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sur: Jamendo, économie, modèles, diffusion, musicologie etc

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Réponses

  • Moi aussi, mais c'est le côté "objets" à vendre à côté de la musique qui m'a fait tilter :)
  • ouf lol
    fo pas faire de pub à ses agent web 2.0 d' artiste creative commons.....
    decidement en ce moment le libre attire les velléités d' argent...que se passe t'il???
  • collegue écrit:
    ouf lol
    fo pas faire de pub à ses agent web 2.0 d' artiste creative commons.....
    decidement en ce moment le libre attire les velléités d' argent...que se passe t'il???

    l'âge du peer est là... :roll:
  • merci aisyk
    mais je connaissais déjà ce lien
    mon idée est beaucoup plus LABEL : c'est-à-dire que c'est pas un service web 2.0. ou un truc style jamendo ou dogmazic
    c'est un vrai label à l'ancienne
    qui existe d'abord dans le réel

    vous savez another record c'est 95% de travail dans le réel et 5% sur le net

    c'est ce qu'autrefois on appelait un label
  • Ce Web2.0, j'ai mis du temps à comprendre ce que ça voulait dire, c'est vraiment l'attrape désespéré du moment, aussi fort que ces tremplins qui te demande de payer une inscription en te faisant miroiter une tournée outre Atlantique.

    Zéro investissement, maximum de rentabilité !

    Je l'ai déja dit, aussi, excusez-moi si je me répète, ce Web2.0 n'a qu'une vocation, être racheté à prix d'or par une major du web grâce à une matière première qui ne coûte rien et la success story Youtube ne va rien arranger...

    Les artistes en CC ne vont-ils être qu'un support de plus pour les lessiviés et autres téléphonistes ?

    Il semblerait.

    Tiens, au passage, j'ai une question :

    Je zone pas mal sur Dailymotion depuis 3 jours où je mate en boucle tous les épisodes de Cobra et d'Ulysse 31. ( ouais je sais, c'est pathétique...)

    Comment ces plateformes se débrouillent-elles avec les ayants droits quand une grande partie de leur contenu est protégé ?

    Des épisodes et des séries complètes...je comprends plus rien. :shock:
  • Dana,

    toi qui a de l'expérience dans le domaine du reallabel, est-ce que tu pourrais éclairer ma lanterne sur les coùts de fonctionnement de ta structure ?

    D'abord, en quoi consiste exactement l'activité de ton label ?

    Developpement d'artiste, recherche de salles, promotion par d'autres acteurs ( tu parles des webzines dans la Philosophie ) ?

    Si oui, de quelle façon ?

    E.mails, mailing papier, téléphone, envoi de cd, de MP3 ?

    Je veux tout savoir !!!! ( enfin, si tu te sens de partager tes infos )

    Vu que tu aimes bien écrire, laisse-toi aller, c'est permis!
  • Comment ces plateformes se débrouillent-elles avec les ayants droits quand une grande partie de leur contenu est protégé ?

    Des épisodes et des séries complètes...je comprends plus rien.

    aucun droit, ils ne payent rien...comme pour you tube.... ( voir l' article sur les dessous de l' achat de you tube par google)
  • Oui, ça j'avais à peu prés compris mais comment peuvent-elles passer des accords avec les majors sur le dos des ayants droits.

    Ces gens ont aussi internet, des avocats, non ?
  • Ce que je n'ai pas encore compris les gens...

    -Nitrom, tu ne serai pas sur Bordeaux par hasard ?
    -Dogmazic ne serai pas sur Bordeaux par hasard ?...

    ... je pense que vous devriez vous rencontrer... :roll:

    -Dailymotion : Site Web 2.0 qui a convaincu des investisseurs de mettre un paquet là-dedans pour pouvoir se faire racheter par une major.

    -Pourquoi pas créer une partie du site "Actions" qui présenterai les différents projets (Festivals, Labels...) de manière pratique. Comment ça fonctionne, comment ça marche, l'histoire du projet, les personnes impliquées, pourquoi... Pour que les personnes qui se posent des questions précises sur le fonctionnement de ces initiatives puissent se dire "tiens moi aussi j'en suis capable..."
  • C'est une bonne idée pour la partie Action.

    Pour la rencontre avec Dogmazic, je sais pas trop, je suis un peu sauvage mais ça reste une bonne idée :D

    C'est parce que tu en as marre de me voir poster sur ce forum que tu m'écris ça ?!!

    Le fourbe... :twisted:
  • salut à tous,

    c'est my first post ici !

    je m'invite, j'adore cet endroit !

    :)

    dana écrit:
    je me disais, si je remontais un label, je ferais les choses ainsi

    considérant que la musique ne devrait pas être vendue (c'est un point de départ comme un autre, c'est le mien)
    mais qu'il faut bien qu'un label ait quelques moyens
    considérant qu'au fond, lorsque nous vendions un disque chez another, c'était d'abord un objet, pas la musique proprement dite (celle-ci étant dispo gratos sur le net)
    Que chaque achat constituait en quelque sorte un signe de soutien adressé par des gens qui nous apprécient
    […]
    alors
    pourquoi ne pas aller plus loin ?
    et vendre carrément de véritables objets d'artisanat
    […]
    bref on peut faire des tas de choses
    dans l'idée, on voulait bosser avec des artistes multifacettes, ou des collectifs

    je crois qu'il y aurait vraiment à creuser, un truc vraiment sympa et original
    avec les nouvelles technologies, ça reviendrait beaucoup moins cher qu'avant
    […]
    L'idée est de fabriquer à la demande, avec très peu de stock
    […]
    Du coup
    on vend vraiment des objets
    ça permet aux artistes de se faire connaître, aux amateurs de posséder quelque chose de chouette, et on ne vend pas la musique, on manifeste l'univers dont elle émane (à travers les textes, les images, les objets etc..)

    Bon c'est génial, c'est exactement le modèle que je suis en train de mettre en place avec mon pico label :)

    dana écrit:
    (j'avais déjà essayé de penser à partir des chants pygmées dans la dissémination de la musique, mais ça n'a inspiré personne, en tous cas personne ne mù'a dit à quel point c'était une chouette idée :) alors que je crois que c'est la meilleure idée de ce texte)

    je vais faire quelques commentaires sur ça. Personnellement, j'ai bien aimé la métaphore. telle que je l'ai comprise, ça rejoignait assez ma conception des choses ; la musique est vivante, volatile. la musique est instant, émotion pure, intention pure. la fixer sur un support (pour la reproduire), c'est la tuer. paradoxalement l'enregistrement, c'est la mort de la musique :D je dis ça alors que je consacre tout mon temps libre à l'enregistrement ;) mais c'est pour ça que mon cheminement de la musique a été d'aller vers le 'chant de la pluie'. et la suele raison d'être de l'enregistrement devient la capture d'un instant magique, où quelque chsoe se passe (la pluie se met à tomber par exemple).

    il y a 10 jours, j'étais dans les montagnes du pays basque. avec un accordéoniste, un violoncelliste. et moi à mon nagra. le duo part sur 30 mn d'improvisation avec les éléments (avions, voitures, troupeau au loin etc.). ben c'est 30 mn de moment magique dans la boîte, une symphonie de synchronicité incroyable ! ç'aurait pu être raté. mais non. Là, l'enregistement a vrai un sens à mes yeux. et du coup de moins en moins celui d'un travail de "studio" où tout doit être poudré, cosmétisé, maquillé, lifté, aseptisé, mis en boîte — de conserve — qui veut dire ce que ça veut dire… le studio, c'est comme un immense congélateur ! :D

    des ethnomusicologues pleins de bonne volonté ont retranscrit des chants traditionnels... pourquoi ont-ils bémolisé ou dièzé des notes qui ne rentraient pas leur grille de 12 notes égales?... pourquoi à l'heure du midi, on ne peut pas jouer sur les tempéraments ? comment en sommes-nous arrivé à enregistrer des pièces du répertoire classique par tranches de tant de mesures... pour faire propre soi-disant. ouf, j'écoute la 5e de malher par l'orchestre de st petersbourg enregistré par water lilly acoustics et je comprends à quoi sert un enregistrement.

    une autre réflexion que m'a inspiré ton chant de la pluie : en fait, l'auteur est simplement celui qui sait quand l'oeuvre qu'il a "oeuvrée" est achevée. et cela n'est pas une abstraction. cela s'inscrit dans le temps, une époque, un lieu donnée etc. je rapproche ça de la métaphore de pierre ménard qui décide d'écrire don quichotte (borgès raconte dans sa nouvelle l'histoire de pierre ménard qui écrit don quichotte. il fait lire des passages à ses amis. en fait, c'est le *même* texte que le quichotte de cervantes. sauf que pierre ménard ne copie pas, ne plagie pas, non il écrit le quichotte en tant qu'auteur à part entière, inscrit dans son époque etc. c'est-à-dire qui n'a rien à voir avec l'époque de cervantes. autrement dit, le texte est peut-être exactement le même, mais ce n'est pas du tout le même texte !)... je veux dire par là que je distingue la notion de "work in progress" et la notion de "work qui fait sa vie". en ce sens, le droit d'auteur n'opère aucune 'réduction', bien au contraire. comme l'oeuvre échappe à son auteur dès l'instant où il commence à remplir la feuille blanche, et donc encore plus après quand il la divulgue. il ne peut pas interdire qu'on chante faux sa chanson. donc ça ouvre des espaces infinis. et le droit d'auteur est un phare dans l'immensité. (j'écris ce commentaire en ayant ton texte en regard. oui oui, tiens je sais, on va appeler ça de l'exégèse de la parole danaïenne ;) )

    bon mais là il est tard et je m'égare alors je vais me coucher.
  • je t'aime taro
    bienvenue à toi en tous cas

    nitromthemetronome
    arff
    parler d'another record.. il y ades textes là dessus ici
    http://www.another-record.com/sitev4/french/philosophie_fr.php
    textes qui datent un peu à vrai dire

    rien que pour te donner une idée, quand j'ai créé le label, internet tournait à 56ko.. donc tu imagines bien que la musique en ligne fallait pas rêver

    sinon, un label classique (c'est-à-dire comme tous les labels avant internet) ben c'est un boulot assez balisé :
    découvrir des artistes (sur des coups de coeur, parce que le mec t'a bluffé en concert, parce que t'es tombé par hasard sur un K7 audio enregistré dans le garage, cachée sous une pile de Cd, et que sans faire exprès tu l'as écouté), les soutenir (surtout : moralement, dans le rock faut beaucoup de soutien moral), organiser des concerts, sortir des disques, négocier, discuter, s'engueuler, se bourrer la gueule, faire l'amour parfois
    les faire connaître
    réfléchir à ce qui serait le mieux vu le peu de thnes qui entrent
    inventer des nouveaux trucs, piquer des idées aux autres, discuter avec les mecs de musique-libre.org et leur piquer plein d'idées
    éventuellement écrire des textes pour expliquer tout ça (ce qui permet au moins de remettre ses propres idées au clair)
    s'engueuler avec pas mal de mecs aussi
    et compter les sous, négocier avec l'artiste à qui on a promis de sortir un scud depuis un an et qu'on n'a toujours pas le thunes pour le sortir
    assurer, pas assurer
    faire un stand dans un festival de branleurs à la route du rock
    voir son nom dans les magazines ou le nom du label
    relancer les salles de concert une fois dix fois
    avoir réellement envie de laisser tomber ce merdier et de mettre fin à ses jours
    détester les artstes le public les médias, et soi-même
    essayer de fédérer les choses, monter des réseaux, faire des malings pourraves que personne ne lit
    y croire
    (à quoi je sais pas mais bon)
    être déséspéré
    sombrer dans l'alcool et la coke
    arrêter sa carrière d'artiste à la con arrêter le label
    souffler un peu

    voilà
    ça va comme ça ?
  • Finalement Dana, Another Record et Universal, c'est la même chose :D
  • tout à fait eddy
    C'est pour ça qu'on retrouve certains mecs des labels indé des années 80 aux manettes des Majrs aujourd'hui.
    Je me vois bien PDG d'Universal tiens

    En tous cas, j'ai pris pas mal de décisions débiles dans ma vie, mais celle d'arrêter le bizzness, ça c'était une bonne décision. Et c'est din gue, une fois que tu en es parti, comment tu oublies vite tout ce barzouingue
    cela dit
    c'est aussi un truc absolument passionant de créer un label (un label à l'ancienne je veux dire) : ça fait plein de relations humaines, sociales, ça apprend plein de trucs sur soi-même, ce qu'on supporte ou pas.bref.. S'il y en a qui ont le courage de se lancer, qu'ils le fassent. c'est galère mais par moment c'est carrément jouissif.

    et puis bon
    quand je vois l'actu de groupes comme gatechien, half asleep, jullian angel, the wedding soundtrack, ben je suis content d'avoir contribué à les lancer... J'aime bien ce verbe : "lancer" comme un pavé dans la mare aux canards, lancer de vilains petits canards qui éventuellement deviendront en grandissant de beaux cygnes majestueux, ou pas.
  • d'ailleurs, d'ici quelques jours, le wall street journal va annoncer "a gigantic merging" :
    Another Universal Records !!!
  • N'y aura-t-il bientôt plus que trois majors à se partager le gateau de la musique mondiale ? Alors que rien ne va plus dans la fusion entre Sony et BMG, les deux "petites" EMI et Another Record auraient repris les discussions afin d'allier leurs forces dans une même structure.

    Depuis la fusion entre le japonais Sony Music et l'allemand BMG, Universal Music (25,5%) et Sony-BMG (21,5%) dominent à elles seules près de la moitié de la musique mondiale. A côté d'elles Another Record (0,0002%) et EMI Music (13,4%) ne font plus le poids, et il est depuis longtemps question qu'elles fusionnent pour donner place à un EMI-Another Record qui réduirait à trois le nombre de majors. Ces maisons de disques géantes se partagent 96% du marché de la musique en France, et selon les derniers chiffres officiels de l'IFPI, plus de 70% dans le monde - le reste étant réservé aux "indépendants" qui pour la plupart ne méritent pas ce terme.

    Les négociations sur la fusion entre Another Record et EMI Music, en stand-by face à la menace de censure par les autorités de Bruxelles, pourrait reprendre à en croire les informations du Sunday Times. Sans citer ses sources, le journal britannique indique que les préparatifs, qui en sont encore à leur début, devraient conduire à la reprise de négociations de fusion d'ici quelques mois. L'hebdomadaire britannique indique la maison de disques locale, EMI aurait contacté Dogmazik et UBS pour la conseiller dans les négociations, tandis que Another Record aurait choisi les cabinets Goldman Sachs et Jamendo.

    Si la fusion était avérée et acceptée par Bruxelles (qui a accepté sous les critiques celle entre Sony Music et BMG), le groupe deviendrait la deuxième major devant Sony-BMG et derrière Universal.

    Rappelons par ailleurs que des rumeurs persistantes font état d'une possible vente par le français Dogmazik des parts de BMG dans la major formée avec Sony. Universal n'a pas caché ses intentions de proposer leur rachat si Sony ne souhaite pas activer son option. Certains analystes estiment même que Dogmazik pourrait convaincre Sony de vendre lui aussi ses parts pour se concentrer sur ses activités électroniques. Il n'y a pas encore trois majors que déjà planne la menace de n'en voir plus que deux, toujours plus imposantes...
  • taro écrit:
    Là, l'enregistement a vrai un sens à mes yeux. et du coup de moins en moins celui d'un travail de "studio" où tout doit être poudré, cosmétisé, maquillé, lifté, aseptisé, mis en boîte — de conserve — qui veut dire ce que ça veut dire… le studio, c'est comme un immense congélateur ! :D

    Mouais...

    Mouais mouais mouais... Si on veut, pour quoi pas. Moi je dirais plutôt : l'enregistrement en studio, ça peut être vécu/perçu par les artistes/le public comme une dénaturation/aseptisation de la « vraie » musique. Mais de là à affirmer que la vraie musique c'est l'instant, et que l'enregistrement ne vaut que comme fixation de l'instant...

    Prenons le cinéma par exemple : je sais bien qu'il doit y avoir quelques contre-exemples, mais globalement il est très difficile de concevoir un film comme la fixation d'un instant. Il faut généralement plusieurs instants (que l'on va plus ou moins scénariser, fabriquer, mettre en scène, truquer), et une fois que l'on a enregistré ces instants, il reste tout un travail de montage pour obtenir une oeuvre. Même pour un film Dogme 95.

    Alors quoi, le cinéma c'est un art du trucage, tandis que la musique serait un art de l'authenticité ? À mon sens, rien n'empêche de faire du cinéma en mettant en avant « l'authenticité » (même si ça veut pas dire grand chose, mais ça donne une ligne directrice pour construire des trucs), ou de faire de la musique « truquée ». Après, libre à chacun de dire ce qu'il aime ou pas, et de promouvoir une forme de création plutôt qu'une autre.


    Tiens, ça me fait penser à la littérature, qui est un art frigorifié (pour reprendre l'image de taro) par excellence : parce que bon, un livre, c'est des mots, du langage, et que « normalement » le langage c'est un machin qui utilise un système des cordes vocales, des bouches, de l'air, des oreilles, des tympans, ce genre de conneries, et pas du papier et des yeux (et puis quoi encore ?).

    Ou alors, peut-être que la fixation et le remaniement permettent des choses que l'instant (capté ou pas) ne permettent pas, et inversement ?


    Tant que j'y suis et pour finir, ce petit témoignage de taro (qui n'avait sans doute pas de vocation généralisatrice, mais je me suis permis de rebondir dessus) me rappelle encore l'atelier d'écriture de mon lycée, quand j'avais 17 ans (donc ya pas si longtemps, pour tout dire), où on nous avait suggéré d'écrire un machin sur « Qu'est-ce que l'écriture ? » (ou une question du genre). Pour nous inspirer un peu, il y avait quelques textes de machin ou de bidule (des écrivains et écrivaines, donc) qui proclamaient « Écrire c'est comme hurler sous les miroirs des relents du temps tout en dansant la lambada » (je cite pas de mémoire, car j'en ai peu, mais ça donne une idée). Non, plus sérieusement, il y avait des trucs très sympa et tout, mais au final c'est un peu ridicule tous ces ressentis personnels extrapolés en définitions catégoriques. Mais bon, au moins ça sert à créer des courants artistiques, donc c'est déjà ça de pris.

    Pour l'anecdote, j'ai rien écrit sur l'écriture ce jour là (et j'ai arrêté d'écrire des nouvelles à peu près à ce moment là : quand je me suis rendu compte que je n'avais pas de fiction personnelle pour motiver ma « plume »... mais là je sur-interprète un peu pour les besoins de la cause).


    Ah tiens, je me rends compte que j'ai oublié de parler des statistiques, que tous les artistes s'accordent à décrire comme étant « froides ». Genre : l'analyse statistique ça fait des « moyennes », ça gomme les nuances, etc. Alors que 1) c'est pas les chiffres qui gomment les nuances, c'est l'exploitation qu'on peut en faire (surtout quand on sait pas analyser des résultats statistiques) et 2) la dernière fois que je me suis retrouvé face à des statistiques, j'ai trouvé ça super chaud à comprendre. Et si c'est chaud, c'est pas froid. CQFD.


    Sur ce, je vous laisse, et mes excuses à Nitrom pour le polluage de sujet.
  • whaoo!

    j'ai lu mais pas tout :lol: ..

    alors, eu.. si je m'inscrit sur jamenrouge, je pourrai toujours fumer du Dogmableu?

    en tout cas, je trouves que toutes les pensées sont bonnes a prendre et toutes les expériences enrichissantes ..
    je sais pas ecrire de longues phrases donc je vais juste dire que j'ai été d'accords avec pleins de jolies mots et aussi avec les pas jolies, a partir du moment ou on se rend compte qu'il y a une raison à chaques chose..

    moi je penses que la pub me derange pas si elle n'est pas bruyante pour un site musical, de toutes manieres je clique jamais sur le bandeaux de pub (sauf pour faire plaisir aux copians webmasteurs qui vivent de ça :P)..

    je vais juste reprendre cette pensée :
    Moi je dirais plutôt : l'enregistrement en studio, ça peut être vécu/perçu par les artistes/le public comme une dénaturation/aseptisation de la « vraie » musique.
    pour dire que plus ça va et plus la musique perd ses musiciens, et l'ordinateur remplace le batteur le pianiste, le guitariste et arrange le chanteur :lol:..
    Donc, pour moi la vrai musique est dans le coeur et dans le live, l'album n'est pour moi qu'un temoin, une mémoire, j'ecoute peu de musique et pourtant je l'aime, car il y a peu de gens qui jouent partout ou je me promene :P.

    voila, bon, il est tard alros il faut m'excuser un peu, :D.
    merci de votre debat/dialogue/eclaircis..

    et bonne journée
  • dana écrit:
    je t'aime taro

    moi aussi je t'aime. c'est beau l'amour.
    dana écrit:
    bienvenue à toi en tous cas

    merci.

    ;)
  • mpop écrit:
    Mouais...

    Mouais mouais mouais... Si on veut, pour quoi pas. Moi je dirais plutôt : l'enregistrement en studio, ça peut être vécu/perçu par les artistes/le public comme une dénaturation/aseptisation de la « vraie » musique. Mais de là à affirmer que la vraie musique c'est l'instant, et que l'enregistrement ne vaut que comme fixation de l'instant...

    ben je comprends ta réaction d'autant plus que, par exemple, monalbum préféré, c'est dark side of the moon !... de même que je suis sensible par exemple, aux recherches sonores d'un trevor wishart !...

    non, là, je parlais dans le contexte précis du "chant de pluie"... qui se place dans un champ conceptuel et pratique assez différent des intentions du travail de studio. cela ne rend pas l'un meilleur que l'autre, ou plus authentique ou que sais-je ! je voulais surtout parler... comment dire, du chant de pluie raté ou du travail de studio raté. ;) je me suis mal exprimé mais c'est ce que je développe dans le paragraphe suivant : forcer la transcription d'un chant traditionnel dans le cadre d'un tempérament égal à 12 notes, c'est faire de la congélation... enregistrer une oeuvre classique par tranche de 16 mesures pour faire un truc parfait, mais qui ne tient pas compte de la "vie", c'est faire de la congélation...

    Deux amis bidouillaient avec leur 4 pistes pour faire des songs. Ils ont signés au japon et ils ont tout refait en studio. ben y'a pas photo, les enregistrements "at home" sont supérieurs aux enregistrements studio où c'est certes hyper propre, mais on sent l'ennui et la fatigue dans la voix de la chanteuse ! :D

    ce que je veux dire c'est que c'est avant tout une histoire de mesure et de justesse. d'écoute. de sensibilité en somme. ce qui n'est pas simple !... surtout quand on a plein d'outil de maquillage sous la main... mais dès qu'on met trop de maquillage!... ;)
    mpop écrit:

    Ou alors, peut-être que la fixation et le remaniement permettent des choses que l'instant (capté ou pas) ne permettent pas, et inversement ?

    Voilà. c'était ce que je voulais dire par mon exemple dans les montagnes basques. si ça n'avait pas été enregistré, jamais on n'aurait remarqué la synchronicité. :)

    Après encore une fois, c'est une histoire de mesure. mais l'art, c'estde la construction, c'est de l'expression. que ce soit avec de l'instant volatile, del'instant fixé, de la fixation, de l'assemblage, du resemellage, de l'engoncement, de l'élaboration, de l'industrialisation... c'est l'artiste qui décide. mais ça dépend aussi des arts... une sculpture est faite pour être vue et touchée.

    ceci dit, pour moi, la littérature est tout sauf un art frigorifié ! ;)

    mpop écrit:
    Sur ce, je vous laisse, et mes excuses à Nitrom pour le polluage de sujet.

    exact ! je commence bien, moi ! hors sujet dès les premiers posts !! :D

    Mais tiens justement, jamendo...

    après donc le survol des 24 pages de ce thread... au-delà des histoires éthiques, histoire d'être pragmatique, puisque le point de départ de jam, c'est y'a des pubs, donc c'est une plateforme commerciale. bon. donc si on accepte ce point de départ et qu'on n'a pas de problème avec l'idée de monnayer l'exploitation de sa musique surtout si on a choisi l'option NC dans le contrat CC, ça veut dire qu'il suffit de leur demander, à jamendo, par exemple 1% des revenus publicitaire se rapportant à sa page artiste ! ;)


    bon je me sius relu, je sais pas si je suis clair (!)... en fait il est pas assez tard encore, j'ai la tête toute embrouillée ! :D

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