Tu rejoins mon raisonnement ".. le concept Jamendo est révolutionnaire, mais pas assez bien géré ni assez contrôlé.."
En France l'artiste n'a pas de liberté absolue... Dans le domaine juridique tu ne peux pas créer un morceau et le balancer dans le foule sans demander de droits d'auteur... En France, dans le domaine artistique, le gratuit n'existe pas... Si tu viens à le faire, tu trouveras toutes les associations du genre SACEM qui se figeront en face de toi comme des remparts, pour te mettre des mines dans les roues... lol
Faites juste une distribution gratuite sur l'échelle nationale, vous verrez ce qui va vous pointer sur le bout du nez...
Les associations comme Dogmazic sont différentes et ouvrent de nouvelles perspectives aux artistes en devenir... C'est également un très bon concept et un superbe outil de partage pour les artistes... Je m'en réjouis excellemment... Et le juriste qui a monté ce concept est franchement très fort... Mais n'oubliez pas qu'en France quand un concept marche, l'Etat cherche à avoir sa part du gâteau... Rien n'a voir avec la musique mais rappelez vous de la fameuse proposition de loi concernant la TVA sociale... lol
@ djgazinshoot
dogmazic c'est une des émanations du courant initié au milieu des années 90 par quelques défricheurs issus du monde du logiciel libre, des musiciens, et aussi quelques juristes (mais pas que des juristes, dire que les licences libres c'est une création juridique est une conception très éloignée ou disons "réductrice", "partielle", de la réalité : les juristes ou les musiciens qui se sont mis au fait des choses juridiques, participent au mouvement, mais pas qu'eux, loin de là.
(quant à jamendo c'est une autre émanation des licences libres, sur le versant buisness et comment récupérer de la thune avec un concept comme tu dis, entreprise dont nous nous sentons très très éloignés - et qui nous fait plutôt rigoler en fait, enfin moi ça me fait rigoler)
La sacem et tout le toutim, tu penses bien que ça fait une paye qu'on se la tartine (et en fait, aujourd'hui, on travaille parallèlement peut-on dire, sans animosité particulière. Partant du principe que la répartition etc etc c'est leur problème (enfin ça devrait être le problème des membres de la sacem, mais zont pas l'air de s'en plaindre plus que ça), pas le nôtre. Fut un temps, au début des années 2000, où pas mal d'entre nous ont commencé par quitter la sacem, parfois à cause justement de ce règlement intérieur (qu'on connaît pour certains ici par coeur) ce qui ne s'est pas fait sans heurt, mais aujourd'hui je crois que les choses sont à peu près claires).
Enfin tout ça pour dire qu'on n'est pas totalement à la masse quand même, on n'est pas des perdreaux de l'année quoi .. Qu'on réfléchit et qu'on agit depuis une décennie, bref, y'a une histoire là derrière et en amont, des milliers de pages, de conférences, de manifestations diverses et variées, sans compter évidemment tous ces artistes qui travaillent sous licence libre chaque jour que le diable fait, etc etc
cf. par exemple mon blog http://www.outsiderland.com/dissemination/
le dogmazine : http://blog.dogmazic.net/
etc.
Et que les rapports avec les institutions, t'inquiète pas pour ça, on a l'habitude, et c'est pas demain la veille que musique-libre.org et dogmazic seront récupérés (on est déjà passé par là d'ailleurs..)
mais nous sommes tout ouïe, c'est pas tous les jours qu'un juriste condescend à causer de vive voix avec nous sur ce forum !
djgazinshoot : "Tu rejoins mon raisonnement ".. le concept Jamendo est révolutionnaire, mais pas assez bien géré ni assez contrôlé.."
je ne penses pas....non....jam détourne l'utilisation des licences libres de leur "but originel" pour faire du business , pour moi ce n'est ni une question de mal géré ou mal controlé , c'est juste que ce type d'utilisation ne devrai pas exister....tout simplement......donc c'est une mauvaise "(r)évolution" (de mon point de vue)
pour ce qui est de "Faites juste une distribution gratuite sur l'échelle nationale, vous verrez ce qui va vous pointer sur le bout du nez... "
je ne suis certainement pas très calé sur le sujet mais je penses que les choses bougent et que certains artistes en licences libres sont deja dans cette configuration sans être spécialement embêtés par la sacem tant qu'ils respectent les droits d'auteur .......
parce qu'après tout , c'est ce que font les artistes qui déposent leur oeuvres sur dogmazic , "une distribution gratuite sur l'échelle nationale (même internationale ) "
Mais bon relisez bien mes commentaires, et travaillez sur le fond et vous verrez que la contradiction est flagrante sur tous vos com...
désolé mais je ne vois absolument pas de quoi tu parles
la sacem bon ok, oui et alors ?
là on causait de nos ptits copains de jamendo
j'ai le sentiment que tu as le sentiment que nous sommes totalement à la masse
mais heu
ça fait des années que les gens qui postent sur ce forum (enfin la plupart) militent, réfléchissent et agissent
alors c'est gentil de nous informer du règlement intérieur de la sacem, mais bon, y'a longtemps qu'on est passé à autre chose, on a des choses beaucoup plus importantes qui nous préoccupent
tu as ouvert un autre thread, c'est bien, mais ce serait mieux encore de préciser quel est le problème que tu soulèves
humm (sorry pas pu m'en empécher...)
non, mais je sais pas moi, c'est sans doute aussi parce qu'on saisi mal ton propo alors on tente des interprétations. pour voir.
par exemple, tu parles d'une diffusion nationnale qui se heurte à un mur...
t'as un exemple précis du truc ?
c'est une expérience personnelle ?
raconte un peu...
Quelques petites précisions qui me semblent utile à ta réflexion DJgazshooté :
Jamendo n'est pas en soi une alternative à la Sacem : c'est juste une société à but très lucratif qui exploite les œuvres de musiciens ayant choisi les licences Créative Commons, qui elles sont une alternative à la Sacem. Faut pas confondre.
Et Jamendo n'a pas inventé les licences Créative Commons, pas plus que la gestion individuelle des droits, et n'a aucune exclusivité en la matière : Il existait avant et il existera après Jamendo des sites non commerciaux qui hébergent gratuitement, et sans les exploiter, les œuvres sous licences libres. Par exemple, ce site là, sur lequel on cause, présentement.
Enfin, il faut ajouter que ni Jamendo, ni la Sacem n'ont quoi que ce soit à voir avec la protection des œuvres : une SPRD, comme son nom l"indique, c'est une société de Perception et de Répartition des droits patrimoniaux, pas une société de protection ; et Jamendo, c'est une société de Perception.
(tu vois, j'ai bien tout lu tes posts).
Wala. maintenant, relis tout. Et surtout, relis toi.
J'ai l'impression que mes messages sont lu à moitié, et les réponses sont faites sur quelques passages pris avec des pincettes...
Mais bon relisez bien mes commentaires, et travaillez sur le fond et vous verrez que la contradiction est flagrante sur tous vos com...
Merci
Ok, allons-y (héhé), à toutes fins utiles :
Les associations de protection de droits d'auteurs en France sont très abusives (par ex SACEM et bien d'autres)...
La SACEM n'est pas une association. Et il n'y a pas en France "bien d'autres" SPRD.
en effet étant également dans le domaine de la gestion et du juridique, je pense que l'organisation juridique des droits d'auteurs devraient être réaménagées...
Pourrais-tu préciser quelles sont tes fonctions et tes compétences dans le domaine juridique (la gestion, on s'en fout) ? Parce que cela fait longtemps qu'ici nous appelons les juristes de bonne volonté à venir nous filer un coup de main.
Pour ce qui est de réaménager "l'organisation juridique des droits d'auteur", il n'aura certainement pas échappé au fin juriste que tu es peut-être que toute modification de la loi relève des députés et sénateurs. As-tu un texte à soumettre à la représentation nationale ? Quel député ou sénateur, à ton avis, serait susceptible de nous écouter et de faire une proposition de loi ? Une telle proposition aurait-elle une chance d'être mise à l'ordre du jour puis votée par les deux chambres dans le contexte politique actuel ?
C'est à dire qu'en France même si vous avez votre propre maison de disque, vous devez casquer à la SACEM ou d'autres associations du même type...
Faux. Il n'y a que la SACEM. Et si tu as ta propre maison de disque, et que celle-ci ne diffuse que des artistes non-adhérents à la SACEM, il peut y avoir quelques embrouilles à dénouer vis-à-vis de la SDRM, notamment, mais enfin bon, normalement, tu n'as rien à payer à la SACEM. Et puis si tu as une maison de disques, tu as sans doute un service juridique qui peut s'occuper de ça. Bien sûr, si tes artistes sont à la SACEM, les ventes de disques et les diffusions publiques généreront des droits qui seront perçus par la SACEM. En cas de diffusion sur une radio ou télé, c'est la chaîne qui paie, pas la maison de disque. Il en va autrement des droits de reproduction mécanique, mais là, ta maison de disque peut ruser en se démerdant pour être aussi éditeur et récupérer ainsi une partie de ces droits, mais aussi un tiers des droits de diffusion.
Enfin bref, on ne peut vraiment pas accuser la SACEM de mettre les maison de disque sur la paille.
Et même si on pense qu'une redistribution est faite par celles-ci, cela est faux car si l'on calcule les rentrées faites par les associations françaises de protection des droits d'auteurs, on en serait dégouté...
Ça dépend pour qui. La SACEM est bien une société de répartition : elle est donc chargée de redistribuer les sommes perçues auprès des ayants droits, après avoir prélevé ses propres frais de fonctionnement. C'est là que ça coince pour les petits ayant droits, surtout, qui ne sont pas toujours identifiés (ce n'est pas seulement la faute de la SACEM, d'ailleurs, mais aussi des diffuseurs qui ne remplissent pas correctement les déclarations). Et il y a bien sûr beaucoup à dire sur les frais de fonctionnement et les salaires de certains cadres dirigeants... Mais il y a bel et bien une redistribution qui est faite. Cela étant, un auteur qui n'a aucune diffusion commerciale ne touchera évidemment rien. C'est le cas d'un très grand nombre d'adhérents de la SACEM, qui donc sont soumis aux contraintes de celles-ci sans en retirer aucun avantage.
Il est donc important de rappeler qu'il n'est nullement obligatoire d'adhérer à la SACEM, et que c'est même plutôt inutile voire néfaste dans la majorité des cas.
Ici le concept Jamendo est révolutionnaire mais pas assez parfait et ni assez contrôlé... Mais le concept est bon car l'artiste ne débourse rien de sa poche pour le stockage et la protection de ses oeuvres..
Faux. Que l'artiste ne débourse rien, ben euh, manquerait plus que ça. Jamendo utilise gratuitement la musique comme produit d'appel pour diriger le regard des internautes vers des pubs (les annonceurs, eux, paient Jamendo). Si Jamendo demandait en plus aux pigeons qui lui refilent leurs musiques gratos de raquer pour être diffusés, ce serait le comble ! Euh... réflexion faite, je suis sûr qu'il y aurait encore des blaireaux pour tomber dans le panneau.
Précision : Jamendo n'assure aucune protection des oeuvres. Et contrairement à la SACEM ou même à l'association Musique Libre !, Jamendo n'apporte aucune aide aux artistes en litige avec des diffuseurs indélicats.
Ce qui n'est pas le cas avec les associations de droits d'auteurs en France... Sans prendre partie en exposant simplement l'injustice concernant les droits d'auteurs non redistribués en France...
??? De quelles associations parles-tu ? Et de quelle injustice ? Il y a du côté de la SACEM un volume de droits qualifié d'irrépartissable. C'est de cela que tu parles ?
Sinon, les artistes qui diffusent sous licences ouvertes, et renoncent donc à percevoir des droits sur certaines diffusions, ne touchent rien de la part de la SACEM, c'est sûr. Est-ce injuste ? Ben non. Puisqu'on a choisi de renoncer à ces droits et qu'on n'est pas à la SACEM.
SPDR c'est aussi une association de protection des droits d'auteurs en France... Donc on parle bien de la même chose... lol...
Pourquoi "lol" ? Qu'y a-t-il de drôle ? Nan, je déconne, c'est vrai que c'est très drôle, mais pas forcément pour les raisons que tu crois.
"SPDR", connais pas. La SACEM est une SPRD. Ce n'est pas une association, et elle n'est pas chargée de la "protection" des droits d'auteur, mais de leur perception et répartition. La "protection" est du ressort de la loi (CPI) et de la justice, en cas de manquement ou de litige.
Je connais très bien le sujet, je travail dans le domaine juridique...
A quel poste ? Parce que tu sembles bien mal connaître ces questions-là, justement.
Et donc, la collecte des fonds par la SACEM et aussi par bien d'autres associations de ce type, représentent des centaines de millions d'euros... Ces sommes sont collectées aussi bien des adhérents (artistes en général) que par le contribuable et donc l'utilisateur des oeuvres sur des lieux publics...
La SACEM ne collecte rien auprès de ses adhérents, à part les droits d'inscription, une fois pour toutes. Et que vient faire le contribuable là-dedans ?
Bon, je m'arrête là. On aura bien ri, déjà.
Il n'y a pas "d'association de droits d'auteurs", mais des sociétés privées ayant une mission de service public. Pour quelqu'un qui se présente comme un juriste, cela me semble être une approximation bien grave. Ensuite, ses propos me semblent teintés d'une méfiance à l'égard de prétendus lobbys associatifs...
Alors que :
1/ Les lobby en question sont des entreprises du secteur (maisons de disques, éditeurs, producteurs, certains auteurs...)
2/ Qu'il nous cite des associations de droit d'auteur ! (la Sacem comme la SDRM, la SPRé, la SACD, comme l'Adami, la Spedidam, la SCPP et bien d'autres ne sont pas des associations)
3/ La Sacem n'a pas de monopole de droit mais de fait. C'est à dire que l'on peut contourner légalement la Sacem mais que cela demande un peu d'expertise (c'est d'ailleurs une des missions de Musique Libre que de mettre en avant cette expertise et la publier pour tout le monde)
4/ Qu'une entreprise comme Jamendo n'a rien inventer de bien révolutionnaire dans le monde de la musique. Des gens qui profitent d'œuvres gratuites pour se sucrer au passage en donnant des miettes aux auteurs, ça existait déjà au temps de l'Amérique Noire du blues où les auteurs étaient tout simplement enregistrés et leurs œuvres diffusées sans que les auteurs ne perçoivent les deniers grassement versés aux producteurs...
Petites lectures intéressantes pour toi, djgazinshoot :
Emmanuel Pierrat : "La guerre des Copyright" (Fayard, 2006)
Jacques Attali : "Bruits" (Seuil, 1978)
Tu y verras que l'histoire de la musique et de ses droits est sensiblement proche de l'essor des intérêts privés et privatifs qui l'accompagnent.
ça existe encore Jamendo ?
je ne comprends pas pourquoi ils n'ont jamais créé leurs propres licences : manifestement, les licences libres existantes ne sont pas compatibles avec leurs intérêts (de buisnessmen, d'actionnaires, etc..), vu qu'ils passent leur temps à triturer les LLD dans des contrats vaseux, alors ?
En fait si, je comprends.. Faut surfer sur la "mode" de la "vague", du "in", du libre.
Après qu'il se trouve des milliers de péquins pour souscrire encore, en 2010, à ce genre d'arnaque, de miroirs aux alouettes, ça prouve au moins deux choses :
1. que la plupart des artistes se fichent de ces histoires de licences, ce qui s'entend fort bien, on n'est pas obligé, quand on est musicien, de devenir juriste par dessus le marché
2. que la plupart des artistes continuent de croire à ce que des sites comme jamendo leur promettent, ce qui s'entend fort bien, on a le droit de rêver
et même une troisième chose :
3. notre discours à nous a vraiment du mal à passer, sinon auprès de musiciens et de créateurs disons "engagés" et qui prennent le temps d'une "réflexivité" vis-à-vis de leurs pratiques, de leur place dans le monde, etc.. (et on comprend fort bien qu'ils soient rares)
Je reste désespéré à l'idée qu'on n'ait jamais trouvé un sociologue sérieux pour s'intéresser à notre cas : quelqu'un qui prendrait la peine d'étudier et comparer les profils sociologiques des adhérents et des inscrits sur dogmazic /et/ jamendo par exemple : je suis sûr qu'on aurait beaucoup appris et modifier nos communications en conséquence.
Jamendo lance aujourd'hui l’opération Carte J’aime la Musique, une manière innovante et originale de promouvoir les artistes présents sur Jamendo et de donner encore plus envie aux internautes de les écouter et de les faire connaître à leurs amis.
L’opération Carte J’aime la Musique est très simple, elle est ouverte à tous et gratuite comme les 250.000 chansons disponibles sur jamendo.fr. Vous aimez un artiste ? Vous voulez l’aider ? Il suffit de le recommander sur Facebook en utilisant le bouton « J’aime » présent sur ses pages Jamendo. Jamendo reversera 25 euros à chaque artiste qui recevra 1000 « J’aime » sur Facebook durant l’opération.
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En France l'artiste n'a pas de liberté absolue... Dans le domaine juridique tu ne peux pas créer un morceau et le balancer dans le foule sans demander de droits d'auteur... En France, dans le domaine artistique, le gratuit n'existe pas... Si tu viens à le faire, tu trouveras toutes les associations du genre SACEM qui se figeront en face de toi comme des remparts, pour te mettre des mines dans les roues... lol
Faites juste une distribution gratuite sur l'échelle nationale, vous verrez ce qui va vous pointer sur le bout du nez...
Les associations comme Dogmazic sont différentes et ouvrent de nouvelles perspectives aux artistes en devenir... C'est également un très bon concept et un superbe outil de partage pour les artistes... Je m'en réjouis excellemment... Et le juriste qui a monté ce concept est franchement très fort... Mais n'oubliez pas qu'en France quand un concept marche, l'Etat cherche à avoir sa part du gâteau... Rien n'a voir avec la musique mais rappelez vous de la fameuse proposition de loi concernant la TVA sociale... lol
dogmazic c'est une des émanations du courant initié au milieu des années 90 par quelques défricheurs issus du monde du logiciel libre, des musiciens, et aussi quelques juristes (mais pas que des juristes, dire que les licences libres c'est une création juridique est une conception très éloignée ou disons "réductrice", "partielle", de la réalité : les juristes ou les musiciens qui se sont mis au fait des choses juridiques, participent au mouvement, mais pas qu'eux, loin de là.
(quant à jamendo c'est une autre émanation des licences libres, sur le versant buisness et comment récupérer de la thune avec un concept comme tu dis, entreprise dont nous nous sentons très très éloignés - et qui nous fait plutôt rigoler en fait, enfin moi ça me fait rigoler)
La sacem et tout le toutim, tu penses bien que ça fait une paye qu'on se la tartine (et en fait, aujourd'hui, on travaille parallèlement peut-on dire, sans animosité particulière. Partant du principe que la répartition etc etc c'est leur problème (enfin ça devrait être le problème des membres de la sacem, mais zont pas l'air de s'en plaindre plus que ça), pas le nôtre. Fut un temps, au début des années 2000, où pas mal d'entre nous ont commencé par quitter la sacem, parfois à cause justement de ce règlement intérieur (qu'on connaît pour certains ici par coeur) ce qui ne s'est pas fait sans heurt, mais aujourd'hui je crois que les choses sont à peu près claires).
Enfin tout ça pour dire qu'on n'est pas totalement à la masse quand même, on n'est pas des perdreaux de l'année quoi .. Qu'on réfléchit et qu'on agit depuis une décennie, bref, y'a une histoire là derrière et en amont, des milliers de pages, de conférences, de manifestations diverses et variées, sans compter évidemment tous ces artistes qui travaillent sous licence libre chaque jour que le diable fait, etc etc
cf. par exemple mon blog
http://www.outsiderland.com/dissemination/
le dogmazine :
http://blog.dogmazic.net/
etc.
Et que les rapports avec les institutions, t'inquiète pas pour ça, on a l'habitude, et c'est pas demain la veille que musique-libre.org et dogmazic seront récupérés (on est déjà passé par là d'ailleurs..)
mais nous sommes tout ouïe, c'est pas tous les jours qu'un juriste condescend à causer de vive voix avec nous sur ce forum !
je ne penses pas....non....jam détourne l'utilisation des licences libres de leur "but originel" pour faire du business , pour moi ce n'est ni une question de mal géré ou mal controlé , c'est juste que ce type d'utilisation ne devrai pas exister....tout simplement......donc c'est une mauvaise "(r)évolution" (de mon point de vue)
pour ce qui est de "Faites juste une distribution gratuite sur l'échelle nationale, vous verrez ce qui va vous pointer sur le bout du nez... "
je ne suis certainement pas très calé sur le sujet mais je penses que les choses bougent et que certains artistes en licences libres sont deja dans cette configuration sans être spécialement embêtés par la sacem tant qu'ils respectent les droits d'auteur .......
parce qu'après tout , c'est ce que font les artistes qui déposent leur oeuvres sur dogmazic , "une distribution gratuite sur l'échelle nationale (même internationale ) "
Mais bon relisez bien mes commentaires, et travaillez sur le fond et vous verrez que la contradiction est flagrante sur tous vos com...
Merci
la sacem bon ok, oui et alors ?
là on causait de nos ptits copains de jamendo
j'ai le sentiment que tu as le sentiment que nous sommes totalement à la masse
mais heu
ça fait des années que les gens qui postent sur ce forum (enfin la plupart) militent, réfléchissent et agissent
alors c'est gentil de nous informer du règlement intérieur de la sacem, mais bon, y'a longtemps qu'on est passé à autre chose, on a des choses beaucoup plus importantes qui nous préoccupent
tu as ouvert un autre thread, c'est bien, mais ce serait mieux encore de préciser quel est le problème que tu soulèves
Et en restant courtois et polis
Merci d'avance
de rien
humm (sorry pas pu m'en empécher...)
non, mais je sais pas moi, c'est sans doute aussi parce qu'on saisi mal ton propo alors on tente des interprétations. pour voir.
par exemple, tu parles d'une diffusion nationnale qui se heurte à un mur...
t'as un exemple précis du truc ?
c'est une expérience personnelle ?
raconte un peu...
edit: grilled by dana.
Mais bon
bonne continuation
Bienvenue ici, et que la continuation que tu souhaites soit commune.
Jamendo n'est pas en soi une alternative à la Sacem : c'est juste une société à but très lucratif qui exploite les œuvres de musiciens ayant choisi les licences Créative Commons, qui elles sont une alternative à la Sacem. Faut pas confondre.
Et Jamendo n'a pas inventé les licences Créative Commons, pas plus que la gestion individuelle des droits, et n'a aucune exclusivité en la matière : Il existait avant et il existera après Jamendo des sites non commerciaux qui hébergent gratuitement, et sans les exploiter, les œuvres sous licences libres. Par exemple, ce site là, sur lequel on cause, présentement.
Enfin, il faut ajouter que ni Jamendo, ni la Sacem n'ont quoi que ce soit à voir avec la protection des œuvres : une SPRD, comme son nom l"indique, c'est une société de Perception et de Répartition des droits patrimoniaux, pas une société de protection ; et Jamendo, c'est une société de Perception.
(tu vois, j'ai bien tout lu tes posts).
Wala. maintenant, relis tout. Et surtout, relis toi.
Ok, allons-y (héhé), à toutes fins utiles :
La SACEM n'est pas une association. Et il n'y a pas en France "bien d'autres" SPRD.
Pourrais-tu préciser quelles sont tes fonctions et tes compétences dans le domaine juridique (la gestion, on s'en fout) ? Parce que cela fait longtemps qu'ici nous appelons les juristes de bonne volonté à venir nous filer un coup de main.
Pour ce qui est de réaménager "l'organisation juridique des droits d'auteur", il n'aura certainement pas échappé au fin juriste que tu es peut-être que toute modification de la loi relève des députés et sénateurs. As-tu un texte à soumettre à la représentation nationale ? Quel député ou sénateur, à ton avis, serait susceptible de nous écouter et de faire une proposition de loi ? Une telle proposition aurait-elle une chance d'être mise à l'ordre du jour puis votée par les deux chambres dans le contexte politique actuel ?
Faux. Il n'y a que la SACEM. Et si tu as ta propre maison de disque, et que celle-ci ne diffuse que des artistes non-adhérents à la SACEM, il peut y avoir quelques embrouilles à dénouer vis-à-vis de la SDRM, notamment, mais enfin bon, normalement, tu n'as rien à payer à la SACEM. Et puis si tu as une maison de disques, tu as sans doute un service juridique qui peut s'occuper de ça. Bien sûr, si tes artistes sont à la SACEM, les ventes de disques et les diffusions publiques généreront des droits qui seront perçus par la SACEM. En cas de diffusion sur une radio ou télé, c'est la chaîne qui paie, pas la maison de disque. Il en va autrement des droits de reproduction mécanique, mais là, ta maison de disque peut ruser en se démerdant pour être aussi éditeur et récupérer ainsi une partie de ces droits, mais aussi un tiers des droits de diffusion.
Enfin bref, on ne peut vraiment pas accuser la SACEM de mettre les maison de disque sur la paille.
Ça dépend pour qui. La SACEM est bien une société de répartition : elle est donc chargée de redistribuer les sommes perçues auprès des ayants droits, après avoir prélevé ses propres frais de fonctionnement. C'est là que ça coince pour les petits ayant droits, surtout, qui ne sont pas toujours identifiés (ce n'est pas seulement la faute de la SACEM, d'ailleurs, mais aussi des diffuseurs qui ne remplissent pas correctement les déclarations). Et il y a bien sûr beaucoup à dire sur les frais de fonctionnement et les salaires de certains cadres dirigeants... Mais il y a bel et bien une redistribution qui est faite. Cela étant, un auteur qui n'a aucune diffusion commerciale ne touchera évidemment rien. C'est le cas d'un très grand nombre d'adhérents de la SACEM, qui donc sont soumis aux contraintes de celles-ci sans en retirer aucun avantage.
Il est donc important de rappeler qu'il n'est nullement obligatoire d'adhérer à la SACEM, et que c'est même plutôt inutile voire néfaste dans la majorité des cas.
Faux. Que l'artiste ne débourse rien, ben euh, manquerait plus que ça. Jamendo utilise gratuitement la musique comme produit d'appel pour diriger le regard des internautes vers des pubs (les annonceurs, eux, paient Jamendo). Si Jamendo demandait en plus aux pigeons qui lui refilent leurs musiques gratos de raquer pour être diffusés, ce serait le comble ! Euh... réflexion faite, je suis sûr qu'il y aurait encore des blaireaux pour tomber dans le panneau.
Précision : Jamendo n'assure aucune protection des oeuvres. Et contrairement à la SACEM ou même à l'association Musique Libre !, Jamendo n'apporte aucune aide aux artistes en litige avec des diffuseurs indélicats.
??? De quelles associations parles-tu ? Et de quelle injustice ? Il y a du côté de la SACEM un volume de droits qualifié d'irrépartissable. C'est de cela que tu parles ?
Sinon, les artistes qui diffusent sous licences ouvertes, et renoncent donc à percevoir des droits sur certaines diffusions, ne touchent rien de la part de la SACEM, c'est sûr. Est-ce injuste ? Ben non. Puisqu'on a choisi de renoncer à ces droits et qu'on n'est pas à la SACEM.
Pourquoi "lol" ? Qu'y a-t-il de drôle ? Nan, je déconne, c'est vrai que c'est très drôle, mais pas forcément pour les raisons que tu crois.
"SPDR", connais pas. La SACEM est une SPRD. Ce n'est pas une association, et elle n'est pas chargée de la "protection" des droits d'auteur, mais de leur perception et répartition. La "protection" est du ressort de la loi (CPI) et de la justice, en cas de manquement ou de litige.
A quel poste ? Parce que tu sembles bien mal connaître ces questions-là, justement.
La SACEM ne collecte rien auprès de ses adhérents, à part les droits d'inscription, une fois pour toutes. Et que vient faire le contribuable là-dedans ?
Bon, je m'arrête là. On aura bien ri, déjà.
dF
Il n'y a pas "d'association de droits d'auteurs", mais des sociétés privées ayant une mission de service public. Pour quelqu'un qui se présente comme un juriste, cela me semble être une approximation bien grave. Ensuite, ses propos me semblent teintés d'une méfiance à l'égard de prétendus lobbys associatifs...
Alors que :
1/ Les lobby en question sont des entreprises du secteur (maisons de disques, éditeurs, producteurs, certains auteurs...)
2/ Qu'il nous cite des associations de droit d'auteur ! (la Sacem comme la SDRM, la SPRé, la SACD, comme l'Adami, la Spedidam, la SCPP et bien d'autres ne sont pas des associations)
3/ La Sacem n'a pas de monopole de droit mais de fait. C'est à dire que l'on peut contourner légalement la Sacem mais que cela demande un peu d'expertise (c'est d'ailleurs une des missions de Musique Libre que de mettre en avant cette expertise et la publier pour tout le monde)
4/ Qu'une entreprise comme Jamendo n'a rien inventer de bien révolutionnaire dans le monde de la musique. Des gens qui profitent d'œuvres gratuites pour se sucrer au passage en donnant des miettes aux auteurs, ça existait déjà au temps de l'Amérique Noire du blues où les auteurs étaient tout simplement enregistrés et leurs œuvres diffusées sans que les auteurs ne perçoivent les deniers grassement versés aux producteurs...
Petites lectures intéressantes pour toi, djgazinshoot :
Emmanuel Pierrat : "La guerre des Copyright" (Fayard, 2006)
Jacques Attali : "Bruits" (Seuil, 1978)
Tu y verras que l'histoire de la musique et de ses droits est sensiblement proche de l'essor des intérêts privés et privatifs qui l'accompagnent.
http://www.jamendo.com/fr/forums/discussion/38986/souscription-jamendo-pro-obligatoire-/#Item_0
Il est beau le contrat : https://docs.google.com/fileview?id=0B0afoYHcCIWyN2Q2YmIyOWEtZDcwYi00MDQ5LWIzOTQtNjI2YTE1ZGQ4YTky&hl=fr
je ne comprends pas pourquoi ils n'ont jamais créé leurs propres licences : manifestement, les licences libres existantes ne sont pas compatibles avec leurs intérêts (de buisnessmen, d'actionnaires, etc..), vu qu'ils passent leur temps à triturer les LLD dans des contrats vaseux, alors ?
En fait si, je comprends.. Faut surfer sur la "mode" de la "vague", du "in", du libre.
Après qu'il se trouve des milliers de péquins pour souscrire encore, en 2010, à ce genre d'arnaque, de miroirs aux alouettes, ça prouve au moins deux choses :
1. que la plupart des artistes se fichent de ces histoires de licences, ce qui s'entend fort bien, on n'est pas obligé, quand on est musicien, de devenir juriste par dessus le marché
2. que la plupart des artistes continuent de croire à ce que des sites comme jamendo leur promettent, ce qui s'entend fort bien, on a le droit de rêver
et même une troisième chose :
3. notre discours à nous a vraiment du mal à passer, sinon auprès de musiciens et de créateurs disons "engagés" et qui prennent le temps d'une "réflexivité" vis-à-vis de leurs pratiques, de leur place dans le monde, etc.. (et on comprend fort bien qu'ils soient rares)
Je reste désespéré à l'idée qu'on n'ait jamais trouvé un sociologue sérieux pour s'intéresser à notre cas : quelqu'un qui prendrait la peine d'étudier et comparer les profils sociologiques des adhérents et des inscrits sur dogmazic /et/ jamendo par exemple : je suis sûr qu'on aurait beaucoup appris et modifier nos communications en conséquence.
pourquoi pas
mais : ils peuvent pas s'empêcher de sombrer dans le grotesque (ou alors c'est aussi une blague ? Ils reverseront rien ?)
a votre avis il y a quoi dans les 5!!!! FAN PACKâGE ........?