Sur notre démarche, la remarque est notée ; même si de mon opinion elle est facile.
C'est le jeu ; et on fait avec.
L'idée a été lancée suite a des discussions lors de rencontres physiques de personnes. (ARTISCHAUD).
La plus part des gens avec qui j'ai pu conversé pensent tous (chacun a leur manière) qu'une structure est nécessaire. Un seul pour l'instant m'a dit qu'il souhiaterait une gestion collective gerant les oeuvres libres. La majorité souhaite pour l'instant garder une gestion individuelle non exclusive ; on fera les comptes en fin de consultation.
C'est comme de créer un syndicat pour la gestion individuelle globale (copyrigth compris).
C'est aussi un "choix éditorial" de ne concerner que la gestion individuelle non exclusive sous licence libre. Et oui c'est un cadre de développement que l'on propose et qui devrait correspondre à ton éthique et à un large consensus.
Déjà que Musique Libre! ne fait là que force de proposition ; car elle pense que cela peut fortement contribuer à l'idée qu'elle défend ; Personnelement je vois mal Musique Libre ! défendre le copyright et la gestion collective alors qu'elle milite pour une alternative.
Dire que çà ne sera pas une SPRD ne définit pas ce se sera ; d'autant plus que nous sommes en periode de consultation. Et même en l'ayant noté certains ont imaginé sur ce post que nous proposions aux artistes de faire une sacem Bis.
Si le mouvement n'a pas la maturité de se structurer pour toutes les bonnes et mauvaises raisons du monde et bien il n'y aura rien...ce n'est pas plus compliqué.
Et si la mission de l'asso doit etre celle de représenter directement les artistes , il faudrai t alors valider de rajouter aux status :
- Soutenir & promouvoir la création & l’exploitation musicale indépendante dans le cadre des licences libres.
- Militer pour la gestion individuelle des droits d’auteur auprès des sociétés civiles, organisateurs de spectacle, labels & diffuseurs.
- Informer les artistes & le public sur les modes émergents de diffusion & d’exploitation des œuvres musicales à l’ère numérique & sur l’économie qui en découle. - Représenter et défendre les intérêts des ayant-droits d'oeuvres musicales sous licences libres ou ouvertes, de nationalité française, ayant adhérer à l'association.
Kokono et qui veut,
Dans cet optique, peux tu à ton tour proposer quelque chose qui permettre de répondre à cette 4eme mission. Tu as surement de très bonnes idées et il peut être bien pour tous de les formaliser.
Je cite pour rappel une contribution retrouvée sur solo.
Qu’attendriez-vous du syndicat solo ? : Un truc du genre, l’union fait la force. La défense et la prise au sérieux des auteurs / créateurs ayant décidé de diffuser sous licences libres et ouvertes. De l’information auprés des futurs auteurs / créateurs pour qu’ils comprennent bien dans quoi ils s’engagent afin qu’ils n’utilisent pas la gestion individuelle dans un cadre inapproprié ou dévoyé.
Quel coût d’adhésion vous semblerait t il en adéquation avec les missions proposées ? : 100 € / an
Autres remarques : Ce syndicat doit être tenu en dehors des guerres intestines des différents courants de pensées présents dans le mouvement de la musique sous licence ouverte et libre mais tenir compte de leur représentation pour éviter les déséquilibres et les dérives.
Nous tentons depuis le début de ne pas être dans ces controverses. Mais ca n'a pas loupé....à le libre quel joie mes chers amis :roll:
Je m'autocite puisque c'est moi qui ait écrit ça. Je vais l'expliquer aussi puisque ça semble être un argument contre moi :
Qu’attendriez-vous du syndicat solo ? : Un truc du genre, l’union fait la force. La défense et la prise au sérieux des auteurs / créateurs ayant décidé de diffuser sous licences libres et ouvertes. De l’information auprés des futurs auteurs / créateurs pour qu’ils comprennent bien dans quoi ils s’engagent afin qu’ils n’utilisent pas la gestion individuelle dans un cadre inapproprié ou dévoyé.
Quel coût d’adhésion vous semblerait t il en adéquation avec les missions proposées ? : 100 € / an
Autres remarques : Ce syndicat doit être tenu en dehors des guerres intestines des différents courants de pensées présents dans le mouvement de la musique sous licence ouverte et libre mais tenir compte de leur représentation pour éviter les déséquilibres et les dérives.
Au départ, c'est vrai, cette idée m'a enthousiasmé, j'y voyais une sorte de mise en commun des connaissance dans un activisme de terrain. Rencontrer des gens, faire de l'information auprés du public et des élus de la République, ça m'a donné envie. Pour moi, la défense de auteurs/créateurs c'était l'idée d'avoir accés à des juristes spécialisés en cas de litige avec une personne morale, dans le cas d'un manquement à une clause, d'un plagiat, etc... En France, il est trés difficile et coûteux d'attaquer une entreprise en tant que particulier. C'était aussi un moyen d'impliquer les licences libres dans la société, pas juste l'art, d'être porteurs d'autres choses que de bêtes revendications corporatistes.
Puis il y a eu Tsunami et ses démêlés avec la RTBF et j'ai réfléchit. Je me suis dit que si le but d'une telle organisation était de récupérer les droits d'auteurs des artistes diffusant à la radio, ça n'avait aucun intérêt. Je n'allais certainement pas payer une adhésion pour permettre à certains de récupérer de la thune. Surtout que dans le cas de Tsunami, je trouve le procédé pas trés honnête ( explication plus bas )*
Donc aprés les idées avancées ici, j'ai réfléchit et changé d'avis. Je trouve que cette structure est une mauvaise chose, de mon point de vue. Aprés qu'elle se monte ou pas, ce n'est pas mon affaire mais je me réserve le droit d'émettre une opinion sur un forum public, je suis utilisateur de licences.
*D'aprés ce que je sais, en fonction de ce que j'ai pu lire sur le site SOLO ( donc c'est sous réserve d'avoir été bien informé ), je trouve que réclamer de l'argent à la RTBF aprés les avoir laissé diffuser des morceaux sous Creative Commons sans qu'ils le sachent n'est pas honnête. Et ce sont des méthodes digne de la Sacem. Les droits auraient du être négocier avant la diffusion, et la RTBF aurait dû avoir le choix de payer ou pas en plus du forfait que lui réclame déja la Sacem locale. Je comprends bien ce qu'à voulu faire Tsunami mais je trouve qu'il s'y ait mal prit. La gestion individuelle diffère de la gestion collective par le fait qu'elle doit créer une relation entre les gens et ne pas générer que de la procédure froide. Ca c'est l'ancien monde.
Et de plus, je ne comprends pas pourquoi c'est cité comme un exemple de ce que pourra faire SOLO puisque finalement, Tsunami s'est débrouillé comme un grand sans l'aide de personne. ( ne t'énerve pas Tsunami, ça fait un moment que je voulais parler de ton action et que je cherche comment le faire sans te heurter. Considère que j'ai fait du mieux que j'ai pu ).
Cela n'empeche pas que ce que tu as décrit montre bel bien que pour toi, et beaucoup d'autres, il y a une nécessité.
Tsunami a montré que cela était techniquement possible ; ce n'est pas ce qu'il a touché qui fait de lui une personnes aux doigts crochus...le tempéramment que tu lui donnes n'est pas en adéquation avec le bonhomme qu'il est. Tsu est un super gars.
Mais ca tu le sais.
et c'est bien une "une sorte de mise en commun des connaissance dans un activisme de terrain. Rencontrer des gens, faire de l'information auprés du public et des élus de la République" entre autres.
Cela n'empeche pas que ce que tu as décrit montre bel bien que pour toi, et beaucoup d'autres, il y a une nécessité.
Dans nécessité, il y a une notion d'urgence. Il n'y a pas d'urgence. Pas au point de faire n'importe quoi.
Tsunami a montré que cela était techniquement possible ; ce n'est pas ce qu'il a touché qui fait de lui une personnes aux doigts crochus...le tempéramment que tu lui donnes n'est pas en adéquation avec le bonhomme qu'il est. Tsu est un super gars.
Tsu est effectivement quelqu'un de sympathique, je n'ai rien écrit qui allait dans le sens inverse et encore moins qu'il est vénal. J'ai juste écris qu'il s'y était mal prit et que pour moi, son action, la première du genre à ma connaissance, est contre-productive. Ce n'est pas de cette façon, en piégeant les gens, qu'on va légitimer la gestion individuelle des droits d'auteur auprés des structures commerciales telles les radios, salles, télé, etc...
Faire de la pédagogie aprés avoir frapper n'est pas une bonne chose, ça crée de la méfiance. Mais c'est intéressant de pouvoir observer cette action quand même. Ca permet de réfléchir, d'en discuter, etc...
Le droit d'auteur est une notion qui nous est familière à nous, parce que nous passons notre vie le nez dedans. Les medias, eux, ne connaissent pas plus de choses sur le sujet que la majorité des gens. Ils ont obligation de payer à une SPRD une somme pour diffuser des oeuvres, c'est leur seul contact avec le droit d'auteur, une obligation contractuelle. Et puis là, tout d'un coup, un gars débarque et réclame de la thune parce qu'il est sous CC.
On ne peut pas dire que ce soit une bonne entrée en matière pour porter la gestion individuelle à la connaissance de la RTBF.
Je me suis dit en lisant le compte rendu du Tsunami que ça risquait de faire école ce type de façon de faire et que si un "syndicat" se montait, il passerait son temps à intervenir dans des conflits générés par des auteurs qui, parce qu'ils ont la loi pour eux, décident de faire fi de la plus élémentaire pédagogie à l'égard d'un système qui ne nous connait pas ou peu pour récolter des sommes dérisoires.
L'art dit "libre" est quelque chose de beaucoup plus vaste que le droit d'auteur. Bref, avec ce "syndicat", on ramène les choses vers le bas en se mettant directement en concurrence avec un système avec le quel on ne devrait rien avoir à faire.
Si l'objet des licences libres et de substituer le système du 19ème siècle par un système estampillé "libre", c'est, de mon point de vue, sans intérêt.
Bon... de toute façon, j'ai l'impression de pisser dans un violon.
L'avenir nous donnera raison ou tort, et l'avenir c'est aujourd'hui. Nous essayons de bâtir des théories et des "systèmes" sur du rien, du mouvant, du changeant en prenant comme référence ce que la société consumériste nous fait rentré dans le mou depuis cinquante ans. Tant que nous ne serons pas plus imaginatifs, rien ne changera.
Et puis il y a Le fait de vouloir une grosse structure qui de par sa taille va entrer dans de la procédure froide (pour reprendre les mots de Koko), est-ce que c'est ça qu'on veut ?
Il y a 2 choses bien différentes à voir à mon avis :
1)monter une grosse structure établissant un consensus massif sur son objectif pour pouvoir mener des actions.
2)monter une action conduisant à un consensus pour atteindre un objectif.
Personnellement je suis partisan du point n°2
Il me semble que c'est aussi un fondement des actions mener par le Libre.
Et ça fonctionne plutôt de manière encourageante.
Il me semble qu'il est nécessaire de continuer à fonctionner ainsi...
Sous GNU/Linux, il n'y a pas de virus car le système change continuellement, pourquoi vouloir le figé sous prétexte qu'on ne fait pas encore le poid en terme de sécurité (j'entend que l'usagé se sent en sécurité) ???
il est sure que nous sommes depuis le début dans le cas numéro deux.
L'action étant un collectif de réflexion ou l'on vous propose de vous exprimer; afin que vous que vous définissiez un objectif commun.
Et puis il y a Le fait de vouloir une grosse structure qui de par sa taille va entrer dans de la procédure froide (pour reprendre les mots de Koko), est-ce que c'est ça qu'on veut ?
Je ne sais répondre à cette question ; il semble juste à mon avis logique de disposer d'une structure pour pouvoir intervenir légitimement auprès de ceux qui décident pour nous (les artistes). Mais après le formulaire est là pour vous exprimer à ce sujet notemment.
Aussi, nous sommes très loin d'une grosse structure ; et quand bien même nous y parviendrions, soucieux de la bonne représentativité, de la non exclusivité, et d'un fonctionnement que ces adhérents définiraient collégialement, les seules choses figées en seraient le code de la propriété intellectuelle et l'article 27 des droits de l'homme.
Alors oui ce sont des bons mots mais dénués de toute idée marketing que nous vous proposons sincèrement. Les esprits s'échauffent car le "libre" est passionnant.
Je vous avoue que personnellement je ne m'attendais pas à ce genre d'échanges qui tout de même permettront au collectif de disposer d'opinion supplémentaires et qui seront pris en compte. Opinions que je vous propose de synthèser sur le formulaire.
Certains ne partagent pas même l'idée de quelque consensus ou action commune qu'ils soient.
soit ; c'est ainsi.
Pour ma part, ma réflexion personnelle reste inchangée si ce n'est que je sais désormais toute les appréhensions que cela soulève et toutes les précautions qu'il faut aménager pour permettre une éthique pérenne qui je l'accorde n'est pas chose facile. Car en définitive, ces appréhensions, je les partage aussi. J'en ai discuté longtemps avec DANA.
Pour ma part je clos ma contribution à ce post et vous invite à se retrouver au RMLL où il sera a priori (question d'organisation) possible de débattre durant une journée entière.
Réponses
C'est le jeu ; et on fait avec.
L'idée a été lancée suite a des discussions lors de rencontres physiques de personnes. (ARTISCHAUD).
La plus part des gens avec qui j'ai pu conversé pensent tous (chacun a leur manière) qu'une structure est nécessaire. Un seul pour l'instant m'a dit qu'il souhiaterait une gestion collective gerant les oeuvres libres. La majorité souhaite pour l'instant garder une gestion individuelle non exclusive ; on fera les comptes en fin de consultation.
C'est comme de créer un syndicat pour la gestion individuelle globale (copyrigth compris).
C'est aussi un "choix éditorial" de ne concerner que la gestion individuelle non exclusive sous licence libre. Et oui c'est un cadre de développement que l'on propose et qui devrait correspondre à ton éthique et à un large consensus.
Déjà que Musique Libre! ne fait là que force de proposition ; car elle pense que cela peut fortement contribuer à l'idée qu'elle défend ; Personnelement je vois mal Musique Libre ! défendre le copyright et la gestion collective alors qu'elle milite pour une alternative.
Dire que çà ne sera pas une SPRD ne définit pas ce se sera ; d'autant plus que nous sommes en periode de consultation. Et même en l'ayant noté certains ont imaginé sur ce post que nous proposions aux artistes de faire une sacem Bis.
Si le mouvement n'a pas la maturité de se structurer pour toutes les bonnes et mauvaises raisons du monde et bien il n'y aura rien...ce n'est pas plus compliqué.
Et si la mission de l'asso doit etre celle de représenter directement les artistes , il faudrai t alors valider de rajouter aux status :
- Soutenir & promouvoir la création & l’exploitation musicale indépendante dans le cadre des licences libres.
- Militer pour la gestion individuelle des droits d’auteur auprès des sociétés civiles, organisateurs de spectacle, labels & diffuseurs.
- Informer les artistes & le public sur les modes émergents de diffusion & d’exploitation des œuvres musicales à l’ère numérique & sur l’économie qui en découle.
- Représenter et défendre les intérêts des ayant-droits d'oeuvres musicales sous licences libres ou ouvertes, de nationalité française, ayant adhérer à l'association.
Kokono et qui veut,
Dans cet optique, peux tu à ton tour proposer quelque chose qui permettre de répondre à cette 4eme mission. Tu as surement de très bonnes idées et il peut être bien pour tous de les formaliser.
Je cite pour rappel une contribution retrouvée sur solo.
Nous tentons depuis le début de ne pas être dans ces controverses. Mais ca n'a pas loupé....à le libre quel joie mes chers amis :roll:
Puis il y a eu Tsunami et ses démêlés avec la RTBF et j'ai réfléchit. Je me suis dit que si le but d'une telle organisation était de récupérer les droits d'auteurs des artistes diffusant à la radio, ça n'avait aucun intérêt. Je n'allais certainement pas payer une adhésion pour permettre à certains de récupérer de la thune. Surtout que dans le cas de Tsunami, je trouve le procédé pas trés honnête ( explication plus bas )*
Donc aprés les idées avancées ici, j'ai réfléchit et changé d'avis. Je trouve que cette structure est une mauvaise chose, de mon point de vue. Aprés qu'elle se monte ou pas, ce n'est pas mon affaire mais je me réserve le droit d'émettre une opinion sur un forum public, je suis utilisateur de licences.
*D'aprés ce que je sais, en fonction de ce que j'ai pu lire sur le site SOLO ( donc c'est sous réserve d'avoir été bien informé ), je trouve que réclamer de l'argent à la RTBF aprés les avoir laissé diffuser des morceaux sous Creative Commons sans qu'ils le sachent n'est pas honnête. Et ce sont des méthodes digne de la Sacem. Les droits auraient du être négocier avant la diffusion, et la RTBF aurait dû avoir le choix de payer ou pas en plus du forfait que lui réclame déja la Sacem locale. Je comprends bien ce qu'à voulu faire Tsunami mais je trouve qu'il s'y ait mal prit. La gestion individuelle diffère de la gestion collective par le fait qu'elle doit créer une relation entre les gens et ne pas générer que de la procédure froide. Ca c'est l'ancien monde.
Et de plus, je ne comprends pas pourquoi c'est cité comme un exemple de ce que pourra faire SOLO puisque finalement, Tsunami s'est débrouillé comme un grand sans l'aide de personne. ( ne t'énerve pas Tsunami, ça fait un moment que je voulais parler de ton action et que je cherche comment le faire sans te heurter. Considère que j'ai fait du mieux que j'ai pu ).
Tsunami a montré que cela était techniquement possible ; ce n'est pas ce qu'il a touché qui fait de lui une personnes aux doigts crochus...le tempéramment que tu lui donnes n'est pas en adéquation avec le bonhomme qu'il est. Tsu est un super gars.
Mais ca tu le sais.
et c'est bien une "une sorte de mise en commun des connaissance dans un activisme de terrain. Rencontrer des gens, faire de l'information auprés du public et des élus de la République" entre autres.
didier
Dans nécessité, il y a une notion d'urgence. Il n'y a pas d'urgence. Pas au point de faire n'importe quoi.
Tsu est effectivement quelqu'un de sympathique, je n'ai rien écrit qui allait dans le sens inverse et encore moins qu'il est vénal. J'ai juste écris qu'il s'y était mal prit et que pour moi, son action, la première du genre à ma connaissance, est contre-productive. Ce n'est pas de cette façon, en piégeant les gens, qu'on va légitimer la gestion individuelle des droits d'auteur auprés des structures commerciales telles les radios, salles, télé, etc...
Faire de la pédagogie aprés avoir frapper n'est pas une bonne chose, ça crée de la méfiance. Mais c'est intéressant de pouvoir observer cette action quand même. Ca permet de réfléchir, d'en discuter, etc...
Le droit d'auteur est une notion qui nous est familière à nous, parce que nous passons notre vie le nez dedans. Les medias, eux, ne connaissent pas plus de choses sur le sujet que la majorité des gens. Ils ont obligation de payer à une SPRD une somme pour diffuser des oeuvres, c'est leur seul contact avec le droit d'auteur, une obligation contractuelle. Et puis là, tout d'un coup, un gars débarque et réclame de la thune parce qu'il est sous CC.
On ne peut pas dire que ce soit une bonne entrée en matière pour porter la gestion individuelle à la connaissance de la RTBF.
Je me suis dit en lisant le compte rendu du Tsunami que ça risquait de faire école ce type de façon de faire et que si un "syndicat" se montait, il passerait son temps à intervenir dans des conflits générés par des auteurs qui, parce qu'ils ont la loi pour eux, décident de faire fi de la plus élémentaire pédagogie à l'égard d'un système qui ne nous connait pas ou peu pour récolter des sommes dérisoires.
L'art dit "libre" est quelque chose de beaucoup plus vaste que le droit d'auteur. Bref, avec ce "syndicat", on ramène les choses vers le bas en se mettant directement en concurrence avec un système avec le quel on ne devrait rien avoir à faire.
Si l'objet des licences libres et de substituer le système du 19ème siècle par un système estampillé "libre", c'est, de mon point de vue, sans intérêt.
Bon... de toute façon, j'ai l'impression de pisser dans un violon.
L'avenir nous donnera raison ou tort, et l'avenir c'est aujourd'hui. Nous essayons de bâtir des théories et des "systèmes" sur du rien, du mouvant, du changeant en prenant comme référence ce que la société consumériste nous fait rentré dans le mou depuis cinquante ans. Tant que nous ne serons pas plus imaginatifs, rien ne changera.
Il y a 2 choses bien différentes à voir à mon avis :
1)monter une grosse structure établissant un consensus massif sur son objectif pour pouvoir mener des actions.
2)monter une action conduisant à un consensus pour atteindre un objectif.
Personnellement je suis partisan du point n°2
Il me semble que c'est aussi un fondement des actions mener par le Libre.
Et ça fonctionne plutôt de manière encourageante.
Il me semble qu'il est nécessaire de continuer à fonctionner ainsi...
Sous GNU/Linux, il n'y a pas de virus car le système change continuellement, pourquoi vouloir le figé sous prétexte qu'on ne fait pas encore le poid en terme de sécurité (j'entend que l'usagé se sent en sécurité) ???
...
il est sure que nous sommes depuis le début dans le cas numéro deux.
L'action étant un collectif de réflexion ou l'on vous propose de vous exprimer; afin que vous que vous définissiez un objectif commun.
Je ne sais répondre à cette question ; il semble juste à mon avis logique de disposer d'une structure pour pouvoir intervenir légitimement auprès de ceux qui décident pour nous (les artistes). Mais après le formulaire est là pour vous exprimer à ce sujet notemment.
Aussi, nous sommes très loin d'une grosse structure ; et quand bien même nous y parviendrions, soucieux de la bonne représentativité, de la non exclusivité, et d'un fonctionnement que ces adhérents définiraient collégialement, les seules choses figées en seraient le code de la propriété intellectuelle et l'article 27 des droits de l'homme.
Alors oui ce sont des bons mots mais dénués de toute idée marketing que nous vous proposons sincèrement. Les esprits s'échauffent car le "libre" est passionnant.
Je vous avoue que personnellement je ne m'attendais pas à ce genre d'échanges qui tout de même permettront au collectif de disposer d'opinion supplémentaires et qui seront pris en compte. Opinions que je vous propose de synthèser sur le formulaire.
Certains ne partagent pas même l'idée de quelque consensus ou action commune qu'ils soient.
soit ; c'est ainsi.
Pour ma part, ma réflexion personnelle reste inchangée si ce n'est que je sais désormais toute les appréhensions que cela soulève et toutes les précautions qu'il faut aménager pour permettre une éthique pérenne qui je l'accorde n'est pas chose facile. Car en définitive, ces appréhensions, je les partage aussi. J'en ai discuté longtemps avec DANA.
Pour ma part je clos ma contribution à ce post et vous invite à se retrouver au RMLL où il sera a priori (question d'organisation) possible de débattre durant une journée entière.
bien à vous