1-Le travail étymologiquement, comme chacun sait est d'abord un instrument de torture (du latin tripalium). 2-Ensuite le travail recouvre de nombreuses et très différentes réalités : on a donné ce nom aux efforts de la femme qui accouche.. cette nécessité est-elle vraiment assimilable à un travail ? 3-et surtout il y a le travail salarié du prolétaire de Marx qui n'a que sa force de travail à vendre.. C'est le travail dit alimentaire, rarement épanouissant mais on peut y trouver de quoi combler un vide ou vider un trop-plein. Si tricoter, par la longue répétition du geste des aiguilles et des mailles peut induire un effet méditatif, il semble difficile d'en trouver dans le serrage de boulons à la chaîne des Temps modernes de Chaplin, caricature tout à fait réaliste. 4-Et puis il y a le travail de ménage de préparation de petits plats d'organisation de divertissements que l'on fait avec joie pour accueillir son petit fils, mais même fait avec plaisir pour le bien-être de ceux que l'on aime, ça reste du boulot. On se réveille rarement le matin en se disant 'Ah chouette ! je vais me faire une petite vaisselle d'enfer', ou 'Super je vais me faire les vitres, passer l'aspiro, lessiver le sol..' Donc le travail ça dépend de celui/celle qui le fait, de son humeur, et principalement de sa liberté à le faire ou pas. Travailler pour satisfaire ses besoins personnels, même par choix, est un renoncement. Et en aucun cas le travail n'est une valeur en soi. Certains tirent de la gloire à avoir bossé 40 ans sans s'arrêter.. Ça reprend l'idéologie bête et méchante des vaillants qui se lèvent tôt.. C'est oublier les veilleurs.. Dans les cavernes certains devaient guetter la nuit pour protéger la tribu. Et dormir le temps dont on a besoin est le moindre des respects que l'on doive à soi-même et à la vie. Quant au travail de l'artiste, de l'artisan ou du simple profane où l'on s'absorbe et oublie tout, c'est sûr qu'il est passionnant, qu'il procure du plaisir, dans la recherche des moyens, dans l'application et le contrôle du geste et une fois l’œuvre achevée, s'asseoir et regarder son travail, le résultat de son travail est une source de grandes satisfactions. Un travail qui n'apporte pas vraiment de joie est un travail que l'on fait par force. Il vaut mieux arrêter. Vivre mal pour améliorer l'avenir est illusoire. Ne pas oublier que seul le présent est éternel. Et pour finir je n'ai pu renoncer : wink: https://mediaclip.ina.fr/fr/i06262370-henri-salvador-le-travail-c-est-la-sante.html
Je comprendrai jamais l'intérêt de faire un travail de sape et de déstabilisation à coup de comptes PrénomNombre sur quelque chose comme le forum de Musique Libre, ce en cassant les conversations avec du contenu bateau sans intérêt. Perso les prénom-nombres maintenant chaque fois que je vois je supprime.
J'ajouterai que pour moi c'est une insulte à la mémoire de BrainDamage qui est décédé bien trop tôt, à tous points de vue, que de ressortir un de ses fils de 2007 qui n'avait pas bougé depuis pour venir nous dire que Travail vient du latin Tripalium et finir sur du Henry Salvador, dans le seul probable but de pourrir la qualité globale du forum, c'est un manque de respect d'une abjection sans borne.
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3-et surtout il y a le travail salarié du prolétaire de Marx qui n'a que sa force de travail à vendre.. C'est le travail dit alimentaire, rarement épanouissant mais on peut y trouver de quoi combler un vide ou vider un trop-plein.
Si tricoter, par la longue répétition du geste des aiguilles et des mailles peut induire un effet méditatif, il semble difficile d'en trouver dans le serrage de boulons à la chaîne des Temps modernes de Chaplin, caricature tout à fait réaliste.
4-Et puis il y a le travail de ménage de préparation de petits plats d'organisation de divertissements que l'on fait avec joie pour accueillir son petit fils, mais même fait avec plaisir pour le bien-être de ceux que l'on aime, ça reste du boulot. On se réveille rarement le matin en se disant 'Ah chouette ! je vais me faire une petite vaisselle d'enfer', ou 'Super je vais me faire les vitres, passer l'aspiro, lessiver le sol..'
Donc le travail ça dépend de celui/celle qui le fait, de son humeur, et principalement de sa liberté à le faire ou pas. Travailler pour satisfaire ses besoins personnels, même par choix, est un renoncement.
Et en aucun cas le travail n'est une valeur en soi. Certains tirent de la gloire à avoir bossé 40 ans sans s'arrêter.. Ça reprend l'idéologie bête et méchante des vaillants qui se lèvent tôt.. C'est oublier les veilleurs.. Dans les cavernes certains devaient guetter la nuit pour protéger la tribu. Et dormir le temps dont on a besoin est le moindre des respects que l'on doive à soi-même et à la vie.
Quant au travail de l'artiste, de l'artisan ou du simple profane où l'on s'absorbe et oublie tout, c'est sûr qu'il est passionnant, qu'il procure du plaisir, dans la recherche des moyens, dans l'application et le contrôle du geste et une fois l’œuvre achevée, s'asseoir et regarder son travail, le résultat de son travail est une source de grandes satisfactions.
Un travail qui n'apporte pas vraiment de joie est un travail que l'on fait par force. Il vaut mieux arrêter. Vivre mal pour améliorer l'avenir est illusoire. Ne pas oublier que seul le présent est éternel.
Et pour finir je n'ai pu renoncer : wink:
https://mediaclip.ina.fr/fr/i06262370-henri-salvador-le-travail-c-est-la-sante.html