L'artiste qui s'inscrit à la Sacem ne cède pas son droit moral. Les artistes en désaccord avec l'utilisation de leurs oeuvres peuvent trés bien s'y opposer.
Donc même en LAL, je peux dire que telle utilisation va à l'encontre de mon droit moral.
Article L. 111-1 du Code de la propriété intellectuelle :
L'auteur d'une oeuvre de l'esprit jouit sur cette oeuvre, du seul
fait de sa création, d'un droit de propriété incorporelle exclusif
et opposable à tous.
Ca va, on est entrain de trouver la sortie, le bout du tunnel rempli de lumière
En tout cas, en étant plus clair dans ses propos, ça permet aux novices du libre (comme moi du coup) de compléter leur savoir et ainsi de le partager (sans le modifier pour le coup ) aux futurs amis du libre.
Donc, il faut remettre au cause une certaine vision des LL:
- par exemple, pour une clause NC, je vois pour un usage commercial: uniquement si accord de l'auteur
- Mais il faudrait aussi pour une oeuvre par exemple en BY, indiquer aussi: uniquement si accord de l'auteur !! Non ? Sous prétexte du droit moral !
Ca va, on est entrain de trouver la sortie, le bout du tunnel rempli de lumière
En tout cas, en étant plus clair dans ses propos, ça permet aux novices du libre (comme moi du coup) de compléter leur savoir et ainsi de le partager (sans le modifier pour le coup ) aux futurs amis du libre.
Oui c'est beau le partage, c'est que de l'amour.
Le droit moral est une chose importante. C'est pour ça qu'il convient aussi d'avoir une posture morale par rapport à son oeuvre. Ainsi un artiste connu pour ses postures anti front national ne verra pas ses oeuvres utilisées par ces gens et si quand même le parti ultra nationaliste se gourre, l'opposition du droit moral n'en sera que plus légitime.
L'artiste qui s'inscrit à la Sacem ne cède pas son droit moral.
J'ai pas dis le contraire. Je dis juste que les artistes inscrits à la sacem ne peuvent faire valoir leur droit moral qu'a posteriori. Puisque c'est la sacem qui dit oui systématiquement au diffuseur pour encaisser les thunes, elle se préoccupe pas de pourquoi c'est faire. Si l'artiste ensuite n'est pas content il peut se plaindre et gagner.
C'est un peu aussi pour ça qu'on continue de dire qu'il est préférable de contacter l'auteur AVANT utilisation même si la licence ne l'y oblige pas.
Non, tu confonds, c'est une sous-couche du Smoke Space, on appelle ça le Deep Bush Space. Arf... La rue est devenue un repère de toxicomanes. C'est bien simple, je ne sors plus, les risques de cancers sont beaucoup trop élevés.
Je vous rappelle que l'OpenSpace est un volume non fumeur où seul le harcèlement moral est admis. Pour les autres causes de mortalité, veuillez sortir de l'établissement durant la pause réglementaire. Merci.
Circulaire n°GHGY120202 à faire circuler dans le cadre stricte du droit à la copie privée :
Liste des interdictions en OpenSpace pendant le plan vigipirate maximum :
Bon, comme ça fait bien ièche de passer la journée dans un bureau avec un temps pareil, je vous ai apporté des fleurs, qui puent pas mais qui meurent pas non plus, c'est ça qu'est bien.
C'est pour mettre en déco à côté de la cafetière, la nouvelle, celle avec les capsules wouatellese, qu'il a fallu acheter une poubelle de 100 litres tellement ça prend plus de place que l'emballage d'un kilo de café, mais c'est vachetement plus joli avec toutes ces couleurs, c'est ça que c'est la tendance, peu importe le goût du truc marron foncé qu'est dedans, hein?!
haaaa les formats propriétaire de café, trop puissant, me rappellera toujours une conférence de Thierry "formats ouverts" Stoher, qui faisait l'analogie entre les formats numériques fermés et ces conneries de capsules de café.
The ultimate coffee maker (je ne vis plus sans cette machine en tout points remarquable)
Ah, j'y avais pas pensé, mais effectivement ça se rejoint. Tous des victimes ces buveurs de capsules.
Moi j'en bois pas, j'en déguste, et du Bio s'il vous plaît ( préparé dans un autre machin tout aussi indémodable )
Je rappelle à nos collaborateurs en CTCD ( contrat de trés courte durée ) que seul le café fournit par notre fournisseur OFFICIEL devra être consommé durant les heures LEGALES et contre une somme forfaitaire directement retenue sur votre salaire. Tout contrevenant se verra sanctionné par des PENALITES et inquiété selon les termes de la loi sur la lutte contre les substances addictives. En outre, la recrudescence d'initiatives personnelles en matière de détente va donner lieu dés à présent à trois fouilles des effets personnels par jour. La police procédera à des contrôles avec chiens et tazers.
Monsieur Mulher.
GRH ( gestionnaire des ressources humaines )
Monsieur Mullet, comment dire... ça reste entre nous, mais il se pourrait que des images compromettantes tombent aux mains de la ligue RINOGRACOFOUCORI ( riposte-non-graduée-contre-la-fouille-corporelle-invasive )... Du moins si un coup de tazer venait accidentellement me chatouiller les côtes.
¿comprendes ombre !?!
Je savais que j'avais déjà vu vos pratique de RH en entreprise il n'y a pas si longtemps Mr Mulher. Il va de soit que les masses non syndiquée sauront vous faire entendre raison si vous retombez dans les travers qui vous ont valu votre poste chez General Motors ou encore Texaco, ou comme ci-dessous dans une superette WallMart, pour ne citer que ceux-là. A bon entendeur.
Vu que l'entreprise applique des restrictions budgétaires pour sauver nos emplois, du moins jusqu'à la rentrée, pas de clim, pas de ventilateurs, pas d'éclairage non plus, et pas de ravitaillement des bombonnes d'eau ...
Je sais pas vous, mais là j'ai les coudes collés à mon bureau, les fesses qui se liquéfient sur le tissus plastique de ma chaise, impossible d'échapper un gaz...
Rein à foot, puisqu'on peut pas péter, on va roter, je vais commander sur le net zi invencheun du siècle contre la canicule, un mini frigo de bureau en usb!
M'étonnerait que ça sauve les vieux par contre...
C'est un peu comme le future. C'est forcément plein d'innovations vraiment trés trés bien. Et en poussant un peu, on pourrait presque se dire que ça va sauver le monde. Mais quoi donc ? Les mini-frigos usb pour canettes 33 cl ? Peut-être. Mais je pense aussi à ce truc fabuleux qu'on appelle... les réseaux sociaux ! Pas ces réseaux d'amis ou de connaissances qu'on croise dans son quartier ou ailleurs... Mais bien ceux qu'on voit sur Internet. Inscrivez-vous. Faites-vous des amis. Parlez de vous, de ce que vous aimez, de ce que vous detestez, et dites-le au monde entier.
J'ai finalement renoncé à comprendre pourquoi les gens s'inscrivent sur ce genre de site. C'est un peu comme de se demander pourquoi la poule a t'elle traversé la route. Chacun y trouve (ou croit y trouver) ce qu'il a envie d'y trouver... Mais une question qui me semble par contre beacoup plus interessante, c'est : mais pourquoi donc ces sites existent ? Autrement dit, quelle est la raison d'être de ces sites ? Qu'est ce qui a motivé leur développement ? A première vue, on pourrait croire que la question reste la même que précédement. On développe en général un site pour les besoins de ses utilisateus, non ? Disons que dans certains cas, c'est effectivement ce qui se passe, mais pas toujours. Se serait passer un peu vite à coté de la publicité.
Prenons un exemple concret. Imaginons que je vienne de sortir sur le marcher un magnifique... mini-frigo usb pour canettes 33 cl. Munie de ma géniale invention, il ne me reste plus qu'à conquérir les foules et à moi la fortune ! Disons... une bonne campagne de pub pour faire connaitre le produit. Mais s'agit de savoir à qui j'espère vendre le truc. Comprennez-moi bien: acheter des emplacements publicitaires, ça coute cher. Autant les acheter au bon endroit.
Quelle est donc la raison d'être de ce genre de plateforme "comunautaire" ?
La publicité, bien sûr
Mais pas seulement
C'est aussi une base de donnée gigantesque d'acheteurs potentiels, qui mettent eux-même les infos qui permettent de mieux les cibler.
Le paradis des marketeux, quoi.
Bon
Que font tous ces internautes sur ces sites communautaires, je sais pas, mais pour respecter la coutume de ce fil merveilleux, voici une photo d'une quiche qui ma foi semble assez apétissante :
J'ai finalement renoncé à comprendre pourquoi les gens s'inscrivent sur ce genre de site.
Tu as tort si je peux me permettre. C'est au contraire trés intéressant de comprendre pourquoi ça fonctionne toujours malgré l'engorgement de ces sites, leurs lourdeur, leurs interfaces peu ergonomiques et le spam galopant qui est l'essentiel des messages postés. Renoncer à comprendre, c'est se condamner à ne pas comprendre ce que devient ce truc mirobolant qu'est le Web, cette couche mettant Internet à la portée de tous. L'oubli est la réponse. L'oubli de ce qu'est à l'origine cet outil de mise en réseau des êtres humains en abolissant l'espace-temps, ni plus ni moins. Comme l'interface graphique nous fait oublier la complexité du fonctionnement d'un ordinateur, le Web 2.0 cache aux non avertis, aux lambdas, les chemins de traverses, les faisant converger, pour le plus grand nombre, vers la lumière du réseau social, là où on pourra les compter, les peser, les classer, les diriger, les faire espérer, les mettre en concurrence, les faire travailler sans contrepartie, de leur plein gré, aveuglés par leurs pulsions de reconnaissance infantile.
C'est une question de point de vue. La poule ne sait pas que la bande bleue est une route, elle ne conduit pas. Donc elle ne traverse pas. Elle se contente d'arpenter son univers.
Mais une question qui me semble par contre beacoup plus interessante, c'est : mais pourquoi donc ces sites existent ? Autrement dit, quelle est la raison d'être de ces sites ? Qu'est ce qui a motivé leur développement ? A première vue, on pourrait croire que la question reste la même que précédement. On développe en général un site pour les besoins de ses utilisateus, non ? Disons que dans certains cas, c'est effectivement ce qui se passe, mais pas toujours. Se serait passer un peu vite à coté de la publicité.
Le réseau social est certainement ce qu'il y a de plus naturel sur Internet. Discuter, communiquer, réfléchir en collectif, c'est ce qu'ont en commun tous ceux qui utilisent le réseau global. Myspace, Facebook, twitter & cie ne sont pas des réseaux sociaux, ils ne servent à rien. Ce sont des "objets tendances" designés pour répondre à des besoins créés par des agences de com, relayés par des coups ou des scandales dans les massmedias, dont ces réseaux sont souvent des extensions. Au mieux, ça sert à équilibrer la perte de revenu engendrée par la désaffection des kids envers les medias classiques, au pire, ça sert à profiler et à vendre des données.
Nous sommes en face d'un fac similé, autrement une perversion de l'outil de mise en réseau original. Comme dans la pub, tout est factice, mis sous la forme de slogans, de gadgets clignotant et hurlants qui sont autant de panneaux publicitaires nomades qui vont être collés un peu partout. Il ne s'agit plus de réseaux sociaux mais de groupes de clients qui font eux-mêmes la pub de produits qu'ils contribuent à définir. On est dans l'illusion du tout gratuit grâce à la pub et du travail dissimulé. Tout ce temps passé sur ces sites sont autant de millions d'heures qui ne coûtent rien à ces grosses multinationales. Non seulement, elles délocalisent dans les pays sans protection salariale cassant ,dans les pays "développés", la solidarité nationale, la protection sociale et la cohésion du corps social, non seulement elle nous transforment en concepteurs, prospecteurs, diffuseurs, disséminateurs sur le réseau mais en plus elles nous volent toutes les promesses dont était fait l'Internet initial. Un espace sans fond, remplit de libertés, support du mélange des cultures d'un monde que nous habitons tous, capable de mettre en commun une énergie créatrice formidable supérieure à l'énergie dévastatrice des guerres.
Internet était un moyen de faire connaissance. Le Web n'est finalement qu'un divertissement, tout dans la forme, rien dans le fond.
Avec le Web, l'OpenSpace devient l'InfinitySpace, la prison sans mur où l'Homme n'est qu'une extension du réseau, un client/serveur comme un autre.
Réponses
Donc même en LAL, je peux dire que telle utilisation va à l'encontre de mon droit moral.
En tout cas, en étant plus clair dans ses propos, ça permet aux novices du libre (comme moi du coup) de compléter leur savoir et ainsi de le partager (sans le modifier pour le coup
- par exemple, pour une clause NC, je vois pour un usage commercial: uniquement si accord de l'auteur
- Mais il faudrait aussi pour une oeuvre par exemple en BY, indiquer aussi: uniquement si accord de l'auteur !! Non ? Sous prétexte du droit moral !
Oui c'est beau le partage, c'est que de l'amour.
Le droit moral est une chose importante. C'est pour ça qu'il convient aussi d'avoir une posture morale par rapport à son oeuvre. Ainsi un artiste connu pour ses postures anti front national ne verra pas ses oeuvres utilisées par ces gens et si quand même le parti ultra nationaliste se gourre, l'opposition du droit moral n'en sera que plus légitime.
C'est un peu aussi pour ça qu'on continue de dire qu'il est préférable de contacter l'auteur AVANT utilisation même si la licence ne l'y oblige pas.
dF
Lui il vient du Smoke Space, je l'ai croisé la dernière fois.
Je vous rappelle que l'OpenSpace est un volume non fumeur où seul le harcèlement moral est admis. Pour les autres causes de mortalité, veuillez sortir de l'établissement durant la pause réglementaire. Merci.
Circulaire n°GHGY120202 à faire circuler dans le cadre stricte du droit à la copie privée :
Liste des interdictions en OpenSpace pendant le plan vigipirate maximum :
Interdiction d'amener un proton pack au travail.
Tout contrevenenant sera signalé à Pôle Emploi !
Bon, comme ça fait bien ièche de passer la journée dans un bureau avec un temps pareil, je vous ai apporté des fleurs, qui puent pas mais qui meurent pas non plus, c'est ça qu'est bien.
C'est pour mettre en déco à côté de la cafetière, la nouvelle, celle avec les capsules wouatellese, qu'il a fallu acheter une poubelle de 100 litres tellement ça prend plus de place que l'emballage d'un kilo de café, mais c'est vachetement plus joli avec toutes ces couleurs, c'est ça que c'est la tendance, peu importe le goût du truc marron foncé qu'est dedans, hein?!
The ultimate coffee maker (je ne vis plus sans cette machine en tout points remarquable)
Merci pour les fleurs.
dF
Moi j'en bois pas, j'en déguste, et du Bio s'il vous plaît ( préparé dans un autre machin tout aussi indémodable )
Je rappelle à nos collaborateurs en CTCD ( contrat de trés courte durée ) que seul le café fournit par notre fournisseur OFFICIEL devra être consommé durant les heures LEGALES et contre une somme forfaitaire directement retenue sur votre salaire. Tout contrevenant se verra sanctionné par des PENALITES et inquiété selon les termes de la loi sur la lutte contre les substances addictives. En outre, la recrudescence d'initiatives personnelles en matière de détente va donner lieu dés à présent à trois fouilles des effets personnels par jour. La police procédera à des contrôles avec chiens et tazers.
Monsieur Mulher.
GRH ( gestionnaire des ressources humaines )
¿comprendes ombre !?!
dF
“You’ve got to ask yourself one question: ’Do I feel lucky?’ Well, do ya, punk?”
“Go ahead. Make my Day.”
Je sais pas vous, mais là j'ai les coudes collés à mon bureau, les fesses qui se liquéfient sur le tissus plastique de ma chaise, impossible d'échapper un gaz...
Rein à foot, puisqu'on peut pas péter, on va roter, je vais commander sur le net zi invencheun du siècle contre la canicule, un mini frigo de bureau en usb!
M'étonnerait que ça sauve les vieux par contre...
J'ai finalement renoncé à comprendre pourquoi les gens s'inscrivent sur ce genre de site. C'est un peu comme de se demander pourquoi la poule a t'elle traversé la route. Chacun y trouve (ou croit y trouver) ce qu'il a envie d'y trouver... Mais une question qui me semble par contre beacoup plus interessante, c'est : mais pourquoi donc ces sites existent ? Autrement dit, quelle est la raison d'être de ces sites ? Qu'est ce qui a motivé leur développement ? A première vue, on pourrait croire que la question reste la même que précédement. On développe en général un site pour les besoins de ses utilisateus, non ? Disons que dans certains cas, c'est effectivement ce qui se passe, mais pas toujours. Se serait passer un peu vite à coté de la publicité.
Prenons un exemple concret. Imaginons que je vienne de sortir sur le marcher un magnifique... mini-frigo usb pour canettes 33 cl. Munie de ma géniale invention, il ne me reste plus qu'à conquérir les foules et à moi la fortune ! Disons... une bonne campagne de pub pour faire connaitre le produit. Mais s'agit de savoir à qui j'espère vendre le truc. Comprennez-moi bien: acheter des emplacements publicitaires, ça coute cher. Autant les acheter au bon endroit.
Oui mais où ? Je pourrais commencer par me renseigner un peu par là, par exemple :roll: ... Et pour le cas où j'aurais du mal à définir ma cible, tout ça, je peux aussi contacter des gens dont c'est le métier.
Quelle est donc la raison d'être de ce genre de plateforme "comunautaire" ?
La publicité, bien sûr
Mais pas seulement
C'est aussi une base de donnée gigantesque d'acheteurs potentiels, qui mettent eux-même les infos qui permettent de mieux les cibler.
Le paradis des marketeux, quoi.
Bon
Que font tous ces internautes sur ces sites communautaires, je sais pas, mais pour respecter la coutume de ce fil merveilleux, voici une photo d'une quiche qui ma foi semble assez apétissante :
Le réseau social est certainement ce qu'il y a de plus naturel sur Internet. Discuter, communiquer, réfléchir en collectif, c'est ce qu'ont en commun tous ceux qui utilisent le réseau global. Myspace, Facebook, twitter & cie ne sont pas des réseaux sociaux, ils ne servent à rien. Ce sont des "objets tendances" designés pour répondre à des besoins créés par des agences de com, relayés par des coups ou des scandales dans les massmedias, dont ces réseaux sont souvent des extensions. Au mieux, ça sert à équilibrer la perte de revenu engendrée par la désaffection des kids envers les medias classiques, au pire, ça sert à profiler et à vendre des données.
Nous sommes en face d'un fac similé, autrement une perversion de l'outil de mise en réseau original. Comme dans la pub, tout est factice, mis sous la forme de slogans, de gadgets clignotant et hurlants qui sont autant de panneaux publicitaires nomades qui vont être collés un peu partout. Il ne s'agit plus de réseaux sociaux mais de groupes de clients qui font eux-mêmes la pub de produits qu'ils contribuent à définir. On est dans l'illusion du tout gratuit grâce à la pub et du travail dissimulé. Tout ce temps passé sur ces sites sont autant de millions d'heures qui ne coûtent rien à ces grosses multinationales. Non seulement, elles délocalisent dans les pays sans protection salariale cassant ,dans les pays "développés", la solidarité nationale, la protection sociale et la cohésion du corps social, non seulement elle nous transforment en concepteurs, prospecteurs, diffuseurs, disséminateurs sur le réseau mais en plus elles nous volent toutes les promesses dont était fait l'Internet initial. Un espace sans fond, remplit de libertés, support du mélange des cultures d'un monde que nous habitons tous, capable de mettre en commun une énergie créatrice formidable supérieure à l'énergie dévastatrice des guerres.
Internet était un moyen de faire connaissance. Le Web n'est finalement qu'un divertissement, tout dans la forme, rien dans le fond.
Avec le Web, l'OpenSpace devient l'InfinitySpace, la prison sans mur où l'Homme n'est qu'une extension du réseau, un client/serveur comme un autre.
Sleep-dealer Alex Rivera 2008