Posséder Iggy en tant qu'archétype, ça serait un dérivatif qui dispenserait de devenir Iggy ?
Aujourd'hui, je pense que c'est ça l'idée.
On le voit bien avec des émission téléréalitesque genre StarAC, ce qu'on nous vend c'est le contenu du spot de pubs avant, pendant et aprés.
Les popstar s'habillent en H&M, c'est-à-dire en accessible pour ados ( le public de la musique de masse, c'est eux ). Je suis fringué comme machin, j'ai le casque du dj comme accessoire, je fais chier mes voisins en reprenant mal à la guitare du Deep purple, je fais de la musique à base de TIK sur séquenseur, j'ai la même coupe de cheveux que bidule, etc... Je suis donc un artiste.
L'industrie de l'amusement planétaire, aprés avoir fait de l'art sous toutes ses formes un produit consommable, mesurable, empilable, fait maintenant de celui qui en est à l'origine, le pantin sur lequel tout est à vendre : fringues, accessoires, coupe de cheveux, piercing, idées, vie intime, etc...
Et toute une génération de veaux n'est pas loin de dire : " j'ai l'apparence de, je suis donc lui, il faut juste que je trouve quelqu'un pour m'enfoncer un peu plus dans mon délire narcissique. D'où les sites 2.mon cul qui fleurent bon l'arnaque à la limite de l'abus de confiance et les plateformes de blogs pour écervelés SMSisés.
Aucun travail, aucun effort ou analyse, on pense et aussitôt c'est sur un écran, ça n'a aucun sens ou bien c'est du pur lieu commun, c'est pas grave. alors pourquoi devenir vraiment Iggy quand je peux lui ressembler et croire que l'habit fait le moine?
Pourquoi faire la révolution quand je crois que porter un T-shirt du Che fait de moi un révolutionnaire?
Iggy n'est plus un dieu, n'importe qui peut l'appeler pour qu'il chante son dernier tube au téléphone et en plus on peut lui raccrocher au nez sans attendre la fin, histoire de bien lui faire comprendre que le dieu, c'est l'ado à l'autre bout.
Iggy n'est plus un dieu, n'importe qui peut l'appeler pour qu'il chante son dernier tube au téléphone et en plus on peut lui raccrocher au nez sans attendre la fin, histoire de bien lui faire comprendre que le dieu, c'est l'ado à l'autre bout.
Serait-ce la dictature de l'objet-signe ?
Le "je possède, donc je suis" ?
N'empêche que ce que tu décris ne remets pas en cause le statut divin d'Iggy : ça montre juste que, le maître, c'est désormais le consommateur. L'acheteur.
Et Dieu ferait mieux d'aller s'acheter une Rollex.
En même temps c'est pas très grave
Les ados ils vont faire de la musique naze pour ressembler à leurs idoles, puis la poster sur le site bourré de pub. Bah et alors ?
Moi aussi j'étais idiot quand j'étais ado, ca m'a pas empêché de ... euh .. de rien faire de terrible mais bon je suis la sur dogma à parler sociologie, ou un truc dans le genre.
Perso j'ai confiance en la génération qui arrive.
Déja ils sont plus sensibilisé par l'écologie, et ils n'ont pas encore de voiture, l'un plus l'autre ca encouragera peut être le tram train et autres transports en commun.
Ensuite ils sont habitué au net, et une fois la période décérébré passé, ils vont naturellement se déporter sur des sites qui ont un sens.
Bref, kokonotsu je te trouve constamment négatif et je ne suis pas sur que cela apporte grand chose au débat
Et entre nous je vois pas l'intérêt de devenir vraiment iggy
puis pourquoi on parle encore de ce type ? c'est un showman voila tout
Je passerais sur les jugements personnels à l'emporte pièce et un peu hâtifs basés sur la lecture du seul dernier post
Lasp a écrit :
Et entre nous je vois pas l'intérêt de devenir vraiment iggy
puis pourquoi on parle encore de ce type ? c'est un showman voila tout
Il ne s'agit pas tant de devenir Iggy que de ne pas avoir besoin de devenir Iggy en possédant Iggy au travers des objets-signes qui le représentent. Iggy est le nom avancé par Braindamage depuis plus avant dans le débat et qui est assez emblèmatique du Mythe porteur dont nous parlons. C'est une idée avancée par Pola K que j'avais envie de développer. Voilà, si on peut revenenir au sujet...
puis pourquoi on parle encore de ce type ? c'est un showman voila tout
Tss, tss…
Je sens là une certaine méfiance vis-à-vis du "professionnel".
"C'est un showman, voilà", ça me fait penser à des truc comme "C'est un vieux routier", ou "il a du métier" — sous-entendu : il n'a (plus) rien à dire et la manière dont il le dit est datée, ou un truc comme ça.
Sauf que ça ne veut rien dire. C'est un cliché.
Le savoir-faire n'est pas une tare. C'est une caractéristique neutre.
Je passerais sur les jugements personnels à l'emporte pièce et un peu hâtifs basés sur la lecture du seul dernier post Très content
C'est un jugement personnel tout à fait , je l'assume mais ce n'est pas hatif et pas à l 'emporte piece. Au contraire cela fait plusieurs posts que je le pense.
On est tout les 2 sur ce forum depuis un moment, je respect ce que tu as à dire car c'est souvent intéressant, mais la à mon sens ca n'apporte rien au débat
Libre à toi de ne pas en tenir compte, c'est sur.
Je sens là une certaine méfiance vis-à-vis du "professionnel".
"C'est un showman, voilà", ça me fait penser à des truc comme "C'est un vieux routier", ou "il a du métier" — sous-entendu : il n'a (plus) rien à dire et la manière dont il le dit est datée, ou un truc comme ça.
Sauf que ça ne veut rien dire. C'est un cliché.
Le savoir-faire n'est pas une tare. C'est une caractéristique neutre.
Le savoir faire en musique, et en général dans ce qui est artistique, peut être une tare
Lire a ce sujet "désœuvré" de Lewis Trondheim, à l'association, ou il parle du vieillissement de l'auteur de BD.
Il dit en gros qu'il faut faire attention sinon d'auteur on devient faiseur.
De nos jours on ne peut plus se permettre de ne pas évoluer.
Quand au sujet en question (je suppose que tu parles du mythe porteur et non pas de zikpouffff) qu'y a t 'il a rajouter ?
une synthèse peut être..
Hors sujet : Hum... Juger quelqu'un uniquement d'aprés ses posts sur un forum est trés hasardeux, si on faisait l'exercice pour les posteurs réguliers ça pourrait froisser la plupart d'entre eux. En l'occurence s'aventurer sur ce genre de terrain ne fait pas du tout avancer le débat puisqu'il le brouille en le personnalisant. De toute façon être qualifier de négatif n'est pas vraiment un problème, c'est juste que c'est le qualificatif facile. En ce moment dés que quelqu'un émet une critique sur quoi que ce soit on arrive rapidement à ce traitement. La société Française ne supporte plus d'être analysée, décortiquée, il ne faut plus trop réfléchir; Chercher la petite bête, c'est trés mal vu.
Il faut penser positif, être plein d'espoir pour l'avenir, croire en des lendemains qui chantent et toutes ces niaiseries pour moutons attendant tranquillement l'abattoir ( je ne dis pas que c'est ton cas, je parle en général ).
Tout comme Braindamage, je lis beaucoup de SF depuis que je suis jeune et jamais le monde n'a été aussi proche du contenu de ces romans qu'aujourd'hui. Je ne suis pas négatif, je regarde autour de moi, c'est tout, et je soumets mes réflexions à la communauté, non pour savoir ce qu'elle pense de moi mais pour connaître ses propres réflexions et ainsi continuer à réfléchir. Bref...
Lasp a écrit :
Le savoir faire en musique, et en général dans ce qui est artistique, peut être une tare
Lire a ce sujet "désœuvré" de Lewis Trondheim, à l'association, ou il parle du vieillissement de l'auteur de BD.
Il dit en gros qu'il faut faire attention sinon d'auteur on devient faiseur.
De nos jours on ne peut plus se permettre de ne pas évoluer.
Ce n'est pas parce qu'on a du savoir-faire qu'on s'enferme dans la routine; Je veux dire par là que c'est surtout lié à la personnalité de l'artisan / artiste. Néanmoins, le savoir-faire, c'est, il me semble ce que nous recherchons tous. Etre à l'aise avec nos instruments, être capable d'improviser et de mettre plus facilement en application nos idées. Je pense que le savoir-faire devient une tare quand l'artisan / artiste subit des pressions économiques, il a donc moins tendance à expérimenter et plus tendance à puiser dans son bagage.
Je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase. Je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, évoluer, expérimenter, explorer des chemins différents, bref obliger celui qui écoute et qui consomme à faire un effort est contre-productif du point de vue du business.
Tu vas encore me taxer de négativisme, mais je pense que l'apathie générale ( mot un peu fort j'en conviens mais plus approprié que passivité ) ne favorise pas les artistes "différents".
[Le savoir faire en musique, et en général dans ce qui est artistique, peut être une tare.
Ou non. C'est pour ça que je dis qu'il est "neutre". Parce que le fait que quelqu'un ait du savoir-faire n'est ni "négatif", ni "positif". On ne peut rien déduire de ce seul point.
Crois-en quelqu'un qui en a jusque-là de voir écrire des conneries de ce genre à son sujet.
(Et certains auteurs sont des faiseurs dès le début, en prime.)
(Et certains auteurs sont des faiseurs dès le début, en prime.)
Et Lewis Trondheim de se rétorquer :
"Et ceux qui étaient de faiseur le restent.
Et on s'en fout des faiseurs, ce qu'on ne veut pas, c'est le devenir."
Je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase. Je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, évoluer, expérimenter, explorer des chemins différents, bref obliger celui qui écoute et qui consomme à faire un effort est contre-productif du point de vue du business.
Et l'a j'ai encore envie de citer le livre (de mémoire) :
Pourquoi on fait ca ? Pour l'éditeur ? pour soi même ? pour donner un bout de gateau au lecteur ? J'aurais tendance a dire pour la dernière raison, mais le lecteur est difficile, il veut lire la même chose qu'il a déja lu, mais il veut aussi être surpris. Autant écrire pour soi même, en égoiste, au moins il y aura une personne de satisfaite."
Je rajouterais que le temps que l'auteur (musique ou autre, j'aime pas trop dire artiste) évolue, le publique évolue aussi. Si l'on considère qu'a un instant T l'auteur a réussi a séduire un certain publique, alors pour le garder, il a tout intérêt à arriver à le surprendre.
A T + 1, le publique aura assimilé la méthode, les règles d'écriture. Il sera famillier avec le language de l'auteur, puisqu'entre 2 oeuvre il aura eu le temps de prendre du recul.
Donc évoluer, jouer avec ses propres règles, c'est ce qui titille les neurones. Et si le business effectivement à toujours du retard par rapport à l'oeuvre, je ne suis pas sur que le publique rechigne à l'effort.
Je ne vois pas bien où le thread est poubelle. Il est partis d'un endroit et a prit d'autres chemins comme dans toute conversation normale.
Lasp a écrit :
Autant écrire pour soi même, en égoiste, au moins il y aura une personne de satisfaite.
Jugement de valeur encore ou alors c'est mal exprimé, je ne sais pas.
Dans un autre thread parallèle à celui-ci, on a déterminé deux types d'être humains "faisant" de l'art :
1) L'artiste, celui qui émet, exprime, sans tenir compte de rien d'autre que ce qu'il exprime à un instant T, celui-là n'est assujettis à aucune contigence économique, il fait ce qu'il veut, et il n'a cure qu'un public X ou Y aime ou n'aime pas ce qu'il fait. C'est ce que tu dois qualifier d'égoïsme. Ensuite, rien n'empêche le marché de le rattraper plus tard de son vivant mais bien plus souvent une fois mort.
2)L'artisan/artiste, un être qui met son savoir-faire au service du commerce et qui est sous la directe influence du marché. Celui-là, cherche à plaire, c'est la condition sinequanon de la réussite économique. Celui-là, n'a pas trop intérêt à se risquer à trop surprendre car surprendre c'est changer les règles qui ont plu à son publique. Le commerce est basé non sur la "vraie" nouveauté mais sur une forme de régularité. L'objectif étant de rassurer le consommateur dans un monde où parallèlement on lui vend le sentiment d'insécurité. Donc naturellement, le consommateur va là où il est en terrain connu et dans l'art-business, c'est la même chose.
Régulièrement on nous vend de la fausse nouveauté, c'es-à-dire qu'on nous change l'emballage de quelque chose de déja ancien et éprouvé. Ainsi on rompt la monotonie qui nuis aussi au commerce.
Lasp a écrit aussi ;
Je rajouterais que le temps que l'auteur (musique ou autre, j'aime pas trop dire artiste) évolue, le publique évolue aussi. Si l'on considère qu'a un instant T l'auteur a réussi a séduire un certain publique, alors pour le garder, il a tout intérêt à arriver à le surprendre.
Oui certainement mais pas aussi vite que tu sembles le sous-entendre car le public est influencé par les massmedias qui sont eux-mêmes trés en retard sur beaucoup de choses. Notamment en matière nouveaux courants culturels. Dans les massemedias on est dans le consensus car dans le commerce de la publicité.
On cherche à fidéliser en quantité et pour ça on ne peut pas risquer de prises de positions radicales. Donc on reste dans le connu.
Je rajouterais que le public ne peut pas être plus informé que ses moyens d'information ne le lui permettent.
Lasp a écrit encore :
A T + 1, le publique aura assimilé la méthode, les règles d'écriture. Il sera famillier avec le language de l'auteur, puisqu'entre 2 oeuvre il aura eu le temps de prendre du recul.
Donc évoluer, jouer avec ses propres règles, c'est ce qui titille les neurones. Et si le business effectivement à toujours du retard par rapport à l'oeuvre, je ne suis pas sur que le publique rechigne à l'effort.
Je ne sais plus de quoi tu parles à ce moment-là.
Du fan, de l'esthète, de qui ?
Notre société est abreuvée en permanence de starlettes-étoiles filantes à durée de vie trés limité. Les auteurs qui durent sont de moins en moins nombreux.
Qui peut se familiarisé avec le langage d'un autre dans une société où on invite en permanence chacun à développer son individualité comme si c'était la seule chose importante à faire ?
Qui passe du temps à s'intéresser aux autres et surtout, qui a le temps ?
Ca rejoint l'idée du mythe porteur développée par Braindamage et l'acquisition par le public de l'artiste par le biais des objets-signes qui le concerne. Ca rejoint aussi l'idée de Pola K comme quoi il est plus facile d'acquérir Iggy que de devenir Iggy. Le sujet n'étant pas Iggy mais ce qu'il représente en tant qu'icone. Aujoud'hui, au temps de la rapidité et de l'acquisition que l'on nous vend comme étant sans limite, il est plus facile d'avoir que d'être.
J'entends bien ton discours mais en ce qui me concerne, je n'observe pas ce que tu écris dans ma vie de tous les jours.
J'observe l'uniformisation, la multiplication des apparences pour une même idée, le truc étant en gros de nous vendre plusieurs objets ou symboles exactement identiques mais cachés sous la cosmétique du marketing. L'effort dont je parle n'a rien à voir avec la vision pétainniste de notre gouvernement par rapport à ce qui semble être devenu la seule vertu de l'être humain en France : le travail.
Non je parle de capacité à la réflexion, à la critique, à pousser les idées dans les extrèmes, à discuter, à prendre du recul, à édifier des modes de raisonnement par la réflexion collective, entre autre, ce que nous faison en ce moment.
Ca non plus, je ne l'observe pas, ce que j'observe par contre, c'st une difficulté à parler d'autres choses que des lieux communs véhiculés par les medias de masse et repris à bon compte par une bonne partie de la population.
j'ai lu pas mal de vos mail et la discussion a dévié vers quelquechose de bien plus interessant que zikpouffe !
c'est tout un systeme que vous remettez en cause , soite !
le problème n'est pas tant la commercialisation mais l'uniformisation ! je suis d'accord avec beaucoup de choses qui ont été dites , on nous ressert toujours la même chose sous pretexte de nouveautés !
l'envie de plaire pour un artiste est un moteur , mais le risque est de dévié de son ame artistique pour se conformer aux gouts du plus grand nombre (malgrès le fait que nous etions bien placé sur zikpot notre musique est loin d'être uniforme , enfin nous on le croit !)
je crois moi , que tous le bizness , tous les producteurs , toutes les maisons de disque du monde peuvent faire ce qu'ils veulent , c'est l'auditeur qui reste le maitre !!
on croit souvent que grace au net on est plus écouté , c'est en partie vrai , mais rare sont ceux qui écoutent vraiment , la plupart du temps ça reste du donnant donnant ! et il est vraie qu'une page remplie d'html , donne plus envie qu'une page toute simple , sans meme parler de musique !
y a une question que je voulais vous poser ?
pensez vous réellement que l'emballage fais tout ?
pour ma part , je pense qu'il faut les deux !!
prenons punish yourself , puppetmastaz , mindless self indulgence et même infectious grooves , rage korn ou primus , voir plus loin george clinton , king crimson etc......tous ces groupes avait et ont une attitude , un univers , tout un packaging qui fait qu'ils sont uniques , mais de plus la musique suit , les yeux et les oreilles se régalent , la forme et le fond sont tous les deux originaux et surprenant !
je pense (et putain c'est du travail de la sueur et des sacrifices) que lorsqu'on a des choses a dire , a exprimer , il faut y mettre la forme ! et que ca ne se fait pas comme ça du jour au lendemain comme on essaye de nous faire croire , la dessus je suis d'accord aussi .
ces groupes auraient ils fonctionner si n'avaient pas ce packaging ? (genre jean teeshirt)
je ne crois pas , malheureusement et ça a été très bien dit plus haut , le bizness a tendance a prendre de moins en moins de risque , et les majors a produire des clones , du coup l'internet apparaissait pour les groupes "alternatif" comme un moyen de se passer de ces grosses sociétés . et de confronter leur univers directement a l'auditeur .Malheureusement ou heureusement , celui est maintenant submergé , les messages promotionnels se succedent jusqu'a la saturation .
je me rend compte pour ma part et après 1 an et demi , que sortir la tete de l'eau grace a internet , c'est du flan , et que le seul interet d'internet , est la possibilité de trouver des plans concerts , des projets commun etc etc.....
je me demande encore aujourd'hui comment j'ai pu etre aussi crédule (l'envie d'en vivre surement) , j'ai meêm un sérieux doute sur ceux qui sont censés y etre arrivé par internet ! en lisant par ci par la , j'ai même acquis la certitude que tous cela est du flan
(je me coucherais moins con ce soir)
mais encore une fois , nous faisons de la musique avec nos trippes , sans se soucier de tout ça au moment ou nous la faisons, et en même temps vous imaginez bien qu'on aimerais en vivre , en faire notre métier , mais ce n'est pas une raison pour se travestir , ou baisser son froc !! et la route est longue internet ou pas !
d'ou ce thread sur zikpouffe , d'ou le faite que j'ai ouvert ma gueule et mis les pieds dans un débat que je ne soupçonnais pas , et qu'aujourd'hui j'y vois un peu plus clair .
evidemment j'ai annulé le compte zicmeup également , et je garde myspace car , mercantile ou pas , j'y ai mes contact scène , projet etc....
mais plus on avance et fais des experience , on se rend compte que réussir dans la musique est une possible utopie , mais s'amuser est une réalité ! alors on va continuer a se marrer , avoir du fun , et c'est tout ce qui compte , on peut mettre un coup de pouce pour réussir , mais on ne peut forcer les choses , elles viendrons si elles doivent venir..
mais on ne peut pas non plus blamer ceux qui font les frais du système et se laisse embarquer par le miroir aux allouettes , leur envie est louable , et pour beaucoup ils se prendrons une claque (comme on l'as prise) par ces marchands de rêves , mais ça fait du bien des claques , ça remet les idées en place !
Le bizness de la zik, en 1965, 1970 (Stooges, King Crimson), n'a rien à voir avec ce qu'est devenu le bizness de la zik aujourd'hui.
Donc chercher chez Iggy Pop (pour en revenir à cet exemple) à découvrir un avatar d'un mythe porteur, qui aurait (?) été forgé, entretenu, voulu, travaillé etc...ça me semble assez incongru, parce que ce qu'il symbolise/ représente aujourd'hui, n'a , pour moi, rien à voir avec ce qu'il était en 1970...
De plus, que serait, qu'aurait été Iggy sans les Stooges?
A la limite qu'on essaie de réfléchir sur ce qu'étaient ou que représentaient les Stooges en 1969, je peux comprendre, mais en séparer Iggy, bof...
De plus toutes ces considérations dans les posts qui précèdent, analysent l'image, me semble-t-il...
Pourtant le sujet est principalement la musique, celle qu'on écoute, sans nécessairement avoir l'image avec...En 1970 quand j'ai découvert Black Sabbath, ça a été un choc pour les oreilles, pas pour les yeux, y en a qui suivent?
A un moment Brain Damage parle d'Iggy qui marche sur la foule, OK je connais cette vidéo, mais je l'ai découverte il y a peu de temps, grâce à Youtube, qui, il y a seulement 10 ans connaissait ces images, sinon, les fans purs et durs? Jusqu'il y a peu, Iggy n'avait pas le statut de star qu'il a actuellement.
Qu'en est-il du mythe porteur, au plan purement musical?
:shock:
Ce sont les 12 numéros en ligne de la revue Internationale situationniste.
« Tous les textes publiés dans "internationale situationniste" peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés, même sans indication d'origine. » (Internationale situationniste, numéro 2)
Dans la lignée du post précédent, pour l'éducation des masses, qui n'aurait pas envie de se fader toute la littérature passablement indigeste des situs, ou postsitus, ou néositus, pour Iggy, pour le mythe porteur, son avatar, et ses Debord ements...
Je cite quelques extraits d'un texte de C de Chrusrople sur le site des éditions Belles émotions (émanation de l'Observatoire de Téléologie) où il fait une critique rapide d'un livre de Pagnon ( 'En évoquant Wagner' « La musique comme mensonge et comme vérité » paru chez l'éditeur Champ Libre en 1981.)
( Chrusrople appelle Rock (avec une majuscule) , en gros,toute la musique populaire amplifié (?) issue du rock'n roll et du bizness qui s'y rattache. Le Rock est toute la musique d'aujourd'hui. dit-il en 81...)
Si le Rock était de la musique, ce serait la première grande musique. Pas de chance. Le Rock n'est qu'un spectacle, une représentation, un rapport social. Le Rock est l'idéologie de la musique à la place de la musique. Du rite et du vent.
...L'argent est le rythme du Rock. La jeunesse et le succès sont sa beauté, et des organisations d'escrocs plus véloces et féroces que beaucoup de polices d'Etat font sa loi. Dans le Rock, tout brille, même la misère : c'est un monde de passions, d'aventures, de fortune, de travail volontaire, d'exploitation insensée, d'usure accélérée.
....Mais il est déjà bien drôle, ce Rock, qui, évidence de la disparition définitive de toute musique, fait croire au premier pauvre venu que tout un chacun serait musicien, lui en tête. Re-pas de chance : chanter dans sa baignoire n'est pas encore de la musique, et tout ce qui est au-delà de la salle de bain est déjà du Rock et n'est plus de la musique.
....S'attacher au Rock, cela se paie cher. J'observe les jeunes gens qui ont été longtemps soumis à cette contagion. Le premier effet, relativement anodin, est la dépravation du goût. Le Rock produit le même effet que l'ingestion réitérée d'alcool. Il engourdit, il alourdit l'estomac. Séquelle spécifique : dégénérescence du sens du rythme. L'adorateur de Rock, ces derniers temps, appelle « rythmique » ce que j'appelle, d'après une expression grecque, « remuer la boue ». Beaucoup plus grave est la corruption des idées. L'adolescent dégénère en crétin – en « idéaliste ». Il est bien au-dessus de la science : en cela, il est au niveau de Wagner. Par contre, il joue les philosophes, il feuillette « La musique comme mensonge et comme vérité » : il résout tous les problèmes au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit du Rock. Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est la perversion des nerfs. Que l'on parcoure une ville le soir : partout on y entend des instruments violés avec une fureur solennelle – et il s'y mêle un hurlement sauvage. – Que se passe-t-il ? – Les jeunes gens célèbrent le culte du Rock.
Absolument dana !
Eddy Queen, ou Eddy-le-quartier, important penseur néositu, filmé ici à St Germain des Prés, devant le mythique "Café des Sports", où Guy Ernest D. avait ses habitudes, la pèche aux minettes, et la biture au Kiravi.
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Aujourd'hui, je pense que c'est ça l'idée.
On le voit bien avec des émission téléréalitesque genre StarAC, ce qu'on nous vend c'est le contenu du spot de pubs avant, pendant et aprés.
Les popstar s'habillent en H&M, c'est-à-dire en accessible pour ados ( le public de la musique de masse, c'est eux ). Je suis fringué comme machin, j'ai le casque du dj comme accessoire, je fais chier mes voisins en reprenant mal à la guitare du Deep purple, je fais de la musique à base de TIK sur séquenseur, j'ai la même coupe de cheveux que bidule, etc... Je suis donc un artiste.
L'industrie de l'amusement planétaire, aprés avoir fait de l'art sous toutes ses formes un produit consommable, mesurable, empilable, fait maintenant de celui qui en est à l'origine, le pantin sur lequel tout est à vendre : fringues, accessoires, coupe de cheveux, piercing, idées, vie intime, etc...
Et toute une génération de veaux n'est pas loin de dire : " j'ai l'apparence de, je suis donc lui, il faut juste que je trouve quelqu'un pour m'enfoncer un peu plus dans mon délire narcissique. D'où les sites 2.mon cul qui fleurent bon l'arnaque à la limite de l'abus de confiance et les plateformes de blogs pour écervelés SMSisés.
Aucun travail, aucun effort ou analyse, on pense et aussitôt c'est sur un écran, ça n'a aucun sens ou bien c'est du pur lieu commun, c'est pas grave. alors pourquoi devenir vraiment Iggy quand je peux lui ressembler et croire que l'habit fait le moine?
Pourquoi faire la révolution quand je crois que porter un T-shirt du Che fait de moi un révolutionnaire?
Iggy n'est plus un dieu, n'importe qui peut l'appeler pour qu'il chante son dernier tube au téléphone et en plus on peut lui raccrocher au nez sans attendre la fin, histoire de bien lui faire comprendre que le dieu, c'est l'ado à l'autre bout.
Serait-ce la dictature de l'objet-signe ?
Le "je possède, donc je suis" ?
N'empêche que ce que tu décris ne remets pas en cause le statut divin d'Iggy : ça montre juste que, le maître, c'est désormais le consommateur. L'acheteur.
Et Dieu ferait mieux d'aller s'acheter une Rollex.
Bling.
Bling.
qui est le coupable (génial) ?????
(ça c'est de la réactivité nom de diou !)
Les ados ils vont faire de la musique naze pour ressembler à leurs idoles, puis la poster sur le site bourré de pub. Bah et alors ?
Moi aussi j'étais idiot quand j'étais ado, ca m'a pas empêché de ... euh .. de rien faire de terrible mais bon je suis la sur dogma à parler sociologie, ou un truc dans le genre.
Perso j'ai confiance en la génération qui arrive.
Déja ils sont plus sensibilisé par l'écologie, et ils n'ont pas encore de voiture, l'un plus l'autre ca encouragera peut être le tram train et autres transports en commun.
Ensuite ils sont habitué au net, et une fois la période décérébré passé, ils vont naturellement se déporter sur des sites qui ont un sens.
Bref, kokonotsu je te trouve constamment négatif et je ne suis pas sur que cela apporte grand chose au débat
Et entre nous je vois pas l'intérêt de devenir vraiment iggy
puis pourquoi on parle encore de ce type ? c'est un showman voila tout
Lasp a écrit :
Il ne s'agit pas tant de devenir Iggy que de ne pas avoir besoin de devenir Iggy en possédant Iggy au travers des objets-signes qui le représentent. Iggy est le nom avancé par Braindamage depuis plus avant dans le débat et qui est assez emblèmatique du Mythe porteur dont nous parlons. C'est une idée avancée par Pola K que j'avais envie de développer. Voilà, si on peut revenenir au sujet...
Tss, tss…
Je sens là une certaine méfiance vis-à-vis du "professionnel".
"C'est un showman, voilà", ça me fait penser à des truc comme "C'est un vieux routier", ou "il a du métier" — sous-entendu : il n'a (plus) rien à dire et la manière dont il le dit est datée, ou un truc comme ça.
Sauf que ça ne veut rien dire. C'est un cliché.
Le savoir-faire n'est pas une tare. C'est une caractéristique neutre.
Sinon, je plaide coupable pour E-T.
C'est un jugement personnel tout à fait , je l'assume mais ce n'est pas hatif et pas à l 'emporte piece. Au contraire cela fait plusieurs posts que je le pense.
On est tout les 2 sur ce forum depuis un moment, je respect ce que tu as à dire car c'est souvent intéressant, mais la à mon sens ca n'apporte rien au débat
Libre à toi de ne pas en tenir compte, c'est sur.
Le savoir faire en musique, et en général dans ce qui est artistique, peut être une tare
Lire a ce sujet "désœuvré" de Lewis Trondheim, à l'association, ou il parle du vieillissement de l'auteur de BD.
Il dit en gros qu'il faut faire attention sinon d'auteur on devient faiseur.
De nos jours on ne peut plus se permettre de ne pas évoluer.
Quand au sujet en question (je suppose que tu parles du mythe porteur et non pas de zikpouffff) qu'y a t 'il a rajouter ?
une synthèse peut être..
Hum... Juger quelqu'un uniquement d'aprés ses posts sur un forum est trés hasardeux, si on faisait l'exercice pour les posteurs réguliers ça pourrait froisser la plupart d'entre eux. En l'occurence s'aventurer sur ce genre de terrain ne fait pas du tout avancer le débat puisqu'il le brouille en le personnalisant. De toute façon être qualifier de négatif n'est pas vraiment un problème, c'est juste que c'est le qualificatif facile. En ce moment dés que quelqu'un émet une critique sur quoi que ce soit on arrive rapidement à ce traitement. La société Française ne supporte plus d'être analysée, décortiquée, il ne faut plus trop réfléchir; Chercher la petite bête, c'est trés mal vu.
Il faut penser positif, être plein d'espoir pour l'avenir, croire en des lendemains qui chantent et toutes ces niaiseries pour moutons attendant tranquillement l'abattoir ( je ne dis pas que c'est ton cas, je parle en général ).
Tout comme Braindamage, je lis beaucoup de SF depuis que je suis jeune et jamais le monde n'a été aussi proche du contenu de ces romans qu'aujourd'hui. Je ne suis pas négatif, je regarde autour de moi, c'est tout, et je soumets mes réflexions à la communauté, non pour savoir ce qu'elle pense de moi mais pour connaître ses propres réflexions et ainsi continuer à réfléchir. Bref...
Lasp a écrit :
Ce n'est pas parce qu'on a du savoir-faire qu'on s'enferme dans la routine; Je veux dire par là que c'est surtout lié à la personnalité de l'artisan / artiste. Néanmoins, le savoir-faire, c'est, il me semble ce que nous recherchons tous. Etre à l'aise avec nos instruments, être capable d'improviser et de mettre plus facilement en application nos idées. Je pense que le savoir-faire devient une tare quand l'artisan / artiste subit des pressions économiques, il a donc moins tendance à expérimenter et plus tendance à puiser dans son bagage.
Je ne suis pas d'accord avec ta dernière phrase. Je pense qu'aujourd'hui, plus que jamais, évoluer, expérimenter, explorer des chemins différents, bref obliger celui qui écoute et qui consomme à faire un effort est contre-productif du point de vue du business.
Tu vas encore me taxer de négativisme, mais je pense que l'apathie générale ( mot un peu fort j'en conviens mais plus approprié que passivité ) ne favorise pas les artistes "différents".
Ou non. C'est pour ça que je dis qu'il est "neutre". Parce que le fait que quelqu'un ait du savoir-faire n'est ni "négatif", ni "positif". On ne peut rien déduire de ce seul point.
Crois-en quelqu'un qui en a jusque-là de voir écrire des conneries de ce genre à son sujet.
(Et certains auteurs sont des faiseurs dès le début, en prime.)
Et Lewis Trondheim de se rétorquer :
"Et ceux qui étaient de faiseur le restent.
Et on s'en fout des faiseurs, ce qu'on ne veut pas, c'est le devenir."
Et l'a j'ai encore envie de citer le livre (de mémoire) :
Pourquoi on fait ca ? Pour l'éditeur ? pour soi même ? pour donner un bout de gateau au lecteur ? J'aurais tendance a dire pour la dernière raison, mais le lecteur est difficile, il veut lire la même chose qu'il a déja lu, mais il veut aussi être surpris. Autant écrire pour soi même, en égoiste, au moins il y aura une personne de satisfaite."
Je rajouterais que le temps que l'auteur (musique ou autre, j'aime pas trop dire artiste) évolue, le publique évolue aussi. Si l'on considère qu'a un instant T l'auteur a réussi a séduire un certain publique, alors pour le garder, il a tout intérêt à arriver à le surprendre.
A T + 1, le publique aura assimilé la méthode, les règles d'écriture. Il sera famillier avec le language de l'auteur, puisqu'entre 2 oeuvre il aura eu le temps de prendre du recul.
Donc évoluer, jouer avec ses propres règles, c'est ce qui titille les neurones. Et si le business effectivement à toujours du retard par rapport à l'oeuvre, je ne suis pas sur que le publique rechigne à l'effort.
Lasp a écrit :
Jugement de valeur encore ou alors c'est mal exprimé, je ne sais pas.
Dans un autre thread parallèle à celui-ci, on a déterminé deux types d'être humains "faisant" de l'art :
1) L'artiste, celui qui émet, exprime, sans tenir compte de rien d'autre que ce qu'il exprime à un instant T, celui-là n'est assujettis à aucune contigence économique, il fait ce qu'il veut, et il n'a cure qu'un public X ou Y aime ou n'aime pas ce qu'il fait. C'est ce que tu dois qualifier d'égoïsme. Ensuite, rien n'empêche le marché de le rattraper plus tard de son vivant mais bien plus souvent une fois mort.
2)L'artisan/artiste, un être qui met son savoir-faire au service du commerce et qui est sous la directe influence du marché. Celui-là, cherche à plaire, c'est la condition sinequanon de la réussite économique. Celui-là, n'a pas trop intérêt à se risquer à trop surprendre car surprendre c'est changer les règles qui ont plu à son publique. Le commerce est basé non sur la "vraie" nouveauté mais sur une forme de régularité. L'objectif étant de rassurer le consommateur dans un monde où parallèlement on lui vend le sentiment d'insécurité. Donc naturellement, le consommateur va là où il est en terrain connu et dans l'art-business, c'est la même chose.
Régulièrement on nous vend de la fausse nouveauté, c'es-à-dire qu'on nous change l'emballage de quelque chose de déja ancien et éprouvé. Ainsi on rompt la monotonie qui nuis aussi au commerce.
Lasp a écrit aussi ;
Oui certainement mais pas aussi vite que tu sembles le sous-entendre car le public est influencé par les massmedias qui sont eux-mêmes trés en retard sur beaucoup de choses. Notamment en matière nouveaux courants culturels. Dans les massemedias on est dans le consensus car dans le commerce de la publicité.
On cherche à fidéliser en quantité et pour ça on ne peut pas risquer de prises de positions radicales. Donc on reste dans le connu.
Je rajouterais que le public ne peut pas être plus informé que ses moyens d'information ne le lui permettent.
Lasp a écrit encore :
Je ne sais plus de quoi tu parles à ce moment-là.
Du fan, de l'esthète, de qui ?
Notre société est abreuvée en permanence de starlettes-étoiles filantes à durée de vie trés limité. Les auteurs qui durent sont de moins en moins nombreux.
Qui peut se familiarisé avec le langage d'un autre dans une société où on invite en permanence chacun à développer son individualité comme si c'était la seule chose importante à faire ?
Qui passe du temps à s'intéresser aux autres et surtout, qui a le temps ?
Ca rejoint l'idée du mythe porteur développée par Braindamage et l'acquisition par le public de l'artiste par le biais des objets-signes qui le concerne. Ca rejoint aussi l'idée de Pola K comme quoi il est plus facile d'acquérir Iggy que de devenir Iggy. Le sujet n'étant pas Iggy mais ce qu'il représente en tant qu'icone. Aujoud'hui, au temps de la rapidité et de l'acquisition que l'on nous vend comme étant sans limite, il est plus facile d'avoir que d'être.
J'entends bien ton discours mais en ce qui me concerne, je n'observe pas ce que tu écris dans ma vie de tous les jours.
J'observe l'uniformisation, la multiplication des apparences pour une même idée, le truc étant en gros de nous vendre plusieurs objets ou symboles exactement identiques mais cachés sous la cosmétique du marketing. L'effort dont je parle n'a rien à voir avec la vision pétainniste de notre gouvernement par rapport à ce qui semble être devenu la seule vertu de l'être humain en France : le travail.
Non je parle de capacité à la réflexion, à la critique, à pousser les idées dans les extrèmes, à discuter, à prendre du recul, à édifier des modes de raisonnement par la réflexion collective, entre autre, ce que nous faison en ce moment.
Ca non plus, je ne l'observe pas, ce que j'observe par contre, c'st une difficulté à parler d'autres choses que des lieux communs véhiculés par les medias de masse et repris à bon compte par une bonne partie de la population.
c'est tout un systeme que vous remettez en cause , soite !
le problème n'est pas tant la commercialisation mais l'uniformisation ! je suis d'accord avec beaucoup de choses qui ont été dites , on nous ressert toujours la même chose sous pretexte de nouveautés !
l'envie de plaire pour un artiste est un moteur , mais le risque est de dévié de son ame artistique pour se conformer aux gouts du plus grand nombre (malgrès le fait que nous etions bien placé sur zikpot notre musique est loin d'être uniforme , enfin nous on le croit !)
je crois moi , que tous le bizness , tous les producteurs , toutes les maisons de disque du monde peuvent faire ce qu'ils veulent , c'est l'auditeur qui reste le maitre !!
on croit souvent que grace au net on est plus écouté , c'est en partie vrai , mais rare sont ceux qui écoutent vraiment , la plupart du temps ça reste du donnant donnant ! et il est vraie qu'une page remplie d'html , donne plus envie qu'une page toute simple , sans meme parler de musique !
y a une question que je voulais vous poser ?
pensez vous réellement que l'emballage fais tout ?
pour ma part , je pense qu'il faut les deux !!
prenons punish yourself , puppetmastaz , mindless self indulgence et même infectious grooves , rage korn ou primus , voir plus loin george clinton , king crimson etc......tous ces groupes avait et ont une attitude , un univers , tout un packaging qui fait qu'ils sont uniques , mais de plus la musique suit , les yeux et les oreilles se régalent , la forme et le fond sont tous les deux originaux et surprenant !
je pense (et putain c'est du travail de la sueur et des sacrifices) que lorsqu'on a des choses a dire , a exprimer , il faut y mettre la forme ! et que ca ne se fait pas comme ça du jour au lendemain comme on essaye de nous faire croire , la dessus je suis d'accord aussi .
ces groupes auraient ils fonctionner si n'avaient pas ce packaging ? (genre jean teeshirt)
je ne crois pas , malheureusement et ça a été très bien dit plus haut , le bizness a tendance a prendre de moins en moins de risque , et les majors a produire des clones , du coup l'internet apparaissait pour les groupes "alternatif" comme un moyen de se passer de ces grosses sociétés . et de confronter leur univers directement a l'auditeur .Malheureusement ou heureusement , celui est maintenant submergé , les messages promotionnels se succedent jusqu'a la saturation .
je me rend compte pour ma part et après 1 an et demi , que sortir la tete de l'eau grace a internet , c'est du flan , et que le seul interet d'internet , est la possibilité de trouver des plans concerts , des projets commun etc etc.....
je me demande encore aujourd'hui comment j'ai pu etre aussi crédule (l'envie d'en vivre surement) , j'ai meêm un sérieux doute sur ceux qui sont censés y etre arrivé par internet ! en lisant par ci par la , j'ai même acquis la certitude que tous cela est du flan
(je me coucherais moins con ce soir)
mais encore une fois , nous faisons de la musique avec nos trippes , sans se soucier de tout ça au moment ou nous la faisons, et en même temps vous imaginez bien qu'on aimerais en vivre , en faire notre métier , mais ce n'est pas une raison pour se travestir , ou baisser son froc !! et la route est longue internet ou pas !
d'ou ce thread sur zikpouffe , d'ou le faite que j'ai ouvert ma gueule et mis les pieds dans un débat que je ne soupçonnais pas , et qu'aujourd'hui j'y vois un peu plus clair .
evidemment j'ai annulé le compte zicmeup également , et je garde myspace car , mercantile ou pas , j'y ai mes contact scène , projet etc....
mais plus on avance et fais des experience , on se rend compte que réussir dans la musique est une possible utopie , mais s'amuser est une réalité ! alors on va continuer a se marrer , avoir du fun , et c'est tout ce qui compte , on peut mettre un coup de pouce pour réussir , mais on ne peut forcer les choses , elles viendrons si elles doivent venir..
mais on ne peut pas non plus blamer ceux qui font les frais du système et se laisse embarquer par le miroir aux allouettes , leur envie est louable , et pour beaucoup ils se prendrons une claque (comme on l'as prise) par ces marchands de rêves , mais ça fait du bien des claques , ça remet les idées en place !
bonne continuation a tous !
Donc chercher chez Iggy Pop (pour en revenir à cet exemple) à découvrir un avatar d'un mythe porteur, qui aurait (?) été forgé, entretenu, voulu, travaillé etc...ça me semble assez incongru, parce que ce qu'il symbolise/ représente aujourd'hui, n'a , pour moi, rien à voir avec ce qu'il était en 1970...
De plus, que serait, qu'aurait été Iggy sans les Stooges?
A la limite qu'on essaie de réfléchir sur ce qu'étaient ou que représentaient les Stooges en 1969, je peux comprendre, mais en séparer Iggy, bof...
De plus toutes ces considérations dans les posts qui précèdent, analysent l'image, me semble-t-il...
Pourtant le sujet est principalement la musique, celle qu'on écoute, sans nécessairement avoir l'image avec...En 1970 quand j'ai découvert Black Sabbath, ça a été un choc pour les oreilles, pas pour les yeux, y en a qui suivent?
A un moment Brain Damage parle d'Iggy qui marche sur la foule, OK je connais cette vidéo, mais je l'ai découverte il y a peu de temps, grâce à Youtube, qui, il y a seulement 10 ans connaissait ces images, sinon, les fans purs et durs? Jusqu'il y a peu, Iggy n'avait pas le statut de star qu'il a actuellement.
Qu'en est-il du mythe porteur, au plan purement musical?
:shock:
http://i-situationniste.blogspot.com/
Ce sont les 12 numéros en ligne de la revue Internationale situationniste.
« Tous les textes publiés dans "internationale situationniste" peuvent être librement reproduits, traduits ou adaptés, même sans indication d'origine. » (Internationale situationniste, numéro 2)
Comme quoi…
Je cite quelques extraits d'un texte de C de Chrusrople sur le site des éditions Belles émotions (émanation de l'Observatoire de Téléologie) où il fait une critique rapide d'un livre de Pagnon ( 'En évoquant Wagner' « La musique comme mensonge et comme vérité » paru chez l'éditeur Champ Libre en 1981.)
( Chrusrople appelle Rock (avec une majuscule) , en gros,toute la musique populaire amplifié (?) issue du rock'n roll et du bizness qui s'y rattache.
Le Rock est toute la musique d'aujourd'hui. dit-il en 81...)
Si le Rock était de la musique, ce serait la première grande musique. Pas de chance. Le Rock n'est qu'un spectacle, une représentation, un rapport social. Le Rock est l'idéologie de la musique à la place de la musique. Du rite et du vent.
...L'argent est le rythme du Rock. La jeunesse et le succès sont sa beauté, et des organisations d'escrocs plus véloces et féroces que beaucoup de polices d'Etat font sa loi. Dans le Rock, tout brille, même la misère : c'est un monde de passions, d'aventures, de fortune, de travail volontaire, d'exploitation insensée, d'usure accélérée.
....Mais il est déjà bien drôle, ce Rock, qui, évidence de la disparition définitive de toute musique, fait croire au premier pauvre venu que tout un chacun serait musicien, lui en tête. Re-pas de chance : chanter dans sa baignoire n'est pas encore de la musique, et tout ce qui est au-delà de la salle de bain est déjà du Rock et n'est plus de la musique.
....S'attacher au Rock, cela se paie cher. J'observe les jeunes gens qui ont été longtemps soumis à cette contagion. Le premier effet, relativement anodin, est la dépravation du goût. Le Rock produit le même effet que l'ingestion réitérée d'alcool. Il engourdit, il alourdit l'estomac. Séquelle spécifique : dégénérescence du sens du rythme. L'adorateur de Rock, ces derniers temps, appelle « rythmique » ce que j'appelle, d'après une expression grecque, « remuer la boue ». Beaucoup plus grave est la corruption des idées. L'adolescent dégénère en crétin – en « idéaliste ». Il est bien au-dessus de la science : en cela, il est au niveau de Wagner. Par contre, il joue les philosophes, il feuillette « La musique comme mensonge et comme vérité » : il résout tous les problèmes au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit du Rock. Mais ce qui est le plus inquiétant, c'est la perversion des nerfs. Que l'on parcoure une ville le soir : partout on y entend des instruments violés avec une fureur solennelle – et il s'y mêle un hurlement sauvage. – Que se passe-t-il ? – Les jeunes gens célèbrent le culte du Rock.
http://www.bellesemotions.org/naissanceT2/partie2/Chusrople.html
http://fr.youtube.com/watch?v=y0UnlgGiYb0
Eddy Queen, ou Eddy-le-quartier, important penseur néositu, filmé ici à St Germain des Prés, devant le mythique "Café des Sports", où Guy Ernest D. avait ses habitudes, la pèche aux minettes, et la biture au Kiravi.
Ne travaillez jamais !