    La publicité n'est qu'une forme de l'information, qui la déforme pour n'en montrer que le point de vue de celui qui crée la publicité. Si l'information n'est pas neutre ou objective, la publicité, elle, a pour but de marteler un message, un point de vue, un jugement.
    C'est la différence de forme entre un lien sur un site qui reprend la forme de tous les liens sur tous les sites internet et un gif animé clignotant dont le but est d'attirer le regard en lieu et place du contenu d'un site.
    Un lien internet est plutôt une information, le but est que les personnes voient une information supplémentaire. Ce n'est pas un jugement sur la qualité a priori du contenu du lien (un peu comme mes exemples et celui de Mankind plus haut), ni une volonté de le mettre en avant au détriment du contenu du site.

    La publicité a pour but de solliciter cette partie du cerveau qui donne les stimuli du plaisir. La répétition d'une information donnée entraîne l'activation de ces stimuli. Pourquoi d'après vous la Suède a interdit les pub lors des dessins animés à la tv ? Parce qu'ils se sont rendus compte qu'à forte dose ces stimuli prenaient le pas sur la formation du cerveau lui-même (dont la plupart des parties finissent leur développement vers 5-6 ans chez les enfants, ce qui explique le côté "capricieux" d'un enfant en bas âge, c'est le fait qu'il ne peut pas encore contrôler ses envies). Une autre étude a montré que l'attention des enfants a diminué de plus de 20 minutes en 50 ans parce qu'ils sont habitués à être stimulés sur des images rapides qui demandent peu d'attention.

    C'est cela la différence entre une information et une publicité.
    Je comprend ce que tu veux dire sur la différence de forme que peut prendre une pub et une info - le désormais célèbre « temps de cerveau disponible » etc. Ceci dit je ne suis pas sûr que ce soit le matraquage qui distingue fondamentalement une info d’une pub. Les média (journaux, télés, radios etc.) ont quand même aussi souvent tendance à répéter les mêmes nouvelles bien que la façon d’en parler puisse varier. Allumes pendant une heure ta radio, sur France intox, (station bien connue d’infos en continu) tu verras ce que je veux dire. On considère pourtant qu’il s’agit là de journalisme et non de publicité. Peut-être que plutôt que de prétendre à l’objectivité ou à la vérité, l’information devrait prétendre à l’honnêteté.
  • août 2008 modifié
    Un commerçant ne dit pas la vérité quand il fait de la publicité car il est juge et partie et surtout il est le client de celui qui réalise la publicité pour l'aider à vendre son produit.
    En cela, on ne peux pas parler d'information même si dans l'absolu, donner une info même totalement orientée reste une info. Le mot information n'est pas valable uniquement dans le cas du journalisme. On le sait, aujourd'hui, les journalistes n'ont plus le temps de faire du recoupage, de vérifier leurs sources et de faire des enquêtes. Le journaliste de terrain est une espèce en voie de disparition remplacé par le journaliste qui comme nous passent son temps sur le net.
    Information veut dire message, quelque chose qui nous apprend quelque chose. Quand le message est rabaché, on peut parler de tentative d'endoctrinement. Quand l'information est orientée pour essayer de nous faire croire qu'un état ou une entreprise, dont on sait que l'activité est néfaste pour le citoyen, est au contraire tout bon pour lui, on peut parler de propagande. ( voir la nouvelle campagne d'EDF pour les énergies renouvelables où on suggère que cette belle entreprise est pour les énergies alternatives depuis toujours et où on mélange, solaire, éolien et nucléaire en mettant tout sur le même plan ).
    Dans l'endoctrinement on nous ment, dans la propagande on nous ment et dans la pub aussi. simplement dans ces trois cas, les conséquences ne sont pas les mêmes.

    Ce n'est pas parce que le mot "PUB" est passé dans le langage commun pour signifier, parler de soi, que ce mot est bien employé. Aussi un lien en bas de page vers son site ou ses morceaux de musique n'est pas de la pub, c'est un message qui prévient ou renforce, rien n'est vendu ni orienté, comme l'a démontré Aisyk. Par contre si l'on rajoute le slogan : "la meilleure musique du web", c'est grossier et c'est de la publicité.

    Il y a confusion des mots et mauvais emploi de ces derniers mais il y a aussi confusion du contenu. Car aujourd'hui en plus de la pub, il y a la pub dans l'information journalistique, ça s'appelle de la communication et c'est basé sur les mêmes procédés de fabrication que ceux utilisés dans la vente d'un film ou d'un artiste de variété aux medias : le dossier de presse. Là où c'est plus insidieux c'est que ça passe par les mêmes chemins que l'information journalistique et est donc enrobé d'une aura de sérieux prêt à l'emploi qui n'incite pas à la méfiance ni aux vérifications.
  • La confusion sur le mot publicité vient de sa définition même qui est double. Signification première : rendre publique quelque chose, caractère de ce qui est public. Signification deuxième : encourager le public à acquérir quelque chose à des fins commerciales.
  • Al_z écrit:
    Je comprend ce que tu veux dire sur la différence de forme que peut prendre une pub et une info - le désormais célèbre « temps de cerveau disponible » etc. Ceci dit je ne suis pas sûr que ce soit le matraquage qui distingue fondamentalement une info d’une pub. Les média (journaux, télés, radios etc.) ont quand même aussi souvent tendance à répéter les mêmes nouvelles bien que la façon d’en parler puisse varier. Allumes pendant une heure ta radio, sur France intox, (station bien connue d’infos en continu) tu verras ce que je veux dire. On considère pourtant qu’il s’agit là de journalisme et non de publicité. Peut-être que plutôt que de prétendre à l’objectivité ou à la vérité, l’information devrait prétendre à l’honnêteté.

    C'est un peu gros que de prendre une chaîne d'information en continu pour démontrer le matraquage. C'est sa fonction que de répéter les mêmes messages tout le temps, est-ce que la forme ressemble à de la publicité, oui pour les reportages de tel ou tel lieu historique à visiter pour le week-end (par exemple), moins pour la partie info quand elle se contente de répéter les dépêches AFP (et encore elles sont bien écourtées les dépêches) qui doit représenter 10-15 minutes de temps antenne sur 1 heure. Ce découpage est le même dans les journaux tv entre la partie "info" et la partie dite "magazine" qui est la plus grosse partie du journal et qui dispense de "bons conseils" moralisateurs et orientés pour le public. La radio me semble plus honnête dans son discours, il n'y a pas de montage d'images (peu de montage audio car peu de reportages audio dans des journaux) et seul le discours reste.

    Sur l'homogénéisation de l'information,
    En France, 2 ou 3 agences de presse se partagent le gâteau, AFP, Reuters (et je ne me rappelle plus de la 3e), donc oui, les sources étant les mêmes pour tous les journalistes, l'information aurai donc tendance à s'homogénéiser. Encore faut-il qu'ils parlent de la même chose ! Entre le journal de 13h de tf1 et celui de fr2, il y a une différence, non seulement dans le ton employé (ce qui est jugé "bon", "positif"...) mais aussi dans les sujets traités.
    Une amie journaliste à la question "comment juges-tu une information ?", me répond : "je fais la différence entre les promesses et la réalité et je les pointe". Oui quand on peut s'en rendre compte, plus difficile quand il s'agit d'informations dont la source dépend directement d'intérêts croisés.
  • Al_z écrit:
    La confusion sur le mot publicité vient de sa définition même qui est double. Signification première : rendre publique quelque chose, caractère de ce qui est public. Signification deuxième : encourager le public à acquérir quelque chose à des fins commerciales.
    source ?

    Publicité :
    I. 1 Le fait, l'art d'exercer une action psychologique sur le public à des fins commerciales -> réclame.
    I. 2 Affiche, texte, etc., à caractère publicitaire -> pub
    II. 2 Caractère de ce qui est public, connu de tous. "Donner une regrettable publicité à une affaire privée".

    Il est à noter que le second sens est plus ancien et qu'il se rapproche plus du mot "publier".
    Publier :
    1. Faire paraître dans un livre, journal.
    2. Faire connaître au public ; annoncer publiquement.

    Source : Petit Robert.
  • aisyk écrit:
    C'est un peu gros que de prendre une chaîne d'information en continu pour démontrer le matraquage. C'est sa fonction que de répéter les mêmes messages tout le temps, est-ce que la forme ressemble à de la publicité, oui pour les reportages de tel ou tel lieu historique à visiter pour le week-end (par exemple), moins pour la partie info quand elle se contente de répéter les dépêches AFP (et encore elles sont bien écourtées les dépêches) qui doit représenter 10-15 minutes de temps antenne sur 1 heure. Ce découpage est le même dans les journaux tv entre la partie "info" et la partie dite "magazine" qui est la plus grosse partie du journal et qui dispense de "bons conseils" moralisateurs et orientés pour le public. La radio me semble plus honnête dans son discours, il n'y a pas de montage d'images (peu de montage audio car peu de reportages audio dans des journaux) et seul le discours reste.

    Sur l'homogénéisation de l'information,
    En France, 2 ou 3 agences de presse se partagent le gâteau, AFP, Reuters (et je ne me rappelle plus de la 3e), donc oui, les sources étant les mêmes pour tous les journalistes, l'information aurai donc tendance à s'homogénéiser. Encore faut-il qu'ils parlent de la même chose ! Entre le journal de 13h de tf1 et celui de fr2, il y a une différence, non seulement dans le ton employé (ce qui est jugé "bon", "positif"...) mais aussi dans les sujets traités.
    Une amie journaliste à la question "comment juges-tu une information ?", me répond : "je fais la différence entre les promesses et la réalité et je les pointe". Oui quand on peut s'en rendre compte, plus difficile quand il s'agit d'informations dont la source dépend directement d'intérêts croisés.

    Je ne vois vraiment ce que ça a de « gros ». Tu le dis toi-même c’est sa fonction de répéter l’info, c’est donc clairement sa fonction de matraquer l’info. Je ne dis pas qu’il s’agit de publicité (encore qu’on puisse y discerner parfois de la propagande progouvernementale) mais simplement cela prend les mêmes formes (répétition) que la publicité. Donc le matraquage n’est pas suffisant pour distinguer publicité et info. Je ne met pas tout dans le même sac, je n’ai jamais prétendu ça. Il y a des journalistes honnêtes partout. Mais il faut admettre qu’il y a une sorte de conformisme, les rédactions passent leurs temps à regarder ce que disent les confrères et les instituts de sondages. Si on comptait le nombre d’hebdos qui ont fait leurs couvertures sur NS depuis 6 ans, je t’assure que cela relève plus du matraquage qu’autre chose.
  • aisyk écrit:
    Al_z écrit:
    La confusion sur le mot publicité vient de sa définition même qui est double. Signification première : rendre publique quelque chose, caractère de ce qui est public. Signification deuxième : encourager le public à acquérir quelque chose à des fins commerciales.
    source ?

    Publicité :
    I. 1 Le fait, l'art d'exercer une action psychologique sur le public à des fins commerciales -> réclame.
    I. 2 Affiche, texte, etc., à caractère publicitaire -> pub
    II. 2 Caractère de ce qui est public, connu de tous. "Donner une regrettable publicité à une affaire privée".

    Il est à noter que le second sens est plus ancien et qu'il se rapproche plus du mot "publier".
    Publier :
    1. Faire paraître dans un livre, journal.
    2. Faire connaître au public ; annoncer publiquement.

    Source : Petit Robert.

    T’inquiètes moi aussi j’ai un dico.

    I. 1. Caractère de ce qui est public, n’est pas tenu secret. Caractère de ce qui est public, connu. 2 Fait de porter à la connaissance du public.

    II. 1. Le fait d’exercer une action sur le public à des fins commerciales ; le fait de faire connaître (un produit, un type de produit) et d’inciter à l’acquérir. Ensemble des moyens qui concourent à cette action.

    Le Petit Robert, édition 2003.

    Pour info avant que tu me dises que ceci ne correspondait pas à ce que j’avais écris, j’ai regardé dans mon dico et j’ai en gros résumé le truc d’une façon assez correct, il me semble. Maintenant tu as la source et le texte exact.
  • Al_z écrit:
    Je ne vois vraiment ce que ça a de « gros ». Tu le dis toi-même c’est sa fonction de répéter l’info, c’est donc clairement sa fonction de matraquer l’info. Je ne dis pas qu’il s’agit de publicité (encore qu’on puisse y discerner parfois de la propagande progouvernementale) mais simplement cela prend les mêmes formes (répétition) que la publicité. Donc le matraquage n’est pas suffisant pour distinguer publicité et info. Je ne met pas tout dans le même sac, je n’ai jamais prétendu ça. Il y a des journalistes honnêtes partout. Mais il faut admettre qu’il y a une sorte de conformisme, les rédactions passent leurs temps à regarder ce que disent les confrères et les instituts de sondages. Si on comptait le nombre d’hebdos qui ont fait leurs couvertures sur NS depuis 6 ans, je t’assure que cela relève plus du matraquage qu’autre chose.

    C'est gros parce que c'est comme si je parlais de matraquage publicitaire en parlant des professeurs qui répètent les mêmes choses à longueur de temps à leurs élèves. La pédagogie c'est la répétition disait l'autre, ce n'est pas la caractéristique essentielle de la publicité ni même ce qui peut différencier un message informatif d'une publicité.

    Quand je mentionne les formes d'une information,
    Entre le reportage, le flash d'infos il n'y a pas que des différences de matraquage mais surtout de forme dans les discours, les points de vue évoqués. Et la part de ces différentes formes est très importante à prendre en compte.
    Les rédactions sont des donneurs d'ordres aux sondages, ce sont eux qui les commandent en leur demandant un objectif précis, montrer que X% soutiennent X... c'est le principal grief qu'on peut faire aux sondages, les commanditaires sont ceux qui devraient avoir un point de vue désintéressé. Parfois c'est une lutte entre deux instituts de sondages pour avoir tel part de marché dans ce domaine car les journaux dépensent beaucoup et régulièrement (la différence entre un sondage politique et un sondage pour un industriel qui veut tester son "marché" avant de lancer un produit).

    Quand à la querelle du dictionnaire, mon édition est de 2006. :roll:
    Enfin ceci n'est qu'un détail qui n'a pas d'importance par rapport au débat. L'utilisation "faire de la publicité à" dans le sens rendre public est beaucoup moins utilisée aujourd'hui que la fonction commerciale et psychologique de la publicité. Les mots changent et leurs définitions se modifient avec le temps en fonction des usages. Si on prends les mots "colonisation", "colonie" sur les dictionnaires de l'année 60 et leurs définitions dans ceux de 65, on aurai droit au même type de modifications. De même selon les pays et leur histoire...
    Ce qui compte surtout c'est l'utilisation faite des mots dans les contextes précis et particuliers de leur champ d'application, pas une définition qui serait gravée dans le marbre pour l'éternité (que ce soit en 2003 ou en 2006 ;) ).
  • France Info, comme tant d'autres médias, "matraque" des infos passées au crible de l'idéologie dominante (celle du Parti de la Presse et de l'Argent, comme dit le Plan B).

    Mais c'est aussi une radio d'info continue qui permet à l'auditeur de prendre connaissance à toute heure du point de vue des dominants et de leurs valets sur ce qui se passe dans le monde, ce qui est tout de même, à défaut d'autre chose, un moyen de s'informer partiellement.

    Les flashs identiques sont répétés tout au long de la journée. Il y a là une forme de matraquage inhérente à la nature même de cette radio. Autrement dit, il est fortement déconseillé d'écouter cette radio plus d'un quart d'heure d'affilée : ce n'est pas fait pour.

    Sinon, pour la pub, faut pas déconner non plus : un lien en signature, même avec un message engageant l'internaute à cliquer dessus, c'est de l'info voire de la pub, si on veut, pour un site ou un blog perso, mais c'est sans commune mesure avec le marketing, la communication et la publicité considérés dans le capitalisme moderne comme l'alpha et l'omega de toute activité humaine.
  • aisyk écrit:
    C'est gros parce que c'est comme si je parlais de matraquage publicitaire en parlant des professeurs qui répètent les mêmes choses à longueur de temps à leurs élèves. La pédagogie c'est la répétition disait l'autre, ce n'est pas la caractéristique essentielle de la publicité ni même ce qui peut différencier un message informatif d'une publicité.

    Quand je mentionne les formes d'une information,
    Entre le reportage, le flash d'infos il n'y a pas que des différences de matraquage mais surtout de forme dans les discours, les points de vue évoqués. Et la part de ces différentes formes est très importante à prendre en compte.
    Les rédactions sont des donneurs d'ordres aux sondages, ce sont eux qui les commandent en leur demandant un objectif précis, montrer que X% soutiennent X... c'est le principal grief qu'on peut faire aux sondages, les commanditaires sont ceux qui devraient avoir un point de vue désintéressé. Parfois c'est une lutte entre deux instituts de sondages pour avoir tel part de marché dans ce domaine car les journaux dépensent beaucoup et régulièrement (la différence entre un sondage politique et un sondage pour un industriel qui veut tester son "marché" avant de lancer un produit).

    Quand à la querelle du dictionnaire, mon édition est de 2006. :roll:
    Enfin ceci n'est qu'un détail qui n'a pas d'importance par rapport au débat. L'utilisation "faire de la publicité à" dans le sens rendre public est beaucoup moins utilisée aujourd'hui que la fonction commerciale et psychologique de la publicité. Les mots changent et leurs définitions se modifient avec le temps en fonction des usages. Si on prends les mots "colonisation", "colonie" sur les dictionnaires de l'année 60 et leurs définitions dans ceux de 65, on aurai droit au même type de modifications. De même selon les pays et leur histoire...
    Ce qui compte surtout c'est l'utilisation faite des mots dans les contextes précis et particuliers de leur champ d'application, pas une définition qui serait gravée dans le marbre pour l'éternité (que ce soit en 2003 ou en 2006 ;) ).

    Peut-être mais pour ma part je n’ai pas du tout fait ce rapprochement avec les professeurs, ça ressemble un peu à un procès d’intention de ta part. J’en suis resté à la comparaison entre pub et info c’est tout.

    Un bon prof sait bien que le rabâchage est inefficace tant que ce qu’il enseigne n’est pas compris sur le fond. Or c’est justement en exprimant une chose selon différents points de vue et sous différentes formes que l’on a les meilleures chances de la faire comprendre. Très franchement, je ne crois pas qu’on puisse parler de pédagogie à propos par exemple de France info. Sauf à penser que ce média (et d’autres) nous prennent pour des enfants. Or ce média s’adresse avant tout à des adultes. Bon mais j’ai pris France info comme exemple faut pas non plus se focaliser dessus, j’aurai pu prendre LCI, CNN ou... Fox news par exemple. C’est pas ça qui manque les média matraques.

    D’ailleurs, c’est justement une des caractéristiques des pouvoirs dominants (et la plupart des média ont un immense pouvoir) que d’insister sur le mot « pédagogie ». Je me souviens à l’époque des manifs contre le CPE, le gouvernement n’avait de cesse de répéter que le peuple qui défilait en masse n’avait pas bien compris la leçon et que le pouvoir n’avait pas suffisamment fait œuvre de « pédagogie » sur la grandiose mesure qu’il voulait imposer. Un peu comme si d’une façon abominablement paternaliste le régime était le maître et le peuple les élèves… Les média n’avait pas suffisamment expliquer le truc. Même chose à propos du référendum sur l’Europe - alors que la plupart des média étaient manifestement pour. Il ne faut pas s’étonner que les gens ne sentent plus concernés et n’ait pas envie de participer ou de militer : on leur dit sans arrêt que tout est complexe et que des experts armés de tout leur arsenal de pédagogues s’en chargent. Être pédagogue s’est faire grandir et donner la maturité nécessaire à une personne, c’est entre autre lui donner le sens critique par rapport aux informations dont on le bombarde chaque jour aujourd’hui. Ce n’est pas lui marteler un apprentissage (même si la répétition est sans conteste une méthode efficace pour mémoriser quelque chose).

    Aussi sur le sens des mots et leur façon de varier avec le temps c’est assez évident que c’est la deuxième acception du mot publicité qui est la plus courante. Pourtant, la première signification que ce soit en 2003 ou 2006 ;-) est bien toujours présente et ce n’est pas encore du « vieux français » ! La façon dont l’usage des mots évolue (Orwell et sa novlangue l’avait parfaitement illustré) est assez révélatrice de ce qu’on voudrait nous faire penser ou tout au moins de l’état d’esprit d’un temps.

    édite : j'ai merdé dans les quotes.

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