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le blog de Maurice Ronai

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Réponses

  • __sam écrit:
    mais je n'essayais pas de te vexer. malheureusement tu l'as mal pris, j'attends ton MP ;)
    et je continue de croire que justement, c'est dans un discussion ouverte (opposée à la tienne donc) que l'on peut faire avancer les choses sur la rémunération, et c'est pourquoi ma réponse à ta question 'quoi, comment' restait ouverte et non définitivement close.

    tu continues à opposer argent et création. c'est pas fécond comme discussion.

    Quincy Jones qui n'est pas le dernier des cons quand même, un jazzman, un producteur génial, un type dont les connaissances seront perdues avec son départ pour un monde, espérons le, meilleur, a dit un truc, un jour :
    Mettez dans la même pièce, face à face, un piano et un million de dollars, ils n'auront rien à se dire.

    Je n'oppose pas deux chose qui n'ont rien à se dire.
    Le mélange des deux a donné l'industrie du disque et plus généralement l'industrie décérébrante du divertissement du 20 ème siècle dont nous essayons de sortir par le haut, aujoudr'hui.
    Ca ne marche que lorsqu'on détient un pouvoir sur la majorité des autres individus, ça ne fonctionne plus quand les outils de produtions et de déssiminations se démocratisent.
    On ne peut pas avoir les deux. Sinon, dis-moi comment tu fais payer quelqu'un qui a les mêmes droits, les mêmes moyens et le même accés aux contenus que toi ? A moins de l'arnaquer...Mais ça ne durera qu'un temps, pas suffisamment pour amasser de l'argent pour le reste de sa vie en tous cas.
    Alors effectivement, il reste la tyrannie de la loi. On met en place un truc arbitraire où chacun paiera pour accéder au contenu avec la promesse que cet argent sera reversé aux créateurs. Mais quels créateurs ? Les mêmes qui refusent de crever depuis 60 ans ou bien ma boulangère qui s'est fendue d'une vidéo rigolote pendant son temps libre ?
    L'autre c'est nous, le créateur c'est nous tous, désormais. C'est ça l'Internet et c'est à ça que servent le droit d'auteur et les licences libres et ouvertes. Comment on rénumère tout le monde en faisant payer tout le monde ? Je veux parler de réttribution qui n'oblige pas à être manutentionnaire en dehors de son activité créatrice.
    C'est pas possible.
    Donc reste deux choix : s'inscrire à la Sacem, se mettre en concurrence avec tout plein d'autres qui croient à leur bonne étoile et leur pré-supposé talent, faire les prix Constantin et tout le circuit officiel, avoir des potes bien placés et espérer signer sur AZ pour sortir un album de plus dans le néant des produits culturels des rayons de la Fnac en pestant contre le piratage, seule explication à son échec commercial. Ou bien arrêter de s'arcbouter sur cette idée que la création doit être rémunérée en brouzoufs.

    Quoi c'est ça le moteur du créateur le matin ?
    Comment il fait pour croûter en attendant que le messie lui donne la solution, il jeûne ?

    Ah il a peur que son boulot de merde ou son rsa s'arrête ?
    Ah bon ? L'artistique est devenu un boulot stable maintenant ? Depuis quand ?

    J'ai toujours l'impression de parler des mêmes chose, fait chier...
    Hein ? Personne ne me force ? Oui, je sais, mais c'est le mois d'Août. Putain de mois d'Août. Mon seul réconfort, c'est de penser qu'on sera moins nombreux à la rentrée. :D ( je plaisante bien sûr )
  • avoir les 2 ça se résume à l'iphone d'apple en gros

    on a un truc sur lequel tu peux dévelloper facilement une application en toute liberté et t'es obliger de passer par l'apple store pour la diffuser (comme ça c'est trop génial tu peux la vendre et gagner du pognon, ou la mettre gratuit).

    en somme t'es sur une autoroute et tu roules en circuit fermer...

    trop du ballon




    ...
  • je suis déçu aussi, parce que ça tourne en rond.
    ta phrase de Quincy ne vaut pas plus que celle de Frederic Mitterand sur la grand mère qui arrose des pieds de hashish de son petit fils. c'est marrant, mais ça n'illumine rien du tout. ça fausse le débat. L'ami Quincy, a aussi eu des moyen financiers qui l'ont aidé à poursuivre son art.

    tu continues de voir le monde à travers le prisme du pouvoir, de l'argent, et de la concurrence. par exemple, le pouvoir m'est égal, je ne suis en concurrence avec personne, et l'argent me permet juste de continuer à faire en mieux, mon art. donc, si je continue à réfléchir sur l'équité de la redistribution sur la création, c'est pour que celle-ci soit simplement plus juste, et reflète réellement la création musicale.

    ensuite, es-tu bien d'accord avec moi que tout le monde n'est pas artiste ? (artiste n'est par ailleurs pas mieux ou moins bien qu'autre chose)
  • __sam écrit:
    je suis déçu aussi, parce que ça tourne en rond.
    ta phrase de Quincy ne vaut pas plus que celle de Frederic Mitterand sur la grand mère qui arrose des pieds de hashish de son petit fils. c'est marrant, mais ça n'illumine rien du tout. ça fausse le débat. L'ami Quincy, a aussi eu des moyen financiers qui l'ont aidé à poursuivre son art.
    Je ne voudrais pas que ce débat devienne trop personnel. Je ne m'oppose pas à Sam en particulier, on discute entre nous parce que nous sommes les deux seuls intervenants, pour l'instant. Dans mon argumentaire, n'intervient pas ce que je pense de l'artiste Sam. Je ne fais que réagir aux arguments écrits de Sam.

    Quincy Jones a eu et a la carrière qui est la sienne parce qu'il a compris que rémunération et création ne sont pas compatibles, justement. Dans son cas, il évolue dans le jazz, un milieu où les artistes sont plus dans le trip que dans la poursuite du pognon. Du moins à l'époque où il a débuté. nous parlons d'un temps, en ce qui le concerne, bien différent de celui où nous évoluons actuellement. Aujourd'hui, nous pensons la réponse sans même nous être posé la question. Quincy Jones n'a pas poursuivi son art grâce à la thune, il est devenu producteur pour ça, c'est trés différent, c'est un métier qui parle à l'argent. Son art, comme tu dis, lui a juste servit a donner à ses prods un son particulier.
    tu continues de voir le monde à travers le prisme du pouvoir, de l'argent, et de la concurrence. par exemple, le pouvoir m'est égal, je ne suis en concurrence avec personne, et l'argent me permet juste de continuer à faire en mieux, mon art. donc, si je continue à réfléchir sur l'équité de la redistribution sur la création, c'est pour que celle-ci soit simplement plus juste, et reflète réellement la création musicale.
    Tu connais une autre façon de voir le monde toi ?
    Argent, pouvoir, concurrence, c'est ce qui domine nos vies. Nous sommes revenus à l'état animal sans même nous en apercevoir. Nous luttons les uns contre les autres pour simplement accéder à ce à quoi, normalement, la société, nous donnait droit. L'objet de la société était de nous affranchir de la lutte pour la survie, regarde où nous en sommes.Tu dis ne pas être en concurrence ? Mais tu l'es Sam, dés que tu désires être payé pour faire de la musique.
    Le simple fait de dire que tu veux juste gagner de quoi continuer à mieux faire de la musique te met en concurrence avec le million d'autre qui comme toi veulent la même chose. Le gâteau n'étant pas extensible, on fait comment ?
    La concurrence, c'est ça. Plus de demande que d'offre et un marché dans lequel tout ça se concrétise et ou des règles arbitraires désigne qui gagne. Dans un système concurrentiel, il vaut mieux avoir du pouvoir, sinon, il ne faut pas jouer.

    Mais la question est plus comment tu fais actuellement pour faire de la musique puisque tu ne vis pas de ton art ?
    ensuite, es-tu bien d'accord avec moi que tout le monde n'est pas artiste ? (artiste n'est par ailleurs pas mieux ou moins bien qu'autre chose)

    NON, définitivement NON, la donne a changé, l'art ne peut plus être l'expression d'une minorité auto proclamée et soutenue par l'académisme. Tout le monde est artiste.
    Ou alors tu définis l'art et tu crées de la rareté, ce qui au final donne le système qui fait que Sam n'est qu'un auteur parmis des milliers d'autres.

    Oui Decay, l'iphone qui implose quand on le berce trop prêt du mur est une trés bonne analogie. :)
  • bon, c'est dommage que ça se fritouille un peu là (mais en fait, vous vous comprenez assez bien donc y'a pas de lézard)
    commen on n'est pas trop nombeux cet été, (en fait on est surtout 4 (plus mano solo of course), on peut continuer peinard à se causer

    _sam tu écris
    C'est justement là la question pour moi. J'ai pas d'avis définitif là dessus. Je sais juste qu'il y a un gros gâteau, et que les parts sont inéquitables. Et qu'il faut donc s'attaquer au problème de l'équité des parts, qui naturellement passe par une discussion avec TOUS les acteurs de la filière musicale y compris sur la diffusion des oeuvres etc. etc. etc.
    ça m'intéresse de réfléchir à ce sujet
    sur l'équité des parts du gateau
    quand j'ai commencé dans l'art machin truc, j'étais assez révolté contre la manière dont l'argent était redistribué
    et puis je me suis calmé
    et puis, il existe bien d'autres domaines de "compétences" où on observe une répartition inéquitable
    au café du coin vous n'avez pas manqué d'ouïr le fameux débat : "c'est scandaleux que C. Ronaldo ou Zidane gagnent ce qu'ils gagnent etc.."
    dans d'autres lieux (ou peut-être dans le même café) vous avez entendu : "c'est scandaleux ce que gagnent les patrons du CAC40 et autres"
    dans les deux cas, on sous-entend, c'est scandaleux proportionnellement à : ce que gagne des subordonnées ou des concurrents. Dans le football par exemple, l'inégalité des revenus s'accompagne d'une inéquité, d'uen absence de proportionnalité : parce qu'à la vérité, entre un Ronaldo (cristiano) et un joueur de seconde division chypriote, la différence au niveau de la compétence ne joue absolument pas dans le rapport de leur salaire respectif.
    Pareil pour els patrons
    Ce sont des systèmes économiques où les quelques meilleurs (ou supposés meileurs !) gagnent infiniment plus que la masse des gens qui sont supposés moins bons.
    On peut trouver ça totu à fait injuste, ou du moins inéquitable, et effectivement ça l'est, mais après tout, personne n'a jamais promulgué nulle part une loi comme quoi ça devrait être éqitable !
    tant que le Real madrid est ok pour se payer un joueur à ce prix là, tant que le CA de telle consortium est ok pour se payer un PDG à ce prix là, et tant que Monsieur PInault est d'accord pour se payer telle oeuvre d'art à ce prix là, ben, que voulez-vous y faire hein ??

    Le fait que l'économie de l'art n'a jamais brillé ni pas son égalitarisme, son démocratisme et encore moins son équité

    ma question est : qu'est-ce qu'on veut dire quand on s'en indigne ?

    second problème : le fameux gâteau
    j'ai toujours eu l'impression (je lai écrit dans la dissémination je crois) que ce gâteau n'existe que dans la mesure où on le fabrique.
    On sort les chiffres de la musique, on se end cmpte q'il y a des milliards de dolars qui circulent, et on se dit : ben voilà, y'a un gateau de milliard de dollars
    sauf que : ce gâteau, en réalité, c'est du vent
    ce n'est pas une somme disponible comme ça, qu'il suffirait de redistribuer
    la vérité, c'est que s'il y a de telles sommes en circulation, c'est que des bisnessmen ont jugé bon de les faire circuler - et les sommes de la sacem par exemple, hé ben c'est un gâteau qui dépend en grande partie du gâteau des businessmen
    là encore ça n'a rien à voir avec le talent ou la comptence réelle
    le meilleur indicateur du succès reste les sommes investies sur tel ou tel artiste..
    c'est triste (si on a une conception de l'art un poil plus romantique), mais c'est ainsi
    Virez les big company, y'aura plus de gâteau (ça fera uste resortir le truc que les investissements des company cace, c'est que le public a plus de thunes, et qu'il y a beaucoup trop d'artistes en ce bas monde, et plus assez de gens pour s'y intéresser)
    ma position personnelle : je m'en fiche des big company (et des artistes liés au big company et de la manière dont la sacem redistribue des sommes iportantes à ceux qui gagnent déjà beaucoup)

    bon c'est juste des pistes de réflexion ouvertes
    au sujet de la "part du gâteau"
    et le système de l'art je le répète, n'a jamais été un système démocratique, équitable et égalitaire
    on peut imaginer qu'il le devienne.. mais.. mais..
    je vous laisse imaginer les conséquences
  • putain faut que je m'habitue à mon nouveau clavier pourrave à 9euros 90 là
    je fais deux fautes de frappes par mot
  • août 2009 modifié
    je suis navré koko (ça m'arrive une fois par mois avec toi sans pour autant, moi même juger de ton art)

    ton exemple sur Quincy se mort la queue. il avait besoin d'argent pour produire sa zic (beaucoup plus que maintenant a priori). et l'argent, il l'a trouvé en devenant producteur, "c'est ça que ça dis en fait". il aurait pu aller le demander aux académies, au prince, au roi, aux maisons de disque, à Mickael Jackson ...

    comme je te le disais, justement, contrairement à ce que tu admets comme acquis, il n'y a pas forcément lien de cause à effet entre vouloir vivre de sa musique et être en concurrence avec tout le monde. c'est pas comme ça que je suis au monde, et y' a pas de raison pour que je sois unique en mon genre.

    les pépites, puisqu'on parle des pétites ;), j'équilibre les dépenses :
    concerts assez souvent payé, vente de disque (frais de prod remboursés) et taf intéressant en plus à côté. ce qui ne m'empêche pas de vouloir évoluer encore.

    NON, définitivement NON, tout le monde n'est pas artiste. (y'a qu'a allumer la radio pour s'en rendre compte ;) )

    je reste au raz des pâquerettes en ce mois d'aout, c'est très simple à suivre comme ça.
  • belle remarque dana.
  • août 2009 modifié
    Ah bon ? L'artistique est devenu un boulot stable maintenant ? Depuis quand ?
    Depuis toujours, quasiemment, c'est seulement la perception des autres qui induit en erreur. Tous ces gens qui disent à leur gamin "quoi tu veux etre artiste? Trouves toi un boulot stable et on en reparlera".
    C'est que ces gens là et la plupart des gens qui créent des choses ne savent pas ce que c'est qu'être un artiste.
    Il ne suffit pas de produire du son ou de l'image, il ne suffit pas d'écrire trois vers et les gratter sur une guitare.
    ëtre un artiste c'est déjà s'engager dans son art, et pas bosser à la poste pour gagner sa vie, c'est tout donner à ce que l'on fait, au but qu'on s'est donné, ou qu'on ne connait pas. C'est se lever chaque matin pour ça, l'avoir dans la tripe et qu'il faille que ça sorte, d'une maniere ou d'une autre.
    ëtre artiste c'est travailler tout ça, le faire évoluer, par la pensée, la pratique et les techniques à disposition. De tout ça découle de se donner les moyens de le faire, et en tous temps l'artiste a monayé sa création, ne serait-ce que pour un repas et un coup de pompe dans le cul pour le menestrel sortant du chateau.
    L'artiste qui ne consacre pas sa vie entiere à son art, n'est pas un artiste, mais un amateur, dans le sens noble du terme. Ca veut pas dire qu'il est mauvais, ça veut juste dire qu'il ira beaucoup moins loin dans sa démarche personnelle, dans l'aboutissement de son style, sa personalité et son discours. L'artiste qui ne "marche" pas aura lui beaucoup plus de mal à faire tout ça, mais il ne fera que ça quand même, en sachant adapter son talent dans divers milieux artistiques, cinema, theatre, decoration, audio-visuel, presse, etc... L'artiste ne se juge pas sur un objet, un produit, mais sur l'ensemble de sa démarche dans le temps.
    La principale démarche de l'artiste est de COMMUNIQUER. Exit donc tous ceux qui pretendent faire de la musique pour eux et s'en foutre des autres.

    Oui je sais je suis hors sujet, mais pas tant que ça. C'est vrai que je suis loin de piger toutes les subtilités de la "musique libre" en general, parce que moi ce qui m'affole c'est pas tant la diffusion, mais plutot la production, parce que sans les structures pour ça, l'artiste il se transforme en patron de son entreprise, et justement avec ce que je viens de dire plus haut y'a comme un probleme...
    Combien en sont réellement cappables dans la jungle infinie du net? Tres peu. De tous les mp3 dispos sur ce site combien ont cartonnés, emballés un public plus large que celui du microcosme dogmazic?
    Le jour où vous vous interresserez à la production et que vous mettrez des moyens en oeuvre pour créer des produits artistiques de qualité, enfin vos reseaux de diffusion auront une raison artistique d'être.
    En attendant ils ne sont que des catalogues de tout-venant. Des portes ouvertes mais sur la quantité, sans se soucier de qualité.
    Mozart viendrait y foutre sa musique qu'il creverait de faim avec au mieux trois commentaires du genre "wha je kif tro ton son, c dla bal"...
    La gestion individuelle est un leurre, tout simplement parce que l'artiste ne fait pratiquement rien tout seul, surtout dans la musique, qu'il a besoin soit de materiel et de matiere premiere, soit de competences complices. En tous cas de moyens, et d'une structure de redistribution des moyens aux intervenants autour de lui.
    La gestion individuelle est donc une entreprise, quoi qu'on en dise. Qui effectivement ne se passe pas d'un cadre légal sur la durée.
    Alors ça commence à faire beaucoup pour l'artiste désinterressé, il doit être créatif, entreprendre dans des responsabilités sociales, et ne pas attendre la moindre tune pour ça. Apres il pourra se fondre dans un annuaire type dogmazik, ou au milieu d'une borne à petaouchnok, et croire en sa bonne étoile pour bouffer demain.
    Youpi.
  • août 2009 modifié
    L'artiste qui ne consacre pas sa vie entiere à son art, n'est pas un artiste, mais un amateur, dans le sens noble du terme. Ca veut pas dire qu'il est mauvais, ça veut juste dire qu'il ira beaucoup moins loin dans sa démarche personnelle, dans l'aboutissement de son style, sa personalité et son discours

    à Mano
    Juste sur ce point là et par rapport à la notion d'engagement.

    Certains ont le "courage" de s'engager pleinement ; soit ; mais le "courage" est tout relatif.
    Est il de la même teneur pour la jeune personne qui ne dispose d'aucune assise que pour celle qui est née au bon endroit et qui a grandit sans se soucier de ses vieux jours. se donne t il la même liberté de se projeter comme artiste ; peut il même se le permettre vis à vis de son entourage sans risquer de les mettre en peril à leur tour?

    D'autant plus aujourd'hui ou la vie est dure et ou le conformisme fait rage.
    On dira : "c'est ainsi"

    Mais à l'échelle d'une société cela voudrait dire alors que seules certaines classes de populations, les plus aisées, se laissent pouvoir imaginer s'engager pleinement.

    Il ya bien des exemples de fous qui n'avaient rien, ni eux ni leur famille, et qui se sont "engager" ; mais est ce la dessus qu'une réflexion globale doit s'engager?

    N'est il pas plus opportun que la culture soir la Culture? ; et que sa raisonnance ne soit pas celle de quelques élus mais bien celle de toute une population?

    Je ne veux pas te mettre en porte à faux ; désolé ; je souhaite juste sur ce point proposer de prendre un peu de recul.
  • C'est marrant les grandes généralités sur l'art... vraiment...

    Un artiste doit d'une vivre pour son art, c'est une vocation l'art, oui là on est d'accord.
    maintenant le "il lui faut les moyens" c'est de la connerie, la formule juste c'est "il doit se donner les moyens" après comment il se les donne c'est sa responsabilité, mais le business musical classique n'a surement pas à être la seul voie.

    (communiquer : le mot vient de l'expression "faire un communiquer" en d'autres terme il s'agit de donner un ordre, si la démarche de l'artiste consiste en ça, alors tout ceux qui font du commercial sont des artistes...)

    quand à la production, je ne sais pas pour qui tu nous prend mais, je pense que tout le monde ici cherche à l'améliorer sa production (à ces propre yeux) au fil du temps et des morceaux qui sont composer. Ici il y a pas que des mec qui font de l'éléctro sur leur ordi, il y a aussi des vrai groupes avec des vrai ingé son qui font leur prises de sons et leur mixage/mastering. Et puis ces groupes ils tournent, parfois collaborent entre eux, tout pareil que dans la chaine production traditionnelle. Hé oui ^^



    ...
  • C'est que ces gens là et la plupart des gens qui créent des choses ne savent pas ce que c'est qu'être un artiste.

    le problème mano, c'est qu'en partant de là, toute discussion se heurtera forcément à une impasse
    tu défends de manière (tout à fait convaincante), une représentation un ensemble de significations qui te semblent liés au mot "art" et "artiste"
    c'est, pour causer à la wittgenstein, ton jeu de langage, le jeu de langage qui d'ailleus était et seul ou quasiment le seul légitime, au sujet de l'art, au début du siècle (le XXème)
    mais il se peut que tes interlocuteurs quand ils emploient le mot "artiste" dans une phrase songent tout à fait à autre chose
    Les romantiques au XIX n'entendaient certainement pas cela sous le mot "artiste, la ménagère de 50 ans que vise TF1 entend probablement quelque chose de différent, les conceptions de Malraux et jack Lang étaient probablement très différentes, j'ai moi-même une conception de l'art et de l'artiste très différente de la tienne et de celles que j'ai évoquées.

    Ma question est : qu'est-ce qui rend une conception plus légitime qu'une autre ?
    ton expérience ? et la mienne alors ? pourquoi compterait-elle moins ? (je veux dire, je m'en fous de mon expérience, mais en "raison"', qu'est-ce qui légitime l'un plus que l'autre ?)

    le problème e c'est pourquoi ces causeries ainsi entamées déboucheront forcément sur une impasse : c'est qu'on prétend décrire la réalité, alors qu'on parle de valeurs

    or, que dire de la réalité de l 'USAGE du mot "artiste" ?
    le moins qu'on puisse en dire, c'est qu'il est pluriel
    que nous vivons dans un monde où la pluralité des usages du mot art est devenu la règle

    autrefois, il n'en allait pas ainsi
    les mots "art" et "artistes" n'avaient d'usage "légitime" et "de fait" que dans un jeu de langage et un monde fort homogène, avec des règles à peu près strictes
    et puis
    et puis
    y'a eu :

    l'art brut, l'art rural, l'art naïf, le rock'nroll (et le blues et le jazz), l'art conceptuel, le land art, l'art des enfants, des fous, et surtout, l'art des dits primitifs, la chanson française (rappelle-toi gainsbourg éructant : je suis pas un artiste), mano solo, le rap, les graf, les créateurs de mode, ls dessinateurs de comics, et j'en passe
    et puis maintenant t'as tout plein de gens qui voudraient participer à la fête : les cuisiniers, les codes informatiques (coder c'est de l'art.. là je m'étrangle de rire malgré ma grande ouverture d'esprit),les coiffeurs, la star ac

    enfin bon
    tu vois ce que je veux dire ?
    le mot "artiste" n'appartient plus à personne.. c'est pas dit que demain, parce que le langage bouge et la terre tourne, les usages du mot "art" ne se régulent pas à nouveau,

    en attendant, la discussion ne peut pas donner grand chose si on part d'une conception qui serait transcendantalement évidemment supérieure (auquel cas tous les atres sont des abrutis)
    par exemple, reprend la liste que j'ai donnéé, et vérifie si tes critères de ce qui mérite le nom "artiste" s'appliquent à ces gens là
  • à Mano
    La gestion individuelle est un leurre, tout simplement parce que l'artiste ne fait pratiquement rien tout seul, surtout dans la musique, qu'il a besoin soit de materiel et de matiere premiere, soit de competences complices. En tous cas de moyens, et d'une structure de redistribution des moyens aux intervenants autour de lui.
    La gestion individuelle est donc une entreprise, quoi qu'on en dise. Qui effectivement ne se passe pas d'un cadre légal sur la durée.

    (La gestion individuelle est le theme meme de notre association Musique Libre !"
    alors je réponds)

    Un leurre?, pas plus que la gestion collective et l'industrie du disque. Il a fallu des contrats d'éditions pourris, exclusifs, des perceptions au forfait (car trop compliqué), empecher les indépendants d'etre sur la place, pour tout concentrer sur un carnet réduit d'auteurs. pour qu'enfin ca puisse assouvir les actionnaires de nos grosses majors boursicotières.

    Alors leurre individuel/collectif = Kifkif bourrique ! :lol:
    C'est mettre un cadre à un moyen d'expression, un language, qu'est l'art, qui est un leurre et un nigthmare. Bon après y des lois qui sont votées démocratiquement alors on fait avec. Mais bon sang que ca été une mauvaise idée ces histoires de rentes 70 ans après la mort de l'auteur. Si seulement on avait pu procéder autrement, l'équilibre aurait été réalisé autrement ; avec un peu plus de bon sens.

    Ensuite je ne suis pas contre l'idée qu'un artiste puisse s'entreprendre et qu'il reste au centre de l'économie qu'il produit. Oui certains savent d'autres non. Mais pourquoi en serait il différemment pour l'artiste?

    Pourquoi l'artiste est "sous" un label , "sous" une société d'auteur? Pourquoi n'imagine t il pas faire appel à des prestations?
    Pourquoi en est il ainsi aujourd'hui?

    Et pour rappel simplement ; la gestion individuelle est un cadre légal originel du droit d'auteur. Un livret est ajouté dans le code pour les sociétés de gestion collective.
    Pas l'inverse.
  • Eisse, Van-Gogh n'était pas pété de tunes, mais il n'a pas pris un ptit boulot pour payer ses fins de mois.
    Ce n'est pas une question de milieu, la vocation, et encore moins la culture. La culture est quelque chose qui ne s'apporte pas, mais que l'on va chercher, sinon ce n'est que du savoir. La vocation c'est quelque chose qui ne s'explique pas et qui enleve la peur, ce qui fait que pas mal d'artistes sont des galeriens mais ils s'en foutent du moment qu'ils font ce qu'ils considerent le plus important, deployer leur création.
    Mon voisin d'en face, un vrai gros connard de beauf avec qui je m'embrouille souvent, qui a eu 13 enfants dans un ptit pavillon riquiqui, dont quelque uns ont fait de la taule, bin y'en a un au milieu de tout ça qui fait partie du groupe d'Ardisson sur je sais plus quelle chaine. Je ne te dis pas que là il fait un truc artistique, je cherche à te démontrer que des gens qui assurent y'en a de tous les milieux, et parmis eux y'a autant d'artistes chez les pauvres que chez les riches.
    De plus, les fils de riches malgré qu'ils aient acces plus facilement à beaucoup de loisirs artistiques, n'ont pas dans les genes forcement une soif de culture qui correspond. Ils seront donc de mauvais artistes et le pistonné porte ça sur son front partout ou il arrive à se placer, avant qu'on finisse par l'oublier.
    tu dis:

    N'est il pas plus opportun que la culture soir la Culture ; et que sa raisonnance ne soit pas celle de quelques élus mais celle de toute une population?"

    La culture n'est en rien quelque chose de définissable, la culture est differente pour chaque individu. Devant le même tableau, la même chanson, le m^me bouquin, etc, deux individus ne vont absolument pas se cultiver de la même façon, chacun selon ses resonnances qui correspondent à sa vie, ses importances, ses doutes, bref son histoire et sa personnalité. Alors ne pas se faire abuser par la culture officielle justement, d'où qu'elle vienne, du peuple ou de l'élite, car la culture ça n'existe pas, ou plutot ça n'existe que pour chacun d'entre nous.
  • eisse écrit:
    à Mano


    Ensuite je ne suis pas contre l'idée qu'un artiste puisse s'entreprendre et qu'il reste au centre de l'économie qu'il produit. Oui certains savent d'autres non. Mais pourquoi en serait il différemment pour l'artiste?

    Pourquoi l'artiste est "sous" un label , "sous" une société d'auteur? Pourquoi n'imagine t il pas faire appel à des prestations?
    Pourquoi en est il ainsi aujourd'hui?

    .

    Ta premiere phrase je la trouve terrifiante en fait, c'est carrement le capitalisme liberal dans toute sa cruauté. Le mec qu'est pas efficace pour se vendre? Il degage. Le mec qu'a de bonnes chansons mais qu'est pas cappable de trouver des bonnes âmes gratos pour les déployer, il degage. Parce que si la musique ne se vend pas, de quelle economie parles tu? Et combien de temps sans une tune l'artiste va-t-il pouvoir maintenir un équipe fiable et efficace? Queques temps au mieux.
    Alors tu veux remplacer les labels par des prestataires... Je ne pige pas bien, là faut que tu m'expliques, non pas tout ce que tu dénonces encore une fois, mais comment tu voudrais que ça marche avec des "prestataires". Serieux.
  • c'est dommage, ça dérive du sujet initial. là, dans 10 post, on refait le thread manosolo contre dogmazic ...
  • Ouf, j'ai eu peur en rentrant de ma ballade under the canicule, en voyant que vous aviez posté comme des porcs, et puis finalement, à part le premier post de Dana et en lisant la réponse de Sam, je me suis aperçu que le reste c'était du Mano tout seul et de la réponse au posts de Mano tout seul. Du coup j'ai pas lu, pour éviter de perdre inutilement du temps, vu que tout ce que ce monsieur a à dire est déja archiver dans un autre fil. Dis donc, t'as pas d'amis qui viennent du Brésil chez toi en ce moment pour tailler la bavette plutôt que de perdre ton temps avec les baltringues irresponsables que nous sommes ?
    __sam écrit:
    je suis navré koko (ça m'arrive une fois par mois avec toi sans pour autant, moi même juger de ton art)
    Pas compris...
    ton exemple sur Quincy se mort la queue. il avait besoin d'argent pour produire sa zic (beaucoup plus que maintenant a priori). et l'argent, il l'a trouvé en devenant producteur, "c'est ça que ça dis en fait". il aurait pu aller le demander aux académies, au prince, au roi, aux maisons de disque, à Mickael Jackson ...
    Mon exemple est trés pertinent au contraire. En tant qu'artiste point de salut. Le gars Quincy est devenu riche et célèbre en produisant les autres. Son talent il l'a utiliser à mettre en valeur celui des autres. Il n'y a que de cette façon que l'on peut gagner sa vie avec l'art. Même les artistes qui se font des couilles en or se font exploiter. Les plus malins comme Bono ou Madonna se produisent eux-mêmes.
    comme je te le disais, justement, contrairement à ce que tu admets comme acquis, il n'y a pas forcément lien de cause à effet entre vouloir vivre de sa musique et être en concurrence avec tout le monde. c'est pas comme ça que je suis au monde, et y' a pas de raison pour que je sois unique en mon genre.
    Si mais je ne sais pas comment t'expliquer une idée aussi simple. C'est le contexte actuel qui veut ça. Il n'y a pas moyenn de faire autrement, la société actuelle est conçue autour de la mise en concurrence de tout et de tous. Tu connais la globalisation ? ben c'est ça. Ce n'est pas un choix que tu es en mesure de faire, pas plus que moi d'ailleurs. Mais je comprends que Toi, personnellement tu ne te penses pas comme ça.
    Mais le problème est simple.

    10 millions de gens à travers le monde ( chiffre fantaisiste ) veulent, comme toi, vivre de leur musique. En face, il y a 100 places ( chiffre fantaisiste ), vous êtes donc en concurrence. Et ce malgrés vos bonnes intentions et un concept que vous jugez allant de soi.
    les pépites, puisqu'on parle des pétites ;), j'équilibre les dépenses :
    concerts assez souvent payé, vente de disque (frais de prod remboursés) et taf intéressant en plus à côté. ce qui ne m'empêche pas de vouloir évoluer encore.
    Et ben continue :)
    Ce qui te perdra c'est le "vouloir évoluer encore".
    C'est ce qui perd tout le monde.
    NON, définitivement NON, tout le monde n'est pas artiste. (y'a qu'a allumer la radio pour s'en rendre compte ;) )
    Sans vouloir te vexer, je trouve que ce que tu fais est très mainstream et passerait très bien à la radio. Donc tu ne fais pas de l'art ?
    Ce qu'on appelle communément l'art a été définit par l'académisme, un machin moisi qui s'est octroyé le droit de désigné les choses. Tout ça est remis en question depuis bien longtemps maintenant, et moi, perso, je leur chie dessus, et par voie de conséquence, mes étron, je les désigne comme étant de l'art. CQFD.
  • Manocabut a écrit :
    C'est se lever chaque matin pour ça, l'avoir dans la tripe et qu'il faille que ça sorte, d'une maniere ou d'une autre.

    Si on prend des laxatifs et qu'on bosse à la Poste on est quand même un artiste ou pas ?
    Je me renseigne, pour être bien sûr. :)
  • for koko :
    je t'expliquai que 1 fois par mois, sur ce forum, nous avons toujours une 'altercation'.

    sinon, tu dis en gros retour à l'autoprod, c'est la seule manière de gagner des thunes avec la musique populaire (que ce soit la mienne, celle de mano, celle de quincy (oui j'insiste, quincy populaire)) et moi par dessus, je rajoute, 'attention a pas faire n'importe quoi et encadrer un peu tout ça a cause de ce que j'ai dit il y a quelques post déjà".

    sinon, vraiment, il faut dépasser ce carcan qui t'enferme dans un monde basé sur la concurrence, le fric, etc. bien sûr que ça existe, et bien sur aussi qu'on peut s'en émanciper.
    Ce qui te perdra c'est le "vouloir évoluer encore".
    C'est ce qui perd tout le monde.

    c'est sur que dans ta vision du monde ou tout n'est que concurrence, argent et pouvoir, ça donne pas envie d'évoluer. avec ma vision, c'est beaucoup plus simple à assumer : il s'agit juste de faire de la musique qui se rapproche un peu plus de mon idéal.
    Sans vouloir te vexer, je trouve que ce que tu fais est très mainstream et passerait très bien à la radio. Donc tu ne fais pas de l'art ?
    on est toujours le mainstream de quelqu'un ;)
  • Non mais quelqu'un veut bien expliquer à Sam, que je n'ai pas MA vision du monde et qu'il faut qu'il arrête les anxiolytiques, parce que je ne sais plus comment lui dire...
    Je n'ai pas noté non plus qu'on avait une altercation par mois mais si ça te rassure de le penser, je suis pour ta paix de l'esprit :)

    Je ne fais qu'un constat Sam, et contrairement à toi qui semble trés pessimiste sur la capacité de l'Humanité à trouver toute seule la sortie vers le haut, moi, je crois au contraire qu'elle a juste besoin qu'on lui laisse la bride sur le coup.
    Mais je sais ça fait peur.

    Je te donne un exemple. J'ai travaillé, dans une autre vie, pour une enseigne qui fabrique et vend des steaks hachés entre deux éponges. Je faisais partie de l'équipe responsable. Un jour, comme tant d'autres au pays des clowns pédophiles, il y a eu réunion, et l'objet était :
    Doit-on ou pas mettre une fontaine à boissons en libre service ? ( question existentielle s'il en est ! )

    C'est-à-dire, est-ce qu'on va permettre aux gens de se servir à volonté du CacaCala ?

    Ben 4 heures aprés et un vote à main levée, le oui l'a emporté. Mais qu'est-ce que j'en ai entendu des trucs sur la perversité des êtres humains. Tous des profiteurs qui vont ruinés l'enseigne en remplissant des bidonc de 5 litres, etc...

    La première semaine, il y a eu des abus, la seconde un peu moins et en trois semaines, les gens n'allaient même plus se resservir gratos aprés avoir payé le 1er gobelet.

    Pourquoi ?

    Parce que les clients se sont aperçus qu'ils avaient le choix, dont celui de ne pas se resservir, mais ils savaient qu'ils pouvaient le faire aussi, et légalement.

    Ce qui provoque l'excés chez les êtres humains, c'est la peur, la peur de manquer, la peur d'en avoir moins que les autres, la peur de manquer sa chance, la peur de ne pas participer. Je suis sûr que si demain, on laisse libre court à l'échange de fichiers full copyright, on va s'apercevoir que les échanges vont diminués en intensité et que parallèlement la qualités des fichiers échangés va aller en augmentant. On verra fleurir des blogs de passionnés qui nous ouvriront littéralement leur vidéothèques contenant des films rares ou des version collectors, d'autres mettront en ligne des livres introuvables scannés avec amour et mis à disposition avec bienveillance et fierté.
    C'est de ça que nous prive l'Industrie du divertissement avec sa répression tout azimuth. De fait seuls, les imbéciles, les têtes brûlées et les incultes partagent.

    L'Humanité n'a jamais connu la possibilité de décider par elle-même. Il y a toujours quelqu'un ou un groupe de quelqu'un qui se considère comme le père et qui ramène sa fraise pour dire le BON et le VRAI à la place de la majorité.
    Et surtout il y a cette croyance, que l'Anarchie c'est le bordel, alors que c'est tout le contraire.

    Mais c'est une autre débât.

    En tous cas, j'en veux pas de tes règles, des licences globales, ni d'un système qui institue la rémunération de la création. D'ailleurs, si on institue un tel système, je lutterais contre, parce que les demandeurs de rémunérations pour leur soi-disant art, je ne leur reconnais aucune légitimité à le faire. Tu veux gagner de la thune avec ta musique, produits-toi, fait des concerts, sort des vinyls et des cd collectors à peu d'exemplaires, signe sur une major, bosse à côté, mais vient pas me demander de payer une somme forfaitaire pour que tu ais 10 euros à la fin du mois.
    On a le temps, certains grands jazzmaen n'ont été reconnus qu'à 70 ans, d'autres aprés leur mort. L'art n'est pas une question de fenêtre de lancement, c'est une question de persévérance. Le tout, tout de suite, ce n'est que du produit culturel.

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