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L'intervention de Mano Solo chez radio néo

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Réponses

  • Sur que si on lis pas les posts, on réponds pas au questions, on provoc fastoche, pas étonnant non plus que ça parte en torche sur les autres forums. On est plutot dans l'attente de curiosite de la part d'un artiste de "l'autre coté", pas d'une leçon d'économie philosophique qui amalgamme joyeusement pour éviter d'appréhender vraiment l'action menée ici.

    Normalement à "licence mes couilles" t'aurais du prendre super cher.
    On est resté étonnamment cool parceque c'est rare de pouvoir causer, alors essayons de rester dans le débat qui nous préoccupe (qui est en gros le téléchargement et l'industire du disque). Mais sans curiosité de ta part, ce sera toujours un peu stérile.

    Nous traiter de "ma gueule en premier" alors que précisemment on est plus généreux avec notre travail que les standards de l'industrie l'imposent, c'est assez joli.

    Le mec qu'a perdu son taff à Gandrange et qu'a plus de thunes il pourra toujours écouter ma musique (toute celle présente ici et ailleurs en LLD) et avec ma bénédiction. La tienne en revanche ce sera plus dangereux pour lui...

    Non-discriminatoire.

    Art 27 de la déclaration des droits de l'homme : (et je graisse)
    1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.

    Mais celle qui prévaut c'est bien sûr :
    2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

    au dépends des citoyens.

    A+

    dF
  • Al_z écrit:
    Oui bon là faut arrêter de dire n’importe quoi. Séquestrer son patron c’est en tout cas certainement plus remettre en question l’ordre des choses que d’écrire un post sur un forum, fut-il de musique libre. Je rappelle simplement que le Mai 68 côté salariés - qui ne se caractérisait pas à proprement parlé par un refus de se libérer, de s’affranchir ou de remettre en question la répartition des richesses bien au contraire - a commencé par une séquestration de patron à l’usine de Sud-Aviation à Nantes. Quand des ouvriers séquestrent leur patron, c’est en tout cas en acte une prise de risque énorme dans une situation où ils n’ont plus rien à perdre, et ta compassion à mon avis - mais faudrait leur demander - ils s’en contrefoutent. Quelques que soient les revendications qui vont derrière et qui concernent souvent la sauvegarde d’emploi, il s’agit pour moi d’une action directe de lutte de classes dont la répétition actuellement montre bien l’exaspération et la colère du peuple. On peut certes regretter l’aspect spectaculaire ou que ceci n’amène pas à des actions plus constructives telles que des occupations ou des reprises par les ouvriers de leur entreprise en gestion directe - où l’on reparle des SCOP et de l’autogestion - mais c’est en tout cas une façon d’agir hautement symbolique d’une volonté d’émancipation.

    Bon c'est vrai, la compassion, c'etait parce que j'osais pas. Je rectifie donc :
    je ressens de l'amour inconditionnel, je n'ai pas besoin qu'ils accueillent mon amour pour me sentir bien, car il est inconditionnel. J'entends leur souffrance et ne les juge pas, ni ne les condamnes.
    Merci de m'avoir pointé ma peur.

    Pour le reste, je peux te donner 2 indices, car manifestement tu t'égares dans la passion, mais je n'ai pas la disponibilité suffisante pour un argumentaire plus détaillé et qui serait de plus un peu hors sujet ici.

    Ils n'ont plus rien à perdre que leur emploi ?
    S'il ne reste d'eux que leur emploi, alors ils se sont perdus en route.
    Il est temps qu'ils se retrouvent.

    Il s'agit d'une action directe de lutte des classes ?
    Une graine de lutte des classes, ca ne peut donner qu'un arbre à lutte des classes.
    Tes arguments s'inscrivent dans le schéma de la répétition scénario / contre scénario, pas dans celui du changement.

    Je t'invite à relire ma prose plus tard, si tu ne saisis pas aujourd'hui.
  • rtz écrit:

    Bon c'est vrai, la compassion, c'etait parce que j'osais pas. Je rectifie donc :
    je ressens de l'amour inconditionnel, je n'ai pas besoin qu'ils accueillent mon amour pour me sentir bien, car il est inconditionnel. J'entends leur souffrance et ne les juge pas, ni ne les condamnes.
    Merci de m'avoir pointé ma peur.

    Pour le reste, je peux te donner 2 indices, car manifestement tu t'égares dans la passion, mais je n'ai pas la disponibilité suffisante pour un argumentaire plus détaillé et qui serait de plus un peu hors sujet ici.

    Ils n'ont plus rien à perdre que leur emploi ?
    S'il ne reste d'eux que leur emploi, alors ils se sont perdus en route.
    Il est temps qu'ils se retrouvent.

    Il s'agit d'une action directe de lutte des classes ?
    Une graine de lutte des classes, ca ne peut donner qu'un arbre à lutte des classes.
    Tes arguments s'inscrivent dans le schéma de la répétition scénario / contre scénario, pas dans celui du changement.

    Je t'invite à relire ma prose plus tard, si tu ne saisis pas aujourd'hui.
    Oui c’est ça va aider les ouvriers à se retrouver, t’as raison, ils ont besoin de toi et ils t’attendent comme le messie pour enfin remercier leur patron de vouloir les licencier afin qu’ils s’épanouissent et trouvent leur vraie raison de vivre à travers le chômage et la précarité accrue. Merci pour eux.
  • "licences mes couilles" c'était plus mignon qu'autre chose au moment où ça a été dit...

    enfin moi j'ai trouver ça attendrissant ^^





    ...
  • tdBt écrit:
    alors essayons de rester dans le débat qui nous préoccupe (qui est en gros le téléchargement et l'industire du disque).

    Alors pour revenir au sujet qui nous occupait au début du fil et sur ce que j'avais dit, je considère bien le téléchargement comme du vol car des règles ont été misent en place et si je télécharge, je ne les respecte pas. J'ai beau ne pas être d'accord avec ces règles, ce n'est surtout pas à moi de juger de leur bienfondé (ce serait un peu mégalo de ma part). Ce que je peux faire c'est de proposer une règle alternative et c'est le cas avec les licences ouvertes qui régissent ma musique. Mais si d'autres artistes ont choisi de suivre ces règles, qui suis-je pour décider à leur place comment ils veulent distribuer leur musique ? L'important pour moi dans cette histoire est la liberté de chacun à faire comme il l'entend.

    A noter que je ne suis pas contre le téléchargement, même si je ne pratique pas, je trouve juste qu'il faut arrêter la langue de bois insupportable et appeler un char un chat, c'est tout.
    rtz écrit:
    Ils n'ont plus rien à perdre que leur emploi ?
    S'il ne reste d'eux que leur emploi, alors ils se sont perdus en route.
    Il est temps qu'ils se retrouvent.

    Ouais enfin... l'angelisme ça n'a jamais nourrit personne non plus et les belles phrases sans sens, ça ne fait manger que les poètes... et encore, quand ils vendent... Alors ces gens qui veulent continuer à être exploiter et à engraisser leur patron, je crois surtout qu'ils veulent continuer à payer les traites de leur baraque et nourrir leurs gosses, tout simplement...
  • avril 2009 modifié
    quelques points sur lesquels je rebondis :

    d'abord 'les gens' dont on parle, ils ont pas besoin de nous pour réfléchir. que ce soit les ouvriers de chez Continental ou les actionnaires de Michelin, ils savent réfléchir et penser leur situation/condition. ça commence (EDIT) par là 'ne pas prendre les gens pour des cons'.

    ensuite, toute révolution technique industrielle, numérique ... implique des changements sociaux. le rôle habituel du politique est d'accompagner les changements sociaux en étant tournée vers l'avenir. ce n'est pas ce que le gouvernement a décider pour l'automobile, avec primes à la casses et aides qui ne font qu'encourager les patrons à rester dans leur modèle économique actuel. et dans cette même direction, le gouvernement continue via HADOPI a vouloir faire survivre un modèle qui a fait son temps.

    alors, il faudrait accompagner, encourager le changement du au numérique, ce que loic lemeur, grand ami de sarkozy, est incapable de prévoir (puisque le 2.0 n'est au final que la société industrielle poussée à son paroxisme sur un monde à la réalité physique bien différente).
  • A noter que je ne suis pas contre le téléchargement, même si je ne pratique pas, je trouve juste qu'il faut arrêter la langue de bois insupportable et appeler un char un chat, c'est tout.
    Rhaaaaa, bon dakat faut qu'on se boive une mousse yeux dans les yeux manière de pouvoir se taper pour de vrai ;)

    Je copie un disque d'un pote pour me l'écouter chez moi, c'est de la copie privée.
    Je copie un disque depuis le disque dur de mon pote via torrent (ou soulseek), c'est du vol.
    Faut m'expliquer.

    Alors dans le genre langue de bois j'ai aussi une autre idée bien philosophico/technique. Pour moi télécharger et stocker un disque ou des morceaux d'un artiste c'est au contraire : un don.
    mouhahaha, je m'explique.
    Inexorablement la culture se numérise, et là je sort mon vieux refrain, qui pour être vieux n'en ai pas moins exact, dans un réseau numérique la pérennité des données n'est acquise que par leur multiplication/copie.
    Donc quand je télécharge la musique ou le film d'un auteur (qu'est pas content parcequ'il crois que je lui ai fait perdre des thunes, ce qui est stupide) en fait je lui fait l'honneur d'augmenter la durée de vie de sa création, puisque j'en augmente le nombre de copies. Si c'est pas un cadeau ça. Quand son pauvre CD ne pourra plus être lu parceque le format sera obsolète, sa musique sera encore présente sur les réseaux grâce, entre autre, à moi.
    Télécharger c'est un honneur fait aux artistes. (et de toute façon j'ai pas les moyens d'acheter leur laides gallettes en plastoque.)

    Exemple, récemment un concert des Puppetmastaz, je suis un pur fan, j'ai tout leur disques, j'en ai jamais acheté un seul, et je les ai jamais téléchargés, juste copié chez un pote tout aussi fan. Bon fin d'un "concert" trop classe (c'est un spectacle de marionette en fait, plutot un "motherfuckin' puppet show"). J'adore ces mecs et je fonce au stand de marchandîzingue et chope le super sweet à capuche qu'il vendent, l'item le plus cher du stand finalement, et dont je sais pertinemment que la thune va dans leur poches.
    Quand est-ce que j'ai volé ces mecs ou mis en danger leur chaine de production ?
    (excluons pour l'instant de la conversation les téléchargeurs pathologiques, et évitons de généraliser le téléchargement à leur cas précis)

    dF
  • ah pis j'ai cinq minutes quand même pour un petit méa culpa sur la licence mes couilles, déjà depuis le début ici je fais des efforts de langage mais moi c'est ma façon de parler, désolé c'est ça les banlieusards. Pourquoi mes couilles, parce qu'en fait c'est des considerations que j'ai jamais eu. Depuis que je suis sur le net, je dispose à loisir des mes oeuvres. J'en ai offert "librement" sans coller le mot "libre" dessus parce que faut quand même pas venir se plaindre si les gens l'utilisent alors que tu l'as donné, pour moi c'est une évidence, ce que TU colles sur internet se partage. Ce que tu colles qui T'APPARTIENT, bien sur, car c'est TON choix. J'aurais adoré que Warner ou la SACEM vienne m'emmerder, parce que là j'en aurais fait tout un plat au nom du droit de l'auteur à la destination de son oeuvre. Les licences libres je vois ça comme un truc abstrait dont on a pas besoin, a part en tant que proffession de foi. Ca n'a pas de valeur juridique, et ça fonctionne sur la bonne foi des gens, ou alors j'ai rien compris.
    De toute façon, tout affilié que je suis à la major et sacem, ma licence libre je l'ai toujours crée en toute impunité, quand je veux avec le produit que je veux. Alors je comprend pas bien ce que pourrait venir vous dire la sacem à diffuser vos propres oeuvres, encore et d'autant plus si vous n'êtes pas sociétaires. Ou alors je suis gravement aux fraises, expliquez moi? En tout cas il y a une guerre que vous croyez mener à l'interieur de ça que je pige pas. Quelqu'un ici a-t-il eu des ennuis? Des vrais, pas des trucs qui courrent sur le net sur untel et untel. Y a -t-il un seul particulier en france poursuivit pour avoir diffusé SA musique? Sans dec?
    Là faut m'eduquer, voyez bien, je pige pas.
  • tdBt, voilà bien le genre de raisonnement à la mode qui marche sur la tête.
    La chaine qui fabrique le tee-shirt elle n'a vraiment rien à voir avec celle qui produit le disque. C'est deux secteurs differents, deux econmies differentes pour le groupe. Le merch tu crois que es mecs ils l'ont fabriqué avec leurs ptites mains, le soir devant la cheminée? Non c'est des produits achetés en gros et personnalisés ensuite pour les plus entreprenants comme moi qui me suis fait même chier jusqu'à faire de la serigraphie en nombre limités et originaux à la maison, mais sinon c'est des trucs que tu fais imprmer à ton nom ou logo et basta. Sur ton sweet tu vas vraiment pas te faire une marge de fou, et faut que tu payes le mec au stand. En gros, à moins que ton stand il y ait la queue devant toute la soirée, le merch pour la plupart du monde c'est vraiment de la petite tune que tu recuperes. Alors cette tune selon les structures, où qu'elle aille ensuite, elle ne fait pas avancer le shmilblic d'un pouce.
    Pareil pour une place de concert. Tu te dis putain on est deux mille a avoir payé 25 euros, ils se font un max de blé. Non mon gars, tu payes le son, les déplacements, les hebergements, les assurances, le personnel de la salle, les videurs, les éclairages, les techniciens, la location de la salle, les affiches qui t'on prevenu, etc, et enfin le cachet des musiciens, les charges sociales de tout le monde. Finalement avec tes 25 euros t'as embauché bien plus que 25 personnes. Là t'as soutenu UNE chaine. Parce que la chaine du spectacle et la chaine du disque ne sont pas les même non plus.
    Alors pitié, arretez vos calculs qui menent à rien. Soyez réalistes cinq minutes.
  • avril 2009 modifié
    Y a -t-il un seul particulier en france poursuivit pour avoir diffusé SA musique?
    Plusieurs choses.
    Les licences en question ONT un fondement juridique, essaie de dire à creative commons france ou Antoine Moreau qu'ils ont bossé plusieurs années dans le vent, à mon avis ils t'expliqueront deux trois trucs.

    Ensuite ces licences relèvent plus de la protection des auditeurs que des artistes. Quand on diffuse en licence de libre diffusion, on clarifie une fois pour toute que les auditeurs ont le droit de partager/télécharger et dans certains cas modifier/adapter, etc...
    Et là des cas y'en a plein, des particuliers poursuivis pour avoir télécharger et mis à disposition des oeuvres sacem, y'en a eu un paquet jusqu'a la jurisprudence de Montpellier (yé !), qui a établi pour un temps que ça relevais de la copie privée (mais DADVSI et HADOPI sont là pour casser tout ça).

    Donc des artistes poursuivis pour avoir diffusé leur musique je sais pas (mais je sais que certains ont été sommés par la sacem, y'a quelque temps, d'enlever leur morceaux de leur site, avant que la vieille dame autorise dans sa grande mansuétude les artistes à mettre leur morceaux en "streaming" sur leur site perso uniquement, et encore plus récemment distingue les "droits" internet du reste, dans un flou dont elle est coutumière), par contre des auditeurs (ou consommateurs si tu préfère) qui se sont retrouvés au tribunal, oui, y'en a eu. Depuis ça c'est calmé parceque systématiquement ça tombais sous le coup de la copie privée (yé !), et ça coutais trop cher de continuer à emmerder les particuliers en justice, d'où l'idée de plutot pousser des lois restrictives pour museler les "consommateur" sans débourser une thune. (et s'il le faut avec l'aide de Paul "Muahdib" Atréides :) )
    Donc toi tu peux diffuser comme tu veux ta musique en la donnant, même si c'est théoriquement contre le réglement de la sacem, très bien. Mais ça t'empechera pas si un jour tu pète un plomb de coller tes auditeurs au tribunal parcequ'il la partage à leur tour, ou la sacem de faire de même parcequ'au fond c'est elle qui "possède" tes droits de reproduction et diffusion.
    Si les cas d'artiste n'existent pas, ça ne change rien au fait que la possibilité existe, et c'est finalement le probleme. La sacem ferme les yeux ici, puni là, "légifère" par ici c'est totalement arbitraire, c'est bien là le scandale.

    D'autre te donnerons plus de détails sur la portée des licences "tescouillesCommons" ;)
    SACEM vienne m'emmerder, parce que là j'en aurais fait tout un plat au nom du droit de l'auteur à la destination de son oeuvre
    Et ils t'auraient gentiment dis de relire le contrat que tu as signé, et tu l'aurais eu dans le baba. (sauf à démissioner de la sacem)
    parce qu'en fait c'est des considerations que j'ai jamais eu.
    Cool c'est le début de la curiosité.

    dF
  • Alors pitié, arretez vos calculs qui menent à rien. Soyez réalistes cinq minutes.
    Non ce que je demande c'est : quand est-ce que j'ai volé ces mecs ?

    Je me doute bien que les marges de merch sont pas fameuses, mais au moins la marge elle va au groupe, c'est pas le cas des disques.

    dF
  • tdBt écrit:
    Pour moi télécharger et stocker un disque ou des morceaux d'un artiste c'est au contraire : un don.

    sauf que c'est tout de même à l'artiste de décider s'il veut faire don de son œuvre ou non ?
    tdBt écrit:
    ...en fait je lui fait l'honneur d'augmenter la durée de vie de sa création, puisque j'en augmente le nombre de copies. Si c'est pas un cadeau ça

    Mais encore une fois, qui suis-je pour décider de la pérénité, durée de vie, tout ce que tu veux, d'une œuvre ? Y'a des artistes qui ont finalement détruit toute leur œuvre afin qu'elle ne leur survive pas dans le temps (Jacques Capdeville par exemple). L'œuvre dans son contexte, le point de vue de l'artiste, le point de vue du spectateur... dans tous les cas (sauf cas expressément spécifié), c'est l'artiste qui décide.

    tdBt écrit:
    qu'est pas content parcequ'il crois que je lui ai fait perdre des thunes, ce qui est stupide)

    Oui, ça je suis d'accord, pour moi ce n'est pas le fond du problème.
    tdBt écrit:
    Bon fin d'un "concert" trop classe (c'est un spectacle de marionette en fait, plutot un "motherfuckin' puppet show").

    Oui, je connais bien, je crois qu'on écoute pas mal de choses communes mais c'est une autre discussion. Quand au sweet... à priori tu es graphiste à ce que j'ai pu comprendre, pourquoi ne te fais tu pas un sweet des Puppetmastaz toi même ? Je ne sais pas mais je trouve un peu que c'est le même principe, tu télécharge une de leur images HD et tu la fait imprimer sur un sweet... quelle différence ? tu ne veux pas acheter leur disque mais tu veux bien acheter un produit mershandising, excuse moi mais je ne suis pas ?

    Mais bon, moi ce qui me tiens à cœur c'est que ce n'est pas à moi de décider de quelle manière un artiste veut, pérenniser, diffuser, promulguer, prolonger, détruire ou tout ce qu'on peut faire de son œuvre, sauf s'il le précise... l'œuvre appartient à l'artiste et il en fait ce qu'il veut.
  • Deux choses que tu écrits Dakat et que j'ai envie de commenter :
    sauf que c'est tout de même à l'artiste de décider s'il veut faire don de son œuvre ou non ?
    Pas dans le cadre de la copie privée. Or dans le cas que cite TdBt, nous sommes dans ce cadre. Un cadre flou mais légal.
    ...à priori tu es graphiste à ce que j'ai pu comprendre, pourquoi ne te fais tu pas un sweet des Puppetmastaz toi même ?
    Si je puis me permettre, tu es un garçon paradoxal :)
    D'abord, tu penses que la copie privée est illégale et ensuite tu invites à faire une contrefaçon d'un t-shirt Puppetmastaz. Car faire un t-shirt soi-même avec leur logo est un délit de contrefaçon puni par la loi.

    Finalement je vais commenter trois choses :) , il y a ça aussi :
    Mais bon, moi ce qui me tiens à cœur c'est que ce n'est pas à moi de décider de quelle manière un artiste veut, pérenniser, diffuser, promulguer, prolonger, détruire ou tout ce qu'on peut faire de son œuvre, sauf s'il le précise... l'œuvre appartient à l'artiste et il en fait ce qu'il veut.
    Hé bien je pourrais te rétorquer que l'Internet modifie cette perception du droit d'auteur. Bien sûr c'est une notion induite et qui n'a aucun fondement légal mais qui est liée aux usages qu'engendre ce médium. L'artiste perd ( naturellement, j'allais dire ) son libre arbitre quant à la conservation de son oeuvre dans le pot commun. Est-ce que c'est un bien ou un mal, je ne sais pas trop. Mais c'est un fait. Ce n'est plus l'artiste qui décide mais l'amateur d'art parce qu'il y trouve un intérêt. L'envie de partager en est un. Les licences libres et ouvertes contourne le problème du don systématique en redonnant le pouvoir de décision à l'artiste grâce aux clauses nc et nd.

    La question que l'on devrait se poser, c'est pourquoi autant de gens mettent à disposition le travail des artistes sur le Réseau ?
    La réponse est simple; l'art sert à créer du lien social. Autrement dit, c'est un intermédiaire entre moi et le reste du monde. On pourrait s'échanger de la bouffe ou des clopes mais sur le net ça ne resterait qu'une idée. Au lieu de ça on s'échange des fichiers qui d'un poste à l'autre peuvent prendre corps sous la forme d'images et de sons.
  • sauf que c'est tout de même à l'artiste de décider s'il veut faire don de son œuvre ou non ?
    Là on touche au vrai plus vieux débat du monde : L'oeuvre appartient-elle à l'artiste une fois qu'il l'a diffusé ?

    Je partisane pour le : non.
    Une fois diffusée une oeuvre appartiens au public, Capdeville à tout détruit pour ne pas diffuser, pas donner, très bien pour lui. Les autres diffusent, il "donnent" au public, et heureusement d'ailleurs, c'est ce qui fait de "Citizen Kane" ou "Shining" des films pilliers dont les astuces sont aujourd'hui repris par tout les cinéastes, amateurs ou pros.

    Quand je vois les réalisateurs d'un documentaire qui dénonce des pratiques inhumaines, attaquer dailymotion parceque leur film est diffusé sans leur consentemment et palpe 80 000 euros, je dis Fuck les auteurs, le sujet de leur film les dépasse et il est plus important que le documentaire soit diffusé que leur auteur rétribués.
    l'histoire est là : http://www.numerama.com/magazine/12655-Dailymotion-condamne-a-verser-80000-euros-pour-contrefacon-MAJ.html

    Et je réitère ce que j'ai écris dans les commentaires de numérama : trouvez "les enfants perdus de tranquility bay", matez-le et diffusez le autant que possible, le sujet prime sur la cupidité des auteurs.

    Pour ce qui est du Sweat DIY, oui c'est une idée. Pourquoi le merch et pas le disque, parceque je veux filer mon peu de ronds aux puppetmastaz, pas à discograph.
    Admettons que le sweat à 40 euros rapporte seulement 10 euros au puppet, c'est pas énorme. Mais à 15/20 euros le disque : 1 euro par disque X 3 disques = 3 euros pour les puppets. Parceque oui c'est eux et leur talent que je veux rétribuer, et si tout le monde le faisait ils auraient l'autonomie nécessaire pour se passer des intermédiaires parasitiques.
    J'avoue que j'aurais voulu aussi acheter les 3 vinyls sur le stand mais j'ai pas la thune et pas encore de platine :/

    J'ajoute que j'ai bossé indirectement pour eux en faisant du motion design pour un film qu'une pote à fait pour le groupe, c'est peut-être insignifiant mais ça reste un don. Le film à été fait gratos pour le groupe, hoooo c'est pas cool.
    Reste qu'il l'ont rappellé pour faire le journal vidéo de leur tournée française en la payant, bon an mal an ça fini toujours par s'équilibrer ces histoires de gratuité.

    De toute façon il a déjà été dis que c'est pas vraiment nous qui bousillons la chaine de prod, mais bel et bien la chaine de prod qui dégraisse, laissant les groupes se dermerder comme il peuvent, et dans le cas précis des puppets ils se démerdent plutot bien. Je serais pas étonné que les fringues soit sérigraphié par leur potes berlinois vu la finition pas du tout "industrielle" du truc. Alors oui les fringues sont des "made in ..." pas cool du tout mais c'est un autre débat, puisque c'est des actionnaires et que c'est comme ça...

    Quand est-ce que j'ai volé les puppetmastaz ?

    dF

    ps : c'est pas que je veux "foncierement" pas acheter le disque, c'est que via la copie privée je l'ai plus vite qu'il n'est dispo dans ma ville :) et surtout que je supporte plus ces pauvres boitiers en plastoque, et que j'écoute pratiquement plus de musique sur un lecteur cd. Me fait une belle jambe d'acheter un disque de le ripper et de le laisser prendre la poussière. Pour un cadeau par contre je dis pas...
  • manocabut
    Quelqu'un ici a-t-il eu des ennuis? Des vrais, pas des trucs qui courrent sur le net sur untel et untel. Y a -t-il un seul particulier en france poursuivit pour avoir diffusé SA musique? Sans dec?
    mise à part le problème d'Hugues Aufray, quelqu'un a t'il d'autres exemples ?

    pour autant, je pense que la question est mal posée parce que la sacem, je me répète, n'est pas adaptée dans son fonctionnement à la défense des auteur compositeurs à l'ère numériques :

    elle continue, comme on l'a déjà rappelé a distinguer Public/Privé, au lieu de Commercial/Non Commercial, et encourage des usages gratuits de la musique de 2 façons très préjudiciables pour les auteurs / compositeurs :
    autoriser le stream sur un site perso, c'est une chose, mais sur myspace, c'est différents... d'autant plus que c'est les maisons de disque (sony bmg etc.) qui finalement tirent les bénef des pub sur myspace sur les artistes de leur catalogue (et tu crois qu'ils reversent à leur poulain ;)), et la sacem, arrivée après la bataille tire peanuts de sites comme deezer, myspace ... et j'en passe.

    pire : le cas du groupe 'petit homme' je crois, qui a réservé ses droits internet, donc membre de la sacem, mais qui est sous licence libre sur le web. c'est un encouragement à faire de la musique GRATUITE, faire du BUZZ sur internet et toutes ces formes d'encouragement à l'esclavage 2.0

    (jeudi, c'est ma journée 2.0)[/quote]
  • avril 2009 modifié
    Sam, la Sacem ne protège pas l'auteur, ce n'est pas sa vocation. Sa vocation est de prélever des droits patrimoniaux liés à l'usage des oeuvres des artistes qu'elle représente.
    L'auteur se protège tout seul, ou avec un avocat, en cas de litige. La Sacem est juste là pour dire : " madame, monsieur, vous ne vous êtes pas acquité des droits de diffusion de telle oeuvre, tel jour, vous nous devez tant".
    Est-ce qu'à l'heure d'Internet et des fichiers numériques elle peut continuer à faire son travail comme avant ?
    La réponse est non, car comme l'Industrie dont elle est dépendante, elle n'a pas anticipé cette évolution technologique.

    Tout comme les licences libres et ouvertes, la Sacem ne protège pas les auteurs. Non d'une pipe ! :D
  • avril 2009 modifié
    D'abord, tu penses que la copie privée est illégale et ensuite tu invites à faire une contrefaçon d'un t-shirt Puppetmastaz.

    Alors si tu me site, s'il te plait fait le jusqu'au bout :wink: ... voici ce que j'ai ajouté : "Je ne sais pas mais je trouve un peu que c'est le même principe, tu télécharge une de leur images HD et tu la fait imprimer sur un sweet... quelle différence ?" je dis donc bien que c'est la même chose, où est le paradoxe ? Ensuite, et ça je l'ai dis au début du fil, je n'ai rien contre la copie privée puisque c'est autorisé, mais je ne pense pas que les réseaux de P2P soient dans le cadre de la copie privée (mais peut être juridiquement est ce le cas, je ne suis pas forcément au courant... mais je ne pense pas, non ?)
    tdBt écrit:
    Là on touche au vrai plus vieux débat du monde : L'oeuvre appartient-elle à l'artiste une fois qu'il l'a diffusé ?
    Je partisane pour le : non.

    Alors là je comprend, je ne suis pas vraiment de cet avis mais je le comprend tout à fait. Après, je suis plus spécialisé dans tout ce qui concerne l'image et dans ce cadre là, même une fois diffusée l'œuvre appartient toujours à l'artiste, du moins moralement et c'est un fait.
    tdBt écrit:
    J'avoue que j'aurais voulu aussi acheter les 3 vinyls sur le stand

    J'admets que là on touche un point un peu paradoxal de mon discours car je défend avant tout le choix que fais l'artiste par rapport à la diffusion de son œuvre et ça me semble très important. Mais en même temps, vu la qualité de ce format on ne peut pas prétendre que ce n'est pas des originaux qui tournent sur le net la copie et qu'on ne fait que diffuser des ersatz des albums en question, quand un album à été bien mastérisé et qu'il y a un pur son, c'est un peu une atteinte à l'intégrité de l'œuvre que de la compresser en MP3, de là je trouve que ça se défend. Donc, quand on achète un vinyl, on achète vraiment l'œuvre. Alors je trouve ça logique mais... encore une fois c'est, à mon sens, l'artiste qui décide, MP3 pourri ou pas.
    tdBt écrit:
    De toute façon il a déjà été dis que c'est pas vraiment nous qui bousillons la chaine de prod

    Attention, n'interprétons tout de même pas mal ce que je dis, ça je suis entièrement d'accord, le méchant pirate n'est absolument pour rien dans le déclin de cette industrie.
    tdBt écrit:
    c'est que via la copie privée je l'ai plus vite qu'il n'est dispo dans ma ville

    Oui mais tu considère que si tu le télécharge sur un réseau P2P c'est dans le cadre de la copie privée (ou alors peut être fais tu autrement ?). Pour moi c'est essentiellement là qu'on n'est pas d'accord. Mais attention, moi tout le côté juridique tout ça, franchement ça ne m'interresse pas, ce qui me botte c'est de faire du graphisme et de la musique, point barre. Alors je peux admettre mes lacunes et si un texte dit que les resaux P2P sont dans le cadre copie privée ça relativise tout ce que j'ai dit mais je ne suis pas au courant. Après si c'est : chacun à son interprétation du truc, ça peut aller loin sans avancer...
  • Moi je trouve toujours ça completement tordu tdBt. Déjà s'ils se font dix euros par sweet, putain c'est qu'ils sont super malin, je sais pas comment ils font mais moi ce que je sais en 15 ans d'experience, c'est que tu mets à la vente des trucs à plus de 20/25 euros, t'en vend pas. Les gens z'ont pas la tune ou alors pas assez pour finir la soirée si ils claquent autant pour du merch.
    Admettons quand meme que le merch raporte un peu de pognon. Deux solutions, soit le merch est au noir, soit il est déclaré ce qui reduit le benefice. La plupart du temps le groupe n'est pas impliqué, c'est à dire qu'il est tres rare que c'en soit une gestion comune avec tout le monde qui participe aux choix et à au suivi de fab jusqu'à la vente. La grande majorité du temps c'est une personne qui s'en occupe et le pognon n'est en rien ventilé aux zicos. Il va servir effectivement dans le pot commun à acheter des stands de guitare, ou du back-line de scene. C'est un tout petit plus à l'arrivée qui n'a rien de commun avec "je prefere donner directement aux artistes"
    Par contre les albums sont un outil essentiel pour que tu aies pu découvrir ces gens là, un outil essentiel pour qu'ils aient pu trouver le concert où tu as pu aller les voir ensuite et leur offrir tes services. Si tu ne veux pas payer pour cette chaine du disque finalement c'est toi qui leur enleve la valeur marchande, ensuite tu fustige le commerçant de placer ses billes ailleurs. Y'a vraiment un truc qui se mord la queue. Si tu ne sponsorise pas toi qui les aimes, leurs disques, combien de temps crois tu qu'un label quel qu'il soit pourra en produire à perte? Tu les condamnes donc a finir par faire leurs disque par leurs propres moyens a réaliser ça avec des bouts de ficelles genereusement offerts à coup de petite marges sur trois sweet. Youpi.
    Il est évident que mon débat depuis le début est dépassé dans les fait. Qu'aujourdhui plus que jamais la politique des labels est criticable, mais ce que j'essaye de faire comprendre c'est à quel point tout le monde participe à la disparition de la diversité dans la production.
  • Salut Mano,
    manocabut écrit:
    Les licences libres je vois ça comme un truc abstrait dont on a pas besoin, a part en tant que proffession de foi. Ca n'a pas de valeur juridique, et ça fonctionne sur la bonne foi des gens, ou alors j'ai rien compris.
    Et comme comme dit plus haut, les LO (licences ouvertes) c'est plus pour les auditeurs que pour les auteurs. Pour faire bref : le CPI donne tous les droits à l'auteur sur son morceau, dès qu'il l'a créé. Autrement dit, si l'auteur ne précise rien, personne n'a aucun droit dessus (qu'il s'agisse de copie, de distribution, de modification ou d'usage commercial).

    Alors bien sûr, tu peux mettre tes morceaux toi-même en téléchargement. Et alors techniquement, ils deviennent copiables, diffusables, etc. Mais même si tu fais ça en toute bonne foi, il n'en reste pas moins que si tu précises rien, tu places les téléchargeurs dans une situation illégale. Les LO servent donc à préciser ce que tu autorises ou non quand tu diffuses un morceau. Il ne s'agit pas de protéger une oeuvre et de lui assurer un cadre rénumérateur, mais bien de protéger l'auditeur.

    Le but premier des LO n'a donc rien a voir avec une quelconque garantie de protection de l'auteur concernant une rénumération. Ce sont des licences qui existent parce que le cadre légal de base (CPI) est restrictif par défaut. L'idée des LO est de légaliser et de promouvoir le partage d'oeuvres pour les auteurs qui le souhaitent.

    Ensuite
    Il se trouve qu'une foule de "modèles économiques" sont apparus autour de ces LO. Certains plus ou moins efficaces, certains plus ou moins vomitifs... Là, je suis curieux de savoir comment ça va évoluer, mais je persiste à dire qu'une personne qui cherche une rénumération sur la diffusion et la copie n'a aucun intérêt à utiliser les LO.
  • La copie privée est un défi pour l'esprit à l'heure d'Internet et des fichiers numériques.
    Pourquoi ?
    Parce que normalement, on ne peut faire une copie que d'une oeuvre sur support acquis via un commerce ayant pignon sur rue.
    J'achète un cd à la Fnac, je peux en faire une copie de sauvegarde.
    Seulement, cette copie est identique à l'originale. Des 0 et des 1 comme l'a dit Sam.
    Donc à moins d'être contrôlé par un flic qui te demande de fournir la facture du cd acheté, il n'y a aucun moyen de savoir si on a affaire à un original copié ou à une copie d'une copie de xème génération.
    Maintenant, on a vu que le cadre privé va de la famille aux amis en passant par toute personnes qui entre dans cette sphèrre à un moment ou à un autre. Donc, MrX a sur son disque dur un fichier qui est une copie ( forcément ). MrY connait MrX qui est un collègue de travail ou de passion, bref, une connaissance, donc quelqu'un qui entre dans la définition du cadre privé selon la loi. MrY copie la copie de son disque dur sur le sien. C'est légal. Sauf si MrX a acquis illégalement le fichier. Mais comment prouver que ce fichier n'est pas légal puisque rien ne le distingue d'un autre ?
    Et puis si j'ai perdu la facture, devra-t-on aller à la Fnac pour leur demander de fournir un duplicata de la vente ?
    Et si c'est un cadeau ?
    Sachant qu'en plus, aucune loi n'interdit d'encoder le dit fichier dans un autre format, ça complique un peu pus les choses.

    Le P2P ce n'est ni plus ni moins que l'élargissement du cadre privé via le réseau Internet.
    Nous tous sur ce forum, nous faisons partie du même cercle privé. Pourquoi ne pourrions-nous pas échanger nos fichiers sachant que quelqu'un à un moment a bien acquis le fichier légalement pour le mettre à disposition des autres. Vous me direz qu'il a trés bien pu le voler dans les bacs de son disquaire. Oui c'est une possibilité, auquel cas, tous les membres de la chaîne deviennent des recèleurs en puissance. :) ( quel bordel )

    On pourrait le faire via la poste, ou utiliser un client P2P, ou FTP ou même un mail.

    Tout le problème que rencontre le système de l'ancien monde est qu'avant l'oeuvre et le support étaient indissociables, aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Les oeuvres sont redevenues des idées, des abstractions, de l'air, des électrons, de la lumière, rien que des choses qui ne sont pas encore privatisées et qui sont trés dificelement contrôlables. Si je te chante un air d'un morceau composé par un autre, dois-je m'acquiter d'une redevance, dois-je aller en prison ?

    Non.
    L'Internet permet de chanter à l'oreille de quelqu'un qui est à des milliers de kilomètres physiquement mais dans une proximité éléctronique immédiate. C'est une forme d'ubiquité. Jusqu'à présent c'est un don qui était réservé aux entités divines...

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