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OpenSpace [ Capitalisme moralisé, enfin ! ]

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Réponses

  • oui, l'oublie.
    Ou du moins, ce truc qui semble finalement au moins aussi vieux que l'humanité : en gros le fait de dire "vous prenez pas le choux, laissez-moi prendre en charge l'aspect difficile et contentez-vous d'en profiter" ( Sauf que d'habitude, la suite de la phrase, c'est "... et payez-moi pour mon labeur ^^ ").

    Mais quoi qu'il en soit, il en ressort effectivement que le deal inclue donc cet oublie.

    finalement un truc assez classique. Je paye un garagiste parce que j'y connais quedalle en mécanique. par exemple. Et c'est effectivement sans doute l'une des principales raisons qui fait que tant de monde se retrouve sur MaFaceOnZeWeb. Disons, ça expliquerait le choix du moyen pour y arriver, mais pas la motivation.

    Sinon, le coup du fac similé est assez bien vu:
    Nous sommes en face d'un fac similé, autrement une perversion de l'outil de mise en réseau original
    un peu comme une idée peut décrire le monde, mais dont les mots "teintent" cette description qui se retrouve donc à décrire un monde... focalisé sur un sens particulier.

    BoukSpace est un meta-language de l'Internet.
    Avec une forte teinte commerciale :mrgreen:

    couleur-masque-snow.jpg
  • Je cherche des trucs copyrightés sur inernet, mais je n'arrive pas à trouver. http://www.google.com/search?ie=UTF-8&oe=UTF-8&sourceid=navclient&gfns=1&q=©
  • En furetant au gré des vents électroniques comme un guerrier lanceur de disques lumineux, j'ai trouvé cet article qui est en fait a retranscription d'une partie d'une conférence donnée par Eben Moglen l'année dernière. Ce monsieur est l'avocat conseil de la Free Software Foundation et président du Software Freedom Law Center. Il a rédigé la licence publique générale GNU, la licence publique générale limitée GNU, et la Licence de documentation libre GNU avec Richard Stallman. Voici ce qu'il dit :

    Cette société est la nôtre, ses réseaux aussi, et nous les avons conçus, créés, développés, construits et entretenus pour échanger des informations, pour donner du pouvoir et des libertés aux gens, pas pour les contrôler ni pour les appauvrir culturellement parlant. Et c’est ce pour quoi la culture tend aujourd’hui à se libérer.

    Les humains sont des animaux sociaux qui ont besoin de communiquer, d’échanger, de partager, d’interagir. Et nous approchons d’une époque formidable où tout le monde pourra se connecter, sans intermédiaire, à tout un chacun. Un monde de sociabilité complète et totale.

    Nous savons comment apporter, à faible coût, la possibilité de communiquer avec le monde entier. Et nous pouvons éradiquer l’ignorance, comme la génération passée s’est débarrassée de la variole. Alors c’est vrai qu’en contrepartie, certains industriels doivent accepter de voir leurs marges et leur profitabilité réduites.

    Il faudrait d’ailleurs qu’ils admettent qu’ils militent pour l’ignorance, pour l’acculturation, qu’ils revendiquent le fait que vous ne devriez avoir accès à la culture que dans la mesure où vous avez assez d’argent pour vous l’offrir, ou plutôt l’acheter. Et plus ils agiront de manière brutale, déraisonnable, disproportionnée, plus ils se discréditeront.

    L’industrie des biens culturels tiendra peut-être encore 15 ans, et d’ici là, soit ils auront adapté leurs modèles économique à la réalité de l’internet, soit ils auront disparus, remplacés par des entrepreneurs moins ignorants des technologies et de leurs usages, et plus respectueux des gens.

    Nous assistons à la fin de la culture propriétaire ; il reste encore quelques obstacles à franchir, ou à faire tomber, mais le temps approche où les intérêts financiers de quelques-uns ne pourront empêcher les autres de bénéficier des mêmes services, mais de façon “libre”.

    C’est pourquoi ils parlent de vous bannir de l’internet, c’est l’internet que vous avez bâti, que vous faites tourner, que vous utilisez pour améliorer la vie des autres, et dont vous vous servez pour faire leur business, mieux qu’eux.

    Alors rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer, se battre pour qu’ils ne changent pas trop la loi, et continuer à programmer du code comme nous le faisons depuis 20 ans maintenant : nous avons le matériel, les logiciels, la bande passante, la culture, les talents…

    Nous n’avons besoin de rien, ni de changer la loi, ni d’en faire adopter de nouvelles, ni de détruire ni de créer quoi que ce soit, ni de “venture capitalists“, ni de position monopolistique… La beauté de notre position tient au fait que de toute façon nous gagnerons, alors laissez-nous tranquille. La seule chose que nous demandons, à l’Etat, c’est d’éviter de créer des injustices au bénéfice de quelques-uns.

    Un autre texte de ce monsieur en suivant le lien :
    http://fr.wikisource.org/wiki/L'anarchisme_triomphant_:_Le_logiciel_libre_et_la_mort_du_copyright


    tron_guide.jpg
  • et tu en penses quoi, de ce texte koko ? je suis curieux d'avoir ton avis
    je vais faire quelques remarques quand même, quitte à briser le côté délirant du thread open space
    d'abord, niveau style, c'est assez typique des grands tableaux lyriques à l'américaine. faut susciter de l'espérance quoi..
    Le texte est intéressant parce qu'il explicite assez naïvement le mythe fondateur de l'open source. Comme tout mythe, il dessine un avenir souhaitable, et il ordonne déjà des pratiques pour le présent (en l'occurence le monde du logiciel libre).
    Cette société est la nôtre, ses réseaux aussi, et nous les avons conçus, créés, développés, construits et entretenus pour échanger des informations, pour donner du pouvoir et des libertés aux gens, pas pour les contrôler ni pour les appauvrir culturellement parlant. Et c’est ce pour quoi la culture tend aujourd’hui à se libérer.

    Cette société est la nôtre.. humm.. de mon point de vue critique (sociologiquement, psychanalytiquement, philosophiquement critique), je pense qu'il s'agit d'un voeu pieux
    Quand à la culture qui "tend aujourd'hui à se libérer", hé bien j'aimerais bien qu'on me dise ce qu'on entend exactement par "culture", et en quoi cette chose disposerait d'une autonomie telle qu'elle se libérerait toute seule, par une sorte de tendance intrinsèque. C'est marrant d'ailleurs, cette manière de "naturaliser" la culture - ça c'est une tendance par contre dans les discours sur la culture..
    "la société", la "culture", bon tout cela fonctionne dans le discours et comme principe à condition de rester extrêmement flou
    Les humains sont des animaux sociaux qui ont besoin de communiquer, d’échanger, de partager, d’interagir. Et nous approchons d’une époque formidable où tout le monde pourra se connecter, sans intermédiaire, à tout un chacun. Un monde de sociabilité complète et totale.

    Je grince des dents quand une causerie commence par "les humains sont".. Comme s'il s'agissait d'une évidence et que donc à ce niveau, y'avait pas à penser.. Une époque formidable ???? c'est une plaisanterie j'espère ?
    Quant à la sociabilité complète et totale.. bon.. est-ce quelqu'un s'est demandé ici si c'était simplement souhaitable une telle sociabilité ?? À titre personnel par exemple (mais je ne crois pas être le seul), je considère qu'il y a déjà bien assez de sociabilité comme ça :)
    Nous savons comment apporter, à faible coût, la possibilité de communiquer avec le monde entier. Et nous pouvons éradiquer l’ignorance, comme la génération passée s’est débarrassée de la variole. Alors c’est vrai qu’en contrepartie, certains industriels doivent accepter de voir leurs marges et leur profitabilité réduites.

    L'assimilation "ignorance" / "variole" me semble extrêmement pernicieuse. D'abord : ignorance de quoi ? Y'a des tas de choses que des tas de gens ignorent, et des tas de choses que des tas de gens croient savoir ou savent (dans la mesure où ils le savent).. Est-ce que c'est la même chose d'ignorer le langage java (informatique) et d'ignorer le javanais (quand on vit à java) ? Est-ce qu'on peut mettre sur le même plan "ne pas savoir lire et écrire" et "ne pas savoir lire James Joyce" ?
    Avec la variole, on sombre encore une fois dans le naturalisme le plus obscur(antiste) : c'est quoi l'ignorance ? un virus ? une maladie ? on croirait entendre certains enseignants abrutis qui semblent réellement croire qu'un élève est nulle pour des raisons biologiques. Et quoi ? internet serait le remède ? (le pharmakon à mon avis : à la fois médicament et poison)
    ha non les industriels sont la "cause" de l'ignorance.. bon.. mi je veux bien, mais on n'a pas démontré grand chose là
    Il faudrait d’ailleurs qu’ils admettent qu’ils militent pour l’ignorance, pour l’acculturation, qu’ils revendiquent le fait que vous ne devriez avoir accès à la culture que dans la mesure où vous avez assez d’argent pour vous l’offrir, ou plutôt l’acheter. Et plus ils agiront de manière brutale, déraisonnable, disproportionnée, plus ils se discréditeront.

    oui certes
    mais encore une fois, de quelle "culture" parle-t-on ?
    par exemple, à supposer que les livres soient accessibles gratuitement à tous, que liraient les êtres humains ? Arno schmidt, barbara cartland ?
    si c'st juste une histoire de quantité, grosso modo en occident on est quand même extraordinairement bien loti - après y'a des régions du monde où le livre est inacessible ou quasiment.
    Bon quand j'étais gosse, une enfance/adolescence très prolo années 70.. je lisais énormément, et j'avais accès à beaucoup de livres, ma mère m'emmenait au supermarché bravo, au bibliobus, etc, et on avait un budget très serré, mais bon, ça allait quand même.. Sauf que je lisais globalement tout ce qui passait par là, de la littérature vite faite, du roman de gare, style collection harlequin ou pas loin et mon musicien préféré était Michel sardou (et ce qui passait sur la télévision dans l'émission des Carpentier). Parce que.. je n'avais aucun repère culturel, je ne connaissais rien à la littérature.. En arrivant dans le grand lycée bourgeois de la ville, j'ai pris une grosse claque en me rendant compte que j'étais totalement "inculte"..
    C'était pas un problème d'accès à la culture.. c'était un problème d'accès aux références culturelles, à la culture "cultivée".. bon

    L’industrie des biens culturels tiendra peut-être encore 15 ans, et d’ici là, soit ils auront adapté leurs modèles économique à la réalité de l’internet, soit ils auront disparus, remplacés par des entrepreneurs moins ignorants des technologies et de leurs usages, et plus respectueux des gens.
    ok
    peut-être bien oui
    Nous assistons à la fin de la culture propriétaire ; il reste encore quelques obstacles à franchir, ou à faire tomber, mais le temps approche où les intérêts financiers de quelques-uns ne pourront empêcher les autres de bénéficier des mêmes services, mais de façon “libre”.
    certes, on y croit
    C’est pourquoi ils parlent de vous bannir de l’internet, c’est l’internet que vous avez bâti, que vous faites tourner, que vous utilisez pour améliorer la vie des autres, et dont vous vous servez pour faire leur business, mieux qu’eux.

    Alors rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer, se battre pour qu’ils ne changent pas trop la loi, et continuer à programmer du code comme nous le faisons depuis 20 ans maintenant : nous avons le matériel, les logiciels, la bande passante, la culture, les talents…

    Nous n’avons besoin de rien, ni de changer la loi, ni d’en faire adopter de nouvelles, ni de détruire ni de créer quoi que ce soit, ni de “venture capitalists“, ni de position monopolistique… La beauté de notre position tient au fait que de toute façon nous gagnerons, alors laissez-nous tranquille. La seule chose que nous demandons, à l’Etat, c’est d’éviter de créer des injustices au bénéfice de quelques-uns.

    on est vraiment là dans un discours qui mélange allègrement éthique et esthétique
    et qui, je le ferai remarquer est profondément d'inspiration libérale
    C'est très intéressant parce qu'au fond, Eben Moglen déploie avec candeur les représentations sous-jacentes qui sous-tendent la philosophie du libre (ou du moins une certaine philosophie) et que quelque part, nous fondons notre action sur ce genre de représentations, de système de valeurs
    sauf que.. il me semble que les chose sont beaucoup plus complexes
    que le problème de l'accès à la culture fait un peu écran de fumée dans l'histoire.. Surtout si au fond on réduit ce problème à des histoires manichéennes : d'un côté l'empêchement des industriels de l'autre côté, le réseau qui "tend à se libérer", des histoires de données qui transitent dans des canaux en somme..
    C'est vraiment très simpliste (mais bon, c'est peut-être comme ça que les informaticiens voient le monde)
    il y a de mon poi,nt de vue un problème beaucoup plus sérieux, un angle qui me semble plus pertinent, quand il s'agit d'aborder la question de l'accès à la culture : c'est celui des inégalités dans cet accès, ce qui nous ramène à la question des inégalités en général, et donc au politique.
  • juillet 2009 modifié
    dana écrit:
    et tu en penses quoi, de ce texte koko ? je suis curieux d'avoir ton avis
    Ouais, c'est sûr, j'ai mis ce texte tel quel sans en faire l'analyse. Je ne sais pas quoi en penser pour tout dire. Enfin si mais je suis trés partagé et comme en ce moment je suis de mauvaise humeur :). Parce que ça vient d'un fondateur du logiciel libre et parce que c'est un extrait d'une conférence donc hors contexte. Je crois qu'un des grands drames des licences libres et ouvertes est qu'elles ont été conçues sur le droit américain qui est trés différent du droit français même si l'américanisation du droit européen est déja bien en marche. Le copyright assimilé au droit d'auteur en est un exemple. Le discours qui se veut global est en fait trés américain. Comme souvent avec les Ricains, des gens qui croient connaître le reste du monde alors qu'ils ne regardent que leur nombril et font des généralités à partir de là pour le reste du monde qu'il leur faut absolument évangéliser. Pouah !!!
    Je crois que malheureusement, ce discours n'y échappe pas. on est dans deux mots que je ne supporte pas : L'angélisme et le positivisme. Même parfois dans le créationisme. On est à deux doigts du postulat comme quoi l'Homme naît bon, quand même. Donc oui, je suis hyper déçu par cette diatribe imbuvable qui ressemble à une marshmallow party autour du feu sur fond de chanson country sirupeuse.
    d'abord, niveau style, c'est assez typique des grands tableaux lyriques à l'américaine. faut susciter de l'espérance quoi..
    Style à chier, tu peux le dire. Et je ne pense pas que la traduction ait posé un quelconque problème de fidélité à l'esprit du texte original. Même moi, je peux en faire une traduction facilement et pourtant j'entretiens mon anglophobie rampante. :)
    Le texte est intéressant parce qu'il explicite assez naïvement le mythe fondateur de l'open source. Comme tout mythe, il dessine un avenir souhaitable, et il ordonne déjà des pratiques pour le présent (en l'occurence le monde du logiciel libre).
    C'est bien ce qui me fait peur. Pourtant pour avoir vu quelques vidéos de conférences de Stallman, le bonhomme ne m'a jamais paru naïf ni bisounours sur les bords.
    Cette société est la nôtre, ses réseaux aussi, et nous les avons conçus, créés, développés, construits et entretenus pour échanger des informations, pour donner du pouvoir et des libertés aux gens, pas pour les contrôler ni pour les appauvrir culturellement parlant. Et c’est ce pour quoi la culture tend aujourd’hui à se libérer.
    Nous savons comment apporter, à faible coût, la possibilité de communiquer avec le monde entier. Et nous pouvons éradiquer l’ignorance, comme la génération passée s’est débarrassée de la variole. Alors c’est vrai qu’en contrepartie, certains industriels doivent accepter de voir leurs marges et leur profitabilité réduites.
    C'est une des grandes obssessions américaine. Apporter la lumière aux masses perdues dans la pénombre du sous-développement par les moyens de communication moderne. Microsoft aussi tient ce genre de discours, Carrefour, Wallmart et Mac Donald's aussi. Ces gens ont le complexe du messie. La guerre en Afghanistan est justifiée de la même façon, etc...

    Cette histoire de culture accessible à tous ça revient sans arrêt aujourd'hui. D'abord, personne ne se demande ce que veulent vraiment les masses bêlantes."
    Si la publicité, le marketing et la com représentent autant de capitaux dans le monde ( 1000 milliard de dollars en 2003 ) ce n'est pas parce que nous sommes victimes d'une OPA mais bien que nombre d'êtres humains sur Terre sont trés heureux qu'on leur dise quoi acheter. La liberté est la première chose que l'on brade dés qu'on en a la possibilité pour accéder à un semblant de confort physique et moral. Qu'est-ce qu'on échange le plus sur les réseaux P2P ? Des films arts et essais en vo ou bien le dernier blockbuster gavé jusqu'à la gueule d'effets numériques insupportables dont le scénario est connu d'avance ?
    C'est pour ça que je ne défend pas les Pirate bay et autres Mininova qui ne font que fournir un vecteur par lequel passe tous les produits culturels dispensateurs de modèles anglosaxons qui participent à la grande propagande mondiale. Oui, je crois que Hollywood est un outil de propagande puissant utilisé à seules fins de formater le monde à leur image. Exactement comme le fait Mac Do en organisant l'anniversaire des gamins. C'est du recrutement dés le plus jeune âge de leurs futurs clients. Je sais comment ça se passe, j'ai participé à ça à une autre époque de ma vie.

    Je ne vais pas vous raconter mon enfance mais l'accés à la culture n'est pas une question de moyens. On se cultive parce qu'on est curieux et la curiosité ça se développe. Pour ça on est tributaire de son environnement familiale et des autres adultes gravitant dans la sphère de l'éducation. Il est trés facile de rendre un être humain stupide, il suffit de lui couper les ailes de la curiosité. On a plein d'expressions pour ça : Curiosité malsaine, la curiosité est un vilain défaut, ne répond pas, arrête de chercher la petite bête, tu te poses trop de questions, etc...

    J'ai eu la chance naître dans une famille modeste, post 68, végétarienne, musicienne, mon père avait une grosse collection de bouquins en tous genres ( SF, ésotérisme, philosophie, sciences naturelles, technologie ) et une grand-mère qui m'a permis de savoir lire et écrire dés l'âge de 5 ans. Ce qui fait que je me suis fait gravement chier pendant toute ma scolarité. Bref passons. J'ai passé mon adolescence dans des collèges de ZUP où on a passé son temps à casser, chez moi, toute propension à la curiosité. Heureusement que mon père se foutait de mes résultats scolaires.

    Bon bref, la capacité à se cultiver passe par l'envie de se cultiver pas par la profusion de produits culturels à disposition, fussent-ils gratuits. Les bibliothèques municipales sont accessibles à tous, Rien que pour passer les 3 mois d'été j'ai emprunté une vingtaine de bouquins. Et quand on est défavorisé socialement ça ne coûte rien. Ensuite, on peut passer du temps dans les fnacs quand on en a une prés de chez soi, y lire ne coûte rien. Bon évidemment à la campagne c'est peut-être moins évident. Quoi que j'ai passé un an dans une ville trou du cul qui s'appelle Loudun dans la Vienne et ils ont une médiathèque plutôt moderne et bien fournie, comme quoi. Alors c'est sûr que pour les personnes qui habitent des pays dîts sous développés, c'est moins facile. Mais je ne pense pas que l'accés gratuit à la culture soit leur préoccupation première.
    L’industrie des biens culturels tiendra peut-être encore 15 ans, et d’ici là, soit ils auront adapté leurs modèles économique à la réalité de l’internet, soit ils auront disparus, remplacés par des entrepreneurs moins ignorants des technologies et de leurs usages, et plus respectueux des gens.
    Ca, ce n'est pas vraiment ce que j'observe. Moins ignorant des technologies, mais plus respectueux des gens, je n'y crois pas une seule seconde.
    C’est pourquoi ils parlent de vous bannir de l’internet, c’est l’internet que vous avez bâti, que vous faites tourner, que vous utilisez pour améliorer la vie des autres, et dont vous vous servez pour faire leur business, mieux qu’eux.
    Alors rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer, se battre pour qu’ils ne changent pas trop la loi, et continuer à programmer du code comme nous le faisons depuis 20 ans maintenant : nous avons le matériel, les logiciels, la bande passante, la culture, les talents…
    C'est pas faux mais le problème reste toujours l'Humain qui malgré tout ça et la possibilité de créer un monde différent de toutes pièces rechigne à le faire et a tendance à adapter les anciens modèles plutôt que d'en créer de nouveaux.

    Donc ce texte je trouve que ça ressemble à une suite d'idées simplistes, à un discours propagandiste qui ne rend pas justice à la philosophie du logiciel libre et le côté messianique du truc est irritant. Récemment j'ai entendu un exposé fait par un des gars de l'ABUL à Bordeaux qui expliquait qu'on ne pouvait pas anticiper les ruptures technologiques et donc voir au delà de quelques années dans le futur. Donc tout ça c'est de la méthode Coué et de la branlette.

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    http://www.carolinedhorbait.com/
  • Puis-je avancer un seul petit point concernant le libéralisme qui à mon sens est un concept philosophique noble tout à fait défendable puisqu'il propose - en gros - le respect des droits fondamentaux de chacun basé sur la liberté de tous. Ce qui d'ailleurs le rapproche d'une utopie puisqu'il oblige une prise de nos responsabilités, et donc, du moins je le crois, un système éducatif bien au-delà de ce que l'on a jamais pu mettre en place jusqu'à aujourd'hui.

    Ce que les politiques en font pour imaginer sa mise en application est par contre une toute autre histoire. C'est le libéralisme économique, ou l'ultra-libéralisme au service du capitalisme, qui tend vers le tout sécuritaire, l'ingérence, la répression et les inégalités.

    En outre, j'oserais même confondre le libéralisme avec l'anarchie, qui elle aussi refuse toute autorité coercitive.

    Bon je retourne au boulot, j'ai 1200 photocopies de la circulaire n°B-23-987 à distribuer pour informer le personnel du niveau 5, 8 et 12 de l'installation dès cette rentrée d'un détecteur de latex dans les toilettes. :D

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    PS: mais rapport aux paroles du gars de FSF, suis plutôt déçue par cette rhétorique limite adventiste. Mais en même temps c'est vrai que c'est sorti de son contexte.
  • à tEt2clOu
    oui oui, j'aime bien dire que je suis un libéral (je veux dire profondément attaché aux éléments de base du libéralisme "philosophique"). On en a déjà causé ici, et parfois c'est assez chaud parce que le mot "libéral" suscite des réactions épidermiques en France (ce qui est tout à fait logique si on l'utilise en lieu et place de "néo-capitalisme", ultra-libéralisme, etc)
    et je tiens à rappeler que par exemple notre cher gouvernement n'est libéral que quand ça l'arrange (par exemple quand il s'agit de déréguler le travail).. on est très loin, et même aux antipodes, d'un libéralisme à la sauce John Rawls par exemple
    fin de la parenthèse
    (cela dit, j'ai écrit que le discours de Moglen est d'inspiration libérale, c'était pour remettre les pendules à l'heure dans la mesure où autour du monde du "libre" gravitent une multitude de courants de pensées, à mon avis souvent tout à fait antagonistes)
    enfin bon
  • Nous nous comprenons.
    Du reste, évidemment même le monde du libre sert d'alibi à tout un tas d'opportunistes, et peu importe si effectivement leurs argumentaires s'opposent. Le forum de Dogmazic aborde constamment le sujet et les illustrations de cet état de fait.
    Ouais, dans tout y'a toujours à boire et à manger, voire à vomir.

    Ah mince, en parlant de restauration rapide, je fais un saut à la cantine pour me remonter un plateau vite fait.

    plan03.jpg

    wikipedia_dejeuner_cantine.jpg
  • Vraiment cette sauce bolo niaise me semble suspecte. Tu es sûre qu'elle n'a pas déja été digérée une fois ?
  • ha oui suspecte c'est le moins qu'on puisse dire
    rien que de la voir, moi qui suis très prompt à vomir, j'ai un malaise
  • Une recette de la sauce bolognaise sous licence Creative commons By.3.0 sur le site cuisine-libre à l'adresse suivante :
    http://www.cuisine-libre.fr/
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    Ingrédients pour 6 personnes :

    1 oignon
    1 carotte
    1 branche de céleri
    1 gousse d’ail
    100 g de poitrine fumée
    3 cuil. à soupe d’huile d’olive
    300 g de bœuf haché
    100 g de chair à saucisse
    20 cl de vin rouge
    20 cl de bouillon
    4 cuil. à soupe de concentré de tomates
    400 g de tomates pelées (ou pulpe)
    1 cuil. à café d’origan
    1 sucre
    2 pincées de cannelle
    sel et poivre
    Préparation

    Épluchez et coupez finement l’oignon, la carotte, le céleri. Pelez et écrasez l’ail. Coupez la poitrine fumée en petits dés. Dans une sauteuse, faites revenir les lardons à l’huile d’olive. Dès qu’ils commencent à colorer, ajoutez les légumes hachés, remuez une minute à feu vif. Ajoutez l’ai, la viande hachée et la chair à saucisse et faites cuire 3 minutes à feu vif, en écrasant la viande à la fourchette. Versez alors le vin et le bouillon. Ajoutez le concentré de tomates et les tomates pelées, l’origan, le sucre, la cannelle. Salez et poivrez.

    Portez à ébullition, couvrez et laissez mijoter une petite heure, à feu très doux, en surveillant : la sauce doit napper le dos de la cuillère. Si elle vous semble trop liquide, terminez la cuisson à découvert. Si elle est trop sèche, ajoutez un verre d’eau.
    Conseil du chef
  • Vraiment cette sauce bolo niaise me semble suspecte. Tu es sûre qu'elle n'a pas déja été digérée une fois ?
    Je ne suis pas assez dans les petits papiers du chef pour connaitre le secret de sa recette. D'autant que la dernière fois que je lui ai demandé ce qu'il mettait dans sa blanquette pour qu'elle est ce petit côté ludique de l'élastique coincé entre les dents, voilà comment il m'a reçu...

    20081119_delicatessen.jpg
  • Une enquête américaine a démontré que les utilisateurs de solutions "libres" sont plus enclin à être subversifs avec les risques que cela comporte en terme de dérives terroristes par ces temps de glissement des régimes démocratiques vers le total sécuritaire.

    Ainsi cette étude effectuée sur un panel de 10 000 Américains dont l'âge se situe entre 8 et 18 ans démontre que l'adoption du logiciel libre introduit des comportement antisociaux au bout de quelques semaines seulement.

    D'abord, l'accés facile aux distributions Gnu/Linux de part leur gratuité induit la notion de non effort.
    Le fait de pouvoir partager en toute quiétude assoie les utilisateurs jeunes de ces solutions logicielles dans une forme de légitimité à se comporter en réseaux décentralisés hors de tout contrôle d'un adulte responsable. Les solutions libres sont dangereuses parce qu'elles permettent à tout un chacun à l'aide de tutoriels accessibles facilement de pouvoir utiliser les outils de sécurisation des sytèmes informatiques pour, au contraire, les attaquer.

    Bill Gates lors d'une conférence à L'institut National des sciences de Chicago a déclaré en 1999 que laisser les utilisateurs de logiciels voir le code source c'est leur permettre d'avoir accés aux plans de fabrication d'une bombe nucléaire. Il a en outre dit qu'il était de la responsabilité des entreprises telles que Microsof d'empêcher que demain les réseaux informatiques soient pénétrés par des enfants de 10 ans.

    Dix ans aprés, le FBI et la NSA tirent la sonnette d'alarme. Les attaques de plus en plus nombreuses d'utilisateurs de solutions logicielles libres rendent difficiles la détection des cyberattaques de pays ennemis et des terroristes. Monsieur McKenzi, directeur du FBI jusqu'en 2003 a écrit dans son livres "l'apocalypse Internet" que Richard Stallman devra un jour répondre de ses actes devant le congrés américain pour le mal qu'il a fait à son pays et au rêve américain.

    Pour les auteurs de l'enquêtes sur les utilisateurs de solutions libres, il ne fait aucun doute que le logiciel libre et la culture libre sont pernicieux car contiennent en eux le germe d'une révoltion lente et silencieuse. Ainsi 1000 enfants de 8 à 15 ans qui ont été interrogés sur leurs connaissances techniques en matière d'informatique ont pu citer sans hésitation au moins 100 termes spécifiques. Dans le même temps, leurs parents se sont trouvés démunis devant de telles questions. Quant on leur a demandé s'ils connaissaient le prix de vente d'un logiciel Microsoft, le taux de réponse a chuté dramatiquement à 30 %. Quand à la question sur le coût de fabrication de tels logiciels, personne n'a sur répondre, 40 % ayant même eu l'air surpris que cela puisse coûter quoi que ce soit croyant que tout est gratuit sur Internet.

    Sarah Palin a déclaré durant la campagne présidentielle américaine de 2008 que s'il elle était élue, elle ferait voter une loi interdisant l'utilisation de solutions logicielles libres sur le territoire américain.
    "Linux est un puissant outil de subversion faisant perdre les notions essentielles que sont l'obéissance au père et à l'autorité de la part des jeunes. Ces notions issues du terreau hippie et communiste devront être éradiquer pour que les USA gardent leur place dans le monde libre. Nos enfants s'en servent, les terrosristes s'en servent, les pervers s'en servent, il est de notre responsabilité d'éradiquer cette menace et de reconditionner cette jeunesse en perdition..."

    Une loi est en cours de rédaction qui rendrait la FSF illégale au Etats-unis, la classant dans les entités à risques au même titre que Greenpeace ou BodysafeCare pour le droit des femmes à disposer de leur corps et militant pour l'avortement.

    L'étude démontre, en outre, que les étudiants américains utilisant des logiciels libres sont presque systématiquement en échec scolaires. Ainsi ces étudiants préfèrent comprendre comment fonctionne leurs machines plutôt qu'utiliser les applications logicielles pour obtenir leurs diplômes et entrer sur le marché du travail avec toutes les garanties de réussites et ainsi fonder une famille.

    89 % des adolescents arrêtés ces cinq dernières années pour pénétration ou tentatives de pénétration d'un système informatique utilisaient le logiciel libre Linux et 8% Mac OSx. Pratiquement aucun Windows.

    En conséquence, cela fait du logiciel de Microsoft le plus sûr pour que les enfants ne deviennent pas des cyberdélinquants. Dans l'entourage d'Obama on s'inquiète de l'utilisation que les Conservateurs pourraient faire des résulats d'une telle enquête dans une Amérique aux abois. Ils préconisent donc d'une obligation d'avertissement associé aux distributions Gnu/Linux ainsi que d'une interdiction aux moins de 17 ans sur le territoire américain. De plus, courant 2010, Microsoft sera sollicité pour mettre au point le programme Safe Software Camp, un service civile de 3 mois obligatoire pour les enfants de 10 à 15 ans pendant lesquels ils apprendront la bonne manière d'utiliser l'informatique.

    A ce jour la FreeSoftwareFondation n'a pas encore réagit.

    Le gouvernement français a commandé une étude similaire pour 2010.
  • I want to believe -> I believe I can fly -> fly me to the moon CQFD :mrgreen:
  • frank_sinatra.jpg
    Fly me to the moon
    Let me sing among those stars
    Let me see what spring is like
    On Jupiter and Mars
    In other words, hold my hand
    In other words, baby kiss me Fill my heart with song
    Let me sing for ever more
    You are all I long for
    All I worship and adore In other words, please be true
    In other words, I love you

    Pour moi, une des plus belles chansons que je connaisse avec Over the Rainbow, mais pas la version chantée par Judy Garland. J'ai un peu honte de l'avouer mais il existe une version chantée par Mireille Matthieu dans un N°1, une émission des Carpentier en 1977, que j'aime beaucoup. L'orchestration est belle et la voix de Mireille aussi. On l'a ringardisé mais pas pour les bonnes raisons, il faut dire qu'elle est particulièrement co%&#. Nana Mouskouri, pour rester dans les chanteuses ringardisées a aussi une voix qui tue toutes les gueularde à la Céline Dion. Bouh, j'ai honte... :)
    Un de ces quatre, je vous parlerai aussi de mon amour inconditionnel pour les Aphrodite's child et Demis Roussos, pour Vangelis, Mort Schuman, Michel Delpech, et d'autres. :)

  • Le rasoir brise le verre

    11377249
  • Merci pour les paroles... comme ça je révise, (avant de partir en vacances tu me diras que ça sert pas à grand chose...)

    Perso dans la catégorie des standards lacrimaux mon top c'est :
    Smile
    Now at last
    Et une version re-arrangée totalement de que sera sera qui fût utilisée pour une pub de la caisse d'Epargne et que je n'ai jamais retrouvée sur le web (c'était sûrement avant qu'il ait acquis ce fabuleux pouvoir mnémonique) ni ailleurs.

    Bref, que des chansons pas gaies mais pas totalement tristes non plus enfin plus l'un que l'autre quand même. ^^

    Mouais... moi-même je ne comprends plus très bien ce que j'écris... il est vraiment temps que le me caaaaaaaassssseuuuuuhhh.
  • Le poste radio fait grandir de 7 cms

    poste-de-radio.jpg
  • Un de ces quatre, je vous parlerai aussi de mon amour inconditionnel pour les Aphrodite's child et Demis Roussos, pour Vangelis, Mort Schuman, Michel Delpech, et d'autres
    ô oui vas y just do it !!
    (moi j'écoutais en boucle un greatest hits de mort schuman quand j'avions disons 12 ans, un des premiers 33 tours que j'avais acheté au supermarché Bravo (mon dealer de culture à moi à la fin des 70's)
    et michel delpech y'a de très chouettes chansons aussi

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