mais ce qui est bien, c'est qu'il y a plein d'approches possibles.
on peut aussi choisir de toujours jouer gratos ! y'a bien des fous qui décident de distribuer gratuitement leurs musiques sur internet alors pourquoi pas la même chose pour ce qui est de jouer ?
oui les assos, la mirco entreprise, jouer gratos, etc.
tout cela existe ou est possible
mais la question ne l'oublions pas est celle-là :
si on nous impose une manière de faire ? une administration rigoriste dans le genre de ce qui a été proposé dans l'avant projet de loi
6 concerts max par an dans des salles "officielles" (lors de soirées des musiques amateurs) avec promotion réglementée, et interdiction de toucher un penny, sans compter que tout cela est chapeauté par un professionnel de la profession qui lui sera payé pour te prodiguer de bons conseils
ils fournssent la tétine et le doudou avec j'espère ?
sérieux
c'est ça le sujet
ou alors est-ce que je paranoïse ??
pour être clair, je préférerais que les choses restent en l'état et qu'on nous fasse pas chier
mais ...
si tel n'est pas le cas ??
c'est ça qui justifie ce fil, ne l'oublions pas
sérieux
c'est ça le sujet
ou alors est-ce que je paranoïse ??
et
Donc, in fine c'est peut être pas vraiment un problème de code du travail...mais bon, je divague, c'est de la pure paranoïa bien entendu...
Comme dit Christophe, après DADVSI ... on peut s'attndre à tout. Même s'il existe des arguments concrets (financiers entres autres) pour démonter cet-avant projet merdeux, on n'est pas à l'abri. Mais comme le but avéré est de "faire de la place aux pros pour les pros tout en matant les amateurs....." le sujet est donc politique.
Perso si je devais retenir un seul argument se serait celui-là : on vous voit venir avec vos gros sabots, mais on est là on exste et si vous voulez vous occupez de notre sort ça ne se ferra pas sans nous.
Donc faut préparer le livre blanc de manière à pouvoir le dégainer auprès de nos chers députés locaux... des que nos "amis" aurons décidé de bouger une oreille.
Parceque l'histoire des revenus...comme je disais c'est accessoire une sorte de leurre.
S'il ya déclaration à faire alors hop un guso et roule ma poule !
En fait le guso, c'est un peu comme un chèque emploi-service.
Tient un mode d'emploi simplifié valable pour 1 artiste, ça peut servir :
Tout peut se faire par internet, c'est pas (trop*) compliqué et en plus on peut gérer la paperasse quasiment pour l'organisation (j'ai déjà fait 1 fois)
Normalement c'est à l'organisateur de faire la manip, mais tu peux le faire toi-même si c'est une grosse feignasse ... ou parce que t'as vendu la saisie de bulletin dans le pack " all inclusive" You know? bizness is bizness ^^
Si c'est pas déjà fait tu t'inscris et tu inscris l'organisateur.
Y a des simulations de bulletins (cachets) possibles.
A. tu fais une DPAE
B. tu joues
C. Tu vas sur le site pour remplir le nombre d'heures, le montant horaire, cocher les bonnes cases, ça te calcule le truc et hop t'as plus que 2 chèques à faire signer t'envoies celui du Guso, t'encaisses le tien et en fin de mois tu reçois un document récapitulatif il me semble même que c'est transmis direct à l'ASSEDIC mais bon, je sais plus trop après.
NB : cachet = 1 bulletin de salaire (avec des spécificités) mais ça reste un bulletin de salaire
Je suis étonnée que personne (ou presque) ne connaisse le GUSO
* Perso ça me paraît très simple, mais je calculais des bulletins dans une vie antérieure, alors, il faut pas s'y fier...
Je suis étonnée que personne (ou presque) ne connaisse le GUSO
ben je suis le premier à être étonné d'en avoir jamais entendu parler
Donc Ysa mise si j'ai bien compris sur le GUSO,ce qui permettrait de régler le problème des revenus déguisés, du travail au noir etc.
et après : on milite pour se faire entendre auprès du législateur.
Pourquoipas
mais :
est-ce que c'est viable le GUSO dans la réalité pour nos petits concerts faits sous, le manteau ?
Est-ce qu'on va trouver des bars capables de payer les charges et tout ça ??
parce qu'il est là le problème
si on se fait payer de main à main (et ça m'est arrivé quasiment à chaque fois que je faisais un concert : au mieux j'avais une espèce de fiche de frais confectionnée à la hâte, au pire, j'avais une enveloppe avec des biftons dedans et une part de la recette du bar en fin de soirée) c'est pas pour rien..
c'est parce que les concerts dans les bars, ben c'est pas bien rentable
Je me souviens ce que disait le patron d'un des bars les plus courrus de Poitiers en matière de concert : "de toutes façons, que je fasse un show ou pas, mon bar est plein. Si je fais des concerts c'est que j'aime ça voilà. À la limite, c'est que des emmerdes supplémentaires : faut payer les musiciens, bouleverser l'aménagement des lieux, faire à manger aux artistes tout en servant les clients, faire gaffe au bruit, s'attendre à la visite des inspecteurs du travail, bref que des emmerdes."
Quand j'organisais moi -même des concerts dans un autre bar à Poitiers, on avait fait une saison entière, dans un caveau. J'avais choppé un groupe de New York qui passait en tournée dans le coin. On devait payer 300 euros. ET ce soir là, quand le live a commencé il y avait 5 personnnes dans la salle et aucune entrée payante. On a payé quand même. Opération super pourrie financièrement. Alors si en plus il fallait payer des charges etc. Tu imagines ??
C'est pour ça que je suis pas persuadé que le GUSO soit adapté à la réalité. D'où l'idée que je continue à soutenir (faut bien que quelqu'un le fasse) d'un seuil de revenu en deça duquel on n'est pas taxé. ça du côté artiste. Du côté organisateur, faut aussi des facilités à mon avis. Lesquelles je ne sais pas.
Plutôt que de mettre dans les batons dans les roues des bars, il vaudrait mieux au contraire leur faciliter la tâche, par des déductions d'impôts ! Là c'est de l'utopie je sais mais bon : c'est pas ça "défendre la création" machin truc ?
Je suis étonnée que personne (ou presque) ne connaisse le GUSO
ben je suis le premier à être étonné d'en avoir jamais entendu parler
Donc Ysa mise si j'ai bien compris sur le GUSO,ce qui permettrait de régler le problème des revenus déguisés, du travail au noir etc.
et après : on milite pour se faire entendre auprès du législateur.
Non je ne milite pas QUE pour le GUSO mais je crois que cette option est trop souvent ignorée... Elle permet d'être totalement en règle dans certains cas partiellement si on ne déclare qu'un zicos sur 2... Enfin bref, c'est pas la panacée, mais disons que le GUSO c'est le "chèque emploi service" culturel. S'il y a un budget officiel suffisant cela permet de faire les choses dans les règles.
mais :
est-ce que c'est viable le GUSO dans la réalité pour nos petits concerts faits sous, le manteau ?
Est-ce qu'on va trouver des bars capables de payer les charges et tout ça ??
parce qu'il est là le problème
si on se fait payer de main à main (et ça m'est arrivé quasiment à chaque fois que je faisais un concert : au mieux j'avais une espèce de fiche de frais confectionnée à la hâte, au pire, j'avais une enveloppe avec des biftons dedans et une part de la recette du bar en fin de soirée) c'est pas pour rien..
c'est parce que les concerts dans les bars, ben c'est pas bien rentable
Je me souviens ce que disait le patron d'un des bars les plus courrus de Poitiers en matière de concert : "de toutes façons, que je fasse un show ou pas, mon bar est plein. Si je fais des concerts c'est que j'aime ça voilà. À la limite, c'est que des emmerdes supplémentaires : faut payer les musiciens, bouleverser l'aménagement des lieux, faire à manger aux artistes tout en servant les clients, faire gaffe au bruit, s'attendre à la visite des inspecteurs du travail, bref que des emmerdes."
Quand j'organisais moi -même des concerts dans un autre bar à Poitiers, on avait fait une saison entière, dans un caveau. J'avais choppé un groupe de New York qui passait en tournée dans le coin. On devait payer 300 euros. ET ce soir là, quand le live a commencé il y avait 5 personnnes dans la salle et aucune entrée payante. On a payé quand même. Opération super pourrie financièrement. Alors si en plus il fallait payer des charges etc. Tu imagines ??
C'est pour ça que je suis pas persuadé que le GUSO soit adapté à la réalité. D'où l'idée que je continue à soutenir (faut bien que quelqu'un le fasse) d'un seuil de revenu en deça duquel on n'est pas taxé. ça du côté artiste. Du côté organisateur, faut aussi des facilités à mon avis. Lesquelles je ne sais pas.
Plutôt que de mettre dans les batons dans les roues des bars, il vaudrait mieux au contraire leur faciliter la tâche, par des déductions d'impôts ! Là c'est de l'utopie je sais mais bon : c'est pas ça "défendre la création" machin truc ?
Je sais bien que les bars n'ont pas forcément les budgets ou bien c'est parcequ'ils recyclent le black et là c'est pas déclarable... mais dans ce cas là il n'y a pas de solution légale, comment veux-tu faire si le payeur ne veut pas déclarer...De ce côté là on a rien à proposer au législateur ou du moins pas grand chose. Pourboires ? Frais ? et paf on y revient...
pour résumer tu peux prendre le problème dans le sens que tu veux salaire, micro entreprise, frais, côté artiste... si le patron du bar ne veut pas te déclarer et béh toi non plus tu déclares pas, sinon il sera contrôlé et donc dans le caca...Après pour inciter à la déclaration, y a moyen de faire des tous petits cachets et puis le reste "chapeau l'artiste..." On en revient au trucs et astuces dont je parlais, et bon, c'est le genre de chose que l'on voit aussi dans certains secteurs artisanaux...
Proposer au législateur une mesure fiscale incitative pourquoi pas mais combien ? quoi ? Comment ? Et puis les titulaires de la licence spectacle ne vont pas aimer la blague...encore un truc qui va encore entamer leur gagne pain...remember : concurrence déloyale
imaginons le truc là imposant aux artistes de déclarer les sommes qu'ils perçoivent (que ce soit des frais ou autre chose, qu'importe), sommes qui, si elles ne dépasssent pas un certain seuil annuel, ne sont pas pas taxables (pour dire vite)
Il faudrait alors évidemment que les organisateurs du show déclarent aussi. Si c'est une structure qui n'est pas une salle de concert à proprement parler, mais un bar, on pourrait imaginer le truc suivant :
l'établissement déduit de son CA imposable les sommes qu'il a refilé aux artistes. Pourquoi ? parce que ce faisant, il oeuvre en faveur de la diffusion de la culture.
Cela fonctionne tant qu'il ne dépasse pas un certain nombre de spectacles annuels (sinon il doit prendre une licence d'entrepreneur de spectacles etc..)
bon
c'est surement délirant, mais il faut bien que quelqu'un délire pour ouvrir des espaces à l'imaginaire
le mec qui a eu l'idée des licences libres, ça a du paraitre délirant au début n'est-ce pas ?
J'ai écouté une émission dans la voiture à 12h30 sur France inter concernant une coopérative d'activité et d'emploi qui proposait aux artistes un CDI sur "résultat", c'est à dire qu'il était rémunéré quand il vendait quelque chose.
J'ai cherché rapidement et je crois avoir trouvé le site de la coopérative : http://www.artenreel.com/
alors je vais surement poser une question idiote, mais pourquoi les organisateur de concert (dans les bars où autres...) devraient-ils être taxé ?
pasque bon le groupe joue dans un lieu, à la fin de la prestation, le groupe et le patron ce mettent d'accord sur le nombre d'heures et un salaire adéqua, tout le monde signe le papier le groupe paie une taxe sur son revenu annuel s'il dépasse une certaine somme (ce qui parait être une bonne option pour tout le monde ici depuis plusieurs pages) et le patron déclare les heures et ne paie aucune taxes dessus (ça sert à vérifier que le groupe n'indique pas moins d'heure qu'il ne le devrait)
question : où est le problème ???
le statu du musicien serai en profession libéral et basta
concernant le guso, à défaut d'être une solution miracle c'est a garder sous le coude pour montrer par un exemple concret qu'il y a moyen de faire un truc qui roule sans que ça ferme toutes les portes au musicien lambda...
pasque bon le groupe joue dans un lieu, à la fin de la prestation, le groupe et le patron ce mettent d'accord sur le nombre d'heures et un salaire adéqua, tout le monde signe le papier le groupe paie une taxe sur son revenu annuel s'il dépasse une certaine somme (ce qui parait être une bonne option pour tout le monde ici depuis plusieurs pages) et le patron déclare les heures et ne paie aucune taxes dessus (ça sert à vérifier que le groupe n'indique pas moins d'heure qu'il ne le devrait)
question : où est le problème ???
le statu du musicien serai en profession libéral et basta
parce que justement, c'est pas si simple
relis les posts de taro ou ysa, qui ont émis un certain nombre d'objections à cette idée et qui connaissent le droit du travail français (bien mieux que moi qui n'y connait rien à vrai dire)
le truc c'est que pour le coup c'est a l'artiste d'exiger que tout soit déclarer (ce qui est une grande première on est d'accord
sachant que si l'organisateur n'est pas taxé sur la prestation pourquoi ne voudrait-il pas la déclarer ? qu'est-ce qu'il peut bien avoir a y gagner ?
ou alors il tient vraiment à exploiter les artistes...
Oui, le GUSO n'est pas une solution miracle mais si on en croît la fiche de l'IRMA, (qui se plante pour la limitation de 6 repésentations...[edit] en fait c'est super mal expliqué) les cachets sont des salaires et peuvent venir en complément de rémunération dans quasiment n'importe quel cas, ce qui est une aubaine. C'est, il me semble une dérogation au "droit commun" du travail (m'enfin, vu qu'il veulent exploser la durée légale du travail de toute façon...bref)
Si vous voulez faire les choses réglo c'est possible, mais soyons clair : dans ce cas c'est l'artiste qui "paient" les charges, car l'organisateur, lui, il a une enveloppe, s'il doit déclarer, il ne veut pas que ça lui coute plus cher.
Donc dans cet enveloppe tu as le net + les charges salariales ET patronales...Encore faut-il que le gars (ou la fille, hein) veuille bien déclarer.
Autre cas : les locations de salles...
C'est de plus en plus fréquent. Et là légalement c'est pas très carré non plus...
Les modalités sont à géométrie variable : forfait + eventuellement part sur les entrées, avec ou sans ingé son....
Le problème c'est que, qui dit billeterie (confiée au groupe), dit licence (je crois) ... mais là les organisateurs de festivaux en tous genres sauront mieux que moi.
je vient de tomber sur votre discussion
je n'ai pas encore pris le temps de tous lire
la semaine derniere a eu lieu la première rencontre natinal des cafés cultures
(cafés cultures = cafés concerts + slam, expo, DJ'S, theatre, lecture, ...)
c'est un peu compliqué d'expliquer tous ce qui c est passer politiquement là bas
mais voici un texte resume bien l'ambiance:
EDITO CULTURES BAR BARS
par : Jakez L'HARIDON, Responsable du Run Ar Pùns (29)
Et voilà je cède encore une fois à la pression... je boucle mon édito entre deux rendezvous,
entre deux interventions, entre deux discussions, entre deux villes car je suis
encore le dernier à rendre ma contribution...
Cette fois se sera entre Nantes et Paris... Nantes car il s’y déroulait pendant deux
jours les Biennales Internationales du Spectacle avec une belle place pour une
rencontre des acteurs qui font aujourd’hui les petits lieux de concerts, les bistrots ou
cafés concerts quoi! et oui il en reste encore quelques uns en France... Et devinez qui
était le Grand Témoin (genre “ça se discute”, le mec qui dit rien et qui a 15 minutes à
la fin pour synthétiser un truc...)? Et bien c’était Jaja, bien-sûr notre Jaja!!!
Alors que les grands débats et grands forums (mélange des genres entre salles,
producteurs, labels et maisons de disque) faisaient grise mine et donnaient surtout
envie de changer de métier... Il faut dire que j’ai entendu lors d’un débat que Feist était
une artiste en développement en France... J’adore Feist mais tout de même...
Ambiance plombée par un marché du disque qui continue de dégringoler, par des
producteurs qui gagnent de moins en moins d’argent, par des tourneurs et par des
salles qui se font rachetés soit par des médias soit par les majors (par exemple Warner
vient de racheter Camus prod de Johnny)... Bref, ils n’ont toujours pas compris qu’il
fallait cesser de concentrer la musique sur des outils et des diffuseurs uniques alors
que nous sommes à l’heure de l’internet gratuit partout et des téléphones qui servent
de baladeurs...
Un étage plus haut, rencontres beaucoup moins formelles et ambiance plus rock
au rendez-vous pour parler des cafés concerts... Et surprise malgré la diversité des
acteurs, les oppositions historiques de certains, une sorte de consensus ressort
très vite de l’importance de ces lieux dans le développement culturel des villes,
des campagnes mais aussi de chacun... mais aussi leur rôle de lien social dans les
quartiers ou en milieu rural...
Cette ouverture au débat vient en premier de la constatation qu’il n’en reste plus
beaucoup et que l’urgence est donc grande, elle vient aussi d’une volonté politique
exprimée par exemple par le maire de Nantes d’avancer sur cette question pour
répondre aux besoins des jeunes et des moins jeunes mais aussi pour pouvoir
cadrer un peu mieux les nuisances de cette activité, enfin elle vient depuis peu des
plus grosses salles de concerts (type Fédurok) qui se questionnent aujourd’hui sur
les baisses de fréquentation dont elles sont victimes... Bref alors que ces vendeurs
de limonade mais néanmoins défenseurs des cultures émergentes sous toutes les
formes se retrouvent avoir la parole et donc un peu de pouvoir pour essayer de faire
avancer les choses...
Je me sens plus proche humainement, artistiquement et professionnellement de pas
mal d’entre eux et ce malgré leur côté punk ingérable, plus proche certainement que
de certaines salles et acteurs qui font partie du même réseau que nous...
Ces dingos me rappellent en certains points quelques membres de notre asso parfois
ingérables, parfois incompréhensibles (au sens propre comme au sens fi guré), parfois
chiants, parfois complètement déconnectés de la réalité, parfois même en totale
contradiction entre les valeurs qu’ils veulent transmettre et leurs propres actions, mais
toujours présents et toujours motivés pour créer ensemble, pour faire ensemble, pour
agir ensemble, pour bouger les choses ensemble...
Comme ces membres sont indispensables à la bonne santé de l’esprit de notre
asso, les petits cafés concerts sont indispensables aux émergences des musiques
actuelles et de la culture...
Il faut donc absolument que nous restions en lien et que nous soyons acteur de ce
nouveau réseau et de cette nouvelle dynamique qui apparaît en ce début d’année...
on est toiujours intéressé par plus d'infos oui, merci nico15
je relève ceci dans le compte-rendu de l'IRMA :
De son côté, Marc Slyper, secrétaire national du Snam, révélait plusieurs propositions « afin de ne pas voir la culture des cafés disparaître de la musique » tout en s’opposant à toute déréglementation. Ainsi, dans l’optique de résoudre les impossibilités économiques, il préconisait une intervention publique (voire privée [2]) portant sur des aides directes à l’emploi artistique, admettant par ailleurs la nécessité d’exposition, encadrée, des pratiques en amateurs y compris dans un cadre permettant des recettes de billetterie. Un sujet, de toutes façons, en cours d’avancement, comme le rappelèrent plusieurs intervenants de la DMDTS du ministère de la Culture en évoquant l’élaboration largement entamée d’un décret sur ces pratiques en amateurs… ce qui n’empêchait pas les représentants de ces lieux de constater et regretter qu’ils n’avaient pas été consultés dans ces négociations.
voilà nous y sommes
ces petits mots :
la nécessité d’exposition, encadrée, des pratiques en amateurs
ça ça me fait très très peur
ça va tout à fait dans le sens de l'avant-projet de loi
pour infos le SNAM c'est : http://www.snam-cgt.org/
l'union nationale des syndicats d'artistes musiciens
faudrait qu'on créée notre prpre syndicat d'artistes musiciens
voilà nous y sommes
ces petits mots :
la nécessité d’exposition, encadrée, des pratiques en amateurs
ça ça me fait très très peur
ça va tout à fait dans le sens de l'avant-projet de loi
pour infos le SNAM c'est : http://www.snam-cgt.org/
l'union nationale des syndicats d'artistes musiciens
faudrait qu'on créée notre prpre syndicat d'artistes musiciens
Qui dit syndicat dit cotisations.... et vue les finances de l'asso ici même... on n'est pas arrivé.
On pourrait tout au plus créer un collectif. Enfin ce pourrait être un début...
On pourrait tout au plus créer un collectif. Enfin ce pourrait être un début...
oui
à méditer
le problème étant que sur dogmazic, les artistes inscrits à la bas de données ne sont pas censés adhérer à la philosophie et aux croyances de l'association. Disons qu'is adhèrent à un certain nombre de poiints pour ainsi dire "techniques" mais ça s'arrpete là (d'où les inévitables "j'utilise les LLD pour augmenter ma notoriété mais j'en ai rien à cirer au fond")
après il y a un noyau dur, pas seulement des artistes d'aileurs, mais aussi des mélomanes, des intellectuels, des militants, etc.. et je trouverais ça dommage de créer uniquement un collectif de musiciens.. Si on devait rajouter une surcouche à dogmazic, style, fonder un collectif dérivé de dogmazic, il faut absolument que ça ne soit pas réservé à ceux qui font de la musique à mon avis.
il n'en reste pas moins que si nous voulons être entendu comme "porte parole" de quelque chose, il faudrait peut-être effectivement créer cette surcouche à dogmazic. Parce que je ne crois pas que tous les artistes dogmazic seraient contre par exemple l'idée d'une administration du spectacle amateur. Il y a même de nombreux artistes qui ont grandi sous l'aile protectrice des collectivités locales, en Auvergne c'est frappant (vous connaissez peut-être des groupes comme Cocoon et Kafka), le réseau "administratif" des musiques actuelles est très développé, et je dirais même SATURANT (en tant que libéral "pour la culture" vous imaginez ce que j'en pense mais c'était pareil là où je vivais avant, à Poitiers, même si on je n'en ai jamais souffert vu que je me débrouille Sans les institutions de toutes façons)
Il y a des artistes qui seraient très contentes de pouvoir jouer disons 6 fois par encadré par des professionnels lors de soirées amateurs dans des salles subventionnées à cette fin.
Des artistes qui se considèrent effectivement comme des "amateurs en voiede développement ou de professionalisation".. doit y en avoir dans notre base de données..
ceux là, je doute qu'ils voient d'un bon oeil nos pensées à propos du spectacle vivant
Des artistes qui se considèrent effectivement comme des "amateurs en voiede développement ou de professionalisation".. doit y en avoir dans notre base de données..
Euh bon pour dire les choses franchement, en fait, je me considère, d'une certaine manière (pas en rapport avec la musique libre) dans cette catégorie, disons plutôt que c'est une tentative avec navigation à vue intégrée.... Cela ne m'empêche pas de vouloir un système plutôt libéral : être payé quand c'est possible jouer juste pour le fun aussi...mais pas être parquée d'un côté ou de l'autre de manière arbitraire.
Ce que je veux dire, c'est que le statut de chacun (amateur, pro, charcutier...) n'a pas forcément à voir avec nos convictions sur le système et la manière dont on peut le gérer...heureusement, hein !
bien sûr Yza
mais quand j'écris:
des "amateurs en voiede développement ou de professionalisation"..
je réprends sciemment une expression qui nous vient du ministère de la culture (les organes en charge des musiques "actuelles"
si on déploie tout l'implicite sous cette appelation, je ne suis pas sûr que tu te reconnnaisses dans cette expression
qu'est-ce que ça cache ce truc ?
ça cache dans la réalité (et là des exemples précis me brûlent la langue, mais bon, par diplomatie je me tais) :
1° des stages divers et vériés encadrés par des professionnels : par exemple des cours de chant (pour placer la voix etc.), 2° des séances de répétition encadrée, de sonorisation, 3° des journées encadrées par L'irma pour expliquer aux sous-developpés (puisqu'il sont "en voie de développement je pense qu'on peut les appeler ainsi) : comment protéger son oeuvre (la Sacem est indispensable "bien sûr"), comment se faire connaître, comment utiliser les fascicules de l'IRMA our mener sa carrière, ce qu'un des zigues de l'IRMA ponctuait d'un : pour réussir dans ce métier faut la gnack ! faut être un battant !
Je passe sur les concours obligés comme à l'école ou dans les administrations, sélections régionales du printemps de bourges et autres CQFD, toutes ces conneries
Le passage régulier devant des experts qui vont vous abreuver de conseils précieux
un des trucs qui m'a fait pisser de rire, c'est ce groupe de punk vraiment merdique, le chanteur gueulait comme un veau : je fuck le pen (ha quel courage ! quel hauteur d'esprit, quelle prise de risque devant un parterre de keupons déjantés à l'héroine c'était bien risqué ça !), et l'organisateur repsonsable de la formation de ce groupe de merde en voie de professionalisation de m'expliquer sérieusement sans rire que le mec avait fait une semaine de stage pour apprendre à chanter correctement
putain
c'est pas du fric foutu en l'air ça ?
bref, toute une mentalité quoi..
ce que je refuse c'est l'infantilisme
j'ai toujours refusé et haï de rentrer dans un moule (d'où mon existence quelque peu aventureuse)
tu imagines que demain, au prétexte d'une anihilation de notre liberté de pratiquer nos musiques comme on l'entend, ce genre de zigues viennent m'expliquer comment je devrais mener ma barque, placer ma voix, faire mon bisness, jouer de la gratte ?
certains d'entre nous en savent plus et ont bien plus d'expérience que la plupart des experts sortis des écoles de management culturel hein
c'est pas ces zigues là qui vont nous encadrer hein !
Réponses
oui les assos, la mirco entreprise, jouer gratos, etc.
tout cela existe ou est possible
mais la question ne l'oublions pas est celle-là :
si on nous impose une manière de faire ? une administration rigoriste dans le genre de ce qui a été proposé dans l'avant projet de loi
6 concerts max par an dans des salles "officielles" (lors de soirées des musiques amateurs) avec promotion réglementée, et interdiction de toucher un penny, sans compter que tout cela est chapeauté par un professionnel de la profession qui lui sera payé pour te prodiguer de bons conseils
ils fournssent la tétine et le doudou avec j'espère ?
sérieux
c'est ça le sujet
ou alors est-ce que je paranoïse ??
pour être clair, je préférerais que les choses restent en l'état et qu'on nous fasse pas chier
mais ...
si tel n'est pas le cas ??
c'est ça qui justifie ce fil, ne l'oublions pas
et
Comme dit Christophe, après DADVSI ... on peut s'attndre à tout. Même s'il existe des arguments concrets (financiers entres autres) pour démonter cet-avant projet merdeux, on n'est pas à l'abri. Mais comme le but avéré est de "faire de la place aux pros pour les pros tout en matant les amateurs....." le sujet est donc politique.
Perso si je devais retenir un seul argument se serait celui-là : on vous voit venir avec vos gros sabots, mais on est là on exste et si vous voulez vous occupez de notre sort ça ne se ferra pas sans nous.
Donc faut préparer le livre blanc de manière à pouvoir le dégainer auprès de nos chers députés locaux... des que nos "amis" aurons décidé de bouger une oreille.
Parceque l'histoire des revenus...comme je disais c'est accessoire une sorte de leurre.
S'il ya déclaration à faire alors hop un guso et roule ma poule !
En fait le guso, c'est un peu comme un chèque emploi-service.
Tient un mode d'emploi simplifié valable pour 1 artiste, ça peut servir :
Tout peut se faire par internet, c'est pas (trop*) compliqué et en plus on peut gérer la paperasse quasiment pour l'organisation (j'ai déjà fait 1 fois)
Normalement c'est à l'organisateur de faire la manip, mais tu peux le faire toi-même si c'est une grosse feignasse ... ou parce que t'as vendu la saisie de bulletin dans le pack " all inclusive" You know? bizness is bizness ^^
Si c'est pas déjà fait tu t'inscris et tu inscris l'organisateur.
Y a des simulations de bulletins (cachets) possibles.
A. tu fais une DPAE
B. tu joues
C. Tu vas sur le site pour remplir le nombre d'heures, le montant horaire, cocher les bonnes cases, ça te calcule le truc et hop t'as plus que 2 chèques à faire signer t'envoies celui du Guso, t'encaisses le tien et en fin de mois tu reçois un document récapitulatif il me semble même que c'est transmis direct à l'ASSEDIC mais bon, je sais plus trop après.
NB : cachet = 1 bulletin de salaire (avec des spécificités) mais ça reste un bulletin de salaire
Je suis étonnée que personne (ou presque) ne connaisse le GUSO
* Perso ça me paraît très simple, mais je calculais des bulletins dans une vie antérieure, alors, il faut pas s'y fier...
Donc Ysa mise si j'ai bien compris sur le GUSO,ce qui permettrait de régler le problème des revenus déguisés, du travail au noir etc.
et après : on milite pour se faire entendre auprès du législateur.
Pourquoipas
mais :
est-ce que c'est viable le GUSO dans la réalité pour nos petits concerts faits sous, le manteau ?
Est-ce qu'on va trouver des bars capables de payer les charges et tout ça ??
parce qu'il est là le problème
si on se fait payer de main à main (et ça m'est arrivé quasiment à chaque fois que je faisais un concert : au mieux j'avais une espèce de fiche de frais confectionnée à la hâte, au pire, j'avais une enveloppe avec des biftons dedans et une part de la recette du bar en fin de soirée) c'est pas pour rien..
c'est parce que les concerts dans les bars, ben c'est pas bien rentable
Je me souviens ce que disait le patron d'un des bars les plus courrus de Poitiers en matière de concert : "de toutes façons, que je fasse un show ou pas, mon bar est plein. Si je fais des concerts c'est que j'aime ça voilà. À la limite, c'est que des emmerdes supplémentaires : faut payer les musiciens, bouleverser l'aménagement des lieux, faire à manger aux artistes tout en servant les clients, faire gaffe au bruit, s'attendre à la visite des inspecteurs du travail, bref que des emmerdes."
Quand j'organisais moi -même des concerts dans un autre bar à Poitiers, on avait fait une saison entière, dans un caveau. J'avais choppé un groupe de New York qui passait en tournée dans le coin. On devait payer 300 euros. ET ce soir là, quand le live a commencé il y avait 5 personnnes dans la salle et aucune entrée payante. On a payé quand même. Opération super pourrie financièrement. Alors si en plus il fallait payer des charges etc. Tu imagines ??
C'est pour ça que je suis pas persuadé que le GUSO soit adapté à la réalité. D'où l'idée que je continue à soutenir (faut bien que quelqu'un le fasse) d'un seuil de revenu en deça duquel on n'est pas taxé. ça du côté artiste. Du côté organisateur, faut aussi des facilités à mon avis. Lesquelles je ne sais pas.
Plutôt que de mettre dans les batons dans les roues des bars, il vaudrait mieux au contraire leur faciliter la tâche, par des déductions d'impôts ! Là c'est de l'utopie je sais mais bon : c'est pas ça "défendre la création" machin truc ?
Non je ne milite pas QUE pour le GUSO mais je crois que cette option est trop souvent ignorée... Elle permet d'être totalement en règle dans certains cas partiellement si on ne déclare qu'un zicos sur 2... Enfin bref, c'est pas la panacée, mais disons que le GUSO c'est le "chèque emploi service" culturel. S'il y a un budget officiel suffisant cela permet de faire les choses dans les règles.
Je sais bien que les bars n'ont pas forcément les budgets ou bien c'est parcequ'ils recyclent le black et là c'est pas déclarable... mais dans ce cas là il n'y a pas de solution légale, comment veux-tu faire si le payeur ne veut pas déclarer...De ce côté là on a rien à proposer au législateur ou du moins pas grand chose. Pourboires ? Frais ? et paf on y revient...
pour résumer tu peux prendre le problème dans le sens que tu veux salaire, micro entreprise, frais, côté artiste... si le patron du bar ne veut pas te déclarer et béh toi non plus tu déclares pas, sinon il sera contrôlé et donc dans le caca...Après pour inciter à la déclaration, y a moyen de faire des tous petits cachets et puis le reste "chapeau l'artiste..." On en revient au trucs et astuces dont je parlais, et bon, c'est le genre de chose que l'on voit aussi dans certains secteurs artisanaux...
Proposer au législateur une mesure fiscale incitative pourquoi pas mais combien ? quoi ? Comment ? Et puis les titulaires de la licence spectacle ne vont pas aimer la blague...encore un truc qui va encore entamer leur gagne pain...remember : concurrence déloyale
imaginons le truc là imposant aux artistes de déclarer les sommes qu'ils perçoivent (que ce soit des frais ou autre chose, qu'importe), sommes qui, si elles ne dépasssent pas un certain seuil annuel, ne sont pas pas taxables (pour dire vite)
Il faudrait alors évidemment que les organisateurs du show déclarent aussi. Si c'est une structure qui n'est pas une salle de concert à proprement parler, mais un bar, on pourrait imaginer le truc suivant :
l'établissement déduit de son CA imposable les sommes qu'il a refilé aux artistes. Pourquoi ? parce que ce faisant, il oeuvre en faveur de la diffusion de la culture.
Cela fonctionne tant qu'il ne dépasse pas un certain nombre de spectacles annuels (sinon il doit prendre une licence d'entrepreneur de spectacles etc..)
bon
c'est surement délirant, mais il faut bien que quelqu'un délire pour ouvrir des espaces à l'imaginaire
le mec qui a eu l'idée des licences libres, ça a du paraitre délirant au début n'est-ce pas ?
J'ai cherché rapidement et je crois avoir trouvé le site de la coopérative :
http://www.artenreel.com/
J'ai trouvé en passant d'abord par ce cite qui présente le principe de ce type de coopérative :
http://www.chrysalide.coop/spip.php?article110
Je ne sais pas si tout ça peut répondre au problème de la rémunération que vous avez abordé.
pasque bon le groupe joue dans un lieu, à la fin de la prestation, le groupe et le patron ce mettent d'accord sur le nombre d'heures et un salaire adéqua, tout le monde signe le papier le groupe paie une taxe sur son revenu annuel s'il dépasse une certaine somme (ce qui parait être une bonne option pour tout le monde ici depuis plusieurs pages) et le patron déclare les heures et ne paie aucune taxes dessus (ça sert à vérifier que le groupe n'indique pas moins d'heure qu'il ne le devrait)
question : où est le problème ???
le statu du musicien serai en profession libéral et basta
concernant le guso, à défaut d'être une solution miracle c'est a garder sous le coude pour montrer par un exemple concret qu'il y a moyen de faire un truc qui roule sans que ça ferme toutes les portes au musicien lambda...
...
parce que justement, c'est pas si simple
relis les posts de taro ou ysa, qui ont émis un certain nombre d'objections à cette idée et qui connaissent le droit du travail français (bien mieux que moi qui n'y connait rien à vrai dire)
sachant que si l'organisateur n'est pas taxé sur la prestation pourquoi ne voudrait-il pas la déclarer ? qu'est-ce qu'il peut bien avoir a y gagner ?
ou alors il tient vraiment à exploiter les artistes...
Si vous voulez faire les choses réglo c'est possible, mais soyons clair : dans ce cas c'est l'artiste qui "paient" les charges, car l'organisateur, lui, il a une enveloppe, s'il doit déclarer, il ne veut pas que ça lui coute plus cher.
Donc dans cet enveloppe tu as le net + les charges salariales ET patronales...Encore faut-il que le gars (ou la fille, hein) veuille bien déclarer.
Autre cas : les locations de salles...
C'est de plus en plus fréquent. Et là légalement c'est pas très carré non plus...
Les modalités sont à géométrie variable : forfait + eventuellement part sur les entrées, avec ou sans ingé son....
Le problème c'est que, qui dit billeterie (confiée au groupe), dit licence (je crois) ... mais là les organisateurs de festivaux en tous genres sauront mieux que moi.
Pour info au sujet du GUSO :
http://www.irma.asso.fr/spip.php?article5293
Comme quoi, ça prend bien on dirait...
Y'a des trucs a payer sur les entrée surtout
je n'ai pas encore pris le temps de tous lire
la semaine derniere a eu lieu la première rencontre natinal des cafés cultures
(cafés cultures = cafés concerts + slam, expo, DJ'S, theatre, lecture, ...)
c'est un peu compliqué d'expliquer tous ce qui c est passer politiquement là bas
mais voici un texte resume bien l'ambiance:
EDITO CULTURES BAR BARS
par : Jakez L'HARIDON, Responsable du Run Ar Pùns (29)
Et voilà je cède encore une fois à la pression... je boucle mon édito entre deux rendezvous,
entre deux interventions, entre deux discussions, entre deux villes car je suis
encore le dernier à rendre ma contribution...
Cette fois se sera entre Nantes et Paris... Nantes car il s’y déroulait pendant deux
jours les Biennales Internationales du Spectacle avec une belle place pour une
rencontre des acteurs qui font aujourd’hui les petits lieux de concerts, les bistrots ou
cafés concerts quoi! et oui il en reste encore quelques uns en France... Et devinez qui
était le Grand Témoin (genre “ça se discute”, le mec qui dit rien et qui a 15 minutes à
la fin pour synthétiser un truc...)? Et bien c’était Jaja, bien-sûr notre Jaja!!!
Alors que les grands débats et grands forums (mélange des genres entre salles,
producteurs, labels et maisons de disque) faisaient grise mine et donnaient surtout
envie de changer de métier... Il faut dire que j’ai entendu lors d’un débat que Feist était
une artiste en développement en France... J’adore Feist mais tout de même...
Ambiance plombée par un marché du disque qui continue de dégringoler, par des
producteurs qui gagnent de moins en moins d’argent, par des tourneurs et par des
salles qui se font rachetés soit par des médias soit par les majors (par exemple Warner
vient de racheter Camus prod de Johnny)... Bref, ils n’ont toujours pas compris qu’il
fallait cesser de concentrer la musique sur des outils et des diffuseurs uniques alors
que nous sommes à l’heure de l’internet gratuit partout et des téléphones qui servent
de baladeurs...
Un étage plus haut, rencontres beaucoup moins formelles et ambiance plus rock
au rendez-vous pour parler des cafés concerts... Et surprise malgré la diversité des
acteurs, les oppositions historiques de certains, une sorte de consensus ressort
très vite de l’importance de ces lieux dans le développement culturel des villes,
des campagnes mais aussi de chacun... mais aussi leur rôle de lien social dans les
quartiers ou en milieu rural...
Cette ouverture au débat vient en premier de la constatation qu’il n’en reste plus
beaucoup et que l’urgence est donc grande, elle vient aussi d’une volonté politique
exprimée par exemple par le maire de Nantes d’avancer sur cette question pour
répondre aux besoins des jeunes et des moins jeunes mais aussi pour pouvoir
cadrer un peu mieux les nuisances de cette activité, enfin elle vient depuis peu des
plus grosses salles de concerts (type Fédurok) qui se questionnent aujourd’hui sur
les baisses de fréquentation dont elles sont victimes... Bref alors que ces vendeurs
de limonade mais néanmoins défenseurs des cultures émergentes sous toutes les
formes se retrouvent avoir la parole et donc un peu de pouvoir pour essayer de faire
avancer les choses...
Je me sens plus proche humainement, artistiquement et professionnellement de pas
mal d’entre eux et ce malgré leur côté punk ingérable, plus proche certainement que
de certaines salles et acteurs qui font partie du même réseau que nous...
Ces dingos me rappellent en certains points quelques membres de notre asso parfois
ingérables, parfois incompréhensibles (au sens propre comme au sens fi guré), parfois
chiants, parfois complètement déconnectés de la réalité, parfois même en totale
contradiction entre les valeurs qu’ils veulent transmettre et leurs propres actions, mais
toujours présents et toujours motivés pour créer ensemble, pour faire ensemble, pour
agir ensemble, pour bouger les choses ensemble...
Comme ces membres sont indispensables à la bonne santé de l’esprit de notre
asso, les petits cafés concerts sont indispensables aux émergences des musiques
actuelles et de la culture...
Il faut donc absolument que nous restions en lien et que nous soyons acteur de ce
nouveau réseau et de cette nouvelle dynamique qui apparaît en ce début d’année...
bientot plus d info sur http://lepole.over-blog.fr/
et www.bar-bars.com
article sur les premières Rencontres Nationales de Cafés Cultures
http://www.irma.asso.fr/Les-rencontres-des-cafes-cultures
dite moi si vous voulez plus d infos
nico 15
je relève ceci dans le compte-rendu de l'IRMA :
voilà nous y sommes
ces petits mots :
la nécessité d’exposition, encadrée, des pratiques en amateurs
ça ça me fait très très peur
ça va tout à fait dans le sens de l'avant-projet de loi
pour infos le SNAM c'est :
http://www.snam-cgt.org/
l'union nationale des syndicats d'artistes musiciens
faudrait qu'on créée notre prpre syndicat d'artistes musiciens
Mouais ça craint :?
Qui dit syndicat dit cotisations.... et vue les finances de l'asso ici même... on n'est pas arrivé.
On pourrait tout au plus créer un collectif. Enfin ce pourrait être un début...
oui
à méditer
le problème étant que sur dogmazic, les artistes inscrits à la bas de données ne sont pas censés adhérer à la philosophie et aux croyances de l'association. Disons qu'is adhèrent à un certain nombre de poiints pour ainsi dire "techniques" mais ça s'arrpete là (d'où les inévitables "j'utilise les LLD pour augmenter ma notoriété mais j'en ai rien à cirer au fond")
après il y a un noyau dur, pas seulement des artistes d'aileurs, mais aussi des mélomanes, des intellectuels, des militants, etc.. et je trouverais ça dommage de créer uniquement un collectif de musiciens.. Si on devait rajouter une surcouche à dogmazic, style, fonder un collectif dérivé de dogmazic, il faut absolument que ça ne soit pas réservé à ceux qui font de la musique à mon avis.
il n'en reste pas moins que si nous voulons être entendu comme "porte parole" de quelque chose, il faudrait peut-être effectivement créer cette surcouche à dogmazic. Parce que je ne crois pas que tous les artistes dogmazic seraient contre par exemple l'idée d'une administration du spectacle amateur. Il y a même de nombreux artistes qui ont grandi sous l'aile protectrice des collectivités locales, en Auvergne c'est frappant (vous connaissez peut-être des groupes comme Cocoon et Kafka), le réseau "administratif" des musiques actuelles est très développé, et je dirais même SATURANT (en tant que libéral "pour la culture" vous imaginez ce que j'en pense mais c'était pareil là où je vivais avant, à Poitiers, même si on je n'en ai jamais souffert vu que je me débrouille Sans les institutions de toutes façons)
Il y a des artistes qui seraient très contentes de pouvoir jouer disons 6 fois par encadré par des professionnels lors de soirées amateurs dans des salles subventionnées à cette fin.
Des artistes qui se considèrent effectivement comme des "amateurs en voiede développement ou de professionalisation".. doit y en avoir dans notre base de données..
ceux là, je doute qu'ils voient d'un bon oeil nos pensées à propos du spectacle vivant
ça c'est un lapsus de paranoiaque ("dans" les institutions
je corrige donc
thx
Euh bon pour dire les choses franchement, en fait, je me considère, d'une certaine manière (pas en rapport avec la musique libre) dans cette catégorie, disons plutôt que c'est une tentative avec navigation à vue intégrée.... Cela ne m'empêche pas de vouloir un système plutôt libéral : être payé quand c'est possible jouer juste pour le fun aussi...mais pas être parquée d'un côté ou de l'autre de manière arbitraire.
Ce que je veux dire, c'est que le statut de chacun (amateur, pro, charcutier...) n'a pas forcément à voir avec nos convictions sur le système et la manière dont on peut le gérer...heureusement, hein !
mais quand j'écris:
des "amateurs en voiede développement ou de professionalisation"..
je réprends sciemment une expression qui nous vient du ministère de la culture (les organes en charge des musiques "actuelles"
si on déploie tout l'implicite sous cette appelation, je ne suis pas sûr que tu te reconnnaisses dans cette expression
qu'est-ce que ça cache ce truc ?
ça cache dans la réalité (et là des exemples précis me brûlent la langue, mais bon, par diplomatie je me tais) :
1° des stages divers et vériés encadrés par des professionnels : par exemple des cours de chant (pour placer la voix etc.), 2° des séances de répétition encadrée, de sonorisation, 3° des journées encadrées par L'irma pour expliquer aux sous-developpés (puisqu'il sont "en voie de développement je pense qu'on peut les appeler ainsi) : comment protéger son oeuvre (la Sacem est indispensable "bien sûr"), comment se faire connaître, comment utiliser les fascicules de l'IRMA our mener sa carrière, ce qu'un des zigues de l'IRMA ponctuait d'un : pour réussir dans ce métier faut la gnack ! faut être un battant !
Je passe sur les concours obligés comme à l'école ou dans les administrations, sélections régionales du printemps de bourges et autres CQFD, toutes ces conneries
Le passage régulier devant des experts qui vont vous abreuver de conseils précieux
un des trucs qui m'a fait pisser de rire, c'est ce groupe de punk vraiment merdique, le chanteur gueulait comme un veau : je fuck le pen (ha quel courage ! quel hauteur d'esprit, quelle prise de risque devant un parterre de keupons déjantés à l'héroine c'était bien risqué ça !), et l'organisateur repsonsable de la formation de ce groupe de merde en voie de professionalisation de m'expliquer sérieusement sans rire que le mec avait fait une semaine de stage pour apprendre à chanter correctement
putain
c'est pas du fric foutu en l'air ça ?
bref, toute une mentalité quoi..
ce que je refuse c'est l'infantilisme
j'ai toujours refusé et haï de rentrer dans un moule (d'où mon existence quelque peu aventureuse)
tu imagines que demain, au prétexte d'une anihilation de notre liberté de pratiquer nos musiques comme on l'entend, ce genre de zigues viennent m'expliquer comment je devrais mener ma barque, placer ma voix, faire mon bisness, jouer de la gratte ?
certains d'entre nous en savent plus et ont bien plus d'expérience que la plupart des experts sortis des écoles de management culturel hein
c'est pas ces zigues là qui vont nous encadrer hein !