Dans notre cas, Mankind, Solcarlus et moi, on aurait bien aimé qu'ils nous laissent aller voir ailleurs, justement. Mais c'est eux qui veulent pas. On a beau avoir viré tous les morceaux dont nous étions administrateurs, avoir exprimé publiquement le mal que nous pensions de leurs pratiques, il collent sans notre consentement une étiquette "à vendre" sur des morceaux auxquels nous avons collaboré avec une chanteuse qui a continué, elle, à diffuser sur jamendo.... .
Peut etre serait il bien de regarder de plus prêt les engagements des deux parties (eux vs vous)
de reprendre les termes pour argumenter votre désaccord
d'envoyer en AR un courrier commun de tous les 3 pour demander un reglement à l'amiable.
si cela n'est pas opérer cet montrera votre non-hostilité et mettra plus en avant la portée de vos arguments.
Sans vouloir répondre à la place de chaque intervenant :
pour ma part je pensais plutôt à un courrier de mise en demeure... Les droits d'auteurs sont tels (me semble t-il) que les co-auteurs jouissent tous autant que les autres du choix du lieu de diffusion de l'œuvre, ou peuvent en demander le retrait ?
Qu'importe à ce moment là les dispositions commerciales ou non de jamendo... ?
Mais de toute façon j'envoie dans la foulée un mail aux compagnons de route concernés....
Pour ma part, je dirais que j'en suis à l'étape 0 : envoi d'un mail au staff de Jamendo exigeant le retrait immédiat du morceau qui me concerne. J'exerce ainsi mon droit légitime de co-auteur du morceau. J'avais autrefois autorisé par mail la chanteuse à continuer à diffuser ce morceau auquel elle tenait sur Jamendo, mais Jamendo Pro n'existait pas à l'époque, et il n'y avait nulle mention "Achetez ce morceau pour une utilisation commerciale". Puisque les conditions d'exposition ne correspondent plus à ce que je suis en mesure d'accepter, je demande le retrait pur et simple.
A partir de là, si le morceau est toujours diffusé, cette diffusion est frauduleuse.
Avant cela, je suis passé par l'étape -1 : exposition publique du problème sur le forum de Jamendo. Pas envie que cela soit une petite chicane privée. Le procédé mérite au contraire la plus grande publicité.
Si satisfaction n'est pas donnée à ma demande, je suivrai effectivement les étapes 1, 2 et 3 préconisées par Koko.
Pour l'étape 1, je pense comme le propose Eisse que Solcarlus, Mankind et moi pourrions envoyer le même courrier en même temps. Faut juste que je me prépare psychologiquement à faire la queue dans une poste tiers-mondisée et en voie de privatisation.
Pour qu'un artiste co-ayant droit dépose une œuvres collaborative ou de composition, elle doit s'assurer qu'elle a toute jouissance sur l'œuvre. Ce qui ne semble pas le cas.
Votre première interlocutrice est donc l'abeille de maya. Même si Jamendo devrait retirer de lui même le titre comme nous faisons a chaque litige par précaution. Le mieux est de la joindre.
je veux bien faire le médiateur si relation pas au beau fixe ; elle est ma voisine et peux aller la voir a ; as tu un tel par pm a envoyer?
sinon, assurez vous de bien pouvoir prouver l'antériorité sur vos contributions.
Enfin, si l'occasion se représente je peux vous filer un contrat que j'appelle le contrat N°O est un accord entre co ayant droit lorsqu'il il y a une oeuvre dite de collaboration.
Il est simple et décrit les contributions de chacun ainsi que les restrictions communément admises. C'est les joies de la gestion individuelle.
Il aurait pu être ici pratique
Sans vouloir répondre à la place de chaque intervenant :
pour ma part je pensais plutôt à un courrier de mise en demeure... Les droits d'auteurs sont tels (me semble t-il) que les co-auteurs jouissent tous autant que les autres du choix du lieu de diffusion de l'œuvre, ou peuvent en demander le retrait ?
Qu'importe à ce moment là les dispositions commerciales ou non de jamendo...... ?
Mais de toute façon j'envoie dans la foulée un mail aux compagnons de route concernés....
sinon, assurez vous de bien pouvoir prouver l'antériorité sur vos contributions.
J'ai joint Maya par mail il y a quelques jours, et elle m'a répondu "loin de moi l'idée de commercialisé quoi que se soit, que se soit bien clair". Je lui ai demandé de retirer de Jamendo le morceau qui me concerne mais elle n'a pas encore répondu. Cela ne m'empêche pas de demander à Jamendo de respecter mon droit d'auteur, sans attendre une intervention de Maya (il est important à mes yeux que l'affaire ne se résume pas à un litige entre co-auteurs, mais prenne valeur d'exemple sur les pratiques de Jamendo ; ce n'est d'ailleurs pas à Maya que je m'en prends).
Je ne comprends pas bien le point de l'antériorité ici. Il n'y a aucun litige sur la paternité du morceau.
Je possède les sessions de travail de l'arrangement, avec pistes et instruments séparés, différentes prises de son... ainsi que les mails échangés aux différentes étapes de la construction du morceau. Je peux donc prouver que le mix mis en ligne par Maya est de mon crû. D'ailleurs, Maya n'a jamais nié notre co-paternité sur le morceau et elle a même indiqué nos noms dans le titre. Je ne vois donc pas bien où se pose la question de l'antériorité.
Par contre, il me semble clair que Jamendo a le devoir de retirer le morceau, sans même attendre une réaction de Maya, dès lors que certains des ayants-droit le demandent. Et si jamais ce n'était pas possible, pour de mystérieuses raisons techniques, je leur ai suggéré de fermer leur site le temps que le problème soit résolu. :twisted:
C'est pourquoi j'ai bien précisé, comme incauda le précise dans son dernier post que maya a été contactée, en vain.
Je n'ai malheureusement pas de coordonnées téléphoniques.. et je doute que nous puissions avoir une conversation normalisée par téléphone. Je m'en tiens donc à un mail informatif, ou de 'mise en demeure' (c'est pompeux certes) de retirer les morceaux en question.
D'autre part, il me reste un morceau sur un autre album, pas à moi, à faire effacer.
Pour le reste, incaudavenenum a bien résumé le tout dans son dernier post. C'est de jamendo qu'il s'agit, pas de Maya.
Pour l'antériorité, pareil j'ai les pistes d'origine, les participations sur MCP font preuve également etc.
Je ne comprends pas bien le point de l'antériorité ici. Il n'y a aucun litige sur la paternité du morceau.
Pour le cas où une procédure en justice s'avèrerait nécessaire, pour prouver que vous êtes bien les auteurs de ce morceaux. Je pense, à la vue de ce que je lis sur les forums, que plein d'artistes pensent que la licence et la publication du morceau sur une plateforme suffisent à protéger l'oeuvre et à prouver la paternité. Je ne dis pas que c'est votre cas, je rapelle juste que c'est plus pratique, plutôt que d'amener des pistes séparées et les mails.
Concernant la paternité, le fait de posséder les pistes d'origine est à mon humble avis largement suffisant, pour "au cas où", car dans cette affaire il n'y a pas de remise en cause de la paternité.
Concernant la juridiction compétente... m'est d'avis que ce devrait être au Luxembourg si le litige porte sur un ou des comptes utilisateurs (de jamentruc). C'est cela qui va peut-être compliquer la procédure... si procédure il y a.
Mail envoyé à Laurent Kratz ce soir pour lui demander la suppression des morceaux.
A mon humble avis également, la paternité n'est pas ici en cause et Maya de Luna ne l'a effectivement pas mise en cause. Au cas où, je possède également de mon coté, toute la matière permettant de prouver la dite paternité.
Le problème est tout simplement que je n'ai pas donné à Jamendo la possibilité de laisser croire à ses clients que les morceaux seraient commercialisables.
J'ai pris des screenshots de la page album incriminée ainsi que celle de la vente de morceaux... Puis enregistré les pages du forum jamendo au cas ou elles disparaissent miraculeusement. Ça peut toujours servir...
(comme l'a fait mastaroth il me semble.)
Je n'ai jamais dit que la paternité était en cause les gens
J'ai dit, juste, comme ça, au cas où, enfin, un peu quoi, sans forcer personne,hein, que c'est mieux de s'être envoyé le machin-truc en bidule recommandé chez soi à son nom, sans avoir eu la "taimpe taicheun" de l'ouvrir pour la donner à m'sieur l'juge le jour où ya besoin. Voilà qu'est-ce que j'ai dis en GROS !
Mankind et moi avons dors et déjà composé une lettre (pas la même) à l'attention de Mr Laurent Kratz.
Lettre pas envoyée de mon côté. (Mankind l'a envoyé par mail en tout cas)
Je me pose la question du préjudice moral sur le droit d'auteur, à savoir si un dépôt de plainte contre Jamendo SA peut-être déposé dès lors qu'une (hypothétique) iinfraction a été commise.
Je transmets à koko et eisse la lettre en question via mp.
Si par préjudice moral tu entends l'atteinte au "droit moral" cela me paraît possible de le faire jouer pour justifier du fait que vous ne souhaitez plus figurer sur jamendo.
C'est autre chose que de dire (ou plutôt ça vient en plus) que de les attaquer pour utiliser à des fins commerciales des titres dont ils n'ont pas obtenu les droits d'exploitation.
Là on est sur les doits patrimoniaux.
Bon mais l'un n'exclue par l'autre.
Il faudrait un avis compétent (juriste avocat) sur votre cas d'autant plus épineux que vous êtes plusieurs et que Jam siège au Luxembourg.
Oui j'avais pas vu ça comme ça...
Donc entrerait en question un préjudice moral, ainsi qu'un préjudice lié au droits d'auteurs (droits patrimoniaux.)
J'attends une réponse des autres protagonistes, toujours en espérant qu'on puisse faire démarche quasi-commune...
Bon en même temps, le Luxembourg, c'est pas loin, on affrête une micheline et on va leur rendre visite à la PeerstarUp si ils nous cherchent. Non mais. KOI ? KESSIA ?
Sans entrer trop dans les détails technico-juridiques, le simple fait de ne pas avoir donner votre accord pour l'exploitation de vos oeuvres dans le cadre de la promotion de la Licence pro est suffisant, je pense. C'est à ça que sert le droit moral. La simple phrase :
En tant qu'auteur, je ne veux pas que mes oeuvres servent de caution à votre licence pro, doit suffire. Et ensuite, si vous avez affaire à des malhonnêtes, des tebêts, des capitalistes à pieds plats, il reste la menace dont la première étape est le dépôt d'une plainte. Ce qu'il faudrait aussi c'est trouver sur Dogmazic et Jamendo d'autres personnes qui ne sont pas en accord avec cette façon de forcer la main des artistes et que vous fassiez oeuvre commune dans la lutte contre ce genre de pratique. Un bel article ici, sur Framasoft ou Numerama.
Les 15 ( ou plus ou moins ) contre Jamendo : dépôt de plainte contre les pratiques trés limites de la start up du libre.
Un truc dans le genre.
Il y a une chose aussi que l'on ne rappelle pas assez souvent. Du fait de l'obligation du renoncement à la clause NC , seul l'artiste peut inscrire ses oeuvres sur Jamendo quand celles-ci sont couvertes par une telle clause, car seul lui peut la lever. Ainsi lorsque vous partez de Jam, cette clause retrouve tout son PAWA et Jamendo ne peut plus exploiter vos oeuvres d'aucune manière, pas plus que quelqu'un d'autre n'a le droit d'inscrire tout ou partie de vos oeuvres sur cette plateforme.
Bon, je retourne à mes croquettes.
Ainsi lorsque vous partez de Jam, cette clause retrouve tout son PAWA et jamendo... ne peut plus exploiter vos oeuvres d'aucune manière, pas plus que quelqu'un d'autre n'a le droit d'inscrire tout ou partie de vos oeuvres sur cette plateforme.
Ça se tient.
De mon côté, je pense qu'il y a dans cette affaire :
1) infraction aux lois sur le droit d'auteur, voire à des lois sur le commerce et la concurrence, de la part de Jamendo (à vérifier auprès d'un avocat).
2) possible préjudice financier pour nous (les morceaux ont figuré sur Jamendo Pro et ont peut-être été vendus sans qu'on le sache et sans que Jamendo nous verse quoi que ce soit).
3) préjudice moral. Avec son panneau "à vendre" sur des morceaux auxquels nous avons contribué, Jamendo porte atteinte à notre image de militants intégristes du libre, à laquelle nous tenons, et laisse à penser que nous aurions des pratiques commerciales en contradiction avec nos discours éthiques et politiques.
Je suis ok pour envoyer le même modèle de lettre que mes petits camarades et pour donner à cette affaire toute la publicité qu'elle mérite. Pour la plainte, je vais tout de même attendre de voir si nos exigences sont satisfaites.
Quant à s'organiser en collectif face à la start-up luxembourgeoise, pourquoi pas ? Via le syndicat SOLO ? Mais à ce jour, il me semble que nous ne sommes que 4, avec Mastaroth en premier, à avoir soulevé le problème. Qui d'autre est concerné ?
Suite à nos divers échanges, Jamendo a pris la décision de masquer les albums en question, c'est déjà un premier pas.
Reste à ce que les morceaux soient maintenant supprimés.
Pour ma part, j'ai invoqué dans mon mail la clause NC (mais un morceau sur les 3 aurait du être e LAL) et mon droit moral par rapport au fait que je ne souhaitait pas voir mon associé à Jamendo, étant en désaccord fondamental avec leurs pratiques commerciales.
Apparemment, nos arguments ont été entendus. Je n'ai toutefois pas encore reçu de mail de Laurent Kratz ;-)
En tout cas, cette histoire est instructive.
On sait à présent qu'on peut mettre impunément en vente quelque chose qu'on ne possède pas, sans que les dirigeants de Jamendo trouvent ça anormal, puisqu'ils le font eux-même et le justifient.
Je mets donc immédiatement en vente Jamendo pour 1 euro. Qui n'en veut ?
(oui, je sais, je suis méga-concurrentiel, à ce prix-là)
On sait à présent qu'on peut mettre impunément en vente quelque chose qu'on ne possède pas, sans que les dirigeants de jamendo... trouvent ça anormal, puisqu'ils le font eux-même et le justifient.
Je nuancerais en précisant que Jamendo ne vend pas quelque chose qui ne lui appartient pas, du moins pas officiellement, pas directement.
Par contre, ce qui est sûr c'est qu'ils se servent des 20 000 albums en stock pour appâter leur clients potentiels amateurs de musique d'ambiance. C'est là qu'est le problème. Imaginez une élection où un parti fait campagne en disant que 80 % des électeurs voteraient leur candidat si on leur demandait. C'est ce que fait Jamendo. On ne demande pas aux artistes si ils veulent promouvoir la licence pro parce qu'on estime que 80 % d'entre eux sont potentiellement pour plus d'exposition, donc pour la licence pro. Ca rejoint le problème de tdBt avec Lastfm qui fait de même.
Putain d'artistes, vous n'allez pas nous faire chier, non ? On vend notre cam sans vous demander votre avis avec votre travail, okay, mais en échange, on vous donne de la VI.SI.BI.LI.TE !
Tas d'ingrats !!!
Dîtes merde à la visibilité. Vive l'underground, vive le darknet !
Réponses
Peut etre serait il bien de regarder de plus prêt les engagements des deux parties (eux vs vous)
de reprendre les termes pour argumenter votre désaccord
d'envoyer en AR un courrier commun de tous les 3 pour demander un reglement à l'amiable.
si cela n'est pas opérer cet montrera votre non-hostilité et mettra plus en avant la portée de vos arguments.
qu'en dites vous?
Vous pouvez aussi tracer cet imbroglio sur l'alerte qui a été mise en ligne ici
http://www.syndicat-solo.fr/spip.php?article31&PHPSESSID=c200048f8c3c9563a296faccddb012bf
Sans vouloir répondre à la place de chaque intervenant :
pour ma part je pensais plutôt à un courrier de mise en demeure... Les droits d'auteurs sont tels (me semble t-il) que les co-auteurs jouissent tous autant que les autres du choix du lieu de diffusion de l'œuvre, ou peuvent en demander le retrait ?
Qu'importe à ce moment là les dispositions commerciales ou non de jamendo... ?
Mais de toute façon j'envoie dans la foulée un mail aux compagnons de route concernés....
Merci Eisse/Didier.
Pour ma part, je dirais que j'en suis à l'étape 0 : envoi d'un mail au staff de Jamendo exigeant le retrait immédiat du morceau qui me concerne. J'exerce ainsi mon droit légitime de co-auteur du morceau. J'avais autrefois autorisé par mail la chanteuse à continuer à diffuser ce morceau auquel elle tenait sur Jamendo, mais Jamendo Pro n'existait pas à l'époque, et il n'y avait nulle mention "Achetez ce morceau pour une utilisation commerciale". Puisque les conditions d'exposition ne correspondent plus à ce que je suis en mesure d'accepter, je demande le retrait pur et simple.
A partir de là, si le morceau est toujours diffusé, cette diffusion est frauduleuse.
Avant cela, je suis passé par l'étape -1 : exposition publique du problème sur le forum de Jamendo. Pas envie que cela soit une petite chicane privée. Le procédé mérite au contraire la plus grande publicité.
Si satisfaction n'est pas donnée à ma demande, je suivrai effectivement les étapes 1, 2 et 3 préconisées par Koko.
Pour l'étape 1, je pense comme le propose Eisse que Solcarlus, Mankind et moi pourrions envoyer le même courrier en même temps. Faut juste que je me prépare psychologiquement à faire la queue dans une poste tiers-mondisée et en voie de privatisation.
Pour qu'un artiste co-ayant droit dépose une œuvres collaborative ou de composition, elle doit s'assurer qu'elle a toute jouissance sur l'œuvre. Ce qui ne semble pas le cas.
Votre première interlocutrice est donc l'abeille de maya. Même si Jamendo devrait retirer de lui même le titre comme nous faisons a chaque litige par précaution. Le mieux est de la joindre.
je veux bien faire le médiateur si relation pas au beau fixe ; elle est ma voisine et peux aller la voir a ; as tu un tel par pm a envoyer?
sinon, assurez vous de bien pouvoir prouver l'antériorité sur vos contributions.
Enfin, si l'occasion se représente je peux vous filer un contrat que j'appelle le contrat N°O est un accord entre co ayant droit lorsqu'il il y a une oeuvre dite de collaboration.
Il est simple et décrit les contributions de chacun ainsi que les restrictions communément admises. C'est les joies de la gestion individuelle.
Il aurait pu être ici pratique
A plus
J'ai joint Maya par mail il y a quelques jours, et elle m'a répondu "loin de moi l'idée de commercialisé quoi que se soit, que se soit bien clair". Je lui ai demandé de retirer de Jamendo le morceau qui me concerne mais elle n'a pas encore répondu. Cela ne m'empêche pas de demander à Jamendo de respecter mon droit d'auteur, sans attendre une intervention de Maya (il est important à mes yeux que l'affaire ne se résume pas à un litige entre co-auteurs, mais prenne valeur d'exemple sur les pratiques de Jamendo ; ce n'est d'ailleurs pas à Maya que je m'en prends).
Je ne comprends pas bien le point de l'antériorité ici. Il n'y a aucun litige sur la paternité du morceau.
Je possède les sessions de travail de l'arrangement, avec pistes et instruments séparés, différentes prises de son... ainsi que les mails échangés aux différentes étapes de la construction du morceau. Je peux donc prouver que le mix mis en ligne par Maya est de mon crû. D'ailleurs, Maya n'a jamais nié notre co-paternité sur le morceau et elle a même indiqué nos noms dans le titre. Je ne vois donc pas bien où se pose la question de l'antériorité.
Par contre, il me semble clair que Jamendo a le devoir de retirer le morceau, sans même attendre une réaction de Maya, dès lors que certains des ayants-droit le demandent. Et si jamais ce n'était pas possible, pour de mystérieuses raisons techniques, je leur ai suggéré de fermer leur site le temps que le problème soit résolu. :twisted:
C'est pourquoi j'ai bien précisé, comme incauda le précise dans son dernier post que maya a été contactée, en vain.
Je n'ai malheureusement pas de coordonnées téléphoniques.. et je doute que nous puissions avoir une conversation normalisée par téléphone. Je m'en tiens donc à un mail informatif, ou de 'mise en demeure' (c'est pompeux certes) de retirer les morceaux en question.
D'autre part, il me reste un morceau sur un autre album, pas à moi, à faire effacer.
Pour le reste, incaudavenenum a bien résumé le tout dans son dernier post. C'est de jamendo qu'il s'agit, pas de Maya.
Pour l'antériorité, pareil j'ai les pistes d'origine, les participations sur MCP font preuve également etc.
Concernant la juridiction compétente... m'est d'avis que ce devrait être au Luxembourg si le litige porte sur un ou des comptes utilisateurs (de jamentruc). C'est cela qui va peut-être compliquer la procédure... si procédure il y a.
A mon humble avis également, la paternité n'est pas ici en cause et Maya de Luna ne l'a effectivement pas mise en cause. Au cas où, je possède également de mon coté, toute la matière permettant de prouver la dite paternité.
Le problème est tout simplement que je n'ai pas donné à Jamendo la possibilité de laisser croire à ses clients que les morceaux seraient commercialisables.
J'ai pris des screenshots de la page album incriminée ainsi que celle de la vente de morceaux... Puis enregistré les pages du forum jamendo au cas ou elles disparaissent miraculeusement. Ça peut toujours servir...
(comme l'a fait mastaroth il me semble.)
[fin]
J'ai dit, juste, comme ça, au cas où, enfin, un peu quoi, sans forcer personne,hein, que c'est mieux de s'être envoyé le machin-truc en bidule recommandé chez soi à son nom, sans avoir eu la "taimpe taicheun" de l'ouvrir pour la donner à m'sieur l'juge le jour où ya besoin. Voilà qu'est-ce que j'ai dis en GROS !
Non d'un chat !
Lettre pas envoyée de mon côté. (Mankind l'a envoyé par mail en tout cas)
Je me pose la question du préjudice moral sur le droit d'auteur, à savoir si un dépôt de plainte contre Jamendo SA peut-être déposé dès lors qu'une (hypothétique) iinfraction a été commise.
Je transmets à koko et eisse la lettre en question via mp.
a plus.
Manu/solcarlus.
C'est autre chose que de dire (ou plutôt ça vient en plus) que de les attaquer pour utiliser à des fins commerciales des titres dont ils n'ont pas obtenu les droits d'exploitation.
Là on est sur les doits patrimoniaux.
Bon mais l'un n'exclue par l'autre.
Il faudrait un avis compétent (juriste avocat) sur votre cas d'autant plus épineux que vous êtes plusieurs et que Jam siège au Luxembourg.
Donc entrerait en question un préjudice moral, ainsi qu'un préjudice lié au droits d'auteurs (droits patrimoniaux.)
J'attends une réponse des autres protagonistes, toujours en espérant qu'on puisse faire démarche quasi-commune...
Merci beaucoup à toi...
Sans entrer trop dans les détails technico-juridiques, le simple fait de ne pas avoir donner votre accord pour l'exploitation de vos oeuvres dans le cadre de la promotion de la Licence pro est suffisant, je pense. C'est à ça que sert le droit moral. La simple phrase :
En tant qu'auteur, je ne veux pas que mes oeuvres servent de caution à votre licence pro, doit suffire. Et ensuite, si vous avez affaire à des malhonnêtes, des tebêts, des capitalistes à pieds plats, il reste la menace dont la première étape est le dépôt d'une plainte. Ce qu'il faudrait aussi c'est trouver sur Dogmazic et Jamendo d'autres personnes qui ne sont pas en accord avec cette façon de forcer la main des artistes et que vous fassiez oeuvre commune dans la lutte contre ce genre de pratique. Un bel article ici, sur Framasoft ou Numerama.
Les 15 ( ou plus ou moins ) contre Jamendo : dépôt de plainte contre les pratiques trés limites de la start up du libre.
Un truc dans le genre.
Bon, je retourne à mes croquettes.
KWA ?KESSIA ?
Ça se tient.
De mon côté, je pense qu'il y a dans cette affaire :
1) infraction aux lois sur le droit d'auteur, voire à des lois sur le commerce et la concurrence, de la part de Jamendo (à vérifier auprès d'un avocat).
2) possible préjudice financier pour nous (les morceaux ont figuré sur Jamendo Pro et ont peut-être été vendus sans qu'on le sache et sans que Jamendo nous verse quoi que ce soit).
3) préjudice moral. Avec son panneau "à vendre" sur des morceaux auxquels nous avons contribué, Jamendo porte atteinte à notre image de militants intégristes du libre, à laquelle nous tenons, et laisse à penser que nous aurions des pratiques commerciales en contradiction avec nos discours éthiques et politiques.
Je suis ok pour envoyer le même modèle de lettre que mes petits camarades et pour donner à cette affaire toute la publicité qu'elle mérite. Pour la plainte, je vais tout de même attendre de voir si nos exigences sont satisfaites.
Quant à s'organiser en collectif face à la start-up luxembourgeoise, pourquoi pas ? Via le syndicat SOLO ? Mais à ce jour, il me semble que nous ne sommes que 4, avec Mastaroth en premier, à avoir soulevé le problème. Qui d'autre est concerné ?
Reste à ce que les morceaux soient maintenant supprimés.
Pour ma part, j'ai invoqué dans mon mail la clause NC (mais un morceau sur les 3 aurait du être e LAL) et mon droit moral par rapport au fait que je ne souhaitait pas voir mon associé à Jamendo, étant en désaccord fondamental avec leurs pratiques commerciales.
Apparemment, nos arguments ont été entendus. Je n'ai toutefois pas encore reçu de mail de Laurent Kratz ;-)
On sait à présent qu'on peut mettre impunément en vente quelque chose qu'on ne possède pas, sans que les dirigeants de Jamendo trouvent ça anormal, puisqu'ils le font eux-même et le justifient.
Je mets donc immédiatement en vente Jamendo pour 1 euro. Qui n'en veut ?
(oui, je sais, je suis méga-concurrentiel, à ce prix-là)
Par contre, ce qui est sûr c'est qu'ils se servent des 20 000 albums en stock pour appâter leur clients potentiels amateurs de musique d'ambiance. C'est là qu'est le problème. Imaginez une élection où un parti fait campagne en disant que 80 % des électeurs voteraient leur candidat si on leur demandait. C'est ce que fait Jamendo. On ne demande pas aux artistes si ils veulent promouvoir la licence pro parce qu'on estime que 80 % d'entre eux sont potentiellement pour plus d'exposition, donc pour la licence pro. Ca rejoint le problème de tdBt avec Lastfm qui fait de même.
Putain d'artistes, vous n'allez pas nous faire chier, non ? On vend notre cam sans vous demander votre avis avec votre travail, okay, mais en échange, on vous donne de la VI.SI.BI.LI.TE !
Tas d'ingrats !!!
Dîtes merde à la visibilité. Vive l'underground, vive le darknet !