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Et si on en signait une autre, et qu'on était plus nombreux?

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Réponses

  • Du coup, j'ai piqué l'idée, parce que je ne savais pas quoi mettre sur la page d'accueil...

    http://pagesperso-orange.fr/gloup/
  • classieux gloup !!!
    au suivant !!
    (sinon pour les nuls en infographie like me on peut envoyer un photomaton en live ou autre, suis sûr que d'aucuns infographistes se fera un plaisir))
  • Ben voilà, c'est nickel ça :D
  • Voilà pour Kokonotsu
    52alt.jpg
  • juin 2008 modifié
    dana écrit:
    supprimons les subventions à tous les groupes style têtes raides, le genre chansons françaises festives et à texte qui nous font chier à déferler infiniment partout depuis une décennie

    Oups. Que de virulence contre ces pauvres Têtes Raides. Bon, moi, j'ai dû entendre les basses une fois de loin alors qu'ils jouaient en plein air près de chez moi et il me semble qu'ils font de la chanson "à texte", mais je serais bien incapable de citer un seul de leurs morceaux (j'ai dû entendre un ou deux trucs aussi vite oubliés). Ils n'ont donc peut-être pas tant déferlé que ça, en ce qui me concerne, ou alors j'ai vraiment dû regarder ailleurs lors de la déferlante (et pourtant, il y a bien des horreurs auxquelles mes oreilles n'ont pas réussi à échapper).
    Tout ça pour dire que je n'ai pas de raison particulière de leur en vouloir.

    Concernant le texte, je suis bien d'accord pour dire qu'il exprime une vision assez gnangnan de la culture et qu'on sent bien qu'il émane d'un certain milieu "professionnel" qui a beaucoup à perdre de la suppression des crédits alloués en France à la culture (enfin, je ne sais pas si les Têtes Raides ont vraiment bénéficié de moult subventions et des largesses de l'Etat : je ne vais donc pas les accuser gratuitement de prêcher pour leur paroisse ; après tout, ne se peut-il point qu'ils prennent la défense de ce qu'ils considèrent comme étant le bien public ?).

    J'ai bien ri à la lecture de ton texte sur la culture, Dana, mais bon, j'y vois aussi quelque facilité.
    Je ne peux répondre à tout mais je voudrais revenir un instant sur l'aspect "éducation". Comme toi, j'ai l'impression de ne pas devoir grand chose, culturellement parlant, à l'école, ayant plus appris en autodidacte. L'école, j'y ai plutôt fait de la figuration ennuyée, mais peut-être avais-je la chance d'avoir sans elle quelques outils à ma disposition pour me permettre le luxe de dédaigner ce que l'Etat tenait à m'offrir par ce biais (mais on se forge "contre" aussi, non ? Va savoir la part du positif et du négatif dans tout ce qui se joue au niveau de l'éducation).
    Je connais pourtant pas mal d'enseignants ou éducateurs aujourd'hui (ça va pour moi de l'animateur de centre de loisir au prof de fac) pas particulièrement attentifs aux consignes venues d'en haut, mais qui font de leur mieux pour susciter la curiosité intellectuelle des mômes, éveiller leur sens artistique, afin qu'ils puissent non pas ingérer des connaissances ou des normes esthétiques, mais apprendre par eux-mêmes et se forger leur propre goût. Et tout ça se fait avec plus ou moins de bonheur mais malgré tout dans le cadre et avec les moyens de ce putain d'Etat.

    Je te rejoins en partie dans ta conception "libérale" (que je préfère de mon côté appeler "libertaire"). Mais il se trouve que l'Etat, outil de domination de la classe dirigeante, a aussi intégré dans certains de ses aspects des avancées sociales conquises de haute lutte que même la droite décomplexée actuellement au pouvoir ne peut se permettre d'abolir totalement d'un trait de plume (même si elle va tout de même très vite et très loin en besogne). Il se trouve donc que l'Etat, dans le contexte d'une marchandisation totale de toutes les activités humaines est aujourd'hui objectivement un des derniers remparts que nous ayons contre la sauvagerie capitaliste. Le libertaire que je prétends être resté préfère donc aujourd'hui porter ses attaques sur des cibles plus dangereuses (enfin attaque, c'est un bien grand mot, parce que je casse pas trois pattes à un canard, non plus). A défaut de voir fleurir les bibliothèques ou les écoles autogérées, je m'accommode donc de quelques institutions d'Etat, parce que c'est déjà mieux que rien.

    Or, si tu vois dans le texte des Têtes raides des niaiseries prônant une administration despotique de la culture, j'ai cru y voir aussi de mon côté une tentative de résistance contre le démantèlement de tout ce que l'Etat comptait d'institutions oeuvrant dans le sens du partage et de la redistribution. Et je le répète : si ces institutions permettent aussi à quelques apparatchiks ou salonnards de briller dans les pince-fesses officiels, ben je trouve que c'est un revers de la médaille qui ne mérite pas qu'on jette le bébé avec l'eau du bain.
    Le système des aides à la création est peut-être parasitaire et fondé sur des conceptions de la culture qu'il est aisé de brocarder, mais l'Etat (et pas seulement le dérisoire ministère de la culture) aide (ou aidait) aussi sous des formes moins indues : le RMI, les allocs, le chômage... ce sont là de véritables aides à la création, je trouve. Bon, j'imagine que les Têtes Raides ne pensaient pas à ça dans leur texte.

    Ah, et puis à propos de "Haute Culture", il se trouve que sur fonds de l'Etat, j'ai eu l'occasion d'emmener des mômes pas vraiment sortis de la cuisse de Jupiter à Rome (l'Antiquité, la Renaissance, le Baroque, c'est bien de la "Haute Culture", hein ?). J'ai vu là briller pas mal de regards, notamment devant la Piéta de Michel-Ange parce que, y a pas à chier, c'est beau, ce truc, et pour une sculpture mise sous verre dans le saint des saints du catholicisme, c'est d'une sensualité assez incroyable. Je ne sais pas si les ados en sont ressortis moins cons ou plus hermétiques à la beauté des oeuvres de Johnny Halliday ou de la Startrucmachin, mais au moins ils auront vu autre chose et je me plais à penser que ça peut tout de même laisser des traces. Après, ils écoutent et regardent ce qu'ils veulent, je m'en fous. Et j'ose même croire qu'avaler quotidiennement la merde télévisuelle n'empêche pas à tout jamais d'être sensible à autre chose. Encore faut-il avoir l'occasion de se frotter à autre chose, et un môme qui est jamais sorti de sa cité, pour lui, c'est plus dur, à moins que cette saloperie d'Etat ne vienne parfois lui proposer d'autres saveurs (qu'il aura bien la liberté de refuser, de toutes façons). On peut même supposer que beaucoup de gens, même parmi ceux qui regardent TF1, ne sont pas que cons.

    Et puis, entre nous, arrêtons de prétendre que l'art officiel et l'administration de la culture ont tué la création artistique en France. Je pense que sur Dogmazic, il ne doit pas y avoir légion d'artistes officiels ou dormant sur leur tas de subventions. Pourtant, on fait des trucs, non ? Moi, en tout cas, les Têtes Raides, même s'ils en croquent, ne m'ont jamais empêché de faire de la musique. Là où ça coince, pour moi c'est quand des lobbys font pondre des lois anti-partage ou anti-amateurs, parce que, pour le coup, ça peut vraiment nous mettre des bâtons dans les roues.
  • et hop

    dana.jpg
  • je suis quasiment d'accord avec toi incaudavenum
    mais tu vois mon job ici-bas (enfin ici-bas sur dogmazic, parce que sinon hein .. suis plutôt un gars gentil) c'est de secouer des idées qui paraissent aller de soi..
    ce qui sonne bien prétentieux (mais bon, dans le monde contemporain, si tu lis un livre tu es déjà prétentieux alors..)
    c'est pour ça que c'est bien qu'ici il y ait des points de vue plus subtils que le mien
    donc d'accord avec tout, et aussi j'adore la culture classique (je veux dire "antique", j'ai baigné dans les grecs et les romains depuis des lustres.. bon.. mais là c'est quasiment des civilisations disparues aujourd'hui (et pour tout dire, le meilleuir cours de ma carrière de prof (c'était il y a bien longtemps la carrière) c'était un cours de civilisation grecque : miammm
    sinon donc :
    tu écris
    Le système des aides à la création est peut-être parasitaire et fondé sur des conceptions de la culture qu'il est aisé de brocarder, mais l'Etat (et pas seulement le dérisoire ministère de la culture) aide (ou aidait) aussi sous des formes moins indues : le RMI, les allocs, le chômage...
    ça c'est un point qui m'est cher et que j'ai développé ici (extrait) :
    5° si l'on veut améliorer la situation des auteurs, il faut améliorer la situation sociale générale

    C'est pourquoi les artistes, et ceux qui prétendent les défendre, devraient arrêter de réclamer un privilège et s'engager dans les luttes sociales au côté de tous les citoyens. Le meilleur moyen de favoriser la création dans ce pays, c'est d'améliorer les conditions de vie en général, par exemple augmenter les salaires, créer des aides sociales décentes (est-il normal que les allocations dans ce pays soient explicitement en dessous des revenus correspondant au seuil de pauvreté ? N'est-ce pas une manière d'accepter le fait que des millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté ?)
    Bref : la question des revenus des créateurs devrait être noyée à mon sens sous les questionnements relatifs aux revenus des citoyens en général. Les citoyens-artistes pauvres, à l'approche d'un hiver 2007 que nous sommes nombreux à espérer "agité" sur le plan social, pourraient tout à fait s'engager politiquement dans ces futurs et inévitables conflits. Ils pourront le faire en tant que travailleurs ou en tant que chômeurs ou RMIstes, ce serait sans doute plus efficace qu'en tant qu'intermittents du spectacle ou qu'en tant que créateurs. À l'heure où le gouvernement en place adopte délibérément une attitude visant à diviser pour mieux régner, en multipliant les boucs émissaires (chômeurs, RMIstes, étrangers, délinquants, dans un amalgame qui fait craindre le pire, si tant est que le pire ne soit pas déjà de fait, dans les consciences d'une partie de la population, advenu), en sectarisant le traitement social, ou en tirant tout le monde vers le bas, en favorisant les plus riches, qui n'avaient pas besoin de ça, nous devons plus que jamais dépasser le sectarisme, nous efforcer de bâtir des actions collectives, issues d'une concertation portant à la fois sur nos intérêts singuliers et communs.
    En quelques mots : l'indignation que suscite la situation des créateurs pauvres, dont certains sont géniaux (et l'histoire de la musique ne manque pas de ces Jackson C. Franck qui finirent à la rue, de ces génies de la soul music exploités par des producteurs véreux et contraints à une misère scandaleuse, à ces song writers magnifiques dont le quotidien consiste à vendre des pizzas entre deux concerts pour survivre), certains médiocres, mais qu'importe, cette indignation donc, devrait engendrer un véritable engagement politique dans le sens le plus large du terme. Les débats récurrents sur les téléchargements légaux ou illégaux, les arguties des uns et des autres sur la crise supposée (et en réalité tout à fait irréelle, car on n'a jamais écrit autant de musique qu'aujourd'hui) de la création, les vêtements éthiques dans lesquels nos dirigeants (et les actionnaires qui leur dictent leurs discours dans les couloirs de l'Assemblée) se drapent : "il faut sauver la création" et autres fadaises, tout ceci ne représente qu'un écran destiné à capter l'attention des mélomanes et des créateurs eux-mêmes, afin de leur faire croire qu'on se soucie réellement de leur cas, et de les détourner d'un engagement politique digne de ce nom.
    http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/des_createurs_pauvres.pdf
    (d'autres formats du texte sur ma page web :
    http://www.another-record.com/danahilliot/dana_writings/
    )
    le moins qu'on puisse dire est que si aide il y a elle est tout à fait involontaire :)

    et pour tes têtes raides, disons qu'ils ont le malheur d'incarner le courant festif à texte que je hais viscéralement (mais là j'en causerais à mon analyste :)
    mais je pensais à bien d'autres groupes qui ont fait leur trou grâce au soutien sans faille des colectivités locales, tandis que des centaines de groupes eux continuent de peupler les groupes de formation pour artistes en voie de professionalisation
    mais bon
    c'est leur problème.. je leur souhaite d'échapper à cette manne divine et vivre leur musique avec autant de libertés qu'il est possible ici-bas

    ha oui
    Et puis, entre nous, arrêtons de prétendre que l'art officiel et l'administration de la culture ont tué la création artistique en France
    tout, à fait !!
    moi je défends justement l'idée que la création ne s'est jamais si bien portée, et que la diversité musicale ben c'est pas pire qu'avant hein :)
  • juin 2008 modifié
    si ça vous va, on propulse dans les médias :D

    Nous sommes inquiets, très inquiets, nous aussi. La France a créé les droits d'auteur, certes. La France adore la culture, certes. Mais l'État français s'apprête une fois de plus à défendre une poignée d'artistes et leur appareil de propagande, qui enrage de n'avoir pas su s'adapter à la nouvelle économie de la connaissance, du partage.

    Au lieu d'adapter leur modèle économique, ces Industries du siècle dernier veulent nous offrir des minitels pour accéder à leurs contenus ! Au lieu de constater que la créativité n'a jamais été aussi vigoureuse, ces Maisons de disques pensent encore que le monde n'écoutera que leurs musiques, leurs rengaines à la mode, sentimentales et formatées, ou leurs fonds de catalogue ! Ces entreprises ne représentent pas la diversité culturelle, il lui ont toujours fermé leurs portes, ou l'ont pillée. Cela dure depuis bien longtemps... Cela s'accentue même.

    Notre activité artistique a de tout temps toujours été fragile, mise en péril. La plupart de ceux qui ont apporté à la musique, à la culture en général, géants sur les épaules desquelles nous nous tenons, sont mort dans la misère, et parfois l'humiliation et les moqueries de leurs congénères. Et le phénomène touche toujours autant les jeunes créateurs de ce pays, qui vivent dans leur immense majorité bien en dessous du seuil de pauvreté, dans l'indifférence totale des pouvoirs publics.

    Ce n'est pas en légiférant pour perfuser une cinquantaine de millionnaires que le problème du piratage se règlera ! La cause du déclin de l'industrie culturelle n'est certainement pas le développement actuel des échanges d'œuvres, mais l'appétit féroce de leurs receleurs, qui aujourd'hui tirent les ficelles jusque au cœur notre parlement, proposent des lois contraires aux droits de l'homme et du citoyen, et cherchent à imposer par force leur vision morbide de fin de règne, aveuglés par la vision des gains qui leur filent entre les doigts. Cette crise à pour cause essentielle leur inadaptation aux nouveaux modèles économiques qui découlent du développement fulgurant de l'économie numérique.

    L'incompétence se paie !

    Il faut vivre avec son temps !
    Il faut admettre que le public, grâce à Internet, dispose désormais durablement d'une offre culturelle sans barrières. Il faut admettre aussi que toute tentative de contrôle n'aura pour effet que d'intensifier les méthodes de contournement, et donc de multiplier les contrefaçons.

    Il faut au contraire faciliter l'accès aux œuvres, restituer la confiance, et nous y encourageons sciemment le public, car nous sommes persuadés que la liberté de créer dépend de plus en plus de la préservation de la liberté d'échange sur internet.

    C'est pourquoi nous encourageons le public à télécharger nos œuvres, à les partager, à les découvrir, que ce soit gratuitement, ou en les achetant lorsque celles-ci l'ont touché. Oui, nous avons confiance en nos concitoyens, qui savent être reconnaissant de la générosité qu'on leur témoigne. Non, nous ne défendons pas la gratuité, mais le bien commun, socle de toute culture civilisée.

    Le projet de loi, proposé par la ministre de la Culture, issu de la mission menée à l'automne dernier par Denis Olivennes, nous donne de très bonnes raisons de penser qu'internet risque de se transformer en tombeau de la liberté d'expression, c'est pourquoi nous nous engageons à le combattre de toute notre énergie, dans le respect des droits d'auteur, par l'utilisation des licences libres et ouvertes, et l'exception culturelle qu'elles portent en elles. Cette exception réside dans leur légalité, qui refuse les verrous et la criminalisation des usages culturels.

    Arrêtons de marcher sur la tête !

    Nous ne laisserons pas 52 artistes et leurs épiciers lobbyistes dicter leur loi au pays des droits de l'homme ! Nous sommes des musiciens, mais aussi et avant tout des citoyens !
  • ces Industries du siècle dernier veulent nous offrir des minitels pour accéder à leurs contenus !
    Ca sent Richard Stallman, ça :D
    c'est où et comment qu'on signe ?
  • Pour signer, envoyez un mail à villagelibre at dogmazic.net avec pour sujet : Réponse à la lettre des 52
    Indiquez vos noms d'artistes, soyez rapides et nombreux, on ne peut pas attendre 10 jours pour publier cette réponse...
  • Pour info, le texte est publié sur Dogmazine...
  • A signé.
    Rico écrit:
    Il faut vivre avec son temps !

    Par contre, là, je dirais : pas forcément.
  • Tu préfères vivre dans une autre époque ? :)
  • Rico écrit:
    Tu préfères vivre dans une autre époque ? :)

    Des fois, oui, je l'avoue, mais c'est pas comme si j'avais le choix. :)
    Disons juste que le discours moderniste, dans les conditions actuelles d'existence, fait souvent figure à mes yeux d'acceptation de la régression (je dis pas ça pour toi, bien sûr). Mais d'un point de vue stratégique, il est peut-être très judicieux de signifier à des gens qui se veulent "modernes" que leurs pratiques sont désuettes et qu'ils ont un métro de retard.
  • Oui, je comprends, je l'ai d'ailleurs indiqué dans un passage :
    Au lieu d’adapter leur modèle économique, ces Industries du siècle dernier veulent nous offrir des minitels pour accéder à leurs contenus !
  • il est super beau ton texte rico
    ça m'a fait une larme ce matin (merde, j'avais écrit : "patin" :) au réveil de le lire


    (vivre avec son temps :) on fait comme on peut hein.. je pense aux gens qui n'ont pas internet là, et j'en connais, pas forcément des vieux, qui n'ont quasiment jamais utilisé un ordi et écouté de la zique sur un ordi.. c'est pas le fait de vivre dans le cantal hein.. ça se trouve dans les grandes villes aussi.. vivent-ils en dehors du temps ? pas si sûr.. enfin bon.. c'est pas une objetcion mais une association d'idée. Vivre avec son temps est habituellement associé à "être capable d'utiliser les technologies courantes" : il y ce mec qui crie "hé hé hé" ce mtin pour rameuter son troupeau de brebis sur la coline d'en face de chez moi.. )
  • ha oui : faut d'autres photomatons là !!!!!!!
  • Le rouge pique les yeux...

    Voici la mienne :
    1214296641.jpg

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